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Critiques de Serge Le Tendre (540)
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La Quête de l'oiseau du temps, tome 2 : Le Te..

Ce deuxième tome me laisse les mêmes impressions que le premier tome, encrage qui bave, triat un peu brouillon, et nos personnages se tirent des situations chaudes un peu trop facilement. Malgré cela, l’imagination des auteurs nous offre un bon moment de fantasy. Les personnages sont assez caricaturaux, la jeune fille espiègle et provocante avec ses doubles airbags, le vieux guerrier et sa hache, et deux personnages masqués (ça fait peut-être beaucoup). Il y a un truc que je n’ai pas trop compris, c’est le revirement de Bulrog, ça me donne l’impression d’un scénario trop improvisé, qui manque parfois de consistance. La faune, par contre, réserve quelque surprises sympathiques. Arrivé à la fin de ce deuxième tome, cette série est loin de satisfaire à ce que j’attendais, sans doute parce que beaucoup trop imitée depuis, et depuis je me suis lassé de ce genre.
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La Quête de l'oiseau du temps, tome 1 : La co..

Après moult recommandations, j'ai enfin lu le premier tome de La Quête de l'oiseau du temps. J'y allais à reculons, parce que le style graphique ne me plaît pas et que je sature un peu des histoires de quêtes classiques.



Pelisse, la fille d'une princesse sorcière, est envoyée par cette dernière trouver un chevalier pour mettre la main sur un coquillage ensorcelé renfermant un dieu maléfique, dans le but de le détruire avant que le dieu ne se libère de sa prison. Ils ont neuf jours pour parvenir à leurs fins (ça fait quand même sacrément cours comme timing dites donc).



Pelisse est une jeune femme tout en formes et bien entendu plutôt dénudée, et la quasi intégralité de la gent masculine veut lui faire son affaire (bah oui, l'abstinence ne leur réussit pas du tout). Elle est relativement naïve et insouciante, mais elle fait aussi preuve de courage et de d'ingéniosité.



Le chevalier Bragon est l'archétype du gars bourru légèrement macho sur les bords, mais derrière ses airs de ronchon se cache un cœur (un peu) tendre.



Les créatures peuplant cet univers sont originales sans l'être. Les montures de Pelisse et Bragon sont des espèces de ptérodactyles, certains personnages présentent des ressemblances avec des personnages de science-fiction connus, mais c'est leur rassemblement qui apporte une touche d'originalité (du moins selon moi).



Malheureusement, je n'ai pas accroché au style graphique, qui a rendu ma lecture un tantinet difficile.



Je n'ai pas non plus été emportée par l'histoire, que je trouve "classique". Ce qui est normal, étant donné la date de publication de la BD.

Tout s'enchaîne assez vite, un peu trop à mon goût, et les obstacles rencontrés par les héros me paraissent anecdotiques, car plutôt facilement surmontés (même s'ils ont failli y passer, ils s'en sortent quand même indemnes).
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La Quête de l'oiseau du temps, tome 4 : L'Oeu..

Quel final ! Mais quel final !

Si "Le Rige" est mon album préféré à cause du personnage éponyme, "L'Œuf des ténèbres" rafle tous les suffrages sur plan de l'émotion.

Le dessin est magnifique, le scénario est immersif, impossible de lâcher cet album avant sa conclusion. Et quelle conclusion !

"La Quête de l'oiseau du temps" est, en BD, ma saga de fantasy préférée.

Quel final... !
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La Quête de l'oiseau du temps, tome 1 : La co..

Après avoir lu et commenté l’avant-quête, critique un peu mitigée je dois dire, je me suis décidé à relire l’originale, la vraie, celle écrite dans les années 80, celle qui a créé la légende.



Eh bien, je persiste et je signe. L’originale est bien meilleure, plus dense, plus enlevée, plus drôle et plus riche. Et surtout particulièrement novatrice pour l’époque. Il est toujours compliquer de vouloir reprendre une histoire qui a marqué. Alors évidemment, les générations passent et les lecteurs ne sont pas forcément les mêmes mais pour les vieux comme moi (les mêmes qui ont suivi la saga Star Wars depuis le début et ont vu avec effarement le mythe se dissoudre maladroitement entre les mains pleines de dollars de Disney) la comparaison fait mal.



