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Critiques de Sir Arthur Conan Doyle (2317)
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La Compagnie blanche

La Compagnie Blanche, c'est l'histoire vue et revue d'un jeune homme qui part à la découverte du monde loin de la tour d'ivoire dans laquelle l'ont gardé ses précepteurs cléricaux. Aux côtés d'un archer qui parle fort et d'un défroqué, le héros s'embarque dans un voyage qui le fera rejoindre les armées anglaises qui occupent le sud-ouest de la France, rejoignant le contexte bien connu de la guerre de cent ans. Il découvre les réalités du monde à travers un panel de rencontres cocasses et pittoresques qui offrent au lecteur le tableau social d'une époque parfois un peu idéalisée.



Le ton du récit est plutôt léger et préfère considérer la guerre comme une grande course à l'honneur plutôt que comme une boucherie sauvage sans espoir pour les soldats du commun. Les dialogues sont bien écrits et m'ont arraché plusieurs sourires au cours de ma lecture tant les personnages y sont typiques, à la limite de la caricature. L'archer rustre et grande-gueule, le chevalier assoiffé d'honneur qui cherche à défier n'importe quel gentilhomme croisant sa route, la princesse qui n'ose assumer ses sentiments, le chevalier-mystère qui se présente masqué au tournois du Prince Noir, etc. Quiconque chercherait une fresque historiquement fidèle devrait passer son chemin. Conan Doyle nous emmène dans le Moyen Âge des cycles de chevalerie et des romans courtois qui ont façonné notre imaginaire.



Mais il ne faudrait pas oublier de mentionner la qualité narrative en elle-même. Ce roman d'apprentissage ne réinvente pas l'eau chaude, n'échappe pas non plus à quelques facilités, mais parvient à nous garder en haleine tout du long sans avoir recours à des retournements imprévus et tirés du chapeau (coucou Ken Follett).



Une très bonne lecture malheureusement encore trop méconnue.
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La Compagnie blanche

La Compagnie Blanche se situe à la frontière entre fresque médiéviste et roman de chevalerie. De l'une, on a le style très descriptif, le souci de réalisme historique, la variété des situations, des anecdotes et des personnages, qui font renaître une époque avec beaucoup de verve – dans les tavernes, les abbayes et les châteaux, dans les bois et sur les champs de bataille, à travers les ripailles, les tournois et les jacqueries. De l'autre, on a les aventures à chaque coin de page, l'idéal chevaleresque tout empanaché de blanc, les héros aux grands noms – le Prince Noir, Chandos, Robert Knolles, et même Du Guesclin qui ne tient pas une place négligeable dans l'affaire.

Très littéraire, cet idéal aurait pu devenir un peu trop éthéré, un peu agaçant même, sans la truculence qui l'entoure, ponctuée de jolies touches d'humour et de dérision. Anecdotes et dialogues hauts en couleur, personnages sympathiques donnent à l'ensemble un bel entrain – la tête dans les étoiles et les deux pieds bien plantés sur terre.



Sans doute aurais-je plus complètement accroché si cette fresque s'était assortie d'un travail un peu plus poussé sur le caractère d'Alleyne et son évolution au fil des aventures qui l'éloignent de la vie monastique, mais cette longue balade à travers le Moyen-Âge n'en fut pas moins un plaisir ! Et puis la guerre de Cent Ans vue par les anglais – et surtout les archers anglais – ne peut que réjouir la médiéviste en moi.
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La Compagnie blanche

Je cherchais un roman de Conan Doyle, et je suis tombée sur celui-là : petit roman d'aventures pendant la guerre de Cent Ans, suivant notamment l'initiation à la bravoure chevaleresque du jeune Alleyne, noble qui a grandi dans un monastère. Les péripéties sont classiques, les personnages plutôt sympathiques, notamment le vieux chevalier dégarni toujours prêt à un duel glorieux.

On sent derrière quelques passages le message politique de Sir Arthur : critique du catholicisme, avec ses moines et sa hiérarchie, exaltation de la liberté des sujets anglais face au joug supporté par les serfs français, mise en avant d'un patriotisme raisonné n'empêchant pas les personnes éduquées et de bonne volonté de s'entendre, et de se charcuter quand le devoir l'exige. La conclusion est d'ailleurs un appel à la mobilisation des Britanniques pour leur nation : en fermant le livre, je le pensais plus proche de 1914 que de 1890... Mais cela n'empêche pas d'apprécier le style suranné de ce roman d'aventures.
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La Compagnie blanche

La Compagnie blanche par Sir Arthur Conan Doyle, lu par Frédéric Kneip, VOolume, 2023 (1ère parution en France en 1908).



