Siècle Vaëlban

L'histoire touchante de Kinjal, amoureuse de la montagne, où elle vit avec ses parents et sa grande qu'elle jalouse un peu. Sa routine c'est l'école où elle brille en première place, et la montagne, qu'elle entend murmurer à son oreille. Mais ce doux quotidien se brise le jour où elle apprend que sa sœur va mourir...

J'ai adoré ce récit, tellement beau, un peu triste aussi mais plein d'espoir ! Les personnages sont vraiment attachants et j'avoue avoir tiré ma petite larme.

Je recommande !

Ohlala j'ai terminé hier soir ce roman, malgré la fatigue, mais j'avais besoin de connaître le dénouement de cette histoire ! J'ai adoré, même s'il m'a fallu un peu de temps pour entrer dans l'univers.



Reprenons dans l'ordre. Plein-Ciel est un roman étonnant, issu d'une imagination débordante, car l'univers est vraiment riche et original. Un petit temps d'adaptation est nécessaire au début pour se familiariser avec tous les noms, les castes, les métiers. En effet, ce roman se déroule sur une île dont le quotidien est rythmé par l'Opéra de Plein-Ciel et ses représentations. Si un seul spectacle a le moindre faux pas, ce sont les habitants qui risquent de subir le déséquilibre provoqué par ce couac. L'excellence donc, au service d'une caste de nobles dirigeants.



Il y a également des pouvoirs, chaque personnage (ou presque) peut dompter un élément spécifique : peau, cils, tissu, ciseaux, baguettes... La spécialité d'Ivoire, notre héroïne, est de dompter les rubans, au sein d'un atelier de couture. Elle a une autre originalité, elle semble être albinos, rejetée par ses pairs, sauf à l'atelier de Démesure où son talent est apprécié.



Jusqu'au jour où une de ces commandes va la propulser en plein cœur de l'Opéra de Plein-Ciel, dans un complexe jeu d'échec géant. Rôles, masques, faux-semblants, ragots, rumeurs, jeux de pouvoir, d'alliance, Ivoire va devoir découvrir, à la manière forte, comment survivre à ce microcosme. Surtout qu'elle va découvrir qu'il y a bien plus en jeu que ce qu'elle croit, remettant en cause tout ce qu'elle sait et le futur même du royaume.



L'intrigue est passionnante, on est mené de surprise en rebondissement, avec des personnages qui ont plusieurs masques et jouent un double voire triple jeu. De nombreuses péripéties dans un univers d'opéra absolument baroque et fantasque, où tout peut prendre vie par les dons des dompteurs et dompteuses.



Il y a de la magie et de la poésie dans ces pages, c'est un voyage imaginaire réussi, surtout grâce aux personnages (en plus de l'intrigue et de l'univers, évidemment). Ivoire est une héroïne se découvrant plus forte et plus sensible qu'elle ne le croyait, elle vit des choses horribles, mais elle se découvre une famille à Plein-Ciel, une famille composée de marmitons, de couturières, dans un écheveau complexe d'amitié et d'amour. D'ailleurs, la romance qui traverse le roman m'a fait vibrer comme cela ne m'était pas arrivé depuis longtemps : Chandelier est juste incroyable, aussi bien en tant que personnage qu'en tant que soupirant. Leur histoire est loin d'être évidente, j'ai eu le ventre noué lors de rapprochements jusqu'à la déclaration omg.



Il y a aussi Kélicia-Désirée, la diva de l'opéra, Dé-à-Coudre, une Petite-Main apprentie d'Ivoire, Chrysia-Merveille, Madame Ji, Maxence, Jo, Chandelier, et mille autres personnages qui grouillent dans les couloirs de l'opéra, qui vont devoir choisir leur camp. Des personnages tous attachants, qui évoluent et nous surprennent.



Bref, ça se voit, j'ai aimé !

🕰️ il est huit heures à la comtoise 🕰️



Un univers très riche, c’est pour moi le plus gros point fort du récit : on nous parle de comtoise, de Maître-Objet, de Jouets, de Masques ou encore d’Ivoire qui dompte les rubans , d’œil-fin qui se dilate et d’un opéra qui fait littéralement la pluie et le beau temps sur ce monde. Car si la représentation est loupée , c’est la population qui en pâtit. Alors chaque individu, des plus hautes sphères au petit peuple , se plie en quatre - voire douze- pour livrer un spectacle parfait.



🧷 virage en épingle 🧷



Découpé en trois actes, l’histoire a à mes yeux souffert d’un enlisement au deuxième. Une césure dans le récit, un virage en épingle, qui m’a déroutée. Point de spoil mais je ne m’attendais pas à prendre cette direction et j’ai commencé à caler… Quelques rebondissements me tiraient de ma léthargie , et l’abandon n’est pas passé loin. La fin du deuxième acte m’a redonné du peps.



🪡 et finalement perdre le fil 🪡



Deux éléments ont entaché fortement ma lecture : le premier , le plus évident, la romance. Quelle déception qu’au sein d’un univers aussi complexe on passe du temps, beaucoup de temps, sur la romance (enfin les romances). Déjà qu’il y a beaucoup de personnages (un lexique leur est consacré en fin de livre mais il est noté qu’il ne faut pas le lire avant l’histoire au risque de se spoiler…donc soit vous vous gâchez des « révélations » mais n’êtes pas perdus, soit vous prenez des notes!) , alors en plus on ajoute des liens amoureux et autres jalousies… j’ai été perdue à un moment donné.

Le second : n’avoir que le point de vue d’Ivoire. Le souci? Certaines révélations, certains actes sont retranscrits uniquement a posteriori via la bouche d’autres personnages. C’est dommage! Car à certains moments j’aurais bien aimé vivre lesdits instants en « live » à leurs côtés…



🧶 en bref 🧶



Un roman qui m’aura mis les nerfs en pelote.

