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Critiques de Stéphane Bileau (133)
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Elfes, tome 23 : Le goût de la mort

Après le gros bordel du tome 18 ce n’était vraiment pas facile de rattraper le coup dans ce tome 23 intitulé "Le Goût de la mort" (d’autant plus qu’Olivier Peru n’est pas aidé par le plotmaster Jean-Luc Istin qui a balancé son idée des cristaux magiques elfiques hommage aux Silmarils sans les dénombrer, sans les présenter et sans expliquer leurs pouvoirs, du coup selon les tomes ils sont carrément essentiels ou complètement OSEF). On nous raconte la suite des heurs et malheurs d’Alyana, qui comme son père Fall suit les traces d’Elric de Melniboné : Alayan est l’Espoir au fond de la Boîte de Pandore et elle veut enfermer à nouveau tous les fléaux qu’elle a libérés contre son gré, mais en voulant sauver le monde elle pourrait bien le mener à sa perte… L’idée c’est qu’Alyana monte une coalition et dresse un plan pour affronter et vaincre l’Haruspice qu’elle considère comme un danger pour le monde, et que l’Haruspice monte une coalition et dresse un plan pour affronter et vaincre Alyana qu’il considère comme un danger pour le monde : ils n’ont pas la même vision du monde car c’est un duel de titan entre une super-héroïne et un super-vilain, mais ils sont tous les deux considérés comme des monstres et tout le monde se demande des deux maux lequel est le moindre… On veut mettre le doute dans la tête des personnages et des lecteurs, mais on grille très vite le mago psycho à quatre yeux et à la peau chitineuse qui joue à Freddy Krueger avant de déclarer que la fin justifie tous les moyens et qu’il faut déclencher un catastrophe mondiale pour empêcher une autre catastrophe mondiale qui serait pire encore (l’auteur reprend un idée du tome 5 d’"Orc & Gobelins" : le boss hybride à la "Resident Evil" et sa progéniture mutante à la "Resident Evil")… Tandis que l’Haruspice fait avancer ses plans grâce aux titans tout en attendant de trouver la faille dans les défenses de son adversaire, la Team Alyana poursuit lesdits titans pour trouver un moyen de les éliminer. Alyana est overcheatée avec ses pouvoirs psioniques, avec ses liens avec les forces de la nature, avec sa mémoire génétique qui lui permet de puiser dans la mémoire et l’expérience de tous ceux et toutes celles qui l’ont précédé (comme Alia dans la saga "Dune"), ainsi qu’avec sa psychomancie qui lui permet d’explorer le moindre recoin du passé à la recherche des ses sombres secrets. Mais nous sommes dans un tragédie antique pour ne pas dire mythologique, et face à certains problèmes toute la force du monde ne sert à rien (remember Gilgamesh et Héraclès, Achille et Siegfried) : tout le monde la craint, et elle ne peut se reposer que sa mère Teshanep qui a toujours cru en elle et la Poisse son garde du corps orkelin qui a trop bourlingué qui craindre qui que se soit…

Tout s’achève avec dans une baston blockbusterienne qui pourrait être celle qui devrait opposer Captain Marvel et Thanos dans "Avengers Endgame" , mais tout s’achève dans le sang et les larmes car Olivier Peru orchestre moult morts tragiques car il n’hésite pas à malmener et à buter ses personnages…



Les dessins métisses BD / comics / mangas de Stéphane Bileau sont finalement plaisants, et force est de constater qu’il est bien aidé par la bonne colorisation de l’excellente Elodie Jacquemoire ^^
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Elfes, tome 8 : La dernière ombre

Rhaaa lovely : c’est parti pour un coup de cœur !

Un peu décontenancé au départ par les changements graphiques, mais ensuite j’ai grave kiffé ma race d’amateur fantasy. Je gage que tout le monde ne partagera pas mon enthousiasme pour cette BD là, mais au fil des pages des mélodies se sont imposé dans mon esprit tel le chant des sirènes, et à partir de là impossible de ne pas être emporté leur charmes…

http://www.youtube.com/watch?v=Um6kepSbrLI&list=RDUm6kepSbrLI#t=4

Les dessins de Stéphane Bileau sont de bonne facture sinon qualité, et bien mis en valeurs par les couleurs de Merli. Ah ça, c’est beau à voir… Un tome très dense pour un tome indépendant, avec une galerie de personnages très fourni, et le scénariste Olivier Péru offre à chacun un peu de profondeur et son moment de bonheur et/ou de malheur !

