Les arbres, êtres de bois et de feuilles, êtres de cœur aussi …
Depuis plus de cent ans, le tilleul de Theil caresse de ses branches les tuiles moussues de la petite maison aux volets verts. Quand l’automne arrive il lui fait cadeau de ses feuilles d’or en forme de petits cœurs.
Les hommes ont oublié d’où il venait. Lui il sait. Sa mémoire s’est inscrite au fil des ans dans les cercles de sa vie et quand le souffle du vent agite au printemps ses feuilles tendres, ce sont des murmures d’âmes qui se réveillent et emplissent l’air de leurs confidences secrètes. Car ils ont été nombreux à vivre ici, à l’ombre du patriarche.
Un jour, une petite fille arrive. Les fils se dénouent. Quels secrets l’arbre délivrera-t-il ?
« Si le Theil me racontait », n’est pas seulement une histoire. C’est un chant, une poésie en hommage à ce bel arbre que l’on rencontre communément et dont bien des villages, bien des familles ont emprunté le nom. Un chapitre en fin de roman est consacré à l’étymologie.
Quelque part en Lozère, il est un endroit où le sol flirte partout avec le ciel, où les anges quand ils se peignent mêlent leurs cheveux à l'herbe sèche de la steppe, où les brebis plus nombreuses que les hommes se confondent avec les pierres. Endroit magique où le souffle du vent invite au rêve éveillé. Causse Méjean tellement intense. Tellement secret
Méjean
causse enchanteur
causse au grand cœur
pays des âmes pures
Méjean
Je t’aime tant.
Entre Terre et Ciel
poser son sac à dos
laisser là-haut ses maux
préférer l'Essentiel