Parfois me vient l’envie de m’émerveiller comme une enfant en lisant un roman jeunesse, et ma foi, celui- ci a rempli la mission haut la main ! Cap sur l’Inde !



« Hemadri ! Un lieu sacré - Kinjal peut le sentir dès qu'elle s'avance sous la canopée : elle entre alors dans un autre monde, un monde gorgé de vie, de bruits et de senteurs, le monde des arbres et celui des esprits. » La petite Kinjal passe son temps libre entre la forêt et la montagne qui ceignent la masure de ses parents. Elle est en communion avec les éléments qui l’entourent, mais cela ne l’empêche pas d’être la meilleure élève de sa classe.



« Les poings sur les hanches, Kinjal se campe sur ses deux pieds, renverse la tête en arrière et rugit pour saluer les esprits. Elle leur offre son mot talisman : libre, libre, libre ! » La liberté est un doux rêve pour les enfants de sexe féminin nés dans les familles pauvres : les parents suent sang et eau pour constituer une dot acceptable pour leurs filles qui quitteront le domicile dès qu’un prétendant se présentera.



« Le vrai courage, c'est de dire au revoir. Si on ne sait pas dire au revoir, on n'ose jamais aimer. » Kinjal, petite fille au début du récit, va grandir par la force des éléments : sa sœur, perfection incarnée, va souffrir d’une étrange maladie et la panthère des neiges, croisée au hasard d’un chemin, lui laisser un cadeau aux lourdes conséquences.



Au final, un conte initiatique lu d’une traite, tant il est impossible de se détacher du personnage de la petite Kinjal, si faible devant la réalité de la vie mais si forte dans la nature qui l’entoure. Un bijou !

Entre noirceur la plus profonde et héroïsme, lyrisme et faux semblants, décors baroques et nature déchaînée, ce livre m'a littéralement emportée dans un tourbillon d'émotions.



Il plaira ou non, car sa densité et sa profusion peuvent le rendre complexe à certains, mais personnellement j'ai justement adoré cette richesse, la galerie de personnages aux caractères divers et variés, la kyrielle de points de vue, l'aspect baroque et sombre de l'histoire.



Nous suivons ici Ivoire, une jeune albinos mise à l'écart par sa famille, noble, à cause de sa différence. Dans une société où la couleur de peau - foncée -, a la plus grande importance, son teint et ses yeux pâles jurent au milieu des autres. Ivoire gagne sa vie en travaillant dans un prestigieux atelier de couture, où son talent peut s'exercer librement loin des siens. Mais un jour, son originalité et son don sont repérés par la cantatrice de l'opéra Plein Ciel, qui fait littéralement la pluie et le beau temps. Ivoire n'a pas le choix, elle y est embauchée, et va tenter de survivre dans ce nœud de vipère... tout en restant incognito.



***



Plein Ciel, c'est d'abord un univers riche, bien construit, passionnant. Un scénario original derrière les dorures, les froufrous et les dentelles, avec le sombre engrenage de la manipulation. Et en prime un vent de révolte qui gronde. C'est un monde dans lequel la plus vile noirceur peut cacher bien des surprises, où les méchants ne sont pas nécessairement ceux auxquels on pense.



Ivoire, notre héroïne albinos, est rejetée à cause de cette différence physique. Bonne lectrice des autres et de leur caractère, elle doit pourtant se méfier. Elle est forte, malgré un passé douloureux et non exempt de violences. Son personnage est bien creusé, mais les autres ne sont pas en reste. Contrairement à d'autres textes dans lesquels certains personnages sont effleurés, esquissés, j'ai apprécié de découvrir ici la psychologie de nombre de personnages.



Dans les thématiques abordées, on retrouve la dénonciation du racisme, des discriminations sur la couleur de peau, de la dictature. Cest aussi un texte qui condamne, notamment à travers les textes poétiques intercalés dans le récit, les différences de classes sociales, la toute-puissance d'une élite qui contrôle tout de manière arbitraire. C'est aussi, dans toute cette noirceur, un texte qui prône la liberté et le droite d'être soi-même.



Bref, vous l'aurez compris, c'est une lecture que j'ai adorée, qui m'a totalement envoûtée, même si je peux comprendre qu'on n'adhère pas à sa complexité.

Je vais commencer par le plus important : ce livre est une très jolie pépite et ressemble très peu aux autres romans de fantasy enfin si un peu à la passe-miroir dans un autre univers peut-être. Il faut le lire (et peut-être un peu s’accrocher au début) pour se faire sa propre idée. Il ne plaira pas à tout le monde mais il en vaut vraiment la peine. Bon maintenant, ma chronique risque d’être un peu plus brouillonne parce que j’ai du mal à organiser mes idées tout en ne vous spoilant pas…



Pendant toute ma lecture, j’ai vécu une expérience assez particulière. J’ai eu l’impression d’être entourée de couleur, de tissu et de textures diverses et variées. Comme si tout cela virevoltait autour de moi. Pourtant je suis très loin de visualiser les choses mais j’avais cette impression constamment. Les noms des personnages et leur travail a surement aidé cela. D’ailleurs parfois, c’était un peu difficile de les resituer surtout qu’ils sont un bon paquet. On se concentre sur l’histoire d’Ivoire, jeune fille qui fait de son mieux et qui essaie de ne pas se faire remarquer mais bien sûr cela ne sera pas le cas. Elle m’a beaucoup touchée avec son histoire, sa façon de voir les choses, son désir d’aider autrui sans que cela soit perçu,… Un personnage bien complexe et qui évolue énormément au fil de l’histoire comme plusieurs autres d’ailleurs mais cela prendrait trop de temps.