Sir Arthur Conan Doyle est surtout célèbre grâce au personnage de Sherlock Holmes.

Il a aussi écrit des romans historiques et je salue l’initiative des éditions VOolume qui réédite ses œuvres moins connues. Cette version audio est d’excellente qualité.



Un roman historique sur fond de guerre de cent ans quand les Anglais se regroupaient en compagnies d’aventures pour aller guerroyer en France…

Un roman d’apprentissage où nous suivons le parcours d’Alleyne Edricson, un jeune clerc devenu écuyer de Sir Nigel, un récit fait de rencontres, de péripéties, d’aventures et de mésaventures de toutes sortes, d’embuscades, de batailles et de sièges…

Des personnages hauts en couleurs, des accents truculents…



C’est parfois un peu longuet et répétitif mais l’écriture est pleine d’humour, d’un brin de dérision. J’ai relevé des tonalités picaresques, des effets donquichottesques, l’apparition de quelques personnages référentiels…Les phrases-titres de chapitre sont particulièrement savoureuses.

Une partie de l’action se déroule dans des lieux français que je connais bien et j’ai apprécié de les voir cités et décrits par un auteur anglais comme si je redécouvrais des évènements historiques sous un angle nouveau.



Une réussite.



#LaCompagnieblanche #NetGalleyFrance


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La Compagnie blanche

Alleyne Edricson est un jeune clerc anglais. Alors qu’il quitte l'abbaye de Beaulieu selon les vœux de son père, pour découvrir le monde, il va se trouver mêler à une grande aventure et devenir l'écuyer de Sir Nigel, un chevalier de renom.

J'avoue avoir eu un peu de mal à entrer dans le récit. Alleyne est un jeune homme un peu trop parfait qui va enchainer des péripéties que Rocambole n'aurait pas renié. Mais petit à petit, l’intrigue prend forme et si les retournements de situation sont attendus, on prend plaisir à suivre cette intrigue. Les personnages sont vraiment attachants, toujours de bonne humeur et partant pour l'aventure.

J'ai beaucoup aimé la narration de Frédéric Kneip qui donne vie à tous ses personnages et à leurs aventures, donnant à chacun un phrasé particulier pour que l'on puisse les reconnaitre. Le zozotement de Sir Nigel est particulièrement savoureux.

Un roman d'apprentissage que je ne connaissais pas et dont j'ai particulièrement apprécié l'écoute.
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La Compagnie blanche

A sa sortie en 1890, ce roman fut qualifié de "meilleur roman historique depuis Ivanhoé" !

A découvrir en version audio chez @Voolume grâce à l'interprétation très vivante de Frédéric Kneip !



Si Conan Doyle est surtout passé à la postérité pour les enquêtes de Sherlock Holmes, c'est de son grand roman historique, « La Compagnie blanche » et de son préquel « Sir Nigel » qu'il était le plus fier.



Le livre, qui reçut un accord triomphal lors de sa sortie, retrace les aventures de Alleyne Edricson, jeune écuyer anglais, qui s'en va guerroyer en France durant la guerre de 100 ans.



Batailles, attaques de pirates, embuscades, bagarres, duels, tournois : les aventures se succèdent à un rythme échevelé.



Ajoutez-y un style vif, des personnages truculents et quelques pointes d'humour, et vous avez là un grand roman d'aventures, qui se dévore avec passion !



Je remercie les éditions @Voolume et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir ce roman de chevalerie peu connu qui raconte la Guerre de Cent ans par un anglais.



J'ai beaucoup aimé l'interprétation très juste de Frédéric Kneip qui sait insuffler de la vigueur à ce récit picaresque afin de captiver son auditeur grâce aux intonations et aux voix différentes qu'il prête aux personnages. Même si leurs portraits physiques très amusants sont assez grotesques car caricaturaux, ils n'en sont pas moins attachants grâce à leurs qualités humaines, comme la bravoure.



La structure narrative est composée de deux parties : le début ressemble à un roman initiatique avec le jeune Alleyne qui part découvrir le monde à sa sortie de l'abbaye de Beaulieu. Il rencontre ensuite Sir Nigel Loring, le chef des archers de "la Compagnie Blanche" et sa fille Maud, dont il tombe amoureux. A partir du chapitre 14, il quitte le Hampshire pour partir à la guerre en France et au cours du dernier chapitre, il est de retour dans le Hampshire et il espère épouser sa bien-aimée.



