Citations de Sophie Hamaud (20)
Depuis qu’on se connaît, tu… me pousses hors de ma zone de confort. J’étais trop effrayée pour sortir des sentiers battus, pour me laisser aller à ce qui me faisait envie plutôt qu’à ce qui paraissait raisonnable.
« Ça fait longtemps que je n’ai pas ressenti ce besoin de plaire à quelqu’un. À quelqu’un qui, à première vue, ne se trouve pas dans son élément. Alors, mû par mes désirs, je danse. Pour l’inconnue dans la pénombre. »
La puissance de ce que je ressens pour lui décuple mon inquiétude et réduit toute logique à néant.
Je ferme les yeux et profite de cet instant. Jusqu'à ce que je réalise qu'elle est devenue la personne la plus importante dans ma vie.
Je crois que je tombe amoureux et la chute me fait perdre la tête.
Par respect pour Jules, je devrais d’ailleurs me comporter comme un bon gars. J’ignore juste comment réfréner ce sentiment qui me prend les tripes quand je pose mon regard sur elle
Excusez-moi, mais en quoi une question sur votre vie sentimentale n’est-elle pas pertinente ?
Ce bout de femme m’a volé mon cœur des années auparavant et rien n’a changé.
Une chose est sûre, je ne suis maître de mon destin qu’au volant de ma formule 1.
Dix ans que je ne l’ai pas vu. Dix ans qu’il n’est pas rentré chez lui.
-… Tu oublies vite que tu n’es pas le seul à avoir été blessé, cette nuit-là! Tu as perdu tes parents, Cole. Moi, j’ai perdu un père de substitution, une belle-mère aimante, les jambes de maman, sa liberté, sa mobilité et aussi l’amour de ma vie. J’ai tout perdu ce soir-là! hurlé-je en martelant son torse de mon index.
-… Je rêvais de toi, avoue-t-il. Tu étais mon soleil.
-Et toi, ma lune. On se disputait tout le temps.
-Non, on échangeait nos points de vue.
-… Je n’avais pas prévu que je me prendrais de plein fouet ta vivacité d’esprit, tes répliques bien senties et ton envie de prouver que tu es capable de faire toujours plus.
-L’amour, ma chérie, nous rappelle à quel point le temps est vicieux. Il ne s’arrête pas pour les amoureux, il continue sa course, accélérant la cadence en même temps que les battements de nos cœurs se précipitent.
- Amélia...
Je secoue la tête et recule d'un pas.
- Je ne sais pas ce que tu es venu chercher ici, Cole. Mais tu ne peux pas débarquer comme ça et t'attendre à un grand sourire, une accolade ou même une poignée de main. Pas avec moi. Navrée.
- S'il te plaît, laisse-moi au moins une chance de m'expliquer.
- Tu as dix ans de retard.
Je ne dois pas le trouver sympathique. J’ai une mission à mener, un objectif à atteindre. Mais à quel prix?
J'ai tendance à ne pas me mettre en valeur. Mes démons me tourmentent et je préfère cacher mon corps. Mon talent, c’est d’habiller les autres, pas moi.
Je m’endors avec la certitude que la solitude sera ma seule compagne de vie.
Alors, je la laisse partir, avec la conviction que, un jour, je serai moins con et que, cette fois-ci, je ne lui ferai plus de mal.
William reporta son attention sur leurs mains. Il ouvrit le poing et s'empara de ses doigts. La force qui l'anima la fit sursauter. Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine, son corps se rapprochait et dans une seconde de lucidité, elle sut que la situation allait lui échapper. Une envie folle de glisser ses doigts dans ses cheveux la démangeait.