L’histoire est un peu compliquée au début. L’univers est dense et très très complexe. D’ailleurs, j’ai vu que l’autrice avait mis 5 ans à l’écrire, ça ne m’étonne même pas. Ce qui est impressionnant c’est surtout le fait d’avoir mis tout ça en 1 seul livre de 630 pages, il est costaud à lire mais il se suffit largement. Il n’y a pas de lenteurs ou de moments qui arrivent trop vite, c’est vraiment ce qu’il fallait. J’ai été emportée par les secrets, les machinations des personnages, les retournements de situation, les brusques changements pour les personnages, les différentes alliances et bien d’autres. D’ailleurs au niveau des révélations, je n’ai rien vu venir et j’ai été choquée plus d’une fois.



Bref un livre assez incroyable et que je vais garder longtemps en mémoire ! Un joli coup de ❤️



Ah et sinon, vous avez vu comme le livre en lui-même est canon ?!

J'ai eu beaucoup de mal à entrer et rester dans l'histoire, malgré de belles qualités.

Je crois que c'est du au style d'écriture.

Elle est sophistiquée, mais un peu trop ampoulée à mon gout. Les descriptions sont fournies, le vocabulaire soutenu, mais la prose un peu tarabiscotée n'aide pas à la compréhension. Arrivée au milieu du roman, j'étais toujours perdue dans la foultitude de personnages, je ne maitrisais toujours pas qui était qui faisait quoi ou pourquoi avec qui. D'autant que les titres inventés, les images et métaphores sont légion, ajoutez à cela les noms a rallonges et particules, les vers, la poésie ajoutée à tour de bras, au final cela reste… trop pour moi. J'ai pourtant lu pas mal de roman « poétiques » à une époque (notamment Silhol et Dubois), mais là… je ne sais pas, je crois qu'à force de lire en anglais, j'en viens à… ne plus aimer lire en français. Là, tout me semble poussif, par rapport à l'anglais plus fluide. La répétition a n'en plus finir du mot « croquignolet » par exemple, m'a lassée assez vite, et je ne veux plus ni lire ni entendre ce mot avant au moins 10 ans.

Le scénario est très inventif, de même que l'imaginaire développé, on change de la routine YA fantasy, et ça c'est agréable.

L'ambiance est très particulière : les stéréotypes appliqués, les règles de la société, les costumes, les décors, et le parlé des personnages, tout évoque une sorte de ballet Casse-Noisette, où on entre dans un monde un peu absurde, coloré, enfantin. Suivons-nous des jouets, ou des humains ? je n'en suis toujours pas certaine. La mythologie développée est obscure, prégnante dans l'histoire, et très originale.

Paradoxalement, c'est aussi violent et malsain par moment. Je ne m'y attendais pas, mais l'autrice met en scène les abus sadiques, les soumissions sales, insidieuses, familiales, perverses, qui ne disent pas leurs noms et sont excusées par la société... Et il se trouve que c'est personnel, et c'est un peu lâche, mais je préfère éviter ce genre de chose dans mes bouquins.

Je m'aperçois que je n'ai réellement compris aucun des personnages, leurs choix me semblaient erratiques, même les conséquences de leurs actions ne me semblaient pas logiques ou plausibles. Peut-être suis-je trop cartésienne pour le livre, tout simplement.



C'est un rendez vous manqué pour moi, malheureusement, malgré une écriture de qualité, une histoire qui sort des sentiers battus, et un univers intéressant et diversifié. Une triste incompatibilité d'humeur…

⚠ Ce livre est conseillé à partir de 13 ans mais je le déconseille fortement à un public inférieur à 16 ans. Il contient plusieurs TW ⚠



Déjà parlons du visuel ! Mais quel travail d’orfèvre. Ce livre est un vrai bijou, un objet de collection ! Bravo 👏



L’univers est très riche ! Vraiment un très bon worldbuilding. Alors c’est sur, au début il faut un temps d’adaptation afin de rentrer dans l’univers et de bien comprendre la mécanique. J’ai adoré ce système magique que je trouve très original. D’ailleurs à la fin de chaque chapitre, il y a une explication ou un récit avec des concordances de ce qu’on vient de lire et surtout au départ, ça aide énormément.



L’intrigue est passionnante : il y a de nombreux complots et des trahisons. Un grand nombre de jeux de pouvoirs, ce qui nous laisse en haleine tout au long de notre lecture.



Derrière tout cela, il y a aussi des messages forts sur la différence et les classes sociales. Notre héroïne est albinos, ce qui est considéré comme une véritable tare dans cet univers, la différence dérange et il y a beaucoup de beaux messages et de bienveillance dans cette histoire.



Les personnages sont très bien travaillés et profonds. Ils sont très attachants avec des caractères tous différents. Il y aussi une romance mais elle est vraiment légère et parfaitement bien amenée. Ce qui apporte un + à l’histoire.



Le seul petit point noir pour moi, c’est le nombre de personnages justement … alors à la fin du livre, il y a un rappel avec les noms et les pouvoirs de chacun mais il y a aussi un risque de spoil, donc il vaut mieux se les noter au fur et à mesure. Honnêtement, parfois j’avais du mal à suivre car il y en avait beaucoup et en plus ils ont tous des nomes composés et parfois assez similaires . C’est peut être juste un manque d’habitude que j’ai, car je ne n’ai pas encore lu énormément de fantasy mais étant une lectrice assidue de Young Adult malgré tout, je n’aurais pas cru être autant perturbée par ce détail.