Ce qui rend ce récit très agréable, c'est l'humour décapant qui est omniprésent, le rythme effréné et le souffle épique de ce roman de chevalerie qui plaira à toutes celles et ceux qui s'intéressent à la période du Moyen-âge. Ce roman m'a d'ailleurs un peu fait penser à la série "Kaamelott" pour son humour irrésistible. Il donne envie découvrir le second tome "Sir Nigel" !
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La Compagnie blanche

Livre audio - Lu par : Frédéric Kneip 15h18



J'avoue n'avoir pas mis le nez de façon sérieuse et approfondie dans la bibliographie d'Arthur Conan Doyle car j'ai découvert qu'il avait écrit au moins un roman historique !



Ce roman se déroule pendant la Guerre de cent ans où nous suivons les aventures du zézeyant mais non moins jovial Sir Nigel et de ses hommes d'armes, archers émérites, la Compagnie blanche ! Il est accompagné d'un jeune ex-clerc de ses voisins attiré par l'aventure, à travers l'Angleterre, la France et l'Espagne.



Non seulement je ne connaissais pas ce roman historique mais en plus j'ignorais que Doyle pouvait avoir autant d'humour et, encore mieux, savait le manier si brillamment !



La narration de Frédéric Kneip a été excellente et si j'ai eu des doutes au début de l'histoire sur le fait qu'elle me plaise ou pas, j'aurais bien aimé en écouter encore un peu plus. Il a donné vie de manière exaltante à tous ces personnages truculents pour la plupart.



Un pur plaisir que je vous invite à goûter !



#LaCompagnieblanche #NetGalleyFrance
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La Compagnie blanche

Conan Doyle ne s'est pas contenté d'être le père de Sherlock Holmes. La popularité de ce dernier, au contraire, a souvent masqué la part la plus importante de son oeuvre. L'écrivain du reste se piquait d'être un auteur de romans historiques, sa véritable passion. On lui doit donc cette Compagnie Blanche qui lui valut des critiques dithyrambiques à sa sortie en 1890.



Ce récit nous fait partager les aventures d'un étudiant, nommé Alleyne Edricson, devenu écuyer de Sir Nigel, et qui s'en va guerroyer en France, accompagné de joyeux drilles, à la tête de cette fameuse Compagnie Blanche, composée des plus valeureux archers d'Angleterre. Mais il ne faut pas s'arrêter à cette intrigue, en apparence fort simple. Ce roman possède d'indéniables qualités, à commencer par celle de se démarquer de l'univers de Walter Scott par exemple, avec lequel on pourrait être tenté de faire la comparaison. La Compagnie Blanche est menée à un rythme effréné, sans temps morts, et avec un humour décapant, ce qui fait souvent défaut dans l'oeuvre de Scott. Autre élément intéressant, l'époque. Le récit se déroule en effet durant la guerre de Cent ans (on y croise, entre autres, Du Guesclin) et Conan Doyle s'applique à chanter les louanges de la France, pour n'en retenir que les bons côtés : les beaux paysages, la bonne chère, la bravoure des chevaliers français... Cela est sans doute dû aux origines écossaises de l'auteur... Et puis les principaux ingrédients d'un bon roman de chevalerie sont réunis, avis aux amateurs !



Conan Doyle rescussite les hauts faits d'armes, l'atmosphère des tournois, les duels acharnés et les combats héroïques, tout ceci pour l'honneur des dames, avec un grand souci du détail et de la rigueur historique, sans jamais pourtant alourdir le récit. Les scènes de bataille sont extrêmement bien rendues, un vrai souffle épique passe sur le roman. Puisqu'on ne sait plus aujourd'hui écrire des romans de chevalerie, tâchons de découvrir ou redécouvrir les grands classiques du genre, en commençant par cette Compagnie Blanche.
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La Compagnie blanche

Tout comme Maurice Leblanc estimait que son personnage Arsène Lupin avait gravement compromis sa carrière dans le monde des lettres, le créateur du célébrissime Sherlock Holmes considérait ce dernier comme sa malédiction personnelle, ayant même -infructueusement- tenté de le tuer.



