AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Sir Arthur Conan Doyle (2331)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La Compagnie blanche

J'avais beaucoup d'attente pour ce moment, je ne sais pas trop pourquoi, peut être le fait que ça soit Sir Conan Doyle qui l'ai écrit. Je ne me suis pas ennuyée durant la lecture mais il a manqué quelque chose pour que je sois vraiment prise dans l'histoire.

Les personnages sont attachants, surtout Hordle John et Sir Nigel, l'époque est très bien retranscrite, on s'y croirait. Mais pour moi, ça m'a manqué de peps, pourtant il y en a eu des scènes de bagarre et de bataille, mais les descriptions, les noms à rallonge des chevaliers, m'ont un peu perdu. J'ai toutefois beaucoup aimé la fin.

Malgré mon impression un peu mitigé, je pense que c'est un livre à lire pour découvrir Arthur Conan Doyle dans un autre univers.
Commenter  J’apprécie          10
La Compagnie blanche

Honnêtement, malgré les éloges de la 4ème de couverture, je préfère les nouvelles et romans de Sherlock Holmes à la Compagnie blanche. J'apprécie pourtant la période historique de la guerre de Cent Ans. Mais plus qu'un roman historique, j'ai lu un roman initiatique, avec un jeune héros innocent qui découvre le monde - tel le naïf Perceval en quelque sorte, avec ses horreurs comme ses beautés. Les épisodes attendus d'un tel cadre historique se succèdent à un rythme effréné : lutte contre des brigands, siège de donjons, attaque de pirates...

Ce jeune héros est entouré d'une troupe de joyeux compagnons - au sens de la "merry England", ce monde perdu idyllique, ou plutôt recréé dans l'imaginaire des écrivains du XIXème siècle industriel et du début du XXème qui face aux horreurs de la guerre moderne se réfugient dans la vision rêvée d'une Angleterre campagnarde, fraternelle, avec une vie en communauté. Si la fraternité d'armes permet le rapprochement, les barrières et les distances sociales restent préservées : le héros ne peut épouser sa belle que lorsqu'il est devenu digne d'elle, l'archer est proche du chevalier sur le champ de bataille, mais lui doit tout de même le respect. D'ailleurs, un épisode marquant est la révolte de paysans français contre leur seigneur, une situation qui est décrite comme impossible en Angleterre. De même, les campagnes anglaises sont verdoyantes, tandis que les terres de France sont désolées et ravagées.

Dommage que la partie véritablement épique n'arrive qu'à la fin, que les véritables exploits guerriers ne soient que survolés - mais c'est ce qui prouve que ce n'est pas un roman de chevalerie, ou plutôt, que ce n'est pas une épopée.

Commenter  J’apprécie          30
La Compagnie blanche

Une pierre deux coups : mon tout premier roman de Conan Doyle et aussi mon premier dans le mileu de la chevalerie.

Un roman historique de qualité, bien en rythme, imposant par le style et le talent de l'auteur.

L'histoire se situe pendant la guerre de Cent ans où la compagnie blanche et ses trois cents archers, sous le commandement de Sir Nigel, s'en va en guerre en France. Une ambiance bien chevaleresque !

Armures, épées, tournois de tir à l'arc, batailles et duels sans merci. Tout cela avec un petit brin d'humour pour d'étendre l'atmosphère mais aussi beaucoup d'honneur et de bravoures des chevaliers et écuyers. Sans oublier bien sûr l'amour de ses dames.

Le Moyen Age et la passion amoureuse de la chevalerie.











Challenge solidaire 2020 - Des classiques contre l'illetrisme

Challenge XIXème siècle - Edition 2020
Commenter  J’apprécie          173
La Compagnie blanche

La Compagnie Blanche, c'est l'histoire vue et revue d'un jeune homme qui part à la découverte du monde loin de la tour d'ivoire dans laquelle l'ont gardé ses précepteurs cléricaux. Aux côtés d'un archer qui parle fort et d'un défroqué, le héros s'embarque dans un voyage qui le fera rejoindre les armées anglaises qui occupent le sud-ouest de la France, rejoignant le contexte bien connu de la guerre de cent ans. Il découvre les réalités du monde à travers un panel de rencontres cocasses et pittoresques qui offrent au lecteur le tableau social d'une époque parfois un peu idéalisée.



