Citations de Sophie Audouin-Mamikonian (416)
Le petit voleur questionna d'un air rusé:
-Tara aura aussi droit à la clef de la chambre du trésor ? Non, parce que Manitou pourrait s'occuper de la cuisine, Moineau du protocole, Robin et Fafnir de vos guerriers, Fabrice des affaires courantes et moi de tout cet or, de ces joyaux et autres objets précieux en attendant votre retour
L'impératrice éclata d'un rire franc, chassant le malaise qui l'étreignait.
-Donner la clef de nos trésors au meilleur des Voleurs ? Je ne suis pas folle. Mais merci pour ta proposition désintéressée.
-Pourquoi moi ? finit-il par gémir. J'étais plutôt peinard, Premier sortcelier, futur Voleur Patenté, bien au chaud au château. Je bossais un peu, mangeais beaucoup, pourrissais la vie d'Angelica, bref, c'était le belle vie. Et depuis qu'on connaît Tara, j'ai dû mourir une demi-douzaine de fois, ce monde n'arrête pas d'être au bord de la catastrophe et je passe mon temps à essayer de le sauver et ma peau aussi, accessoirement !
-C'est bizarre, fit Cal, comme en écho aux pensées de Tara, alors que les combinaisons de Robin et V'ala disparaissaient après avoir été désinfectées.
-Qu'est-ce qui est bizarre? demanda Fabrice
-Je pensais qu'il allait se produire un truc. Ce n'est pas normal.
Moineau secoua la tête.
-Tu veux dire que tu trouve ça trop calme, c'est ça?
-Oui! Exactement! Tara, tu vas bien?
-Qu'est ce que je viens faire dans l'histoire, moi? demanda la jeune fille surprise.
-En général, tu es l'épicentre des événements. Ou tu disparais. Ou quelqu'un autour de toi disparaît. On se lance à ta recherche ou à la recherche de celui d'entre nous qui a disparu, et on manque de mourir de manière en général assez horrible.
Tara éclata de rire.
-C'est une façon original de voire les choses. Donc, comme là, il ne s'est rien passé, tu en déduis que je suis malade?
-Ben oui.
La jeune fille écarquilla ses yeux bleus et se redressa comme une fusée, oubliant totalement qu'elle n'était pas habillée, à part les cristaux sur son corps.
Cette fois ci, ce fut au tour de Cal d'écarquiller les yeux. Tara avait un corps magnifique qui le faisait abondamment baver, l’exhiber sous ses yeux alors qu'il était à la diète était une très mauvaise idée. Des images classées XXX défilèrent dans son crane soudain surchauffé.
-Voyons, fit Cal, intensément concentré. Les elfes ont une conception très souple du mariage et de la sexualité. Vous pouvez avoir jusqu'à cinq maris, si je me souviens bien, même si vous n'en aviez pris que deux ?
Tara prit un air béat. Cal lui jeta un regard mauvais.
-Arrête de baver, souffla-t-il. Je te réserve pour mon usage exclusif.
-Égoïste !
– Ce n’est pas la première fois que nous avons des dirigeants fous, soupira le garde en reposant son mug sur lequel il y avait écrit « Je suis sang pour sang d’accord ».
Je me tournai vers l’un des deux gardes.– Où est la vache ?L’un des deux me répondit.– On est allé lui faire faire un petit tour, elle s’ennuyait de ses copines. Et puis elle fait partie du programme de fécondation, alors si la semi O’Hara ne la mange pas, autant qu’elle soit utile.Ah. Ils étaient froidement pragmatiques, les loups qui dirigeaient le programme. Daisy n’allait même pas faire connaissance avec un beau taureau mais avec une grande seringue. Vache de vie
Nous vivons les uns avec les autres. Ne soyons donc pas surpris par cette curieuse envie d'étrangler nos prochains qui nous saisit de temps en temps. Le tout est juste de ne pas y céder.
Résister à la pression, c'est comme résister à l'oppression. Ce qui compte, c'est de résister.
Quand la vie vous en veut vraiment, c'est l'enfer. La question n'est donc pas "Mais qu'est-ce que j'ai fait dans une vie antérieure ?" ou "Qu'est-ce que j'ai fait", tout court, "pour avoir une vie aussi pourrie ?" mais "Si Dieu existe, on va avoir une p..... d'explication, lui et moi!"
On dit qu'il faut croquer la vie. Ok, on fait quoi quand il y a un gros vers dedans et que c'est tout pourri ?
"L'espace d'un instant, Catherine se laissa aller contre lui et le coeur bouleversé, il huma le parfum de sa chevelure. Il ne voulait qu'une seule chose, c'était protéger cette femme contre tout ce qui pouvait la blesser. Et il n'y arrivait pas."
Il n'y a que toi, Allison. Maintenant et à jamais. Je t'aime.
- salut petite reinette, fit Tara d'un ton particulièrement insultant, ça boum toujours dans ta petite mare ?
Se faire traiter de reine des grenouilles fit grincer les dents de Lisbesth.
Attendre – on pourrait presque dire espérer, quand les indices étaient maigres au départ – un nouveau meurtre pour avoir d’autres éléments permettant de faire avancer l’enquête et voir ses hypothèses se confirmer. Plus le meurtrier tuait, plus il était facile à attraper… À quel prix !
Sa vie sentimentale était un fiasco. Cela faisait cinq ans que Carla était morte. Cela faisait cinq ans qu’il essayait de l’oublier. Mais il n’y arrivait pas. Il suffisait d’un mouvement, d’une odeur, et Carla revenait, plus vivante que jamais. Les femmes dont il avait cru tomber amoureux depuis cinq ans finissaient par comprendre… et par abandonner. Il devait faire son deuil. Si seulement il avait pu voir son corps sans vie… Si seulement il avait eu un endroit où se recueillir, peut-être alors aurait-il pu l’oublier. Non. Pas l’oublier, mais souffrir moins et guérir. La laisser glisser doucement dans le néant de l’absence.
Au lieu de ça, elle était autour de lui, en lui, sans cesse.
Derrière chaque homme, d’énormes poubelles attendaient de recevoir les déchets, et le sol était jonché de débris, heureusement non identifiables. Philippe eut un moment de compassion. Travailler ici allait être un gros bordel pour la police scientifique.
Elle ne portait aucun bijou à part un pendentif en or massif représentant un soleil inca. Vêtue d’un pantalon informe et d’une blouse trop grande, gris tous les deux, elle semblait porter ses vêtements comme une armure. Une armure derrière laquelle elle se dissimulait. On sentait que, si elle avait eu des problèmes de vue, ses lunettes auraient été grosses, noires et auraient mangé la moitié de son visage. Elle dégageait une curieuse impression de tension et de sérénité mêlées.
Elle ne s’était pas méfiée, d’autant qu’il lui rendait souvent service, l’aidant à s’occuper des petits. L’homme avait été habile. Il avait aussi été patient. Il avait attendu plusieurs mois que les enfants s’habituent à lui, avant de s’attaquer à eux.
Les jeunes vampires peuvent encore profiter du soleil pendant plusieurs années. En revanche, exposez un vieux vampire au soleil et vous n'aurez plus qu'un joli tas de poussière sur votre tapis.
Illico presto.
C'est d'ailleurs comme cela que Dracula est mort, en réalité, il y a quelques années. Dans un hôtel de luxe, une femme de ménage n'a pas vu qu'il était en train de dormir et a ouvert les rideaux d'un geste brusque.
Bête accident.