L’univers se structure enfin puisqu’on précise que ce tome 8 se déroule 500 ans avant le tome 1. On retrouve ici Fall, l’elfe blanc au cœur noir destructeurs des siens, qui parcourt avec son dragon les jeunes royaumes humains… ^^ Oui, difficile de ne pas songer à Elric de Melniboné, mais Olivier Péru ne puise pas que chez l’incontournable Michael Moorcock, non il puise aussi aux sources du shonen classique et de ses valeurs : action, émotion, amitié, loyauté, solidarité, courage, honneur…



Fall joue le rôle d’un éco guerrier qui châtie sans pitié les braconniers, mais aussi celui d’un garde forestier du jardin d’éden qu’il a façonné au Pôle nord (une version écologique de la Forteresse de Solitude ou la version Green Peace de la Terre Sauvage de Marvel ? Péru connaît ses classiques)

Quels sont les personnages qui évoluent aux côté de "la dernière ombre" dans ce tome 8 ?





Beaucoup de pathos dans ce tome, comme tout bon shonen classique qui se respecte : préparez vos mouchoirs !



Et quelle fin ! Les survivants du drame trouvant une rédemption qu’ils n’auraient jamais pensé mérité dans cette vie ou dans une autre dans un dénouement plein d’humanité après tant de pages pleine de bruit et de fureur : « Nous nous élevons et nous tombons tous ensemble ; rejeter les autres, c’est se rejeter soi-même… »

Retrouverons-nous Fall dans une éventuelle 3e saison ? Que nous réserve le tome 4 intitulé "Le Siège de Cadanla" ?



Tout n’est pas parfait évidemment, car tout va vite, trop vite… L’histoire aurait mérité 2 tomes pour prendre sa réelle ampleur (notamment pour expliciter le power up des pouvoir empathiques de Fall, ou la source de magie protégeant la vallée perdue polaire). Il y aussi cette manière pour Fall de passer d’ange vengeur à ange rédempteur, de la rage absolue à la sérénité absolue en 1 seul image. Et puis l’arrivée des tuniques bleues elfiques qui fait vraiment Deus ex machina… (Mais bon cela fait partie du truc.) Et graphiquement quelques personnages secondaires présentes un charadesign un peu protéiformes (rien de bien mécahnt quand même hein). Je voulais mettre 4 étoiles. Mais franchement, en offrir autant en si peu, ce n’était pas un pari pas gagné d’avance.

Chapeau pour l’exercice de style de marier la fantasy classique au shonen classique. Très peu y sont arrivés ! ^^

En plus Olivier Péru fait partie du cercle restreint des conteurs arrivant à mettre de belles valeurs humaines à la portée du plus grand nombre…





Finies les thorgaleries, finies les lanfeusteries. Avec "Elric", "Elfes", "Wollodrïn", et quelques autres, la BD fantasy tourne une page de son histoire, chaque série apportant sa pierre à l’édifice de la fantasy française. Amis/amies amateurs de fantasy, nous vivons peut-être une époque formidable ! ^^

Après si les œuvres de genre vous dérangent voire vous insupportent, si vous n’aimez ni fantasy ni la bande dessinée, et bien passez votre chemin car absolument personne ne vous retient…
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Elfes, Tome 3 : Elfe blanc, coeur noir

BD FANTASY / HEROIC FANTASY.

Avant toutes choses, j'ai essayé de présenter la série pour amateurs easy readers devenue véritable belle et grande saga pour toutes et tous ici :

http://www.portesdumultivers.fr/project/elfe-serie/

Il y a beaucoup de thèmes intéressants dans ce tome 3, mais il y a des limitations qui l'empêchent de prendre son envol... Pour le meilleur comme pour le pire il faut parler de a forme : grosso modo j'ai eu l'impression que le dessinateur s'inspirait un peu trop fortement de Crisse pour son propre bien, et c'est bien dommage car au niveau du découpage cela avait quand même de la gueule !
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Elfes, Tome 3 : Elfe blanc, coeur noir

Sur les hauteurs de la cité de Belleck.