Bien évidemment que je vous recommande 1000x ce bijoux. Si vous aimez les intrigues politiques et la magie ce livre est fait pour vous.

je me lance dans la rédaction d’une chronique un peu particulière sur « Plein-Ciel » de Siècle Vaelban, un roman que, je l’avoue, je n’ai pas réussi à finir. Il est vrai que nous avons tendance, sur Instagram, à partager nos coups de cœur littéraires, laissant de côté les œuvres qui nous ont moins parlé, voire déçus. Aujourd’hui, je brise cette habitude en vous parlant de cette lecture abandonnée à 40%.



📚L’univers de « Plein-Ciel » était, pour moi, un peu trop... abracadabrant. Entre un trop-plein de détails, une fantaisie par moments invraisemblable et des éléments incompréhensibles, j’ai eu du mal à m’immerger pleinement dans le récit. Ces premiers 40% furent, sans exagérer, une des lectures les plus ardues de l’année pour moi.



🫣Il y avait des moments où je me sentais en phase avec le livre, commençant à m’y retrouver entre les noms excentriques, les castes, les lieux, et l’ambiance générale, mais soudain, un élément nouveau surgissait, me donnant l’impression d’avoir manqué une partie importante de l’histoire.



🎭Le roman comportait également des passages qui me semblaient superflus, n’apportant rien de significatif à l’intrigue. Certaines scènes de violence explicite ou de soumission semblaient placées aléatoirement, sans véritablement servir l’évolution des personnages, si ce n’est pour renforcer un sentiment d’infériorité.



🎗️Cependant, au milieu de ces aspects qui m’ont rebuté, je ne peux nier l’existence d’une trame de fond prometteuse, celle d’une résilience face à l’adversité, d’une acceptation de sa condition avec dignité. Cela montre que « Plein-Ciel » possède des qualités indéniables, qui sauront sans doute toucher certains lecteurs.



🌈En conclusion, « Plein-Ciel » est une œuvre qui n’a pas su me captiver suffisamment pour que je poursuive ma lecture. Cela ne signifie pas pour autant qu’elle ne trouvera pas son public.



D’ailleurs j’applaudis le travail qui a été fait pour la couverture qui est finalement ce qui m’a le plus charmé.

Je le reconnais, même si la quatrième de couverture m'a intriguée, c'est bien la beauté de l'objet-livre, avec son design art-nouveau très réussi, qui m'a convaincu de l'acheter. Et bien je ne regrette absolument pas, car j'ai vraiment beaucoup apprécié cette lecture !



Bien que de haute naissance, Ivoire a été dotée d'un simple pouvoir de manipulation des rubans, en plus d'un teint blafard inhabituel qui n'inspire chez les autres que le mépris. Avec d'autres Jouets, elle travaille ainsi dans un atelier de confection, son talent lui ayant même permis de s'élever au grade de contremaître, ou Coryphée, en charge des ornements. Mais elle finit par être repérée par l'illustre responsable des costumes de l'Opéra Plein-Ciel, qui domine la capitale de sa hauteur et dont le pouvoir est absolu sur tous les sujets de l'île de la Nébuleuse. L'actuelle diva ayant été séduite par son travail sur le ruban qui orne sa nouvelle robe, Ivoire est sommée de quitter immédiatement son travail et sa petite vie anonyme pour rejoindre la foule des résidents de l'Opéra et son rythme effréné. Entre les exigeants travaux de couture, les interactions diverses avec des personnalités flamboyantes mais pas toujours recommandables, les incessantes rumeurs de couloir et les machinations ourdies en coulisses, les journées d'Ivoire sont bien remplies ! Et pourtant, derrière les tentures chatoyantes et les boiseries luxueuses, se dissimulent les acteurs qui n'attendent qu'une étincelle pour faire leur entrée sur la scène et dévoiler à tous les spectateurs de cette comédie la vérité sur le monde. Et bien malgré elle, Ivoire pourrait justement faire partie des rôles principaux…



J'ai tout de suite accroché à cet univers bariolé, décrit dans ses moindres détails et fruit de multiples influences ! Le ballet continu de tous les résidents affairés de l'Opéra, courant en tous sens dans les coursives et les escaliers, m'a rappelé l'ambiance du Palais des Bains du Voyage de Chihiro de Hayao Miyazaki, dont l'œuvre a très certainement inspiré l'autrice pour certains personnages exhubérants. Pour l'ambiance générale, on est dans un mélange 18e siècle / steampunk tout à fait réussi et en phase avec le côté  « intrigues de cour » très présent, ainsi que le faste et la décadence des Masques, la caste aristocratique de cette société.



La structure de la société, organisée selon le type de pouvoir attribué à chaque individu, est justement le pilier central de l'intrigue, et ses différentes règles sont exposées au gré de la progression du roman, selon des événements ou des révélations qui y font directement allusion. Ainsi, le lecteur n'est pas noyé sous une masse de noms et de concepts à assimiler : cela se fait progressivement et de manière logique, avec des extraits bienvenus de ces fameux règlements à la fin de chaque chapitre pour plus de détails. L'ouvrage comporte également un glossaire des personnages apparaissant dans le roman, mais je vous déconseille d'y jeter un œil avant d'avoir terminé sous peine de vous faire spoiler les révélations les plus importantes… Quant à la plume, je l'ai trouvée très agréable, avec un vocabulaire riche et un style cinématographique qui facilite l'immersion dans le récit.



À la manière d'un opéra, le roman est divisé en trois actes, et cet aspect théâtral est renforcé par un très beau travail sur l'habillage des chapitres et sur le visuel global de l'ouvrage. La version reliée, avec ses trois signets colorés, son beau jaspage bleuté et ses pages de garde colorées, est vraiment un bel écrin pour cette fantasy baroque dans laquelle l'esthétisme joue un rôle important. J'ai aussi beaucoup apprécié tous les poèmes et chants qui émaillent le texte, et qui contribuent à son ambiance lyrique.



