Serge Le Tendre

Léa est le premier opus de la trilogie Les errances de Julius Antoine.

Léa, c'est la jeune victime de ce premier récit marqué par le goût de Julius pour ces jolies adolescentes qu'il croque dans un carnet.

Léa, c'est le fruit défendu qu'on offre à Julius de garder et de surveiler le temps d'un week-end;

Léa, c'est la brièveté d'une vie qui s' éteint dans un accident stupide. ou d'un meurtre?

Julius est soupçonné de crime. Mais, même s'il est innocent, pourra-t-il rester vivre à fontainebleau?

Le premier chapitre d'une belle et courte série qui gagne à être découverte ou redécouverte.

Ce qui est génial avec cette série "La quête de l'oiseau du temps", c'est que, même quand c'est fini, il y en a encore. Comment ? Eh bien c'est simple, on repart du début et on recommence. Enfin, pour être exacte, on recommence avant le commencement.



En effet, dans ce tome, le lecteur remonte le temps pour découvrir la jeunesse des personnages. Aussi, apprend-il que Bragon, avant de devenir le célèbre chevalier qu'il deviendra plus tard, n'était qu'un garçon de ferme qui rêvait inlassablement d'aventures. Et comment décide-t-on un beau jour d'abandonner sa mère, une jeune et belle gouvernante qui est amoureuse de lu et la ferme dans laquelle il habite ? Pour cela, il faut faire appel à Javin, un jeune voyageur qui vient demander l'hospitalité dans cette même ferme et qui lui dit qu'il est en route vers le Pays des sept marches et qui lui propose de se joindre à lui.

Bien que déclinant tout d'abord son invitation, Bragon finira finalement par rejoindre celui qui deviendra son compagnon de fortune.



Après plusieurs péripéties, nos deux compères arrivent en terre de Thà et c'est là qu'apparaît la belle et jeune princesse Mara.

Un tome dans lequel on apprend aussi l'origine du fouet ardent que Pélisse avait en sa possession dans les quatre premiers tomes mais comment elle l'a obtenu, je ne vous le dirai pas...c'est une trop belle histoire pour que voue la découvriez par vous-mêmes ! Préparez vos mouchoirs et lecture que je vous recommande vivement !



Un graphisme toujours aussi bien travaillé et une scénario qui ne se répète pas et ne tourne pas non plus en rond mais, au contraire, se complète !

Un troisieme opus captivant !



L'on retrouve nos trois comperes que sont Bragon , Pélisse ( huum ) et le mystérieux inconnu !

Quatrieme jour de cette quete de l'Oiseau du Temps , seule bouée de sauvetage capable de figer l'espace temps ( fortiche le zozio quand meme ) et ainsi permettre à Mara , la p'tite moman de Pélisse ( huum) d'incanter tranquillou et d'empecher la résurrection du méchant de service - le dieu Ramor alors emprisonné dans une conque - et ainsi sauver Akbar d'une disparition assurée ! J-3 avant la renaissance de ce petit filou de docteur es destruction , le temps presse...



L'heure est venue de pénétrer en territoire Rige ! Monde déchu , noyé de verdure et de ruines , ceint par un haut mur de pierres ! Une fois la gigantesque herse , protégeant ce petit paradis perdu pour tueur psychopathe , abaissée , vos chances d 'en réchapper avoisinent allègrement les 0 % ( de là à comparer le Rige à un yaourt au bifidus actif , il n'y a qu'un pas:) ! Alors , pourquoi tenter le diable me direz-vous emplis d'une perspicacité bien légitime ? Fastoche , trouver cet Oiseau du Temps implique de s'y rendre , ce dernier crechant sur un piton rocheux poetiquement surnommé Le Doigt du Ciel ! Rien à voir avec le doigt de whisky de la Cité de la Peur , enfin je crois...

Le petit probleme , c'est que toute intrusion , au regard du Rige , se paye de son sang ! Aucun passe-droit , aucune dérogation , le monde entier fut-il appelé à disparaître...La chasse est ouverte , l'action peut dérouler !!

