Citations de Siècle Vaëlban (45)
Les amis n’utilisent pas leurs souffrances comme une arme, ils ne se moquent pas, ils soutiennent et défendent.
Nous allons mourir de ce poème. Plein- Ciel ne se conteste pas, en aucune façon.
Les émotions pouvaient bien valser dans sa poitrine, si elle les gardait enfermées à double tour, personne ne pourrait les retourner contre elle.
Personne ne devrait se détester d'exister. (p.42)
La confiance est une denrée dangereuse, ces jours-ci, mais plus que jamais nous avons besoin d'accorder notre confiance, nous avons besoin de nous unir...
Tu es prisonnière de cet Opéra, comme ton rossignol [...]. Comme nous, plus que chacun d'entre nous, et tu dois maintenir les apparences à chaque instant. Tu es le cœur de Plein-Ciel et on t'a volé ton humanité en échange d'un piédestal.
Ce qui compte, ce n’est pas l’échec, ni la souffrance, ni l’humiliation, c’est ce que vous en faites ! C’est à l’aune de votre détermination que s’orientera votre vie. Quel choix poserez-vous face aux défis, face aux autres, face à vous-même ?
Tu dois distinguer la parure de ce qu'elle dissimule. Aucune illusion ne te protégera de ta peau-de-lune. Il te faudra du discernement, du tact et de la discrétion. N'oublie pas !
Le vrai courage, c'est de dire au revoir. Si on ne sait pas dire au revoir, on n'ose jamais aimer.
Une plaisanterie qui blesse n'est pas une plaisanterie. (p.268)
Elle caresse Citara. La panthère se blottit dans son cou, avec l'envie de rester là pour toujours, de ne plus jamais bouger. Kinjal ressent tout ce qui se passe à l'intérieur de son Étoile ; ils sont liés au-delà des mots. Dans la langue des esprits, elle lui chuchote les mystères de la forêt, et Citara l'écoute avec attention : il apprend le goût de la sève, le bruit de l'eau et des pierres qui roulent dans le torrent, tout cela sans quitter son étreinte. Là aussi, il y a de la magie à l’œuvre.
Le dragon de papier était si large que la scène de Plein-Ciel peinait à le contenir entièrement.
Le vrai courage, c'est de dire au revoir. Si on ne sait pas dire au revoir, on n'ose jamais aimer.
La peur nous colle aux basques, ma vieille, on ne peut même plus manger des prunes en paix. Le Chant - des- Oiseaux nous traque jusque dans les fourneaux !
L'hérésie est définie par ceux qui font l'Histoire.
Ivoire claqua la porte derrière elle avant de réajuster sa capeline cendrée et les epingles piquées dans son chignon.
Elle avait passé une merveilleuse journée, hier. Chez elle. Seule. Enveloppée dans ce silence qui n'en était pas un, cette trame magique tissée par les bruits de la nature, le pépiement des oiseaux et le vent dans les branches.
Personne n’avait autant d’emprise sur elle que cette mère qui la dénigrait et voulait, en même temps, la garder sous sa coupe.
– J'ai entendu tes recommandations. Rester discrète. Observer avant de parler. Ne pas faire confiance aux Masques.
– Même lorsque tu les croiras sincères, ils te mentiront. Ils ne savent pas faire autrement, ils se trompent eux-mêmes à chaque fois qu'ils regardent dans un miroir.
Les poings sur les hanches, Kinjal se campe sur ses deux pieds, renverse la tête en arrière et rugit pour saluer les esprits. Elle leur offre son mot talisman : libre, libre, libre !
Hemadri ! Un lieu sacré - Kinjal peut le sentir dès qu'elle s'avance sous la canopée : elle entre alors dans un autre monde, un monde gorgé de vie, de bruits et de senteurs, le monde des arbres et celui des esprits.