Pour en revenir à ce premier tome, je redécouvre avec bonheur la richesse, la cohérence et la densité du monde créé par des auteurs inspirés. Tout se tient et la progression narrative est fluide et rythmée. On tremble, rit, et s’énerve avec les protagonistes pour avancer dans la quête. On pourrait parfois trouver certains propos et ressorts scénaristique un peu facile mais tout est authentique, frais et donc plaisant.



Bien-sûr le dessin est un peu maladroit et fragile et je ne peux que féliciter les progrès effectués par Loisel pour le rendre plus lisible. A ce titre, et pour tous les albums, y compris les derniers, je ne peux que féliciter les choix effectués.

Au final, un très bel album, qui se lit, trente ans après, encore très bien et qui m’a replongé avec délectation dans cette quête magnifique.

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Jérôme K. Jérôme Bloche, tome 2 : Les êtres de pa..

Je m’attendais à mieux pour ce 2ème tome. Une enquête dans un château, entre deux écrivains pour une plume : Edmond Chandelier. Le détective y fait ses armes. Succombera-t-il à Madeleine, la vendeuse de pâtisserie ? Clins d’œil aux noms amusants.
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La Quête de l'oiseau du temps - Avant la Quête,..

Le Chevalier Bragon et son disciple Bulrog ont survécu au piège tendu par le traitre Frange. Malheureusement, Bragon a perdu la mémoire. La lutte se poursuit entre l'ordre du Signe qui prône un retour de Ramor le dieu maudit et les princes des Sept marches. Même s'il manque le souffle épique du premier cycle, la lecture de cet album est plaisante.
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Terminus 1, tome 2 : Le fruit défendu

Tout simplement superbe. Fidèle à l'oeuvre d'origine, même si l'auteur de cette bd, Serge Le tendre a pris quelques libertés en choisissant de couper certaines scènes plus longues dans le roman et insiste plus sur la présence des mystérieux arbres hommes. De fait, le dénouement surprise ne fait pas autant mouche qu'à la lecture du roman mais c'est quand même plaisant que de retrouver cette simplicité, et l'idée un peu naïve d'éternel amour. Mais c'est tellement beau et bien raconté!

Je regrette que Le Tendre est raccourci l'épisode concernant les Velus, plus développés par Stefan Wul. Son héros passe plus de temps en leur compagnie et il explique mieux et plus longuement les rapport qu'il entretient avec eux; l'appât des saucisses est plus long à se mettre en place, et cela appuie l'idée de la solitude de Julius. De manière générale dans le roman, c'est la solitude du héros qui est mis en avant dès lors qu'il a réussi à traverser les montagnes. Ses péripéties dans le désert avant qu'il n'atteigne la décharge sont également plus longues et mieux détaillées, alors qu'elles ne tiennent qu'en quelques cases dans la bd. L'aspect solitude était un thème important dans le roman, d'autant qu'il mettait en valeur le personnage de Marje, qui elle a fait le même voyage sans la technologie que possède Julius. Elle est présentée comme une sorte d'héroïne déchue, elle n'est plus que l'ombre de l'aventurière qu'elle fut ( rapport avec l'affiche la représentant jeune), et le parallèle avec Julius et ses péripéties solitaires apportait une touche mélancolique appréciable.

Enfin j'adore toujours ces graphismes que je trouve tout simplement géniaux, autant les décors même s'ils sont simples, mais qui dépeignent très justement chaque lieu en insistant sur l'essentiel ( la chaleur insupportable du désert, la crasse de la décharge...), que les personnages dont le réalisme des expressions donnent vraiment l'ipression de voir de crais actreurs et actrices passés sous la plume de Jea Michle Ponzio.
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Terminus 1, tome 1 : L'Homme à la valise

Je poursuis mon exploration des mondes de Stefan Wul, autant à travers ses propres oeuvres qu'à travers leurs adaptations.