Le ton du récit est plutôt léger et préfère considérer la guerre comme une grande course à l'honneur plutôt que comme une boucherie sauvage sans espoir pour les soldats du commun. Les dialogues sont bien écrits et m'ont arraché plusieurs sourires au cours de ma lecture tant les personnages y sont typiques, à la limite de la caricature. L'archer rustre et grande-gueule, le chevalier assoiffé d'honneur qui cherche à défier n'importe quel gentilhomme croisant sa route, la princesse qui n'ose assumer ses sentiments, le chevalier-mystère qui se présente masqué au tournois du Prince Noir, etc. Quiconque chercherait une fresque historiquement fidèle devrait passer son chemin. Conan Doyle nous emmène dans le Moyen Âge des cycles de chevalerie et des romans courtois qui ont façonné notre imaginaire.



Mais il ne faudrait pas oublier de mentionner la qualité narrative en elle-même. Ce roman d'apprentissage ne réinvente pas l'eau chaude, n'échappe pas non plus à quelques facilités, mais parvient à nous garder en haleine tout du long sans avoir recours à des retournements imprévus et tirés du chapeau (coucou Ken Follett).



Une très bonne lecture malheureusement encore trop méconnue.
Commenter  J’apprécie          00
La Compagnie blanche

La Compagnie Blanche est le premier roman que je lis du créateur de Sherlock Holmes. N'étant pas vraiment attiré par les aventures de ce dernier, j'ai opté pour un des romans historiques de l'écrivain, ses oeuvres les plus abouties selon lui.



Celui-ci nous emmène au 14e siècle, en pleine guerre de cent ans, vadrouiller à travers l'Angleterre et la France, entouré de la plus honorable et aimable société. Vous l'aurez compris, la plume est quelque peu surannée, mais cela participe évidemment au charme de celle-ci, facilitant l'immersion dans cette oeuvre difficile à cerner.

La trame est pourtant élimée: une quête initiatique, un jeune protagoniste ayant passé sa courte vie reclus dans une abbaye, une belle promenade, de la chevalerie et des combats, l'Amour et l'Honneur... rien de bien original, même pour l'époque, mais l'oeuvre n'en est pas moins captivante pour autant.



Notre jeune ami, Alleyne de son prénom, est le cadet d'une noble famille sur le déclin, dont il est d'ailleurs le dernier représentant avec son frère. Son père, en le confiant aux moines, laissa comme consigne de lui laisser découvrir le monde à ses vingt ans, et ce durant une année.

Partant dans l'optique de faire la connaissance de son frère dans le domaine familial, une foule de contretemps et de personnages bigarrés vont très rapidement contrarier ses projets, lui faire traverser la Manche, et courir les routes de France et de Navarre.



Les personnages d'abord. Conan Doyle nous présente une ribambelle de personnages plus caricaturaux les uns que les autres, bien qu'ils soient attachants. Un chevalier qui voit matière à gagner de l'honneur ou à lancer un défi à chaque coin de rue, un vétéran bourru mais au coeur d'or, notre jeune clerc, l'innocence et la pureté personnifiées... Les dialogues sont de la même trempe, et ce côté naïf, voire niais parfois, est omniprésent.

L'histoire est assez invraisemblable, même si adroitement imbriquée dans les faits historiques desquels nous seront témoins au fil de la lecture. Les chapitres s'enchaînent rapidement, et le rythme ne faiblit que très rarement, même si l'auteur démontre un certain penchant pour les descriptions.



Pas vraiment ma définition du roman historique, nous sommes plutôt dans une vision idéalisée du moyen-age et de ses valeurs, en ne s'éternisant que très peu sur les horreurs de la guerre, de la famine, et autres malheurs récurrents de cette période de l'Histoire. La Compagnie Blanche n'en demeure pas moins une lecture plaisante, agrémentée de quelques touches d'humour fort appréciables, mais souffrant d'un aspect caricatural, propre à la fois au thème (la chevalerie) et à l'époque de son écriture. Mais il reste, malgré tout, de fortes chances que je m'intéresse d'ici peu à Sir Nigel, considéré comme la deuxième partie, malgré les quinze années qui les séparent.
Commenter  J’apprécie          340
La Compagnie blanche

A sa sortie en 1890, ce roman fut qualifié de "meilleur roman historique depuis Ivanhoé" !

A découvrir en version audio chez @Voolume grâce à l'interprétation très vivante de Frédéric Kneip !



Si Conan Doyle est surtout passé à la postérité pour les enquêtes de Sherlock Holmes, c'est de son grand roman historique, « La Compagnie blanche » et de son préquel « Sir Nigel » qu'il était le plus fier.