Deux Elfes blancs contemplent la destruction de la splendide ville érigée voilà des siècles par des humains guerriers-bâtisseurs. D’autres hommes la ravagent, la pillent, la brûlent et la réduisent en cendres… Spectacle consternant pour les sages Elfes blancs qui ne peuvent comprendre ce besoin d’anéantissement qui anime ces viles créatures que sont les hommes…

Ces deux Elfes sont des pisteurs sur les traces d’un rarissime et puissant dragon blanc qu’ils veulent amener dans leurs îles.

Soudain, ils tombent sur un homme et une femme qui ont réussi à fuir la ville. Ils n’iront pas loin ! La femme est enceinte et cinq guerriers sont sur leurs traces. La sagesse elfique leur recommande de ne pas s’occuper des affaires des hommes…



Critique :



Le rythme de cette histoire est particulièrement lent puisqu’il s’agit d’une traque d’un rarissime dragon blanc. Cette quête prend des années et est saupoudrée d’aventures secondaires qui vont lier un Elfe blanc à un homme. Mais Fall, l’Elfe, est-il aussi blanc que ce que son père adoptif voudrait le lui faire croire ? Va-t-il respecter les lois ancestrales des Elfes blancs ?

Le principal mérite de cet album réside dans la présentation d’une nouvelle race elfique, la plus ancienne, la plus sage, celle des Elfes blancs.

Je n’ai pas palpité pour cet album autant que pour les précédents. Le rythme y est pour beaucoup. Les visages des personnages à mi-chemin entre dessins comiques et dessins réalistes ne m’a pas convaincu.

Livre intéressant à lire pour ne rien perdre de l’ensemble de la saga, mais sans plus.

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Elfes, tome 8 : La dernière ombre

Fall, il est à tomber, cet Elfe blanc !



Il te donne des envies de te transformer en petit gobelin tout mignon tout moche, d'entrer dans les pages de la Bd, de bien te caler dans une des vignettes, de préférence une des plus belles, celle qui représente l'île verte au milieu des glaces où s' est exilé Fall, de t'agripper à la branche d'un vieil arbre noueux et de mater le beau gosse chevaucher son dragon blanc en compagnie de ses trois griffons.

Le rêve, quoi !



Et si jamais il prend l'envie à la vilaine humaine Halleran de rameuter des Nains et des Orcs pour capturer Fall, je veux être aux premières loges !

Tu penses bien, Fall, depuis qu'il s'est retiré du monde des hommes et des elfes, seul avec son dragon, est devenu une véritable légende. Écoute un peu ce qu'on dit de lui :

" Sa légende est née dans le sang des siens, son coeur a noirci dans le sang des hommes, il est l'elfe au dragon blanc, celui qu'on craint, celui qui ne possède nul royaume. Blanc comme la mort, il tue sans remords.[...] On le dit seul, triste et plein de rage, l'épée brandie, sans répit, il va et vole pour s'abattre sur les impénitents comme un orage ne laissant derrière lui aucune obole. Les enfants sages n'ont pas à le redouter, mais gare aux pendards et aux coquins, car quand la dernière ombre vient il est trop tard pour regretter."



Promis, Fall ! Je serai bien sage sur mon arbre à te regarder combattre tous ces méchants qui te veulent du mal, qui détruisent tout sur leur passage et si jamais l'arbre prend feu, je prendrai mes jambes à mon cou et irai chercher de l'aide.

Parce que tu es un véritable héros ! Un héros de fantasy comme on les aime ! Mon héros !



Humm..TheWind, tu t'emballes encore là ! Reviens sur terre et fais nous une critique un peu plus digne parce que là, tu frises le ridicule, ma pauvre fille..

Bon d'accord.

Cet album, il est à tomber et Fall, l'Elfe blanc, est en passe de devenir mon chouchou de la série. Mais ça je pense que vous l'aviez déjà compris.

Mais, c'est surtout parce qu'avec Peru, au scénario, c'est vraiment un plaisir de lire de la fantasy ! Un produit brut d'émotions, où tu passes du rire aux larmes, où tu trembles, où tu t'émerveilles, où tout est clair comme de l'eau de roche, où chaque personnage a sa place, joue avec justesse, sans en faire trop, ni pas assez ! Bref, un vrai régal !