Un volet magistral qui ravira les fans d'Héroic Fantasy et comblera les amateurs de BD tout simplement ! L'histoire est prenante . Aucun temps mort , aucune fausse note ! A cette quete deja addicitive vient se greffer un scénario digne des Chasses du Comte Zaroff ! En effet , le Rige , sorte de cure-dent géant inexpréssif taillé comme une lame de rasoir , est un super prédateur ! Il ne vit que par et pour la chasse ! Il a traqué tout ce qui compte de vivant et d'intéret sur la planete entiere ! Alors imaginez ce duel épique qui se profile entre un Bragon , certes vieillissant mais toujours affublé de sa Faucheuse , et ce grand échalas ! Dantesque , d'autant que de lourds secrets semblent étrangement lier ces deux monstres de guerre ! Outre le Rige , d'autres dangers tout aussi mortels guettent le moment propice pour fondre sur notre fine équipe afin d'en faire leurs quatre-heures à moteur ! Associer le territoire du Rige à un champ de mines serait un doux euphémisme !

De l'action , ok , mais s'il n'y avait pas ce sentiment d'empathie à l'égard de nos héros , la sauce ne prendrait pas ! Hors là , tout se complete à merveille ! L'histoire et ses protagonistes !

Bragon , vieux maitre d'armes qui a fait de sa hache dévastatrice sa compagne la plus fidele ( pour les amateurs de Gemmell , Bragon et Druss , meme combat ) . Bourru , n'hésitant pas à talocher une Pélisse ( huum ) plus fougueuse que réfléchie , il fait figure de colonne vertébrale sécurisante .

Le Mystérieux Inconnu , caution comique du récit . Z'héros maladroit , peureux , vantard , fortement épris de Dame Pélisse ( huum ) à qui il aimerait beaucoup montrer sa petite épée . Néanmoins attachant le garçon...La légereté nécessaire venant contrebalancer ce monde de brutes sanguinaires …

Pélisse ( huum ) , héroine toute en rondeur et en impulsivité sachant jouer de ses charmes quand il le faut ! Je fonce d'abord , je réfléchis ensuite ! Ce qui pourrait s'avérer dangereusement définitif parfois. Sa particularité , etre accompagnée nuit et jour d'une petite boule de poils bleue surnommée le Fourreux et ayant le don de ne posseder qu'un unique mot à son bien pauvre vocabulaire : dru..

Puis , surprise sur le cageot , à ce trio hétéroclite viendra se greffer Bulrog , ancien éleve de Bragon ayant visiblement un contentieux à regler avec ce dernier ! Alors , ce musculeux personnage se révelera-t-il comme un ennemi à abattre ou un allié de poids ? Affaire à suivre...

Pour conclure , ce récit n'est pas sans rappeler une trilogie incontournable , celle du Seigneur des Anneaux . Une quete en territoire inconnu peuplé de créatures aussi dangereuses que nombreuses ! Des héros semblant voués à l'échec le plus total mais qui , à force de cohésion , d'inventivité et de courage , s'en sortent immanquablement ! A noter que le manichéisme n'est pas forcément de mise , chaque personnage se révélant de façon surprenante au fil de l'aventure...

Le coup de crayon est expréssif . Soutenu par une mise en page nerveuse et un encrage à la hauteur , il ne peut qu'immerger plaisamment tout lecteur ayant eu l'audace de pénétrer sur ce territoire qu'aucun visiteur ne quitta jamais vivant !

A lire et relire en laissant l'imaginaire vous embarquer...



La Quete de l'Oiseau du Temps , juste incontournable !!

Merci à "Foxy Lady " , qui se reconnaitra , pour cette relecture...

Le mythe du Minotaure est bien connu, mais pour cette nouvelle adaptation, Serge Le Tendre décide de prendre la créature comme protagoniste principal pour narrer son histoire. Ici, le Minotaure n'est pas l'ennemi du héros, il est la victime d'une tragédie.



Dans ce récit, il sera question de la dualité d'Astérios, mi-homme mi-bête, qui tentera de conserver son humanité alors que tout le monde le traite de monstre. Ce point de vue est intéressant et change l'idée que l'on se fait du Minotaure.