Un univers vraiment fascinant, des personnages plus complexes qu'ils n'y paraissent, et une intrigue qui réserve beaucoup de surprises : une fois le livre commencé, c’était vraiment difficile pour moi de le lâcher ! Je suis ravi d'avoir découvert cette jeune autrice avec ce roman young adult, aboutissement réussi de plusieurs années de travail, et je suis déjà curieux de savoir quel sera son prochain projet d'écriture !

Ce roman, c’est celui que j’attendais le plus en ce début d’année! Déjà sa couverture est incroyable et donne tellement envie de se pencher dessus. Mais alors le résumé! Rien qu’en le lisant, on a envie de se retrouver plongé dans cet univers, dans cette histoire avec les personnages. J’étais vraiment hyper impatiente de me plonger dans cette lecture qui nous promet une sacrée aventure! L’objet livre en lui même est incroyable je trouve. Le boulot éditorial fait dessus est remarquable. Le jaspage est d’une beauté! Il rend tellement bien dans ma bibliothèque, j’en suis terriblement fan!



Je découvre la plume de l’auteure avec cette lecture. Et excusez moi mais quelle plume! Wow. J’ai été bluffé par cette auteure. J’ai eu un coup de coeur pour elle et j’en suis même encore subjuguée plusieurs jours après avoir terminé ma lecture. Sa façon d’écrire est si belle, si poétique, si envoûtante! C’est une véritable merveille. J’ai rarement lu une plume si belle que celle ci. Le roman a beau faire plus de 600 pages, je ne les ai pas vu passer tant j’ai été embarqué dès les premières pages. Il se lit tellement mais tellement vite d’ailleurs! J’adore ce genre de roman, ceux qui vous envoient dans une bulle. Une bulle où plus rien n’existe à part l’histoire et vous. Ce sont clairement les meilleures lectures!



Dans ce roman, sur l’île de la Nébuleuse, l’Opéra Plein-Ciel fait la pluie et le beau temps, et chacune de ses représentations se doit d’être parfaite. Des Confins à la capitale, tous les habitants sont appelés à mettre leurs dons au service de l’Opéra. Née au sein d’une famille d’aristocrates capables de métamorphoser les corps, Ivoire est une simple dompteuse de rubans, et c’est loin de son milieu social qu’elle a trouvé sa place, au sein d’un prestigieux atelier de couture. Mais lorsque la Maîtresse-Jouet de Plein-Ciel remarque son talent, Ivoire n’a pas le choix : elle est forcée d’emménager au coeur de l’Opéra. La voilà plongée dans les coulisses où la vie se mène à un rythme effréné, au gré des préparatifs, des intrigues de cour, et des pamphlets interdits qui circulent sous le manteau et promettent un autre monde possible…



Parlons d’abord de la chose la plus fascinante dans ce roman : le worldbuilding. Pardon mais j’ai rarement vu un roman aussi bien construit que celui là! L’univers était complètement dingue. D’ailleurs, j’ai également rarement vu un univers aussi original et passionnant que celui ci. Lorsque j’ai terminé ma lecture je me suis dis WOW et je me suis pris une énorme claque. MA lecture a été un énorme coup de coeur, j’ai absolument tout aimé, les personnages, l’intrigue etc mais alors l’univers c’est vraiment ce qui m’a le plus plu. On voit tout le travail qui a été fait derrière et c’est tout simplement remarquable. J’en ai pris plein les yeux pendant tout le long de ma lecture. C’était si bien écrit que j’ai eu l’impression de faire partie de l’histoire. J’arrivais parfaitement bien à visualiser les choses, comme si je regardais un film finalement. J’aime tellement les romans comme ça, qui sont si immersifs et si bien écrit qu’on a la sensation d’être rentré dans le roman et d’être spectateur de cette histoire. Je le redis encore mais vraiment cet univers était complètement dingue, je vais avoir du mal à m’en remettre. Alors, il est vrai tout de même qu’au début, il nous faut un petit temps d’adaptation. Le temps de comprendre comment fonctionne Plein Ciel, comment fonctionne la vie de la population mais aussi le temps de s’y retrouver dans les personnages. Personnellement, je me suis très vite adapté et il ne m’a fallu que quelques pages pour être à fond dans l’histoire!



Passons maintenant à l’intrigue. Que dire mais que dire! On va éviter de trop en dire pour éviter tout risque de spoilers non volontaires mais purée lisez ce livre. Je vous assure qu’elle est extraordinaire cette histoire. Déjà c’est tellement addictif qu’on tourne les pages les unes après les autres sans même s’en rendre compte. Le roman a beau faire plus de 600 pages, il se passe tellement de choses que l’on ne s’ennuie pas une seule seconde. J’ai aimé le fait que l’auteure prenne le temps de bien poser les bases de son histoire avant de rentrer dans le vif du sujet. J’ai adoré la partie où on découvre réellement l’Opéra Plein Ciel. C’est époustouflant pour le coup. Quand on voit comment tout fonctionne, les coulisses, les différents corps de métier et j’en passe. C’est fascinant. Et puis le côté magie amène vraiment quelque chose d’incroyable. L’intrigue a pris une tournure à laquelle je ne m’attendais pas, je l’avoue. Mais c’était tout simplement excellent. De la première à la dernière page on est tenu en haleine. Plus on avance dans notre lecture, plus tout s’intensifie, plus la tension monte en quelque sorte. Bref, en gros dès la première page c’est passionnant mais plus on avance plus ça le devient! Le plot twist à la fin m’a complètement pris par surprise, j’en suis restée bouche bée!