Le livre, qui reçut un accord triomphal lors de sa sortie, retrace les aventures de Alleyne Edricson, jeune écuyer anglais, qui s'en va guerroyer en France durant la guerre de 100 ans.



Batailles, attaques de pirates, embuscades, bagarres, duels, tournois : les aventures se succèdent à un rythme échevelé.



Ajoutez-y un style vif, des personnages truculents et quelques pointes d'humour, et vous avez là un grand roman d'aventures, qui se dévore avec passion !



Je remercie les éditions @Voolume et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir ce roman de chevalerie peu connu qui raconte la Guerre de Cent ans par un anglais.



J'ai beaucoup aimé l'interprétation très juste de Frédéric Kneip qui sait insuffler de la vigueur à ce récit picaresque afin de captiver son auditeur grâce aux intonations et aux voix différentes qu'il prête aux personnages. Même si leurs portraits physiques très amusants sont assez grotesques car caricaturaux, ils n'en sont pas moins attachants grâce à leurs qualités humaines, comme la bravoure.



La structure narrative est composée de deux parties : le début ressemble à un roman initiatique avec le jeune Alleyne qui part découvrir le monde à sa sortie de l'abbaye de Beaulieu. Il rencontre ensuite Sir Nigel Loring, le chef des archers de "la Compagnie Blanche" et sa fille Maud, dont il tombe amoureux. A partir du chapitre 14, il quitte le Hampshire pour partir à la guerre en France et au cours du dernier chapitre, il est de retour dans le Hampshire et il espère épouser sa bien-aimée.



Ce qui rend ce récit très agréable, c'est l'humour décapant qui est omniprésent, le rythme effréné et le souffle épique de ce roman de chevalerie qui plaira à toutes celles et ceux qui s'intéressent à la période du Moyen-âge. Ce roman m'a d'ailleurs un peu fait penser à la série "Kaamelott" pour son humour irrésistible. Il donne envie découvrir le second tome "Sir Nigel" !
Commenter  J’apprécie          104
La Compagnie blanche

Alleyne Edricson est un jeune clerc anglais. Alors qu’il quitte l'abbaye de Beaulieu selon les vœux de son père, pour découvrir le monde, il va se trouver mêler à une grande aventure et devenir l'écuyer de Sir Nigel, un chevalier de renom.

J'avoue avoir eu un peu de mal à entrer dans le récit. Alleyne est un jeune homme un peu trop parfait qui va enchainer des péripéties que Rocambole n'aurait pas renié. Mais petit à petit, l’intrigue prend forme et si les retournements de situation sont attendus, on prend plaisir à suivre cette intrigue. Les personnages sont vraiment attachants, toujours de bonne humeur et partant pour l'aventure.

J'ai beaucoup aimé la narration de Frédéric Kneip qui donne vie à tous ses personnages et à leurs aventures, donnant à chacun un phrasé particulier pour que l'on puisse les reconnaitre. Le zozotement de Sir Nigel est particulièrement savoureux.

Un roman d'apprentissage que je ne connaissais pas et dont j'ai particulièrement apprécié l'écoute.
Commenter  J’apprécie          80
La Compagnie blanche

Livre audio - Lu par : Frédéric Kneip 15h18



J'avoue n'avoir pas mis le nez de façon sérieuse et approfondie dans la bibliographie d'Arthur Conan Doyle car j'ai découvert qu'il avait écrit au moins un roman historique !



Ce roman se déroule pendant la Guerre de cent ans où nous suivons les aventures du zézeyant mais non moins jovial Sir Nigel et de ses hommes d'armes, archers émérites, la Compagnie blanche ! Il est accompagné d'un jeune ex-clerc de ses voisins attiré par l'aventure, à travers l'Angleterre, la France et l'Espagne.



Non seulement je ne connaissais pas ce roman historique mais en plus j'ignorais que Doyle pouvait avoir autant d'humour et, encore mieux, savait le manier si brillamment !



La narration de Frédéric Kneip a été excellente et si j'ai eu des doutes au début de l'histoire sur le fait qu'elle me plaise ou pas, j'aurais bien aimé en écouter encore un peu plus. Il a donné vie de manière exaltante à tous ces personnages truculents pour la plupart.



Un pur plaisir que je vous invite à goûter !



#LaCompagnieblanche #NetGalleyFrance
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          230
La Compagnie blanche

La Compagnie blanche par Sir Arthur Conan Doyle, lu par Frédéric Kneip, VOolume, 2023 (1ère parution en France en 1908).