Si le scénario est de qualité, la BD a un autre point de fort avec ses dessins aux couleurs douces et chaudes qui sublime le mythe et lui donne une véritable personnalité ; tout le contraire de la décevante collection « La Sagesse des Mythes ».



Avec cette BD, l'auteur nous propose une belle et envoûtante plongée dans la mythologie grecque.

OÙ L'ON SE CROIRAIT CHEZ LES ATRIDE.



Il ne fait décidément jamais très bon appartenir à une famille royale à l'époque de la mythique Grèce antique. Nous le savions déjà à la lecture du divin Homère, c'était un fait accompli chez Sophocle ou encore Euripide, c'est donc encore le cas lorsque le célèbre Serge Le Tendre - La Quête de l'oiseau du temps - et le génial dessinateur du cycle Arthur (chez Soleil Celtique) ou du plus récent (et somptueux) Wollodrïn (chez Delcourt) s'emparent de l'époque dans un motif emprunt de magie, de rapports complexes entre hommes et dieux, de soif du pouvoir, d'amitié ou de haine, et de sexualité mortifère.



On suit ainsi les (més)aventures du jeune Golias, aîné tardif d'un père à la fertilité laborieuse et néanmoins Roi de l'île d'Ankinoë, orphelin d'une mère morte trop tôt, et frère de la ravissante et subtile Aeréna.



Le jeune homme rêve de voyage et d'exploits quand son gras et antipathique cousin ne songe qu'à marier, de force s'il le faut, sa cousine. Evidemment, le père de ce rejeton disgracieux n'est autre que le fils du frère puîné de Sa Majesté - à la triste figure, depuis le décès de son épouse tant aimée -, et ce frère plus jeune, velléitaire, fourbe, hypocrite, indélicat, perfide, et plus ! n'a, bien entendu qu'un seul but : devenir calife à la place du calife (pardon à René Goscinny pour cet emprunt indélicat).



Un peu de magie pour agrémenter : c'est un homme venu des confins de l'Afrique qui permet au roi de se guérir de son infécondité. Ce personnage de mage flegmatique et sage, nommé Sarhan, va à la fois devenir un des conseillers du père et le Mentor du fils. N'oublions pas non plus l'ami fort et fidèle - «avoir un bon copain, Voilà c'qu'il y a d'meilleur au monde» rappelle la chansonnette d'Henri Garat - pour compléter la fiche technique.



Mélangez un peu tout cela, ajoutez une goutte d'eau pour mettre le feu à la mer (méditerranée) - c'est l'affreux et obsessif cousin qui s'en charge - et vous obtenez une potion certes explosive mais un peu lourde, sans grande originalité ni surprise, sans désagrément non plus. On espère vivement que cet album ne soit qu'un passage obligé de présentation, d'exposition, pour plus nous amener à plus de vivacité, de véracité... A un peu plus de profondeur aussi : bien qu'attachants, on peine à croire aux personnages, taillés à la serpe, en dehors de celui de la jeune sœur, la seule qui bénéficie d'une personnalité sincère, évoluant au fil des événements.



Ni calamiteux, ni génial, cet album Golias, tome 1 : Le roi perdu ne répond pas vraiment aux attentes lorsque l'on songe aux deux signatures proposées. Mais la dernière page de cette entame d'histoire mériterait, à elle seule, l'acquisition de l'ouvrage. C'est que M. Jérôme Lereculey est décidément doué, très doué... Son coloriste, Stambecco, qu'il ne faut surtout pas oublier, n'est pas un manche non plus !



Croisons les doigts pour la suite...

Une délicieuse découverte que cet univers fort plaisant du monde d'Akbar.

J'ai emprunté la série " La quête de l'oiseau du temps " à la mediatheque et je suis ravie de la lecture du premier tome et compte bien enchainer fort rapidement la lecture de la suite.

Mara, princesse-sorciere envoie sa fille Pelisse retrouver un de ses anciens amants Bragon . Cet improbable et savoureux duo ( en plus de certains personnages secondaires ) doit récupérer une conque contenant l'ame du dieu Ramor .