Du côté des personnages, il y en a une multitudes, tous plus intéressant les uns que les autres. C’est vrai que lorsque l’on termine la lecture, on se dit qu’il y a vraiment beaucoup de personnages mais on s’y fait assez vite. Du moins ça a été mon cas. Et puis le fait qu’ils n’arrivent pas tous en même temps, forcément ça aide. Il y a un petit récapitulatif à la fin (ne le lisez pas avant vous risquez de vous faire spoiler..) et ça c’est assez agréable je trouve. On va surtout parler des personnages principaux. On a d’abord Ivoire, la protagoniste principale. J’ai beaucoup aimé son personnage. Ivoire c’est une peau de lune, en quelque sorte l’équivalent d’une albinos dans notre monde. Sa famille a tendance à la rejeter parce que le fait qu’elle soit comme elle est, ça met la honte sur leur famille. Ivoire est issue d’une famille d’aristocrates dont les membres sont capables de métamorphoser les corps. Ivoire elle n’est qu’une simple dompteuse de rubans. Sa vie, elle préfère la passer loin de ce monde rempli d’hypocrites. J’ai eu beaucoup de peine pour elle. Quand elle explique ce que sa soeur, Tallulah, lui a fait étant plus jeune, j’ai vraiment eu le coeur brisé pour elle. J’ai adoré son personnage à Ivoire, je la trouve incroyable et son pouvoir est peut être inutile pour certains mais dans son métier, ça fait d’elle quelqu’un de tout simplement merveilleux. Parlons rapidement de Tallulah, son personnage est tout bonnement affreux! Cette jeune femme est tout simplement monstrueuse, elle est détestable et on a qu’une envie c’est de l’enfermer quelque part et d’oublier son existence. Et non je n’exagère même pas pour le coup.. Elle est d’une cruauté mon dieu quelle affreuse personne. On a aussi Kelicia, la diva de l’Opéra. J’ai beaucoup aimé la découvrir, elle va se lier d’amitié avec Ivoire et j’ai adoré découvrir cette amitié d’ailleurs. Kelicia est une jeune femme touchante je trouve. Il y a également Chandelle, ah ce personnage! Au début, il nous apparaît comme quelqu’un de détestable, pas au même point que Tallulah tout de même. C’est quelqu’un de très sérieux, qui prend son rôle à coeur et surtout c’est quelqu’un qui a rarement le sourire. Le genre de personne que vous ne voulez absolument pas vous mettre à dos.. D’ailleurs Ivoire va vite en faire les frais et depuis ils ne vont cesser de se confronter. Ivoire a beaucoup de répondant d’ailleurs. Et puis, finalement, plus on avance dans le roman, plus on découvre qui il est vraiment. On découvre le vrai Chandelle, la véritable personne qui se cache derrière cette carapace. Et j’ai adoré cette personne. C’est quelqu’un de tellement touchant en vérité. La relation entre Ivoire et lui m’a beaucoup plu, leurs petites joutes verbales m’ont bien amusés, les voir apprendre à se connaître etc c’était vraiment très plaisant j’ai adoré! Il y a tant d’autres personnages, beaucoup d’autres personnages, ça serait beaucoup trop long de parler de tout le monde. Mais tous les personnages ont un truc qui les rendent si intéressant!



C’est un roman que j’attendais avec beaucoup mais vraiment beaucoup d’impatience et je n’ai clairement pas été déçue pour le coup. L’objet livre est superbe, ce n’est qu’un détail mais un détail qui compte mine de rien. La plume de l’auteure est tout simplement divine à lire, l’univers qu’elle a construit est incroyable et encore le mot n’est pas assez fort tant j’ai été subjuguée par cet univers si bien construit, vaste et si original. L’intrigue nous tient en haleine tout le long de notre lecture et les personnages sont si agréable à découvrir et à suivre. Bref, c’est une des sorties en ce début d’année que j’attendais le plus et je n’ai clairement pas été déçue, ce roman est une vraie petite pépite, lisez le!
Lien : https://enairolf.home.blog/2..

C'est un opéra dont la qualité des représentations va jouer sur les catastrophe + le temps qu'il fait sur l'île entière.

Le personnage principal est ivoire, une jeune femme albinos qui maitrise le don des rubans, et avec ça elle fait des vêtements pour l'opéra dans un atelier de couture.

Dans ce monde il y a pas mal de personnes qui ont des "dons" et ils les utilisent tous pour faire des costumes et des décors pour l'opéra.

J'ai eu peur que l'histoire de 600 pages se résume qu'à faire des robes dans un atelier, et c'est ce que vous allez lire pendant une cinquantaine de page. Heureusement, l'histoire évolue avec ce système de caste, les liens particuliers de la famille d'Ivoire, les personnages du théâtre et la révolution.



Pour l'histoire: Elle est très bien jusqu'au 2/3 Ensuite l'action est précipitée, et le livre ne m'a plus vraiment captivé.