Le tout assaisonné par un message écologique.. Si c'est pas magnifique, ça ?



Si, ça l'est !
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Elfes, Tome 3 : Elfe blanc, coeur noir

Qu'est-ce qu'ils sont beaux ces elfes !



Dans ce tome, deux elfes blancs suivent la piste d'un dragon blanc. Au cours de leur très longue quête, ils aideront une humaine à accoucher. Le destin du jeune elfe Fall sera désormais lié à celui du petit qu'il a mis au monde et dont il a choisi le prénom : Alornell.

Un destin lié pour le meilleur...mais surtout pour le pire !



Le scénario de ce troisième tome, tenu de la main de maître de Peru, est très bien ficelé et se révèle vraiment haletant. Je me suis retrouvée en terrain connu, bien sûr. Je n'ai pu m'empêcher de penser à Fitz Chevalerie et à son lien si particulier avec les animaux, au monde du Seigneur des anneaux avec ces terribles orks et aussi un peu à Daenerys amadouant ses terribles dragons...

Mais si l'univers de Peru emprunte largement aux incontournables de la fantasy, il a su aussi façonner le personnage de Fall avec subtilité et intelligence et le faire évoluer à travers une histoire dense et captivante.

Quant au graphisme, il me ravit toujours autant. Découvrir de nouveaux lieux du monde des Elfes est un vrai régal à chaque tome !
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Elfes, tome 33 : Une guerre, trois couronnes

Les Elfes blancs sont en danger. Lyorshel, le grand-père d'Alyana, veut rassembler autour de lui une armée capable de défendre l'Archipel des Elfes blancs. Alors qu'il commence à réunir des volontaires prêts à s'engager dans le combat, Camilia, une reine humaine, très affaiblie, vient trouver refuge auprès des Elfes Blancs.

La menace de guerre proférée par Lyorshel n'a jamais été plus près...





Je n'ai pas totalement adhéré à cet album que j'ai trouvé un peu brouillon. Il y a beaucoup de personnages, dont on effleure à peine la problématique, et le sujet abordé ne m'a pas tellement emballée.

J'espère que la nouvelle série, " Guerres d'Arran", ne prendra pas modèle sur cet album car je risque de me lasser.

Côté graphique, c'est un peu pareil, je suis moins séduite. Les visages manquent parfois d'expressivité et j'ai eu du mal à fixer mon regard sur certaines planches où les vignettes entre elles s'entremêlaient sans vraiment se distinguer les unes des autres.



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Elfes, tome 8 : La dernière ombre

Trois jeunes gobelins sont au bord de l’eau lorsque soudain, un griffon s’abat auprès d’eux. Presque aussitôt, surgit une horde de chasseurs qui en ont après le monstre. Le coup de grâce est donné. Les chasseurs sont fiers d’eux…

Brusquement, comme surgi de nulle part, paraît un immense dragon blanc…



Critique :



J’avais été quelque peu déçu par le tome 3 des auteurs Peru et Bileau. La cause ? Un rythme trop lent. Celui d’une quête s’étalant sur des décennies, celle d’un dragon blanc. Parmi les protagonistes se trouvait un jeune Elfe blanc qui ne semblait pas disposer de la même sagesse que ses congénères, un dénommé Fall. Je le retrouve ici avec grand plaisir dans une aventure pleine d’actions mais pas que ! C’est un hymne à l’écologie qui défend les espèces les plus menacées, fussent-elles traitées de monstres par les hommes… Ceux-là-même qui ont tendance à tout ravager sur leur passage...

Cet album met en lumière trois jeunes et adorables gobelins. Oui ! Oui ! Vous avez bien lu : trois adorables jeunes gobelins ! Et puis, il y a les hommes, fort peu recommandables… Rares sont ceux qui ont encore un peu de bonté et de compassion en eux. Ils sont menés par Halleran qui dissimule son visage derrière un crâne hideux, mais peut-être pas aussi hideux que son âme.

Fall connaît l’exil, loin des autres Elfes blancs après la catastrophe qu’il a causée. Le dragon blanc vit en symbiose avec lui. La colère qui l’anime est immense ! Saura-t-il un jour la maîtriser ?



Un album que j’ai savouré du début jusqu’à la fin tant il regorge de surprises.