Sir Arthur Conan Doyle est surtout célèbre grâce au personnage de Sherlock Holmes.

Il a aussi écrit des romans historiques et je salue l’initiative des éditions VOolume qui réédite ses œuvres moins connues. Cette version audio est d’excellente qualité.



Un roman historique sur fond de guerre de cent ans quand les Anglais se regroupaient en compagnies d’aventures pour aller guerroyer en France…

Un roman d’apprentissage où nous suivons le parcours d’Alleyne Edricson, un jeune clerc devenu écuyer de Sir Nigel, un récit fait de rencontres, de péripéties, d’aventures et de mésaventures de toutes sortes, d’embuscades, de batailles et de sièges…

Des personnages hauts en couleurs, des accents truculents…



C’est parfois un peu longuet et répétitif mais l’écriture est pleine d’humour, d’un brin de dérision. J’ai relevé des tonalités picaresques, des effets donquichottesques, l’apparition de quelques personnages référentiels…Les phrases-titres de chapitre sont particulièrement savoureuses.

Une partie de l’action se déroule dans des lieux français que je connais bien et j’ai apprécié de les voir cités et décrits par un auteur anglais comme si je redécouvrais des évènements historiques sous un angle nouveau.



Une réussite.



#LaCompagnieblanche #NetGalleyFrance


Lien : https://www.facebook.com/pir..
Commenter  J’apprécie          100
La dernière chronique de Sherlock Holmes

Voilà quelques réjouissantes enquêtes menées avec flegme et efficacité par le célèbre détective. Le ton est enlevé et les plus épais mystères sont dissipés à grands coups d'intelligence et d'intuition. Certaines aventures sont teintées d'humour et même si la brièveté des nouvelles ne permet pas au suspens de s'installer comme dans les meilleurs roman de Sir Conan Doyle, on prend un réel plaisir de lecture avec ces chroniques.
Commenter  J’apprécie          00
La femme du physiologiste

Un tout petit format pour une toute petite énigme que l'on n'a aucun mal à deviner dès le premier tiers du récit.

Un homme, savant et misogyne pense qu'à quarante deux ans il est temps de prendre une épouse même si son cerveau est moins lourd et moins développé que celui du futur mari .

S'en suit un quiproquo qui définira la fin de l'histoire.

Commenter  J’apprécie          140
La femme du physiologiste

J'ai reçu La femme du physiologiste lors de la dernière opération Masse Critique. Je remercie chaleureusement Babelio et Les Éditions du Jasmin pour le cadeau.



C'est la première fois que je lis un texte de Conan Doyle qui ne soit pas un texte holmésien. Il y avait longtemps que j'avais envie de découvrir ses autres ouvrages mais j'ai toujours remis à plus tard.



La femme du physiologiste est une nouvelle psychologique s'inscrivant dans les découvertes de l'époque en matière de psychiatrie et de psychologie.

Le personnage principal est un scientifique à l'esprit froid qui va apprendre de façon brutale que le tout rationnel n'existe pas et que les émotions sont bien réelles.



Le texte est intéressant et bien écrit. Il y a un rebondissement très sympathique qui fait basculer le texte dans le drame.

C'est très court mais percutant, la morale est bien amenée et ça me donne envie de lire d'autres textes non holmésiens de Conan Doyle.



Concernant l'édition de la nouvelle, je suis perplexe. Lorsque j'ai reçu le livre au courrier, je n'ai pu m'empêcher de rire en voyant la taille du livre : il tient dans ma main. C'est du format ultra-poche : environ 10 x 13 cm. Avec ce format d'avorton, le texte fait 60 pages. Dans un format normal, il doit en faire 25-30 au maximum.



Ajoutons que l'éditeur fournit une biographie de l'auteur de trois lignes et une très courte introduction de Marianne Stjepanovic-Pauly en guise de complément au texte. C'est très léger.



De plus, le texte a été traduit par Albert Savine, le fameux traducteur antisémite qui a traduit Conan Doyle, Oscar Wilde, Kipling… et dont la traduction de La femme du physiologiste est tombée dans le domaine public. Il est donc possible de consulter ce texte gratuitement sur Wikisource.



Et pourtant, Les Éditions du Jasmin qui n'a fait aucun travail d'éditeur digne de ce nom (ancienne traduction, pas de dossier sur le texte ou l'auteur, maquette ridicule, couverture austère) propose l'ouvrage pour la modique somme de 6.50€. À ce prix-là, je m'attendais à trouver soit plusieurs nouvelles soit un dossier d'accompagnement solide.



