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Citations de Shelley Parker-Chan (63)


Deux d'entre elles portaient des armures; la troisière, une robe moirée couleur de magnolia. Les chatoiements pourpres du tissu étaient si sublimes que, l'espace d'un instant, Zhu le cru fait d'ailes de papillons.
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Zhu découvrit que la vie monastique ne souffrait aucune trêve. Les corvées succédaient aux leçons. Les leçons aux corvées. Il y avait chaque soir de nouveaux caractères à retenir, et ceux de la veille à repasser. Même la pensée de partager sa nuit avec les fantômes ne pouvait l'empêcher de dormir dès qu'elle s'abandonnait à l'épuisement...
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Les gens disaient que lorsqu'on était séparé d'un ami très cher, un jour semblait durer trois automnes.
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Elle voyait le monde des esprits..elle voyait la réalité cachée, la facette du monde qui en expliquait toutes les autres facettes ; et elle était la seule à pouvoir le faire. Elle se servait du monde des esprits, comme d'autres se servaient du monde matériel,pour obtenir ce qu'elle désirait. Elle jubilait de s'apercevoir que sa bizarrerie était un pouvoir qui la rendait plus forte, meilleure, plus à même d'atteindre ses objectifs.
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J'ai déjà rencontré des gens comme lui. Soit ils vont loin, soit ils meurent. Et dans les deux cas, ils ont tendance à transformer les gens ordinaires en dégâts collatéraux. Es-tu quelqu'un d'ordinaire, petit frère ? Parce que sinon, prends garde à toi.
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La jalousie avait ceci de particulier qu’on ne pouvait l’éprouver que pour ses semblables. Ouyang ne pouvait être jaloux d’Esen, pas plus qu’il ne pouvait l’être du soleil. Mais Ouyang et le seigneur Wang, eux, se ressemblaient. Ils restèrent un moment immobiles comme pour saluer tristement cette vérité, sentant leur ressemblance résonner dans l’espace qui les séparait. L’un méprisé pour n’être pas un homme ; et l’autre parce qu’il ne se comportait pas comme tel.
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- Il n'a pas eu besoin de se battre pour gagner. Ne le sous-estime pas parce que c'est un moine. Ce que quelqu'un " est " ne te dit pas quelle personne il est vraiment. La vérité est dans les actes. Et si l'on observe ses actes... Ce moine a tué dix mille hommes en un instant. Alors, qui est-il ?
Avant que Yuchun ait retrouvé la parole, Jiao répondit lui-même :
- Quelqu'un dont il faut se méfier.
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Lorsque tu voles, ne regarde pas en bas ; car tu tomberais en comprenant que c'est impossible.
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La vérité est dans les actes. Et si l'on observe ses actes... Ce moine a tué dix mille homme en un instant. Alors, qui est-il ? ...
Quelqu'un dont il faut se méfier.
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La lampe que Ma venait d'allumer se tassa et vira au bleu, puis se noya dans sa propre huile. La mèche était trop courte, voilà tout. Mais en regardant le ruban de fumée s'élever dans la pénombre, elle frissonna. Elle vit les visages de tous ceux qu'elle avait aimés ,et perdus. Combien d'autres souffrances était-il possible d'endurer ?
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Il était à peine capable de faire semblant quelques instants, sans parler de plusieurs années. Il avait passé sa vie auprès d'Esen-Temur. Ils avaient chevauché et s'étaient battus côte à côte ; ils s'étaient mutuellement confiés leurs vies. Pour qu'Ouyang ait pu faire ce qu'il avait fait, il fallait que ç'ait été vrai. Que, jusqu'au tout dernier moment, sa loyauté ait été sincère.

Elle entendit l'écho de la voix de Xu Da, sur ce toit si lointain : "On raconte qu'il tient à lui plus qu'à son propre frère."

Chapitre 9, page 203
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Un jour - elle n'aurait su dire lequel - elle était devenue la seule fille du village. C'était une idée déplaisante. Elle préférait ne pas trop y penser. Et puis, c'était inutile : elle savait très bien ce qui s'était passé. Si une famille avait un fils et une fille et deux bouchées de nourriture, pourquoi en gâcheraient-ils une en la donnant à leur fille ? Si celle-ci était particulièrement utile, peut-être ... La fille savait qu'elle n'était pas plus utile que celles qui étaient mortes. Et elle était plus laide. Elle pinça les lèvres et s'accroupit près du premier orme coupé. La seule différence entre les mortes et elle, c'est qu'elle avait appris à attraper de quoi se nourrir. Une différence qui semblait bien mince pour conduire à deux sorts opposés.
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C’était plutôt comme si son désir était si important pour lui, si essentiel, que l’idée de l’abandonner était plus terrifiante que les risques qu’il prenait en son nom.
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Il lui semblait injuste que les souffrances des autres soient provoquées par leur soif de plaisir, tandis que les siennes n'étaient dues qu'à la simple envie de vivre.
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“I'll find his grave, and bury you together. You had no descendants, but I'll remember you. And my descendants, and their descendants, will remember you, and pray for you, at the monument I'll build to your names.
Go into your next life. Live it, and bear its suffering. Do it again with the life after that, and the next, and with each one find it easier. Until one day, in a thousand years, the force of the universe will bring you and Esen-Temur back together to start afresh.”
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Celui-ci imagina la neige qui tombait à l'extérieur, recouvrant tout de son immobilité froide et feutrée. Il aurait voulu prendre cette blancheur pour s'en envelopper le cœur, afin que rien ne puisse jamais lui faire de mal.
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Elle tendit la main et toucha l'amulette. Chongba n'était rien, à présent. S'il a pris mon destin, et qu'il est mort... alors peut-être pourrais-je prendre le sien, et survivre.
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Zhu ressenti un élan de pitié, qui ne lui ressemblait pas. Le non vouloir est aussi une forme de désir. Et comme lui, il engendre de grandes souffrances.
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Elle voulait ressentir la douleur ; car les gens qui aimaient, et avaient été aimés, la ressentaient.
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En cet instant terrible, elle sur ce que n'être destinée à "rien" voulait dire. Elle avait cru que cela revenait à être insignifiante ; qu'elle ne serait jamais personne, qu'elle ne ferait rien d'important. Mais ce n'était pas cela.

"Rien", c'était la mort.
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