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Elfes, tome 28 : Au royaume des aveugles

Alyana a la poisse.

Euh non, c'est pas vraiment ça. Quoique si un peu quand même...

Bon, je recommence :

Alyana et la Poisse.

Ah oui, c'est mieux là !



Dans cet album, on retrouve une Alyana, bien affaiblie accompagnée de son fidèle ami, l'Orkelin la Poisse. Après avoir vaincu des géants et provoqué un immense raz-de-marée ayant ravagé de nombreuses cités et fait d'innombrables victimes, Alyana se retrouve à la Cité Blanche, où les autres Elfes blancs la considèrent comme une calamité qu'il convient de neutraliser, voire d'anéantir.

Sans ses pouvoirs et presque plus d'alliés, le destin de la puissante fille de Tenashep et Fall semble bien compromis..



J'ai toujours autant de mal à m'attacher au personnage d'Alyana. Autant j'adorais son père, l'Elfe blanc Fall, autant je n'accroche pas avec Alyana que je trouve sans relief. Heureusement que l'Orkelin la Poisse et ses réparties ravageuses sauvent la mise !



Pour autant, cet album se lit plutôt bien. Les Elfes blancs, sous couvert d'honneur, de protections ancestrales et de conseils de vénérables anciens sont toujours aussi hypocrites et perfides.

Machinations et courses poursuite donnent à ce tome un rythme assez soutenu jusqu'à la fin qui laisse aux auteurs une belle ouverture.
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Elfes, tome 23 : Le goût de la mort

Le goût de la mort, tome 23 de la série Elfes, suit le tome 18, Alyana pour lequel j'avais écrit ceci : " J'espère bien que ce tome ne sera pas essentiel pour comprendre la suite de la série Elfes car je me suis perdue dans les méandres des souterrains nébuleux des origines des terres d'Arran sans jamais parvenir à me raccrocher à un quelconque fil solide..."



S'il n'est pas essentiel à la suite de toute la série, il est tout de même primordial pour comprendre le destin et la suite des aventures d'Alyana, fille de Fall, l'Elfe blanc.

ça n'a pas raté : je me suis à nouveau égarée et j'ai eu beaucoup de mal à m'intéresser à ce scénario.



Dommage, Fall m'avait fait adorer la série. Sa fille Alyana sera-t-elle celle qui me fera l'abandonner ?

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Les Contes de Brocéliande, tome 1 : La Dryade

La Magie opère, en forêt de Brocéliande. Les hommes la redoutent ou la vénèrent, mais gare à ceux par trop ambitieux, cupides ou mauvais, car les fées sont pour la plupart enclines à aider les bonnes âmes.



Une BD à auteurs multiples qui propose trois contes bretons (ou l'adaptation bretonne de contes populaires) : l'enfant des fées ; la maison de Brocéliande ; L'arbre à fées. Le tout narré par une créature sylvestre ayant des dryades comme public (la clairière des dryades).

Les dessins sont inégaux, tout comme les contes en présence car au moins l'un des trois n'est autre que Le petit Poucet en version régionale ; pour un premier tome on aurait pu, je crois, trouver de l'inédit (et les deux autres le prouvent).
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Les Contes de Brocéliande, tome 1 : La Dryade

Bande-dessinée assez originale qui comporte en réalité trois récits, des légendes issues de l'univers féerique de la forêt de Brocéliande.

Que n'a-t-elle pas fait rêvé cette mystérieuse forêt et inspiré bon nombre de récits fantastiques et merveilleux. C'est d'ailleurs, dans celle-ci, qui se trouve près du village de Pimpol que se déroule une partie de la légende du roi Arthur...Mais tel n'est pas notre sujet ici.



Trois courts récits, comme je le disais qui montrent au lecteur que les fées, malgré leur réputation, ne sont pas toujours bonnes et bienveillantes envers l'homme mais peuvent au contraire se montrer parfois cruelles.

Dans la première histoire, en revanche, ce sont les hommes qui sont cruels car il s'agit de l'histoire d'une petite fille Cyrielle, qui, du fait qu'elle ne soit pas comme les autres (elle est en réalité douée de pouvoirs particuliers mais qui sont pacifiques puisqu'elle n'est qu'une petite fille et que demande une petite fille après tout si ce n'est d'être aimée et acceptée par les enfants de son âge ?), n'est pas accepté par les autres enfants du village qui la traitent de "sorcière" et refusent d'être ses amis. Je n'en dirais pas plus pour celle-ci mais la nature va être d'une aide secourable à cette petite fille et à sa mère, détestées par les villageois.