Des dialogues forts plaisants, une histoire bien enlevée et des personnages hauts en couleurs : bref de la très bonne bande-dessinée.

Les dessins ne sont pas en reste et on plonge sans hésiter dans cet univers des sept marches fort bien restitué...

Dans ce deuxième tome, on en apprend plus...



Sur Etan, d'abord, son histoire tragique et son extraordinaire longévité, comment de victime, il est devenu une « sentinelle ».



Sur l'abominable Viktor Bleiberg, un docteur Mengele puissance 10, traître à sa cause.



Sur le père de Jay , et les raisons de sa disparition.



Sur le complot planétaire d'un consortium qui ne manque pas d'imagination pour son projet eugéniste qui doit rapporter gros à ses promoteurs...



De l'action, beaucoup d'action, on se demande s'il va rester quelques survivants à la fin de l'histoire. De l'émotion aussi et des sentiments.



Et pour nous faire enrager, bien évidemment on laisse nos trois amis en fâcheuse posture à la fin de ce deuxième épisode...



Je déteste les séries non bouclées ! Ça m'énerve quand des auteurs m'abandonnent lâchement sur un versant de l'imaginaire sans corde de rappel.

Quatrième et dernier tome de la première époque intitulée "La quête de l'oiseau du temps", ce dernier est mon préféré des quatre et je comprends mieux pourquoi mon mari voulait me faire découvrir cette série et je l'en remercie. D'ailleurs, je suis devenue tellement "accro" aux personnages et à l'histoire en elle-même que je vais m'empresser de lire les trois tomes suivants.



Ici, nous en sommes à J-3; Plus que trois jours avant que le démoniaque Ramor sorte de sa conque et récupère tous ses pouvoirs maléfiques...ce qui signifierait la fin d'Akbar...

Mais n'oublions pas que nos quatre compagnons, Pélisse, le chevalier Bragon, le mystérieux inconnu et Bulrog sont toujours en route pour aller s'emparer de l'oiseau du temps...leur dernière quête !

Dans ce dernier épisode, bien des masques tomberont et d'autres disparaîtront mais si je devais qualifier deux adjectifs qui règnent tout au long de cette quête, je choisirais ceux de l'entraide et de l'amour.



Une histoire qui vous réserve bien des surprises, croyez-moi, tout comme elle m'a bluffée moi-même mais je n'ai qu'un conseil à vous donner, Lisez-a !

J-4 ! Plus que quatre jours avant que le dieu maudit Ramor ne revienne à lui. Aussi, le chevalier Bragon, sa "pseudo" fille Pélisse et le mystérieux inconnu dont le lecteur ne connaît toujours pas le visage atteignent leur but, 'l'oiseau du temps" mais pour cela il leur faudra atteindre le doigt du ciel.



Dans cette aventure, nos trois comparses se retrouvent dans un lieu sans nom, effrayant et craint de tous. Ici, règne le Rige et ce n'est qu'en le combattant que nos aventuriers pourront poursuivre leur quête. Y arriveront-ils seuls ? Il arrive parfois que certaines forces du mal se détournent pour rejoindre l'autre rive...Tel est le cas de Bulrog qui leur viendra en aide à plusieurs reprises et, bien qu'agissant dans l'ombre dans un premier temps, finira par se joindre à eux.

On retrouvera ici certains personnages déjà croisés dans les premiers tomes et dont je n'ai pas parlé : il s'agit de Fol, une petite créature maléfique qui pose des devinettes et qui contrôle les fleuves et enfin n'oublions pas Le Fourreux, un étrange petit animal que je ne saurais nommer et qui est le précieux compagnon de Pélisse.



Un troisième tome rempli de mystères car qui est ce fameux Rige ? Lui et Bragon semblent se connaître mais comment et depuis combien de temps ? Quels sont les liens qui les unissent ?

Je ne vous en dirais pas plus pour vous inviter à lire cet ouvrage et découvrir les réponses à ces questions par vous-mêmes...