J'ai beaucoup apprécié le roman Terminus 1 et j'apprécie tout autant cette adaptation de chez Ankama, qui s'est mis en tête d'adapter tous les romans de l'auteur. Leur qualité ( en tous cas de celles que j'ai lu jusqu'à présent) évolue, selon mon propre jugement et ne vaut que ce qu'il vaut, de passable à excellente. Celle ci est plutôt dans la catégorie excellente, tant le scénario est proche du roman. Il s'agit pratiquement d'un copié collé, on peut donc dire qu'il s'agit là d'une adaptation fidèle d'autant que l'auteru de cette bd, Serge le Tendre, qui est loin d'être un novice en la matière, a su garder l'esprit et l'essence du roman. On y retrouve la même simplicité derrière cette quête de trésor et de richesse du jeune Julius, qui au final, trouvera une autre richesse ou un autre genre de trésor, loin de ce à quoi il aspirait. Ce premier tome pose les enjeux, présentent les personnages et choisi le principe de la narration par un tiers. Elle pose églament quelque lien avec une autre oeuvre de Wul, l'orphelin de Perdide. Au passage je me rappelle plus si c'est présent dans le roman, ou bien s'il s'agit d'une liberté prise par Le Tendre afin de préparer la prochaine sortie de cette dernière. L'histoire est servie par des graphismes somptueux, d'un réalisme époustouflants. Je suppose qu'il s'agit d'une technique particulière car les personnages semblent être des acteurs que l'on aurait pris en photo et par dessus lesquels on aurait retouché au crayon. En tous cas l'effet est saisissant de réalisme et donne un ancrage émotionnel aux personnages tout simplement fantastique. Ce qui finit de faire de cette bd une oeuvre superbe, et un chouette et respectueux hommage à l'oeuvre toute entière de Stefan Wul.
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La Quête de l'oiseau du temps, tome 4 : L'Oeu..

Avec ce tome 4, la boucle est bouclée. C'est la fin de la quête. Mais quelle quête? Serge Le Tendre nous parle t'il d'une simple quête initiatique, celle d'un trésor fabuleux qui seul sauvera le monde d'un ennemi séculaire, dont on ne verra jamais le bout du nez d'ailleurs? Ou bien nous parle t'il sa propre quête, de la nôtre, celle de nos aspirations, de nos espoirs? A travers la quête de ce pauvre Bragon, Serge Le Tendre dresse le portrait de chacun d'entre nous, toujours en quête du meilleur de nous même, de la manière de nous élever au delà de notre condition, ou simplement le moyen d'améliorer notre quotidien, pour rendre notre vie plus facile, plus joyeuse... plus vivante.

Qu'est ce qui motive l'être humain dans sa quête de la perfection sinon l'amour. L'amour n'est il pas l'essence qui anime nos vies?

Bon ok j'arrête...

Sinon c'est un très bon tome qui finit cette "quadrilogie" en grande pompe, sur tous les plans, qui élève cette bd au delà de la simple bd. Et c'est l'histoire du renouvellement éternel qui nous est conté, sans doute lié au choix de l'oeuf et de l'oiseau pour symboliser le temps, qui sans cesse se renouvelle.

Une bien belle oeuvre dans son ensemble, qui donne à réfléchir sur le sens de la vie. Comme quoi même avec de la fantasy, on peut atteindre des sommets.
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J'ai tué, tome 1 : Abel

Voici une version (très) revisitée de l’histoire de Caïn et Abel. Elle est stupéfiante et originale, et je pense que certains croyants pourraient la juger impie et en être heurtés. D’autant plus que Dieu est présenté non comme un être bon et juste mais comme un être cruel et sadique.



Cette BD fait partie d’une collection sur les assassinats qui ont bouleversé leur époque. Mais celui-ci (le premier meurtre de l’humanité) s‘inscrit dans une démarche différente. Les auteurs ne présentent pas cette BD comme une transcription biblique mais bien comme une réinterprétation très personnelle. Il ne faut donc pas la lire en pensant apprendre quelque chose sur ce passage très connu de la Bible.



Ce n’est pas simple de comprendre cette version et il m’a fallu une double lecture attentive pour la saisir. Il est difficile d’en dire deux mots sans révéler le fin mot de l’histoire. Alors je me tairai (comme d’habitude, vous me direz… si, si, je les entends ceux qui pensent que je ne raconte pas assez les romans…).



