Citations de Shrî Râmakrishna (14)
A mesure que vous pelez un oignon, vous trouvez toujours d'autres pelures mais vous n'arrivez jamais à un noyau. Ainsi, quand vous analysez l'ego, celui-ci disparaît complètement. Ce qui reste en dernier, c'est l'Atma, pure conscience absolue.
Vous pouvez visiter toute la Terre, vous ne trouverez nulle part la vraie religion. Elle n'existe pour vous que dans votre cœur. Celui qui ne l'a pas en soi ne l'a pas non plus hors de soi.
Dans cette région [Haldarpukur], on donne aux enfants pour leur déjeuner du riz soufflé.
Ils le portent dans de petits paniers d’osier ou, s’ils sont très pauvres, dans un pan de leur vêtement, lorsqu’ils vont s’amuser dans les champs ou sur le chemin.
Un jour, en juin ou en juillet, alors que j’avais six ou sept ans, je suivais un chemin étroit entre deux rizières, et je mangeais de ce riz que j’avais dans un panier.
En regardant le ciel, j’y vis un magnifique et sombre nuage d’orage.
Ce nuage envahissait rapidement le ciel tout entier, et un vol de grues blanches comme neige, fuyait devant lui.
Ce contraste était si beau que mon esprit s’envola dans de lointaines régions.
Perdant toute conscience de ce qui m’entourait, je tombai, et le riz s’éparpilla.
Des gens me trouvèrent plus tard dans cet état et me portèrent dans leurs bras jusque chez mes parents.
C’est la première fois que je perdis complètement conscience dans l’extase
A propos de l'humilité :
"L'arbre chargé de fruits s'incline très bas. Si vous désirez être grand, soyez humble et doux."
"Pour devenir grand, il faut être humble. Le nid de l'alouette est sur le sol, entre les mottes de terre ; c'est de là qu'elle s'élance au plus haut du ciel. Les terrains élevés ne sont pas bons pour la culture ; il faut des terrains bas où l'eau puisse séjourner."
"Nul orgueil qui exprime la gloire de l'âme n'est de l'orgueil. Nulle humilité qui humilie notre Moi Véritable n'est de l'humilité"
Vous pouvez visiter toute la terre, vous ne trouverez nulle part la vraie religion. Elle n'existe pour vous que dans votre cœur. Celui qui ne L'a pas en soi ne La trouvera pas non plus hors de soi.
L'arbre chargé de fruits s'incline très bas. Si vous désirez être grand, soyez humble et doux.
1193- Celui qui est né de l'esprit de Shiva devient un jnânin. Il possède la certitude que Brahman seul est le réel et que ce monde est éphémère. L'homme qui est né de l'esprit de Vishnou garde sans défaillance sa foi et sa dévotion. Si même elles s'altèrent momentanément sous l'influence du raisonnement ou des discussions, elles augmenteront immensément à la longue, comme le mushala (massue) qui amena la ruine de la dynastie des Yâdavas.
Ne discutez pas les doctrines et les religions,
Elles sont une.
Toutes les rivières vont à l'océan.
La grande eau se fraie mille chemins le long des pentes.
Selon les races, les âges et les âmes,
Elle court en des lits différents,
Mais c'est toujours la même eau.
Si l'on s'analyse soi-même, on ne trouve rien de tel que le "moi". Prenons un oignon, par exemple. Tout d'abord, vous enlevez la peau extérieure rouge, puis vous trouvez d'épaisses peaux blanches. Enlevez-les l'une après l'autre et vous ne trouverez rien à l'intérieur.
Peu d'hommes sont aptes à trouver la sagesse (jnâna). Moins vous aimez le monde, c'est-à-dire les plaisirs des sens et l'or, et mieux vous atteindrez jnâna.
Chacun s'imagine que seule sa propre montre indique l'heure exacte. En réalité, il suffit d'aimer Dieu avec ardeur et de se sentir attiré vers Lui.
1089.- Un homme se réveilla au milieu de la nuit avec le désir de fumer. Voulant se procurer du feu, il alla frapper à la porte d'une maison voisine. « Que voulez- vous ? » lui demanda-t-on en ouvrant la porte. L'homme dit: « Je voudrais du feu, pouvez-vous m'en donner? Le voisin répliqua : « Que dites-vous? Vous vous donnez la peine de venir nous réveiller à des heures pareilles, alors que vous avez du feu dans la lanterne que vous tenez à la main! » Ce qu'un homme désire, il le possède déjà en lui-même, bien qu'il le cherche encore ici et là.
1078. -Celui qui a la sagesse (jnâna) ne craint pas les critiques de ses adversaires. Son esprit est ferme et déterminé, pareil à l'enclume, immuable et immobile, et que n'entament pas les coups de marteau qui la frappent inlassablement.
1175- La pensée s'efforce de comprendre Dieu, mais elle se rend bientôt compte qu'il n'est pas en son pouvoir de saisir l'éternelle Réalité. Le cœur au contraire refuse de se laisser convaincre. Il est toujours impatient de L'atteindre.