Un ouvrage toujours aussi bien travaillé graphiquement, un scénario bien construit et qui laisse sur sa faim ! Vivement que je lise le quatrième tome !

Cette BD est l’adaptation en trilogie du roman Le Projet Bleiberg de David Khara.



Ce troisième et dernier tome déroule la suite du récit de Khara : on va enfin savoir ce que trame la mystérieuse organisation qui s’était affiliée avec les nazis lors de la seconde guerre mondiale pour mener des expériences médicales sur des détenus des camps de concentration.

A commencer par le patient 302. Le 302 éme prisonnier à qui on a inoculé les médicaments du docteur Bleiberg... Les autres sont morts, atteints par des radiations ou par les effets de l’antidote. Mais le 302 éme a survécu. L’organisation reste puissante et l’est peut-être plus que jamais puisqu’elle semble avoir réussi ses dernières expériences…



Le final est grandiloquent, mais le lecteur s’en doutait par avance, vu la quantité de testostérone déversée dans les tomes précédents.



Cette adaptation BD est une réussite.

Servi par l’excellent tome précédent, la série continue sur un très bon rythme. Bonne idée d’avoir placé l’entame du récit dans le futur où un vieil homme raconte l’histoire à un groupe de jeunes enfants. Les décors sont toujours soignés, le rythme toujours haletant et la fin est digne de la série, forte et marquante. Après avoir été déçu par les deux premiers tomes qui ne correspondait pas aux souvenirs que m’avaient laissé ma lecture dans les années 80, j’ai trouvé les tome 3 et 4 particulièrement bien réussis, au point de devenir des classiques, ils m’ont vraiment enthousiasmé. On comprend mieux pourquoi cette série en a inspiré tant d’autres dans le même genre, à commencer par tous les Lanfeust et Trolls Troy et encore tant d’autres.

Suite à la mort de la dernière héritière de la marche des roches pourpres et à sa chute dans un ravin, Bragon a perdu la mémoire. Une aubaine pour les membres de la secte de l'ordre du signe.



Une chose est sure, avec cette bande dessinée il faut savoir être patient pour pouvoir lire le tome suivant. 5 années séparent ce nouveau tome du précédent!

Même si la perte de mémoire et la possession de Bragon par un vieux poilu ne m'a pas convaincu plus que ça, c'est de nouveau avec plaisir que je me suis plongé dans le cycle 2 de la quête de l'oiseau du temps.

Le scénario prend son temps, le rythme est un peu plus calme pour ce tome. Et tandis que la secte gagne en puissance et en partisan nos héros... ne font rien. Mais l'ultime phrase de cet opus laisse présager une contre attaque : "une chose était sure, la peur allait enfin changer de camp."

donc on attend ça! (sans trop d'impatience car peut être nous faudra-t-il encore 5 ans...)



Le dessin change encore de main, ça va devenir une habitude! Cette fois c'est Etien mais nous avons toujours cette ressemblance au trait de Loisel qui fait que l'on a une bonne continuité dans le graphisme. Les couleurs me semblent un brin plus pâlichonne tout de même.

Serge le Tendre est fan des romans de Stefan Wul depuis l’âge de 11 ans (et mon mari aussi). Quoi de plus banal que de les décliner en BD ? Challenge réussi.



Julius s’allie à Marje, aventurière de l’espace, pour aller récupérer un métal rare enterré sur la planète Walden.



Superbe album, dessins très réalistes, histoire qui colle au roman. Pour tous les amoureux de SF. J’ai hâte de lire le 2ème et dernier album de cette histoire.

Voilà le septième et dernier tome de "La quête de l'oiseau du temps" (enfin troisième tome en ce qui concerne ce cycle) et j'ai bien peur que cette fois-ci, il n'y ait pas de come-back, à mon grand regret.



Ici, le lecteur en apprend plus sur la secte de l'Ordre du signe qui a pour mission de servir le dieu Ramon afin que celui-ci reprenne le pouvoir sur Akbar.