Personnellement, je l’ai lue comme une allégorie de la cruauté humaine au fil des siècles. Pourquoi l’homme tue-t-il ? D’abord, par vengeance, parce qu’il a été blessé dans ce qu’il avait de plus cher, l’homme est condamné à tuer son prochain, y compris celui qui avait juré qu’il n’en ferait jamais rien… c’est le premier meurtre qui est le plus difficile. Ensuite…



« Courage mon frère, seule la première fois compte. »



Les illustrations de Guillaume Sorel sont sublimes et je pense qu’elles participent beaucoup à la réussite de cette BD. Les couleurs, la qualité du trait, les détails sont un régal pour l‘œil. De toute façon, j’aime toutes les BD illustrées par Sorel… je ne suis donc guère objective.



J’ai d’ailleurs acheté cette BD parce qu’il en était l’illustrateur.
Lien : https://krolfranca.wordpress..
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La Quête de l'oiseau du temps - Avant la Quête,..

Ce n'est pas que les tomes précédents manquent d'action mais celui ci en regorge, on y voit la rencontre entre deux personnages importants du cycle ( et de la mythologie) à savoir Bragon et le Rige. On pourrait s'attendre à un gros affrontement, et d'ailleurs le récit nous mène très largement dans cette direction, mais il n'en est rien car on assiste à une manipulation. L'action se situe avant la rencontre et après, dans des combats contre des créatures et des monstres qui rappelleront des souvenirs aux connaisseurs. Les personnages sont peu développés, le récit est centré exclusivement sur la rencontre de ce personnage légendaire mais c'est toujours plaisant d'en apprendre plus sur lui. Les dessins sont toujours aussi beaux, quelques planches sans dialogues sont magnifiques et parlent d'elles mêmes. Avec cette bd, c'est facile à lire, on ne se prend pas la tête mais ce n'est pas pour autant rasoir ou dénué de sens et d'humour. Bien au contraire le tout est très bien équilibré.
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Pygmalion et la vierge d'ivoire

Une belle surprise que cette nouvelle version du mythe de Pygmalion et Galatée, scénarisée par Serge le Tendre et illustrée par Frédéric Peynet. Sortie il y a deux ans, elle était jusqu'à présent passée sous mes radars. Il faut dire que les BD inspirées de la mythologie gréco-romaine sont légion (et c'est tant mieux) : impossible de tout lire !



Avant de tomber un peu par hasard sur ce "Pygmalion et la vierge d'ivoire", je ne m'étais jamais vraiment intéressé au mythe d'origine, ne le connaissant que dans les grandes lignes : l'histoire d'un sculpteur qui s'éprend de sa création au point que celle-ci prenne vie... Et sans aller jusqu'à tomber amoureux de cette BD, il se trouve que je l'ai beaucoup aimée, pour un tas de raisons.



J'ai aimé le style graphique de Frédéric Peynet : il est assez classique dans son genre, clair et efficace, pas forcément éblouissant à première vue malgré quelques belles scènes mettant en valeur l'île de Chypre. C'est un graphisme qui est au service du scénario, non l'inverse, et c'est ce que je préfère.



J'ai aimé le personnage de Pygmalion : voici un homme qui, rebuté par la médiocrité des interactions humaines et déçu par les femmes, va se réfugier dans son art pour y trouver la beauté qui manque à ce bas monde... Bizarrement, c'est le genre de chose qui me parle.

(J'aurais quand même bien mis quelques claques à notre héros, qui snobe la girl next door éprise de lui avec ses formes généreuses et son joli nez, pour lui préférer sa poupée blondasse stéréotypée... On dira que c'est une erreur de jeunesse, et s'il avait fait preuve de plus de discernement il n'y aurait pas eu d'histoire).



J'ai aimé que le mythe soit adapté et réinterprété, notamment en donnant une place plus importante aux personnages féminins : l'amour contrarié d'Agapé, les intrigues autour de la prostitution sacrée, la figure d'Aphrodite (native de Chypre), étant des moteurs du récit... sans que l'ensemble tourne pour autant au manifeste féministe lourdingue comme cela est trop souvent le cas avec ce type de démarche. La subtilité avec laquelle le mythe antique a été modernisé est à noter et il serait bon qu'elle serve de modèle à certain.e.s...