La rédaction des aventures de Sherlock Holmes était en effet, à son idée, une activité alimentaire devant lui permettre de se consacrer à sa véritable vocation : le grand roman historique dans la veine de Walter Scott, dont il était un fervent admirateur.



Si le public n'a probablement rien perdu en ce qui concerne la production littéraire de Maurice Leblanc, il a en revanche la chance de pouvoir disposer de 2 oeuvres majeures de Conan Doyle : "La Compagnie Blanche" et "Sir Nigel".



Alors qu'il rédigeait à la hâte "Une étude en rouge" (1887) et "Le signe des quatre" (1890), Conan Doyle a effectué sur la "Compagnie Blanche" (1891) un énorme travail de rédaction et lui a consacré d'incessantes recherches documentaires, tant était obsessif son souci de perfection littéraire et historique.



Les aventures de Sherlock Holmes auraient-elles été aussi haletantes si elles n'avaient pas été conçues dans la fièvre de l'urgence ? Probablement pas ... Mais de son côté, la "Compagnie Blanche" a bénéficié plus qu'aucun livre de Conan Doyle de l'attention de son auteur, qui considérait ce roman comme son chef d'oeuvre.



15 ans après, son indissoluble attachement le ramenait à la jeunesse de son personnage fétiche dans "Sir Nigel", et ce second volet est au moins aussi achevé que le premier. Bien que rédigés à un intervalle de temps considérable, l'auteur concevait ces 2 romans comme un diptyque, pouvant être lu dans un ordre indifférent.



Si le style de Walter Scott est parfois fastidieux pour un lecteur moderne, ce n'est absolument pas le cas de celui de Doyle. Ces 2 volets consacrés à la guerre de 100 ans véhiculent un souffle épique qui vampirise littéralement le lecteur et l'intrigue ne souffre d'aucun temps mort. L'écriture -d'une remarquable limpidité- et la nervosité de la plume, sont en outre servies par une excellente traduction.



L'ensemble constitue sans aucun doute une pierre de touche du roman historique.

Difficile, donc de ne pas les dévorer l'un après l'autre.
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La dernière chronique de Sherlock Holmes

Voilà quelques réjouissantes enquêtes menées avec flegme et efficacité par le célèbre détective. Le ton est enlevé et les plus épais mystères sont dissipés à grands coups d'intelligence et d'intuition. Certaines aventures sont teintées d'humour et même si la brièveté des nouvelles ne permet pas au suspens de s'installer comme dans les meilleurs roman de Sir Conan Doyle, on prend un réel plaisir de lecture avec ces chroniques.
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La femme du physiologiste

Un tout petit format pour une toute petite énigme que l'on n'a aucun mal à deviner dès le premier tiers du récit.

Un homme, savant et misogyne pense qu'à quarante deux ans il est temps de prendre une épouse même si son cerveau est moins lourd et moins développé que celui du futur mari .

S'en suit un quiproquo qui définira la fin de l'histoire.

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La femme du physiologiste

Une oeuvre du créateur de Sherlock Holmes que je ne connaissais pas, j'ai donc découvert "La femme du physiologiste" grâce au dernier Masse critique de Babelio, que je remercie. Un merci également aux Editions du Jasmin qui remettent en avant cette oeuvre moins connu de Conan Doyle, mais aussi offrent une belle édition épurée.

L'histoire en elle-même est assez simple, d'une ironie qui m'a plu et fait sourire (un scientifique très rationnel qui ne croit pas en l'amour, va tomber amoureux et faire les frais de ses sentiments refoulés), l'écriture est d'une grande précision, fluide et de qualité. Toutefois le seul reproche que je pourrais faire est que l'auteur accentue un peu trop l'aspect scientifique du personnage et du coup, il y a une pléthore de termes scientifiques assez pointus, qui m'ont un peu freiné dans ma lecture !

Mais cela reste une bonne surprise et je suivrais davantage les parutions des Editions du Jasmin avec intérêt.
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La femme du physiologiste

Lorsque j'ai reçu ce livre grâce à une opération masse critique, j'ai d'abord été très surprise par le format : c'est un tout petit livre à la couverture élégante et j'ai été plutôt séduite de prime abord, mais l'inconvénient est que c'est assez difficile à tenir en main et que c'est écrit très petit. Et puis comme l'a souligné MissSherlock, le prix est assez élevé.