Dans l'auberge dans laquelle nous retrouvons notre héro en ce début dépisode, se trouvent également bien d'autres "prétentieux" qui n'aspirent qu'à une chose : devenir l'élève du Rige. Mais, est-ce là un mythe ou une réalité ? Parmi eux, se trouvent également des "traîtres" tels Devel et ses acolytes qui, en tant que partisans de l'Ordre du signe, ont comploté de voler la hache du Rige, qui se trouve chez le forgeron du village, afin que celui-ci fasse enfin son apparition car la mission de Revel, vous l'aurez bien compris, n'est pas de devenir l'élève du Rige mais tout simplement de le tuer...Pure folie, me direz-vous, certes, car cela n'est pas sans péril et bon nombres d'entre eux (pour ne pas dire la totalité) y laisseront leur vie.



Mais qu'en sera-t-il de celle de Bragon et de ceux qui l'accompagnent ? L'un d'entre eux sera-t-il "L'élu" choisi par le Rige pour devenir son élève ?



Un dernier tome que j'ai un peu moins apprécié que les précédents car il m'a laissé sur ma faim et je l'ai trouvé beaucoup plus violent et plus noir que les précédents !

Cependant, le scénario est toujours aussi envoûtant et le graphisme toujours aussi bien travaillé !

Une des meilleures séries d'héroic fantasy qu'il m'ait été donné de lire ! A découvrir !

Mythes et légendes grecques dans ce roman graphique haut on couleur.

L'histoire d'Asterios, le Minotaure, né de Pasiphaé et d'un taureau qui toute sa vie durant, devra rester éloigné des hommes .

C'est Dédale, père adoptif d'Asterios qui va construire le site du même nom pour le protéger ainsi que la population.

L'auteur nous promet d'autres titres dans la même veine que celui-ci.

Il y a des livres et des BD qui n’atteignent pas vos espérances, sans que nous sachiez trop définir ce qui ne convainc pas. Cette BD, La peau de l’autre, entre dans ce cadre.



1940, deux amis travaillent à New York sur un projet de comédie musicale. Harvey y met tout son cœur, son ami Ross semble plus dilettante. Arrive l’entrée en guerre des USA. Harvey s’engage dans l’aviation. Son bombardier va essuyer un tir de DCA et il ne s’en sortira que par miracle, grièvement brûlé, après avoir sauvé son commandant de bord.

Pendant qu’il est à l’hôpital, il apprend que Ross a réussi à monter leur comédie à Broadway et qu’elle y connaît un grand succès. Sauf que Ross s’en a attribué la totale paternité.

Harvey prend très mal cette trahison. Avec l’aide de son ancien chef, revenu à la vie civile dans son précédent travail de chirurgien esthétique, il va bénéficier de masques lui permettant de revivre et même de percer à Hollywood.



Le scénario tient un peu du Fantôme de l’opéra. J’aime généralement bien les dessins de Gaël Séjourné, qui a fait ici dans le réalisme à l’ancienne. Bref, tout devrait marcher. Sauf que tout semble un peu facile. Je ne saurais dire mieux ce qui fait que je n’ai pas accroché…

Deux ans plus tard...après la lecture du tome 2, je peux enfin apprécier la fin de ce roman graphique.

C'était le jour d'arrivée des nouveautés BD de ma médiathèque, un hasard total...imaginez, la caverne d'Ali Baba, mais avec des livres, à ne plus savoir que choisir.



Ce road trip d'espionnage fantastique d'après un roman de David Khara est une aventure trépidante , bien restituée graphiquement, avec des dessins, des couleurs et un scénario bien découpé. Dommage qu'il soit saucissonné en trois volumes, au point que j'avais oublié le contenu des précédents tomes. Donc, j'ai tout relu .



Dans ce dernier tome, on apprend l'histoire d'Etan Morg, celle du père de Jay. On découvre ce qu'est le projet Bleiberg, et le complot international du groupe BCI.



Malgré la tragédie historique sous jascente, les camps de la mort et le ghetto de Varsovie, on a toujours l'humour décalé de l'auteur et les répliques cultes du roman, qui portent un message derrière l'imaginaire de la fiction.