Dans le deuxième récit, les auteurs et illustrateurs se sont amusés à faire un mélange des contes du "Petit Poucet" et d'"Hansel et Gretel" et j'avoue que cela donne quelque chose d'assez plaisant à lire même si cette fois-ci, sa rajoutent à la cruauté humaine celle des fées que l'on pourrait plutôt qualifier de sorcières.



Enfin, dans la troisième et dernière histoire, les fées sont elles-aussi diaboliques mais, en l'étant, elles viennent en aide à Loïc et Gwenaëlle, deux pauvres enfants tyrannisés par leur père devenu alcoolique suite à la mort de sa femme.



Je ne veux pas trop m'étendre sur le contenu de ces histoires ô combien étranges mais pour conclure, je dirais qu'il s'agit d'une lecture très agréable (d'autant plus que j'adore tout ce qui relève du merveilleux et du fantastique). Cet ouvrage est très vite lu (je l'avais déjà lu il y a quelques années mais cela m'avait tellement plu que j'ai eu envie de le relire pour me le remettre en mémoire et pouvoir faire une critique digne de ce nom sur Babelio, que les dessins sont magnifiques et que cela vaut le détour de s'y attarder un moment. A découvrir !
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Elfes, tome 33 : Une guerre, trois couronnes

Là, en commençant ce nouvel album, on comprend tout de suite que l’on va entrer dans un nouvel arc narratif et qu’il concernera une guerre entre tous les peuples. Nous avions déjà eu des indices dans les albums précédents, et ce, quelque soit l’univers mis en avant.



Entre nous, j’aurais dû relire quelques albums précédents, parce que l’on retrouve des personnages connus, et j’en avais zappé de ma mémoire quelques-uns (sauf La Poisse, inoubliable, lui).



Les Elfes Blancs sont menacés, mais ces derniers ne possèdent pas d’armée. Lyorshel, surnommé "Le Marteau" (le papy d'Alyanna), est chargé de sélectionner et de former des Elfes aptes à se battre, tandis que sur leur île isolée, débarquent des Humains dont la reine Camilla (Parker Bowles ?) se meurt, mais est porteuse d’un message de mise en garde : la guerre arrive !



Là, ça bouge beaucoup ! Il y a énormément de données à ingurgiter (des mages, des artefacts magiques, des monstres, un monde peuplé d’esprits puissants…) et le fait que l’album commence par une scène de bataille navale, avant de revenir en arrière, m’a un peu chamboulé la tête lorsque j’ai commencé ma lecture (pas concentrée j’étais, pas bien!).



Un gros gros bémol pour ce 33ᵉ album : les dessins !



Attendez les gars, vous nous avez habitué à mieux que cela ! Le dessinateur, ce n’est pas un petit nouveau dans la saga des Elfes et là, il nous produit des visages où il manque des détails, qui semblent brouillons, comme esquissé en vitesse, à tel point qu’à un moment donné, je n’ai pas reconnu un personnage.



A contrario, le dessinateur nous offre des belles planches doubles, avec du dynamisme et des détails…



Apparemment, il n’a pas jugé bon de perdre du temps sur les visages lorsque nous les voyions de loin, ce qui n’est pas professionnel, je trouve, vu le prix des albums.



Qu’on ne s’y trompe pas, ce tome est politique : la guerre est à leur porte, il y a des stratégies, des combats, des attaques, du sang, des morts et une tentative d’annihiler les Elfes Blancs, de commettre un génocide, ni plus, ni moins…



Un album correct, pas au niveau des meilleurs, mais pas dans les moins bons non plus.

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Elfes, tome 23 : Le goût de la mort

Sans le vouloir Alyanna a libéré les titans sur les terres d'Arran. Bien que la plupart la juge monstrueuse, elle va tout faire pour réparer ses torts grâce à ses pouvoirs de plus en plus puissants.



