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3.79/5 (sur 148 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Idaho , 1969
Biographie :

Scott Hawkins est un informaticien et écrivain.

Titulaire d'un B.S.C.S. en informatique en 1991 et d'un M.S. en 1993, il est spécialiste des systèmes Unix/Linux.

"La bibliothèque de Mount Char" (The Library at Mount Char, 2015) est son premier roman.

son site : http://www.shawkins.net/
Twitter : https://twitter.com/scottrhawkins

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Bibliographie de Scott Hawkins   (1)Voir plus

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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Elle avait commencé par rejeter cette approche. Comme piège, c’était trop flagrant. Ce fut seulement après l’avoir étudiée en profondeur qu’elle avait pris l’idée au sérieux. Les textes de Père insistaient sur son efficacité. Comme l’illustraient quantité de notes de bas de page, la stupidité de l’homme augmente de cinquante ou soixante pour cent quand il est question de sexe. La proximité de l’objet tentateur ne fait qu’accroître l’effet.
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Inondée de sang et les pieds nus, Carolyn marchait seule sur le ruban d’asphalte à deux voies que les Américains appelaient la Highway 78. La plupart des bibliothécaires, dont elle-même, avaient fini par la baptiser la piste des Tacos, ainsi nommée en l’honneur d’un restau mexicain où il leur arrivait de filer en douce. Le guacamole y est vraiment bon, se rappela-t-elle. Son estomac émit un gargouillis. Des feuilles de chêne, rouge orangé et délicieusement croustillantes, craquaient sous ses pieds. Son souffle dessinait un plumet blanc dans l’air d’avant l’aube. Le poignard d’obsidienne avec lequel elle avait tué le détective Miner était niché au creux de ses reins, secret et affûté.
Elle souriait.
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Le lendemain du jour où elle avait tué le détective Miner pour la seconde fois, Carolyn se réveilla sur le parquet du séjour de Mrs. McGillicutty. Le jour venait juste de se lever. Comme à son habitude, elle resta tout d’abord immobile, les yeux clos, veillant à ne donner aucun signe qu’elle était consciente. Les matins lui étaient toujours difficiles. Pour ce qu’elle en savait, personne – ni Père, ni David, ni même Emily – ne pouvait lire dans son esprit endormi, de sorte que c’était là et là seulement qu’elle élaborait ses vrais plans. Mais, lorsqu’elle émergeait de son sommeil, il lui était difficile d’empêcher la vérité de son cœur de se mêler aux mensonges de son esprit conscient, et les extrémités de ses doigts tremblaient souvent.
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Carolyn et les autres n’étaient pas nés bibliothécaires. Au temps jadis – comme cela lui semblait lointain -, ils étaient en fait très américains. Elle s’en souvenait un peu : il y avait quelque chose qui s’appelait Super Jaimie et autre chose qu’on appelait les mini-chocolats au beurre de cacahouète Reese. Mais, un jour d’été, alors qu’elle avait environ huit ans, les ennemis de Père avaient lancé l’offensive contre lui. Père avait survécu, ainsi que Carolyn et une poignée d’enfants. Mais pas leurs parents.
Elle se rappela la voix de Père lui parvenant à travers une fumée noire à l’odeur d’asphalte fondu, le cratère où s’étaient trouvées leurs maisons qui luisait derrière lui d’un éclat orange terne.
« Vous êtes maintenant des Pelapi, dit Père. C’est un mot très ancien. Il signifie quelque chose comme « bibliothécaire » et quelque chose comme « élève ». Je vous emmènerai dans ma maison. Je vous élèverai à l’ancienne, comme j’ai moi-même été élevé. Je vous enseignerai les choses que j’ai apprises. »
Il ne leur demanda pas ce qu’ils voulaient.
Carolyn, qui se sentait reconnaissante, fit tout d’abord de son mieux. Sa maman et son papa étaient partis, partis pour de bon. Elle le comprenait. Il ne lui restait plus que Père et il lui sembla au début qu’il ne demandait pas grand-chose. La maison de Père était cependant différente. Au lieu de bonbons et de télévision, il s’y trouvait des ombres et des vieux livres, écrits à la main sur d’épais parchemins. Ils en vinrent à comprendre que Père avait vécu très, très longtemps. Et au cours de sa longue vie il avait maîtrisé l’art de façonner des merveilles. Il était capable de faire tomber la foudre, ou d’arrêter le temps. Les pierres l’appelaient par son nom. La théorie et la pratique de son art étaient réparties en douze catalogues – un pour chaque enfant, comme il se trouva. Tout ce qu’il leur demandait, c’était de les étudier avec sérieux.
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L'entrée de l'apothicairerie se trouvait sur l'étage d'onyx de la Bibliothèque, entre les catalogues de la guérison et de la miséricorde. Caroline ne s'y rendait que rarement. Cela valait sans doute mieux - elle avait perdu pas mal de morts la nuit où elle avait projeté la bibliothèque dans l'espace normal et il n'y avait personne alentour pour s'occuper du ménage.
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L’ado maigrichonne au tatouage Lynyrd Skynyrd, apparemment indemne, était agenouillée auprès d’elle et la fixait d’un œil inexpressif. « Bev ? disait-elle. Beverly ? »
Erwin envisagea de lui dire que Beverly avait rejoint Elvis et Ronnie Van Zant, mais il n’était pas sûr qu’elle le prendrait bien. Il se contenta de lui donner une tape sur l’épaule
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– Si vous vous révélez vulnérables aux effets du… euh… du système de défense, alors il vaudra mieux que vous ne soyez pas en voiture. Vu la vitesse à laquelle elles roulent, vous risqueriez d’atteindre la zone létale avant de comprendre ce qui vous arrive. A pied, il vous suffit de faire demi-tour si vous vous sentez malade.

– Malade comment ?

– Chacun est affecté différemment. David a attrapé une migraine carabinée. Mon visage s’est mis à saigner. Peter a pris feu. Bref, si vous marchez tranquillement et que vous sentez venir une douleur soudaine, tournez les talons avant que ça empire.
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"Comment on fait?
- On le fait, c'est tout. On peut s'adapter à tout si on ne baisse pas les bras."
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On était assis autour d'un feu de bois de tilleul, en train de tailler une bavette avec Gastibelza l'homme à la carabine et sa mère la vieille Moghrabine d'Antequara. Cette dernière nous raconta l'histoire de l'orang outan échappé du zoo de Malaga en se reversant un verre de ce vin doux et liquoreux provenant des vignobles alentours de cette noble cité.

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