J'ai aimé le déroulement du récit jusqu'à sa fin, et sans révéler celle-ci, je dois dire qu'elle m'a ému... mais il semble que je sois devenu plutôt bon client pour les histoires d'amour tristes (pléonasme ?).



Bref j'ai aimé cette BD, qui m'a touché grâce à plein de petits éléments faisant écho à des préoccupations personnelles. Il me reste maintenant à lire la version antique du mythe : pour cela, j'irai piquer à ma fille son exemplaire des "Métamorphoses" d'Ovide qu'elle doit étudier en cours de français. "C'est de la m..., on n'y comprend rien", paraît-il. Mais je suis peut-être mieux armé qu'une collégienne pour apprécier à sa juste valeur un texte mythologique latin. Affaire à suivre !
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La Quête de l'oiseau du temps, tome 1 : La co..

Je me lance dans la découverte du célébre Loisel : "La Quête de l'oiseau du temps". Un collègue m'a offert l'intégral pour Noël, l'occasion donc de me lancer progressivement, tome par tome, dans cet univers.



On est d'abord frappé par l'efficacité des dessins et la personnalité visuelle des personnages qui ne manque pas de charismes. On est directement transporté dans ce monde "Fantasy" et on a rapidement l'envie de s'y plonger!



A la façon d'un bon JDR, une quête nous attend, celle qui permettra de sauver le monde en empêchant la libération d'un Dieu maudit de sa prison... Dans ce premier tome, il faut déjà trouver la prison!



Les trois personnages principaux que sont le chevalier à la retraite Bragon et la jeune courageuse Pélisse et le "héros masqué" sont vraiment attachant au bout de cette première aventure. On a juste envie de passe à la suite pour découvrir la suite de ces aventures! Les personnages antagonistes comme Bulrog ne sont pas en reste!



Une identité forte donc se dégage déjà de ce premier tome!



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Chinaman, tome 7 : Affrontements à Blue Hill

Les propos racistes comme "Va en enfer face de citron" (p. 43) s'entendent encore de nos jours avec les même arguments. C'est d'une grande violence, d'une grande cruauté et montre la bassesse humaine. Il est très facilement de générer de l'émulation vers la haine, toujours facile que construire une démarche positive. Donc, le scénariste montre avec brio la force de pouvoir et racisme. Mais il y a un brin d'espoir puisque des gens s'opposent même s'ils sont assez peu. N'oublions pas que nous suivons un héros, Chinaman. Comme d'habitude, il a un code d'honneur. Quand on le défit, il doit répondre et mettre le meilleur de lui-même. Qu'importe s'il risque de perdre la vie et abandonner son aimé. Et quand elle le met face à un choix, soit son honneur ou soit elle, il ne l'a choisit pas. Comment pourrait-il? Donc il va faire ce que son honneur le contraint. Sur le chemin, il doit affronter une compagnie de fachos en colère. Sans surprise les choses se passent mal et cela donne lieu à un carnage où toutes les parties prenantes perdent. Un combat touchant où armes à feu et arment blanches collaborent pour mieux détruire le monde. Le lecteur est tiraillé par toutes ces émotions et cette hostilité trop réaliste. On
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Astérios, le Minotaure

Au cœur du labyrinthe imaginé et construit par Dédale, Astérios, le minotaure, vit loin du monde et des hommes. Alors que chaque années le roi Minos envoie ces ennemis mourir entre ces murs, Thésée lui est le captif d’Astérios. Ils ont livré bataille et sont blessés, Thésée s’en remettra mais pas Astérios. Alors avant de quitter ce monde qui ne lui a apporté que souffrance, lui la progéniture d’une reine et d’un bœuf, malédiction jetée par un dieu en colère, Astérios va raconter à Thésée ce que fut sa vie, cette tragédie.



Revenant aux origines de sa création et de celles du labyrinthe, cet album offre une nouvelle approche du mythique minotaure. D’où provient cet être et qu’est ce qui le lie à Dédale? Par de multiples flashback Astérios tente de raconter, Thésée lui passe de la haine à la compassion puis à une certaine tristesse.