Vu le prix exorbitant, je ne pense pas que le livre fasse un carton en librairie à moins de faire vibrer la corde sensible des collectionneurs des écrits de Conan Doyle.



CHALLENGE MULTI-DÉFIS 2018.
Commenter  J’apprécie          204
La femme du physiologiste

Lorsque j'ai reçu ce livre grâce à une opération masse critique, j'ai d'abord été très surprise par le format : c'est un tout petit livre à la couverture élégante et j'ai été plutôt séduite de prime abord, mais l'inconvénient est que c'est assez difficile à tenir en main et que c'est écrit très petit. Et puis comme l'a souligné MissSherlock, le prix est assez élevé.

L'histoire est quant à elle assez intrigante : on voit ce professeur ultra rationnel qui refuse de se laisser gouverner par ses sentiments et qui intellectualise tout mais qui décide pourtant de se marier. Je trouve ce début prometteur et ça aurait pu donner lieu à des situations vraiment intéressantes : comment va-t-il se laisser séduire, va-t-il enfin sortir de sa réserve, comment sa femme va-t-elle influer sur sa vie de scientifique pur et dur ? Mais hélas rien de tout cela ! C'est tellement court qu'on n'a à peine le temps d'entrer dans l'histoire que c'est déjà terminé !

La fin arrive d'un coup et on reste vraiment sur sa faim, c'est dommage.

Le style est proche du naturalisme, ce qui n'est pas un hasard puisque ce courant littéraire entendait s'inspirer de la démarche scientifique.

Je me demande finalement si Conan Doyle ne règle pas un peu ses comptes avec ce milieu scientifique (dont il était lui-même issu puisqu'il était médecin) : il caricature son personnage à l'extrême, le rend vraiment insupportable, misogyne, sans aucun sentiment ni empathie mais il le lui fait finalement payer très cher. Alors quelle est la morale de l'histoire ?...

C'est un texte qui donne à réfléchir et je remercie les éditions du Jasmin et Babélio pour la découverte.





Commenter  J’apprécie          70
La femme du physiologiste

Une oeuvre du créateur de Sherlock Holmes que je ne connaissais pas, j'ai donc découvert "La femme du physiologiste" grâce au dernier Masse critique de Babelio, que je remercie. Un merci également aux Editions du Jasmin qui remettent en avant cette oeuvre moins connu de Conan Doyle, mais aussi offrent une belle édition épurée.

L'histoire en elle-même est assez simple, d'une ironie qui m'a plu et fait sourire (un scientifique très rationnel qui ne croit pas en l'amour, va tomber amoureux et faire les frais de ses sentiments refoulés), l'écriture est d'une grande précision, fluide et de qualité. Toutefois le seul reproche que je pourrais faire est que l'auteur accentue un peu trop l'aspect scientifique du personnage et du coup, il y a une pléthore de termes scientifiques assez pointus, qui m'ont un peu freiné dans ma lecture !

Mais cela reste une bonne surprise et je suivrais davantage les parutions des Editions du Jasmin avec intérêt.
Commenter  J’apprécie          10
La Figure Jaune et autres Aventures de Sher..

Encore un mystère résolu par Holmes!!
Commenter  J’apprécie          21
La Figure Jaune et autres Aventures de Sher..

J'ai beaucoup aimé cette enquête de Sherlock Holmes et son dénouement heureux.

En effet, pas de crime cette fois, mais un secret inquiétant pour un homme amoureux qui redoute ce que lui cache son épouse. Et c'est peut-être ce qui met en déroute le célèbre détective qui pour une fois ne découvre pas la vérité avant d'y être confronté.
Lien : http://lecturesdestephanie.b..
Commenter  J’apprécie          131
La Figure Jaune et autres Aventures de Sher..

Avec La figure jaune, les apparences sont plus que jamais trompeuses, et Sherlock Holmes se fait avoir. Quel plaisir, quel régal, quelle belle leçon pour lui. Ça se fête 😅 🎉



Au passage, je me suis aussi ramassée, mais ça c'est banal avec ces enquêtes.



L'issue est superbe, au vu des mentalités de l'époque.



Bonnes lectures à vous !

Commenter  J’apprécie          133
La Figure Jaune et autres Aventures de Sher..