L'histoire est quant à elle assez intrigante : on voit ce professeur ultra rationnel qui refuse de se laisser gouverner par ses sentiments et qui intellectualise tout mais qui décide pourtant de se marier. Je trouve ce début prometteur et ça aurait pu donner lieu à des situations vraiment intéressantes : comment va-t-il se laisser séduire, va-t-il enfin sortir de sa réserve, comment sa femme va-t-elle influer sur sa vie de scientifique pur et dur ? Mais hélas rien de tout cela ! C'est tellement court qu'on n'a à peine le temps d'entrer dans l'histoire que c'est déjà terminé !

La fin arrive d'un coup et on reste vraiment sur sa faim, c'est dommage.

Le style est proche du naturalisme, ce qui n'est pas un hasard puisque ce courant littéraire entendait s'inspirer de la démarche scientifique.

Je me demande finalement si Conan Doyle ne règle pas un peu ses comptes avec ce milieu scientifique (dont il était lui-même issu puisqu'il était médecin) : il caricature son personnage à l'extrême, le rend vraiment insupportable, misogyne, sans aucun sentiment ni empathie mais il le lui fait finalement payer très cher. Alors quelle est la morale de l'histoire ?...

C'est un texte qui donne à réfléchir et je remercie les éditions du Jasmin et Babélio pour la découverte.





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La femme du physiologiste

J'ai reçu La femme du physiologiste lors de la dernière opération Masse Critique. Je remercie chaleureusement Babelio et Les Éditions du Jasmin pour le cadeau.



C'est la première fois que je lis un texte de Conan Doyle qui ne soit pas un texte holmésien. Il y avait longtemps que j'avais envie de découvrir ses autres ouvrages mais j'ai toujours remis à plus tard.



La femme du physiologiste est une nouvelle psychologique s'inscrivant dans les découvertes de l'époque en matière de psychiatrie et de psychologie.

Le personnage principal est un scientifique à l'esprit froid qui va apprendre de façon brutale que le tout rationnel n'existe pas et que les émotions sont bien réelles.



Le texte est intéressant et bien écrit. Il y a un rebondissement très sympathique qui fait basculer le texte dans le drame.

C'est très court mais percutant, la morale est bien amenée et ça me donne envie de lire d'autres textes non holmésiens de Conan Doyle.



Concernant l'édition de la nouvelle, je suis perplexe. Lorsque j'ai reçu le livre au courrier, je n'ai pu m'empêcher de rire en voyant la taille du livre : il tient dans ma main. C'est du format ultra-poche : environ 10 x 13 cm. Avec ce format d'avorton, le texte fait 60 pages. Dans un format normal, il doit en faire 25-30 au maximum.



Ajoutons que l'éditeur fournit une biographie de l'auteur de trois lignes et une très courte introduction de Marianne Stjepanovic-Pauly en guise de complément au texte. C'est très léger.



De plus, le texte a été traduit par Albert Savine, le fameux traducteur antisémite qui a traduit Conan Doyle, Oscar Wilde, Kipling… et dont la traduction de La femme du physiologiste est tombée dans le domaine public. Il est donc possible de consulter ce texte gratuitement sur Wikisource.



Et pourtant, Les Éditions du Jasmin qui n'a fait aucun travail d'éditeur digne de ce nom (ancienne traduction, pas de dossier sur le texte ou l'auteur, maquette ridicule, couverture austère) propose l'ouvrage pour la modique somme de 6.50€. À ce prix-là, je m'attendais à trouver soit plusieurs nouvelles soit un dossier d'accompagnement solide.



Vu le prix exorbitant, je ne pense pas que le livre fasse un carton en librairie à moins de faire vibrer la corde sensible des collectionneurs des écrits de Conan Doyle.



CHALLENGE MULTI-DÉFIS 2018.
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La Figure Jaune et autres Aventures de Sher..

Encore un mystère résolu par Holmes!!
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La Figure Jaune et autres Aventures de Sher..

J'ai beaucoup aimé cette enquête de Sherlock Holmes et son dénouement heureux.

En effet, pas de crime cette fois, mais un secret inquiétant pour un homme amoureux qui redoute ce que lui cache son épouse. Et c'est peut-être ce qui met en déroute le célèbre détective qui pour une fois ne découvre pas la vérité avant d'y être confronté.
Lien : http://lecturesdestephanie.b..
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La Figure Jaune et autres Aventures de Sher..

Avec La figure jaune, les apparences sont plus que jamais trompeuses, et Sherlock Holmes se fait avoir. Quel plaisir, quel régal, quelle belle leçon pour lui. Ça se fête 😅 🎉



Au passage, je me suis aussi ramassée, mais ça c'est banal avec ces enquêtes.