Je trouve que les multiples romances gâchent l'histoire principale. Il y en a vraiment beaucoup, et je trouve qu'elle sont trop peu détailler pour être intéressante. Dé à coudre part 1 journée pour prendre le fort et elle revient avec un homme, d'autres personnages vont à droite à gauche et on comprend plus vraiment qui est qui et pourquoi ils ressentent de la tristesse

« Le vrai courage, c'est de dire au revoir. Si on ne sait pas dire au revoir, on n'ose jamais aimer. » Le ton est tout de suite donné avec cette citation inscrite sur la quatrième de couverture. On sait à quoi s'attendre : un roman sur la mort, le deuil. C'est effectivement ce qu'on y trouve, mais pas seulement. Le roman parle également de la nature et de l'importance d'être à son écoute, de la protéger. La mort est présentée comme un recommencement, une transformation dans laquelle la nature a un rôle a joué. cela parle d’acceptation, de résilience mais aussi de l'amour qui unit des sœurs. Si j'étais au départ un peu septique concernant l'univers de roman, j'ai finalement été séduite par la plume délicate de l'auteure, l'omniprésence de la nature et la relation étroite que l'héroïne entretient avec elle. Bien évidemment, j'ai pleuré à la fin et c'est tant mieux. Cela fait du bien aussi de lire des livres qui nous émeuvent sincèrement. Une jolie découverte.

Le roman raconte l’histoire d’Ivoire, jeune femme albinos très mal vue par la société dans laquelle elle évolue car dépourvue des couleurs chatoyantes des autres. Elle possède le talent de dompter les rubans, et trouve ainsi sa place dans un atelier de couturiers, l’atelier Des-Mesures. S’étant promis de ne pas dompter pour les Masques, la caste au-dessus des Jouets, la sienne, elle va pourtant accepter de le faire pour son Maître-Jouet… et s’en mordre les doigts. Entraînée dans l’Opéra Plein-Ciel par une autre Maîtresse-Jouet, elle va être projetée dans le monde qu’elle a tout fait pour éviter, souhaitant juste vivre sa vie tranquillement dans sa petite maison avec vue sur les rizières.



Assaillie de pleins de détails au départ, j’ai découvert petit à petit l’univers très complexe du roman, peuplé d’Inanimés, de Jouets, de Masques et de Pourpres-Aux-Joues. Il faut suivre assidûment pour comprendre : il y a des tas de noms, beaucoup désignant la même chose (ex : L’Opéra - Plein-Ciel - Rouage Suprême / Jouet - Dompteur - Artisan) Les personnages sont hauts en couleur avec chacun sa particularité, des personnages à profusion dans lesquels je me suis perdue plus d'une fois. Ainsi, j’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire, mais l’ai pourtant appréciée dès lors que je me suis familiarisée avec l’univers.



Sous les yeux du lecteur se découvre une société dystopique où chacun doit jouer son rôle et où les difformités sont vivement critiquées (ou carrément éliminées), au contraire des excentricités, qui, elles, sont vantées. Le monde où les personnages évoluent est entre cabaret et cirque, avec des descriptions très colorées et imagées qui m’ont mis des étoiles dans les yeux. La Population est tenue trop occupée pour se rendre compte de ce qu’il se passe réellement, et trop menacée par leurs lois pour critiquer leurs dirigeants, qui ont tout de dictateurs.

Une société décadente qui n'attend qu'à être démantelée, ses habitants libérés.



Une plume qui manie les mots à la perfection, les poèmes et autres écrits dans les chapitres et entre eux tout bonnement magnifiques. Une héroïne blessée de multiples fois mais forte comme on les aime, qui réfléchit à comment améliorer les choses. Des personnages secondaires inspirants et attachants : Chandelier, qui paraît effrayant au premier abord, Crinoline et sa carrure impressionnante, Démesure et… sa démesure, Kélicia et sa douceur malgré sa douleur etc…



Ainsi, j’ai bien aimé cette lecture dense, malgré le fait que, encore une fois, je me sois perdue entre les lignes à cause de ce trop plein d’informations x)


Lien : https://www.instagram.com/p/..

En discutant avec l’autrice à Trolls & légendes, elle m’a parlé de son 1er roman édité quelques mois avant Plein Ciel. Elle en a tellement bien parlé que j’ai décidé de tenter l’aventure. Je savais que l’histoire serait belle et triste, effectivement, ce fut le cas. Une très belle découverte.



La plume de l’autrice est superbe à lire. Le roman est écrit comme un conte indien. Le texte est très poétique et on se laisse emporter par la beauté des mots. Kinjal nous embarque avec elle dans un monde magique mais qui va vite changer. Cette petite fille est très touchante, elle est très lucide sur le monde qui l’entoure et sur les gens. Elle a aussi un très beau coeur même si elle est jalouse de sa soeur. Malgré tout, leur relation est magnifique ! La discussion qu’elles ont toutes les deux m’a mis les larmes aux yeux.



L’histoire, même si on s’attend à une partie des évènements, nous apporte complètement. La douceur des mots permet d’être encore plus dedans. La rencontre avec les panthères était belle mais aussi triste. Tout est équilibre dans cette histoire : la beauté et la douceur d’un côté, de l’autre la tristesse et la réalité.



J’ai un peu de mal à vous expliquer ce que j’ai ressenti, il faut le lire pour vraiment comprendre. Un très beau roman qui parle de deuil, de maladie, de résilience, de lâcher prise, des petits bonheurs, de l’amitié et de bien d’autres choses.

Plein-Ciel de Siècle Vaëlban est un chef-d'œuvre, une merveille, un bijou. Ce roman m'a touchée de multiples façons...

La plume de l'autrice. Elle est si poétique, elle est d'une beauté époustouflante. Certaines phrases m'ont réellement émue et ont atteint mon cœur au point de m'en donner les larmes aux yeux. D'autres m'ont bouleversée et m'ont réellement donné des frissons.

Les personnages. Je me suis tant attachée à eux, je referme ce livre avec un pincement au cœur, ils vont me manquer. Tous sont incroyablement courageux, sincères, authentiques et touchants. Malgré la multitude de personnages, ils ont tous un caractère unique et sont très bien construits et écrits. Ils ont tous leur propre développement. Face à la quantité de personnages, l'annexe des personnages et vraiment pratique! J'avoue que parfois je ne savais plus exactement qui travaillait où et pour qui et cet annexe facilitait la lecture. Je me serai perdue plus d'une fois sinon...

