Citations de Sébastien Perez (53)
Qui étaient vraiment les sorcières du Moyen Âge, sinon des femmes plus puissantes et intelligentes que les hommes? Cela ne pouvait pas être accepté à l'époque. Heureusement, le monde évolue.
"Mamie Brindille m'assure que j'ai hérité de son don, mais qu'il faut beaucoup de travail et une hygiène de vie exemplaire pour devenir une grande danseuse."
Enfin, ne vous fiez jamais aux apparences,
elles sont souvent trompeuses.
Et rappelez-vous que l'histoire est sans fin
tant que le don est transmis.
Leur vol était majestueux.
Leurs crocs, plus acérés que ceux d'un tigre blanc.
Aucun arbre ne savait résister à leurs pattes griffues.
Pas un lieu ne restait silencieux lorsque l'un d'eux rugissait.
C'est la première nuit qu'il passe dans la lugubre maison de son papi Ernest, celui qui est mort juste avant sa naissance et dont il porte le prénom pour honorer la mémoire.
Il dit connaître la vérité. D'après lui, nous sommes tous des enfants perdus, des bébés tombés du landau pendant que nos nurses regardaient ailleurs. Et personne ne vient jamais nous réclamer, ça évite bien des frais.
Moi, je sais que ce sont des bêtises et que toi, Maman, tu es en train de me chercher.
Bien que la maison soit sens dessus-dessous, les parents Edison gardaient le sourire. ils étaient fiers de la persévérence de leurs fils.
Lyman Frank Baum ( 1856-1919)
est un écrivain, homme de théâtre et réalisateur américain; il est principalement connu comme auteur, avec l'illustrateur William Wallace Denslow, d'un des livres les plus populaires aux Etat-Unis; The Wonderful Wizard of Oz , ou Le Magicien d'Oz ( 1900, en France en 1931)
Un récit merveilleux et magique, vécu par des personnages de la société américaine d'alors, qui fut pourtant dés sa sortie critiqué pour apologie de sorcellerie, humaniste laïc …On a dit aussi que sa représentation de forts personnages féminins était une preuve d'impiété! En 1950, une bibliothécaire de Floride envoya une note à toutes les bibliothèques de l'Etat pour leur recommander d'éviter ce livre, qui ne devait selon elle " ni être acheté, ni être accepté comme cadeau " Et en 1986 des parents fondamentalistes du Tennessee ont porté plainte contre les écoles locales qui imposaient sa lecture; ils reprochaient à l'histoire de décrire les sorcières de façon positive.
"Mamie Brindille a proposé de m'entraîner pour le concours d'entrée. Je ne sais pas si j'y parviendrai. Si je saurai garder la finesse d'une ballerine.
Mais, je me dis...après tout, une danse du ventre peut être aussi envoûtante !"
Quand je rentre à la maison, Maman s'agite à préparer le repas : elle met les petits plats dans les grands !
Chaque fois, tout est plus succulent que la veille...
Chez les Bonvivants, les petits déjeuners, les déjeunes, les goûters, les en-cas, les dîners, et toutes les autres occasions de s'empiffrer, sont une fête. "A quoi bon vivre si on ne peut pas profiter !" répètent en chœur et en boucle Papa et Maman.
Même Soko, notre chat sumo, se régale de ce festin.
"Aux Echassiers que nous sommes, puissions-nous prendre de la hauteur..."
A l'évidence, mieux valait être le filou que le filouté !
Elle s'interrogeait : était-ce cela, la vie dont elle avait rêvé ? Tous ces sacrifices ne la menaient donc qu'à être la spectatrice de son règne ?
La vraie monstruosité n'est pas celle qui se voit.
Ma mère a un chant bien à elle, que l’on entend de loin. Elle dit qu’elle l’a appris des dauphins. Je ne sais pas si c’est vrai. Elle aime être entourée de mystère. Quand j’étais enfant, chaque matin, sa douce mélodie s’insinuait jusque dans ma chambre et me réveillait. Aussitôt, je descendais et me plongeais dans l’eau fraîche pour lui faire un câlin. Sa peau était lisse et glissante, d’un beau reflet nacré.
Etre super-héros, c'est LE métier d'avenir ! Cependant, il ne faut pas mésestimer les quelques désagréments qui en font l'un des plus difficiles. Je ne compte plus les fois où je me suis retrouvé face à une horde de Super-Vilains en délire.
Vlad, le petit comte, naquit par une nuit sombre, la plus sombre qui soit. La lune, timide se cachait derrière d’épais nuages. Fébrile, sa mère attendait qu’il donne signe de vie, mais le bébé restait désespérément silencieux.
Il était évident que je ne serais pas à la hauteur.
Je ne le suis jamais.
Ils n’allaient regarder que moi, tous !
Mon air pathétique et stupide, ma tenue détrempée.
Aurais-je su sortir les mots corrects?
Ou bien en aurais-je multiplié les syllabes ?
Thomas parcourut du regard tout son fatras.
Il écrivit à la craie son nom sur le sol et resta un long moment mélancolique.
Puis il effaça l'inscription de sa main et quitta les lieux.
Elle avait sacrifié sa vie pour sa nation, elle avait été la plus valeureuse combattante et participé à la grande histoire de son pays, mais cette histoire avait été écrite par des hommes, et les femmes n’en feraient pas partie.