Des trois nouvelles qui sont rassemblées ici, La figure jaune a ma préférence, parce qu’elle traite de thèmes qui sont toujours d’actualité aujourd’hui. Je ne vous les dévoilerai pas, car les deux plus importants ne sont dévoilés qu’au moment du dénouement, relativement heureux, il faut bien le dire. Puis, il est toujours intéressant de voir Sherlock Holmes victime lui aussi de ce qu’il dénonce : dresser une théorie en se basant sur des préjugés est très dangereux. Lui, au moins, reconnaît ses erreurs, et n’hésite pas à le souligner.

L’interprête grec est bien plus tragique. Un échec de Sherlock Holmes ? Presque oui. Les efforts du détective ne peuvent rien contre la lâcheté (presque généralisée chez les proches de la victime), la ruse et la cupidité. S’il y a une justice, elle est bien tardive. Cette nouvelle, particulièrement sombre, nous permet de rencontrer Mycroft, frère aîné de Sherlock, et de découvrir les origines françaises des deux frères.

Le pouce de l’ingénieur porte bien son titre. Nous découvrons d’abord Watson, jeune marié, dans l’exercice de sa profession. Il a enfin un cabinet, commence à avoir une pratique fidèle, puisque d’anciens patients n’hésitent pas à lui en envoyer de nouveau. C’est dans ce cadre qu’il rencontre l’ingénieur qui donne son nom au titre et son intervention est l’une des plus sanglantes dans l’ensemble des enquêtes de Sherlock Holmes. Pourtant, c’est dans son salon, feutré, que Sherlock résoudra l’enquête, avant de prendre le train jusqu’au lieu où l’ingénieur, plus chanceux que l’interprête grec, a failli perdre la vie. Là encore, la justice n’est pas réellement rendue et le dénouement concerve en partie un aura de mystère qui le rapproche du genre fantastique.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
Commenter  J’apprécie          100
La Figure Jaune et autres Aventures de Sher..

Watson nous rapporte ici l'une des aventures de Sherlock Holmes ayant tourné en défaveur des pertinentes analyses fabriquées à la base des préjugés de celui-ci, notamment son incapacité à déterminer le mystère de la figure jaune... Qui porte cette figure jaune?

Une belle histoire dont le dénouement est plus choquant que la tête du coupable retrouvée...Jack soupçonne sa femme en acte d'adultère avec un des voisins, il n'aperçoit qu'une figure jaune chaque fois qu'il passe près de la maison du voisin. D'après les détails rapportés par Jack, Sherlock confirme que le voisin, l'homme à la figure jaune, serait l'ex mari, soi-disant mort d'Effie, la femme de Jack. Quand ils décident de franchir la porte de la maison de ce voisin, ils découvrent une petite fille noire portant le masque qui lui donne l'aspect de cette figure jaune...en fait c'est la fille d'Effie qu'elle avait eu dans son premier mariage dont le mari était un noir d'Amérique, elle avait besoin du temps pour pouvoir révéler toute la vérité à son mari...

Aussi le livre se termine par une attention de Sherlock à Watson, déplorant aussi clairement l'échec de ses hypothèses:

« Watson, si jamais vous avez l’impression que je me fie un peu trop à mes facultés, ou que j’accorde à une affaire moins d’intérêt qu’elle ne le mérite alors ayez la bonté de me chuchoter à l’oreille : “Norbury !” Je vous en serai toujours infiniment reconnaissant. »
Commenter  J’apprécie          130
La Figure Jaune et autres Aventures de Sher..

"La figure jaune" est une des 3 nouvelles de ce recueil. Nous retrouvons le célèbre Sherlock Holmes et son fidèle Watson, tranquillement installés dans le salon de Baker Street... Ils viennent en aide à 3 malheureux hommes qui ne savent pas comment réagir face aux mystères qui les menacent...

Si la resolution de ces 3 enquêtes relèvent bien de déduction, j'ai été un tantinet déçue par le manque de détails. De Sir Arthur Conan Doyle j'étais restée sur "le chien des Baskerville" qui m'avait enchanté adolescente... L'écriture est plaisante mais il manque un petit quelque chose pour totalement m'emballer !

Un grand merci à Hyelana pour cette pioche d'octobre ;-)
Commenter  J’apprécie          271




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Sir Arthur Conan Doyle Voir plus

Quiz Voir plus

Le chien des Baskerville

Au cours de quel siècle ce roman a-t-il été publié ?

17ème
19ème
20ème

10 questions
673 lecteurs ont répondu
Thème : Sherlock Holmes : Le Chien des Baskerville de Sir Arthur Conan DoyleCréer un quiz sur cet auteur

{* *}