L'issue est superbe, au vu des mentalités de l'époque.



Bonnes lectures à vous !

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La Figure Jaune et autres Aventures de Sher..

Watson nous rapporte ici l'une des aventures de Sherlock Holmes ayant tourné en défaveur des pertinentes analyses fabriquées à la base des préjugés de celui-ci, notamment son incapacité à déterminer le mystère de la figure jaune... Qui porte cette figure jaune?

Une belle histoire dont le dénouement est plus choquant que la tête du coupable retrouvée...Jack soupçonne sa femme en acte d'adultère avec un des voisins, il n'aperçoit qu'une figure jaune chaque fois qu'il passe près de la maison du voisin. D'après les détails rapportés par Jack, Sherlock confirme que le voisin, l'homme à la figure jaune, serait l'ex mari, soi-disant mort d'Effie, la femme de Jack. Quand ils décident de franchir la porte de la maison de ce voisin, ils découvrent une petite fille noire portant le masque qui lui donne l'aspect de cette figure jaune...en fait c'est la fille d'Effie qu'elle avait eu dans son premier mariage dont le mari était un noir d'Amérique, elle avait besoin du temps pour pouvoir révéler toute la vérité à son mari...

Aussi le livre se termine par une attention de Sherlock à Watson, déplorant aussi clairement l'échec de ses hypothèses:

« Watson, si jamais vous avez l’impression que je me fie un peu trop à mes facultés, ou que j’accorde à une affaire moins d’intérêt qu’elle ne le mérite alors ayez la bonté de me chuchoter à l’oreille : “Norbury !” Je vous en serai toujours infiniment reconnaissant. »
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La Figure Jaune et autres Aventures de Sher..

"La figure jaune" est une des 3 nouvelles de ce recueil. Nous retrouvons le célèbre Sherlock Holmes et son fidèle Watson, tranquillement installés dans le salon de Baker Street... Ils viennent en aide à 3 malheureux hommes qui ne savent pas comment réagir face aux mystères qui les menacent...

Si la resolution de ces 3 enquêtes relèvent bien de déduction, j'ai été un tantinet déçue par le manque de détails. De Sir Arthur Conan Doyle j'étais restée sur "le chien des Baskerville" qui m'avait enchanté adolescente... L'écriture est plaisante mais il manque un petit quelque chose pour totalement m'emballer !

Un grand merci à Hyelana pour cette pioche d'octobre ;-)
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La Figure Jaune et autres Aventures de Sher..

Des trois nouvelles qui sont rassemblées ici, La figure jaune a ma préférence, parce qu’elle traite de thèmes qui sont toujours d’actualité aujourd’hui. Je ne vous les dévoilerai pas, car les deux plus importants ne sont dévoilés qu’au moment du dénouement, relativement heureux, il faut bien le dire. Puis, il est toujours intéressant de voir Sherlock Holmes victime lui aussi de ce qu’il dénonce : dresser une théorie en se basant sur des préjugés est très dangereux. Lui, au moins, reconnaît ses erreurs, et n’hésite pas à le souligner.

L’interprête grec est bien plus tragique. Un échec de Sherlock Holmes ? Presque oui. Les efforts du détective ne peuvent rien contre la lâcheté (presque généralisée chez les proches de la victime), la ruse et la cupidité. S’il y a une justice, elle est bien tardive. Cette nouvelle, particulièrement sombre, nous permet de rencontrer Mycroft, frère aîné de Sherlock, et de découvrir les origines françaises des deux frères.

Le pouce de l’ingénieur porte bien son titre. Nous découvrons d’abord Watson, jeune marié, dans l’exercice de sa profession. Il a enfin un cabinet, commence à avoir une pratique fidèle, puisque d’anciens patients n’hésitent pas à lui en envoyer de nouveau. C’est dans ce cadre qu’il rencontre l’ingénieur qui donne son nom au titre et son intervention est l’une des plus sanglantes dans l’ensemble des enquêtes de Sherlock Holmes. Pourtant, c’est dans son salon, feutré, que Sherlock résoudra l’enquête, avant de prendre le train jusqu’au lieu où l’ingénieur, plus chanceux que l’interprête grec, a failli perdre la vie. Là encore, la justice n’est pas réellement rendue et le dénouement concerve en partie un aura de mystère qui le rapproche du genre fantastique.
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