Soly Bensabat

Le pouvoir de la méditation

Echappez à la pression des événements, du temps, des situations stressantes, de l'environnement, et à l'urgence, en faisant une pause méditative ...

Entraînez-vous à devenir conscient de vos pensées, de vos émotions, de vos sentiments et de vos sensations, pour les vivre pleinement en les orientant en fonction de vos choix et de vos valeurs, et non en fonction d'automatismes parfois anxiogènes.

Méditez en pleine conscience pour prendre du recul et mettre un frein à ces automatismes.
Une ou deux fois par jour, pendant dix minutes, soufflez, retrouvez-vous, pour vous recentrer sur "votre intérieur".
La méditation se pratique dans le calme et le silence, assis et détendu, les yeux fermés. (...)

Si vous avez du mal à faire ce retour vers vous-même, n'hésitez pas à prendre des cours de méditation,
cela changera totalement votre vie.

Si votre santé est votre bien le plus précieux, c'est aussi le plus fragile,
et il mérite toute votre attention.

Idée recette

* Essayez le riz et le poulet au curcuma. C'est aussi délicieux que bon pour la santé !
Et les pâtes au curcuma et à l'huile d'olive sont aussi goûteuses que les pâtes au beurre !

* La ratatouille à l'huile d'olive et à l'ail, ainsi que la délicieuse salade d'aubergines cuites à la marocaine, avec huile d'olive et ail, sont très bonnes pour la santé.

Le sélénium favorise :
- la guérison de l'acné (...)
- le métabolisme du sucre
- le bon vieillissement.

Enfin, il améliore :
- le fonctionnement de la thyroïde et la régulation hormonale
- la santé des ongles et des cheveux
- l'humeur !

Bon à savoir : 75 % de la population est déficitaire en sélénium, en particulier les personnes âgées.

On en trouve dans :
- les huîtres, le hareng et le thon
- les abats (rognons)
- les noix du Brésil

L'apport en antioxydants varie selon la couleur des fruits et légumes consommés. (...)
D'où la nécessité de varier la couleur des fruits et légumes pour que votre organisme reçoive tout un panel d'antioxydants et profite de leurs différents effets protecteurs.

L'excès de sel constitue, avec celui de mauvais sucres, le plus grave danger pour la santé, car il favorise les problèmes cardio-vasculaires et augmente le taux de cortisol, une hormone dont on connaît les méfaits sur l'immunité.

Alors, réduisez autant que possible votre consommation de sel (moins de 3 grammes par jour), et surtout, évitez d'en ajouter à vos plats, déjà salés au moment de la préparation !

A NOTER : réduire sa consommation de sel
facilite également la perte de poids, en diminuant la rétention d'eau.

Faut-il pour autant arrêter totalement de consommer des laitages ? Evidemment, non !
Comme pour le reste, il faut juste en consommer moins.
Un ou deux laitages par jour suffisent, mais écrémés ou demi-écrémés de préférence.
Privilégiez les laitages de brebis et de chèvre, moins riches en hormones et en facteurs de croissance.

* Consommez plutôt les viandes de votre boucher et provenant d'élevages naturels dont la traçabilité est connue. La raison devrait nous amener à consommer moins de viande rouge (une seule fois par semaine) et à privilégier les viandes blanches et la volaille, moins grasses et donc meilleures pour la santé. Ainsi, les volailles jeunes sans hormones et bio, comme les coquelets et les poulets fermiers élevés au grain, sont très bonnes pour la santé.

* Attention aux viandes trop grillées et surtout noircies - à remplacer par un bon pot-au-feu, beaucoup plus sain -, car les températures de cuissons élevées favorisent la production de substances cancérigènes.
Attention aussi aux viandes trop saignantes (tout aussi cancérigènes).
Cela ne doit pas non plus vous priver du plaisir d'un bon steak !

Quid des poissons gras ?

Bien qu'ils soient bons pour la santé du fait de leur richesse en bonnes graisses polyinsaturées (les oméga-3 protecteurs du cœur et des artères), nous savons maintenant qu'ils ne sont pas pour autant sans danger.

Alors que faire ? S'en priver et revenir au régime carné (moins pollué mais riche en mauvaises graisses saturées) reviendrait à remplacer un mal par un autre.
La "solution" se trouve encore une fois dans la modération.

* Consommez des poissons gras (saumon, espadon, thon rouge, hareng, sardine) deux fois par semaine maximum, et pêchés en Atlantique, de préférence.

* Evitez le poisson d'élevage, ou préférez l'élevage bio.

* Optez plutôt pour des poissons maigres, moins pollués par les PCB et les métaux lourds, provenant de la pêche ou de l'élevage bio (merlan, cabillaud, colin, merlu, lieu noir). Les crevettes aussi seraient moins polluées.

* Modérez votre consommation de sushi au saumon.

Une fois encore, cela ne signifie pas que vous devez arrêter de vous faire plaisir !

Voici mes conseils pour manger vos légumes en connaissance de cause !

* Consommez toujours beaucoup de légumes et de fruits, car ils ont pour avantage majeur d'instaurer dans l'organisme un milieu basique, qui inhibe la multiplication des cellules cancéreuses favorisée par l'acidification qu'induit l'excès de laitages et de viandes.
Mais choisissez si possible des produits bio, dont la culture est beaucoup moins polluée par les pesticides et les nitrates. (...)

* Epluchez les fruits, même s'il vous faut renoncer au plaisir de les croquer !

* Et consommez le plus possible bio, pour diminuer le risque

La pollution agroalimentaire constitue un danger invisible, mais une réelle menace pour la santé. On avale plus de cent vingt résidus chimiques par jour, dont une vingtaine qui perturbent l'équilibre hormonal féminin (appelés des "perturbateurs endocriniens") et peuvent induire des cancers du sein et des troubles de la fécondité.

Cette pollution provient des produits phytosanitaires, herbicides, pesticides, insecticides et fongicides, utilisés dans l'agriculture pour protéger les légumes et les fruits.

On pense que 97 % des produits alimentaires de consommation courante contiennent des résidus de pesticides à un taux parfois toxique.

La question "Que manger pour rester en bonne santé ?" se pose au quotidien.

Tout d'abord, le lien entre le cancer et ce qu'il y a dans notre assiette ne fait plus de doute : les maladies cardio-vasculaires ainsi que près de 30 % des cancers sont favorisés par le mal-manger, l'excès de mauvais sucre - qui est pourtant l'aliment que nous consommons le plus -, mais aussi l'excès de mauvaises graisses.

Les régimes méditerranéens plus riches en bons sucres, en légumes, en fruits et en bonnes graisses nous apportent d'ailleurs la preuve de leurs effets protecteurs sur l'organisme.