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Citations de Shelley Parker-Chan (69)


-Je vais t'aider. Mais ne me le demande pas. Ne me l'ordonne pas ; ne me force pas. [...]
- Laisse moi choisir.
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Elles avaient traversé trop de choses ; c'était plus que deux xoeur ne pouvaient le supporter.
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Être en contact avec la douleur de quelqu'un d'autre revenait à risque de l'éprouver soit-même, à moins de sectionner le lien en haïssant l'autre personne.
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Si le jugement du monde est le prix à payer pour obtenir ce que je veux... Je suis prêt à m'en acquitter.
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Plus la douleur est intense, plus elle v ous fait disparaître. Jusqu'au point où vous n'existez plus du tout.
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C'était à cause de cet amour que sa peine était aussi grande que le monde ; impossible à concevoir, sauf de l'intérieur.
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L'opacité de l'air donnait l'impression qu'il n'existait aucun autre bâtiment que celui-ci ; il n'y avait pas de murailles ,pas de cité qui s'étendait à l'extérieur ; car le monde entier avait été effacé, à l'exception de cette blancheur qui avait été son cœur.
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Il semblait naturel que cela arrive à ce moment là, à cette heure figée entre le milieu de la nuit et le petit matin. C'était le moment où les bébés naissent et où lee gens mourraient ; où les ténèbres semblaient infinies, et où l'idée de l'aube n'était qu'un cruel fantasme auquel même un enfant ne pouvait croire.
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Elle voulait ressentir la douleur ; car les gens qui aimaient, et avaient été aimés, la ressentaient.
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Il ressentit soudain un vif chagrin.
Il avait abrité, jadis, ce même intérêt pour le monde, cette même joie face à la beauté et à la nouveauté.
Il ne se souvenait même plus des sensations que lui procurait alors cette étincelle; seulement qu'elle avait disparu.
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C'était le moment de la journée qu'il détestait le plus quand les ombres allongées l’empêchaient d’ignorer la perspective d'une nouvelle nuit blanche.
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L'aube représentait un échec certain; mais elle recélait aussi, comme toutes ses semblables, la possibilité d'un jour meilleur.
Il parvenait généralement à conserver cet optimisme jusqu'au début de l'après-midi, où le retour inéluctable de la nuit commençait à l'accabler.
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Il n'y avait aucun espace entre lui et sa douleur.
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Il était à peine capable de faire semblant quelques instants, sans parler de plusieurs années. Il avait passé sa vie auprès d'Esen-Temur. Ils avaient chevauché et s'étaient battus côte à côte ; ils s'étaient mutuellement confiés leurs vies. Pour qu'Ouyang ait pu faire ce qu'il avait fait, il fallait que ç'ait été vrai. Que, jusqu'au tout dernier moment, sa loyauté ait été sincère.

Elle entendit l'écho de la voix de Xu Da, sur ce toit si lointain : "On raconte qu'il tient à lui plus qu'à son propre frère."

Chapitre 9, page 203
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Zhu abandonna ses tournures de moine et lui dit, d'un ton pressant et sans fard:

- Je ne vous connais pas, mais je sais ce que vous voulez.

(Je le reconnais.)

La femme restait muette.

- Laissez-moi vous aider.

Zhu ramassa la moitié cassée de la théière, tombée au sol, et la pressa dans la main pâle et immobile de dame Rui.

- Laissez-moi vous donner les moyens de survivre.

Dame Rui serra les doigts sur la poignée de la théière. Du sang luisait sur son contour brisé: celui de Zhu.

- Et le gouverneur ?

- Si vous êtes prête à prendre sa place...

Dame Rui dit brusquement :

- Tuez-le.

(Chapitre 11, page 175)
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En cet instant terrible, elle sur ce que n'être destinée à "rien" voulait dire. Elle avait cru que cela revenait à être insignifiante ; qu'elle ne serait jamais personne, qu'elle ne ferait rien d'important. Mais ce n'était pas cela.

"Rien", c'était la mort.
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Un jour - elle n'aurait su dire lequel - elle était devenue la seule fille du village. C'était une idée déplaisante. Elle préférait ne pas trop y penser. Et puis, c'était inutile : elle savait très bien ce qui s'était passé. Si une famille avait un fils et une fille et deux bouchées de nourriture, pourquoi en gâcheraient-ils une en la donnant à leur fille ? Si celle-ci était particulièrement utile, peut-être ... La fille savait qu'elle n'était pas plus utile que celles qui étaient mortes. Et elle était plus laide. Elle pinça les lèvres et s'accroupit près du premier orme coupé. La seule différence entre les mortes et elle, c'est qu'elle avait appris à attraper de quoi se nourrir. Une différence qui semblait bien mince pour conduire à deux sorts opposés.
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Vous avez peut-être raison de cet endroit, mais vous n'avez pas eu raison de moi (...) Personne n'aura jamais raison de moi. Je serai si grande que personne ne pourra me toucher, ni m'approcher, de peur d'être réduit à néant.
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Ceux qui possèdent le Mandat du Ciel sont plus sensibles que les autres aux fils qui relient toutes choses, et qui dessinent l’essence de l’univers. Les morts attendant leur renaissance ne font pas moins partie de cette essence que les vivants. Pour nous, le monde des esprits est aussi visible que le monde des humains.
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- Je croyais que , d’après les moines, le désir était la cause de toutes les souffrances.
- En effet. Mais vous savez ce qui est pire encore que souffrir? Ne pas souffrir, parce qu’on n’est pas en vie pour ressentir quoi que ce soit.
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