La richesse de l'univers. Que j'ai aimé plongé dans cet univers fantastique ! Les premières pages ne sont pas évidentes à comprendre car il y a beaucoup d'informations et nous n'avons pas forcément les clés. Heureusement, nous avons les fameuses Ordonnances Ecarlates à la fin des premiers chapitres et cela nous permet de mieux comprendre les lois qui régissent cette société bien complexe! Accrochez-vous même si l'univers est parfois difficile à appréhender car cela vaut vraiment le coup.

Je ressors vraiment chamboulée de cette lecture. Le dernier pamphlet m'a bouleversée, les larmes ont coulées.

Plein-Ciel est un véritable coup de foudre

J'ai été très intriguée par la couverture du roman lors de mes différents voyages en librairie, et il m'a fallu du temps avant d'oser le prendre.

Les avis sur internet le rapprochant de la série la Passe Miroir m'ont beaucoup aidé à passer le pas.



Et même si, pour moi, rien ne sera jamais à la hauteur de cette sage, j'ai retrouvé une partie de la magie et de la qualité de l'écriture entre les pages de Plein Ciel.



Tout le livre se déroule sous un carnaval de couleurs, de visages, de matières et de personnages. Chacun écrit avec justesse et une individualité qui fait plaisir à voir, surtout vu la quantité de personnages décrits.



Dans le microcosme de l'Opéra, se terrent des centaines de personnes, aussi attachants qu'imprévisibles.



Le world building est parfaitement maîtrisé, avec une richesse qui ferait pâlir de jalousie de très nombreuses sagas!

J'ai eu peu que la couverture très travaillée et aux superbes illustrations ne soit qu'une façade pour cacher un livre pauvre et "facile", alors que je me suis retrouvée plongée dans un univers construit, développé, et dans lequel on peut croire !



Enfin bref, une véritable découverte, une auteure à suivre et surtout, je ne peux que vous conseiller, une visite à l'Opéra Plein Ciel !

Malheureusement, l'écriture n'a pas fonctionné sur moi, je rejoins un autre avis récent publié ici. J'ai trouvé que l'autrice "forçait" beaucoup trop sa plume, avec un résultat qui, s'il n'est pas lourd, fait très ampoulé.

C'est très bien d'avoir un cadre qui sort de l'ordinaire, et c'est le cas mais si on n'entre pas dans l'histoire, ça reste embêtant.

Wow quelle surprise ! Ce roman est une pépite. Avant de me lancer dans cette lecture j’avais un peu peur de ne pas accrocher. Finalement, je me suis complètement laissé embarquer par la plume de l’autrice et l’originalité de l’histoire. Le roman est découpé comme un opéra, en acte et respectant le schéma de celui-ci.



Le premier acte est consacré à l’introduction de l’univers, des personnages et de l’ambiance générale. Le début est donc assez descriptif, mais nécessaire pour planter le décor. L’univers est riche, très dense et les personnages sont nombreux. Il faut s’accrocher, mais ça en vaut la peine ! Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, j’ai tourné les pages sans vraiment m’en rendre compte. Au fur et à mesure de la lecture, on s’enfonce un peu plus dans l’univers et on s’attache vraiment aux personnage.



L’intrigue s’installe doucement et monte crescendo dans le second acte, avant de se dénouer dans le troisième. Si vous aimez les complots politiques, les faux semblants, les secrets et les univers bien construit, je ne peux que vous recommander ce livre !



Personnellement j’ai un peu eu la sensation de me faire capturer par cette histoire. Le genre de sentiments qu’on a, quand on fait quelque chose sans grande conviction, et finalement, on est tellement pris dedans qu’on ne veut même plus s’arrêter. Je me suis totalement laissé transporter, c’était une expérience de lecture absolument incroyable et je trouve difficilement les mots pour décrire ce flot d’émotions et de sensations que j’ai ressenti au cours de celle-ci. Je ne peux que vous conseillez de plonger dans les pages de Plein Ciel.

Ce livre a été un voyage livresque extraordinaire. Je dois avouer qu’il n’était pas dans ma wishlist, je n’avais pas suivi les événements autour de sa sortie, mais lorsque je l’ai vu dans le rayon littéraire de mon magasin préféré, il m’a tout de suite intrigué ! J’hésitais puis finalement c’est mon homme qui m’a convaincu de le prendre.



Après avoir achevé cette lecture, je peux clamer haut et fort d’être heureuse d’avoir cédé à ma pulsion d’achat spontané parce que c’est un méga coup de cœur livresque.



C’était tellement magique, sensationnel, époustouflant et émouvant ! D’un bout à l’autre, j’ai suivi Ivoire, une protagoniste aussi étonnante qu’attachante. Nous pouvons voir son évolution au sein de l’opéra Plein-Ciel ainsi que ses prises de conscience face aux sombres vérités cachées derrière les faux-semblants de cet univers. Ce roman est un hymne à la liberté, à l’acceptation d’autrui et de soi, à la vérité et le droit vivre heureux avec son libre arbitre.



C’est une merveilleuse et émouvante bataille de solidarité pour les égalités qui se joue avec de multiples dons uniques et fantastiques. Ce récit est splendide, franchement ! J’ai tellement adoré chaque instant de cette lecture. C’est un véritable bijou précieux et unique en son genre à mes yeux. Même la conclusion a été finalisée à la perfection !



Je n’ai qu’une seule à dire, si ce n’est pas encore fait, foncez ! En plus, le travail accompli sur le visuel de ce livre est superbe, c’est une pépite !