Malgré ces paysages de lumière au milieu d’une mer méditerranée au calme absolue, le scénario nous donne à voir un drame antique au milieu d’un décor de rêve excluant bien sûr cet affreux labyrinthe fait de multiples passages, escaliers, et oubliettes.



Je redécouvre ce mythe sous un angle nouveau qui n’est pas pour me déplaire, on oublie cette bête sanguinaire pour se concentrer sur sa part d’humanité. Des dessins vibrants et un texte où ne pointe nulle violence, il s’agit d’exposer les faits, un constat avant la fin d’une vie.
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La quête de l'oiseau du temps - Avant la quête,..

Alors que Bragon et Bulrog traquent les membres de la secte du signe, Mara dans sa marche des voiles d'écume est toujours plongé dans le grimoire des Dieux. Elle passe ses journées à le déchiffrer afin de s'imprégner de sa magie et d'y trouver de quoi les sauver.

Avec l'aide du grimoire, Mara se lance dans la quête d'une graine qui permettrait de repousser la venue du terrible direu Ramor.



De l'aventure, de l'amour, une quête et quelques bagarres. De quoi faire une bonne saga BD qui se développe au fur et à mesure des tomes. Le prochain est d'ailleurs présenté comme le dernier, ce sera une occasion pour relire toute la série et en profiter pleinement. Dans cet avant-dernier épisode, on l'impression que les choses se précipitent. La recherche de la graine est assez vite terminée.



Le dessin est toujours aussi précis et l'univers créé par Loisel vit sous la plume expressive de Etien.
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Le sarcophage des âmes

Un seul album autour d'une histoire de sorcellerie fin XIXème et d'une guilde cherchant à faire revivre un monstre des ténébres, Melvil... il n'en fallait pas plus pour attiser ma curiosité. Autant le dire tout de suite, l'histoire aurait méritée d'être un peu plus détaillée.

Certes, nous comprenons le pourquoi d'une opposition entre l'héroïne, Olivia une jeune métisse, et une guilde composée de femmes se réunissant dans un caveau pour des cérémonies diaboliques.

Certes, il y a tout un suspens autour de l'enlèvement de Mercy, la fille de d'Olivia.

Certes, la dernière page laisse une porte entreouverte pour une éventuelle suite.

Mais les personnages manquent de profondeur, et nous aurions aimé en découvrir un peu plus sur les origines de Melvil, la création de la guilde et les raisons de la scission en son sein.

Le dessin n'en reste pas moins intéressant, expressif, très anguleux.

Alors pourquoi pas ne céder à la curiosité!
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Les vestiges de l'aube, tome 1 : Morts en s..

Je n'ai jamais lu le roman à l'origine de cette série de bandes dessinées, mais la BD elle-même ne me donne pas envie de poursuivre ma lecture. Je n'ai pas été particulièrement impressionnée par les dessins et le récit m'a paru quelque peu ennuyeux. Les personnages ne sont ni attirants ni attachants, l'intrigue est peu séduisante et pas du tout amusante.
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Pygmalion et la vierge d'ivoire

J'aime beaucoup le mythe de Pygmalion et Galatée, et avec cette BD je suis ravie !

Le mythe est repris, dans toute sa beauté et son tragique, très bien dessiné, aux couleurs tantôt chaudes ou froides selon les ambiances et les lieux, ainsi qu'avec des personnages aux expressions marquées.

En somme, une adaptation bien faite et qui se laisse agréablement lire, entre sensualité et cruauté.

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La Quête de l'oiseau du temps - Avant la Quête,..

Un opus magistral. Le dessin époustouflant, tout ce que l'on peut attendre d'une série fantastique. Le décalage fantastique, l'imagination des auteurs, permet d'en prendre plein les yeux, avec des références à nos problèmes de société bien actuels. La colorisation est particulièrement réussie, j'ai été envouté par les us et coutumes tellement bien trouvées des ces peuplades imaginaires. La bestialité des scènes de combats, les expressions des personnages dans les scènes plus intimes, le vocabulaire imaginatif, tout est aux p'tits oignons. C'est absolument magnifique dans la forme et intéressant sur le fond. Une série majeure!
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