Pas de doute sur la question des valeurs défendues. On sait où est le Mal et qui défend l'humanité tout entière . C'est simple, efficace, une lecture fort agréable...

Dans ce deuxième tome de "La quête de l'oiseau du temps", le chevalier Bragon, Pelisse et le mystérieux inconnu qui lui a sauvé la vie dors de l'épisode précédent se rendent donc auprès de la princesse-sorcière Mara, qui n'est autre que la mère de Pelisse et l'ancien amour de Bragon...Aussi, Bragon serait-il le véritable père de Pelisse ? Mais ne nous laissons pas emporter par la tendresse pour le moment car une nouvelle quête nous attend (nos fidèles compagnons et nous, amis lecteurs) !



Le Jour fatidique où le cruel dieu Ramor pourra faire renaître le chaos approche.

Le compte à rebours est lancé : J-8 !

Pour leur prochaine mission, Pelisse et Bragon devront se rendre dans le Temple de l'Oubli afin de déchiffrer les runes qui permettront à Mara de trouver la clé du grimoire qui peut leur sauver la vie à tous et sauver Akbar du chaos ! Pour cette périlleuse mission, ils seront accompagné par le prince-sorcier des mille vers Bodias, nouvel amant de Mara, et de Bulgrog, contre lequel Pelisse et son "soi-disant" père se sont battus dans le premier ouvrage.

Arriveront-ils à faire face à leur ancienne rivalité pour lutter tous ensemble pour sauver la cité de Thâ et le monde d'Akbar tout entier ? Reviendront-ils indemnes de leur aventure et surtout, y parviendront-ils ?





Un deuxième tome à la hauteur du premier avec un graphisme toujours aussi bien travaillé,de nouveaux personnages, une intrigue de plus en plus grandissante, des ennemis grandissants mais aussi une bonne dose d'humour sur un fond de tendresse ! Un scénario bien construit qui tient la route. A découvrir !

En Crète, le roi Minos prend le pouvoir avez l'aide de Poséidon mais dans son orgueil oubli de rendre grâce au roi de la mer. Le dieu pour se venger fait accoucher la reine du minotaure.



Revisite du mythe de Thésée et du Minotaure dans une version qui fait du monstre un véritable personnage à part entière, autant humain que bestial.

On suit son destin, son parcours de vie tragique. Né d'un manque de considération d'un roi et de la vengeance d'un dieu, Astérios se voit confier à Dédale qui essaie de l'élever comme son fils. Mais quand on est un demi-dieu, on ne peut pas être éduqué comme un homme, il le sait et il en souffre. Je trouve ce personnage très intéressant, très dual. A la fois cette part animale, cruelle et brutale, et à la fois cette humanité qui fait rejaillir toute cette souffrance de ne pas être accepté et assez aimé. Il est mis en miroir avec le beau Thésée, lui aussi d'ascendance royale, mais ayant le physique et l'amour des siens et surtout de la belle Ariane. Lui qui est le héros de la mythologie grecque, il n'apparait ici pas sous son meilleure jour afin de faire ressortir l'humanité du Minotaure. Un beau revirement par rapport à ce qui est raconté habituellement.



L'histoire est parfaitement illustré par des dessins de grande qualité, très expressifs, et dont la colorisation est particulièrement ravissante. C'est lumineux et plein de nuances.

Belle adaptation du mythe de Pygmalion et Galatée que nous avait rapporté Ovide dans ses Métamorphoses. Le graphisme rend hommage à cette belle histoire et le lecteur se délecte non seulement de la beauté de Galatée, mais aussi de la beauté des paysages chypriotes.



Dans cet album, l'artiste épris de sa recherche d'esthétisme se détourne du monde des vivants pour vivre dans ses chimères. Son voeu le plus cher trouvera son incarnation dans le sacrifice de celle qui l'aime.



L'histoire est très bien traitée avec des Dieux, qui comme dans les plus beaux récits homériques, s'incarnent pour venir se jouer des vivants.



La morale de l'histoire : il n'est de beauté qu'intérieure.