Ce tome 23 fait directement suite au tome 18 traitant des elfes blancs. Le tome 18 n'étant pas très clairs et pour pouvoir repartir d'une bonne base pour comprendre ce nouvel opus, une relecture conjointe des 2 tomes s'imposent. Mais rassurez-vous ce dernier est plus abordable. En gros on a l'équipe des méchants qui tire les ficelles depuis le début, qui manipule à tout va pour parvenir à ses fins grâce à un plan murit depuis des siècles et des siècle. Et de l'autre bord Alyanna aidée de sa mère et de l'orkelin la Poisse. La jeune elfe apprend à maitriser ses supers pouvoirs mais ceux-ci sont également une menace pour l'équilibre planétaire. Le bien, le mal la limite est mince...

Globalement l'histoire est un poil alambiquée. Certains points ne sont pas suffisamment explicités notamment tout ce qui tourne autour des cristaux elfiques. Mais la fin est bien faite et accrocheuse avec une bonne dose de tragédie et d'action. Alyanna finit par être attachante.
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Elfes, tome 8 : La dernière ombre

Fall, l'elfe blanc, s'est replié sur sa colère. La colère de voir les hommes détruire, exterminer, se croire les maitre du monde. Une colère qu'il dirige vers eux. Il est un elfe blanc après tout, ne sont-ils pas sensé protéger les richesses de ce monde? Fall et son dragon sont devenus une de ces légendes effrayantes que l'on a du mal à croire. Pourtant que il croise la route de Halleran, la chasseuse, il devient sa proie.



Un nouveau tome de cette incroyable série Elfes et c'est toujours aussi... Waouh! Je suis devenue une grande fan.

Graphiquement c'est impeccable. C'est bien dessiné, la colorisation est somptueuse et la présentation est soignée. Et faut avouer que la couverture fait rêver tout bon amateur de fantasy.

Le scénario est à la hauteur. Il y a une belle palette de personnages secondaires qui valent tous le détour. A tel point qu'un tome c'est trop frustrant. On aurait besoin de plus afin de bien se familiariser avec tous et d'apprécier à sa juste valeur le travail de Peru sur ce point. Il a fait en sorte que chacun est son histoire, son parcours de vie. C'est vraiment du bon boulot.

Il ne lésine pas non plus sur les émotions et sentiments, parfois violent.



Bref vous avez compris, J'A-DO-RE !!
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Elfes, tome 23 : Le goût de la mort

Alyana m’avait perturbé dans le tome 18 qui était fort dense et difficile à suivre à cause de tout son côté voyage onirique.



Comment rebondir 5 tomes après lorsque revient le tour des Elfes Blancs, dont notre Alyana…



J’avais quelques craintes en ouvrant cet album.



Elles étaient fondées, ces craintes, mais après ma lecture, elles se sont dissoutes.



Entre nous, pour une meilleure compréhension, je me devrais de relire tous les tomes de la saga car ce foutu tome 18 était des plus obscurs et ne s’en sortait que par la présence de l’orkelin nommé La Poisse (que j’adore).



Alyana… Son père, Fall l’Elfe blanc, était un de mes préférés. Mon chouchou.



Mes premiers pas avec sa fille, l’elfe la plus puissante de la congrégation d’êtres aux oreilles pointues avait foiré et fallait récupérer la mayonnaise avant qu’elle ne tourne encore plus.



Ce que l’auteur a fait, d’une certains manière, même si son recours aux cristaux des Elfes est perturbant puisque nous ne savons jamais s’ils sont importants ou pas. Rien n’a été définit pour ces fichus cailloux brillants sources de pouvoir.



Tiens, ça me rappelle que je n’ai pas encore regardé le dernier Avengers, le fameux Endgame, avec Thanos et ses pierres de pouvoir…



Anybref ! J’ai aimé la narration en analepse à un moment précis du récit, j’ai été trompée par certaines choses au départ (et j’aime quand on me trompe, en littérature) et c’était bien vu de la part du scénariste de monter sa narration de la sorte.



On retrouve notre orkelin préféré, La Poisse, toujours aux côtés d’Alyana, qui a bien du mal à se faire entendre des siens qui la craignent car elle a un pouvoir énorme et qui la voient comme un monstre, rien de moins.



Faire s’affronter Alyana et l’Haruspice était une brillante idée, surtout que chacun dit que c’est l’autre qui est un danger pour le monde et que même si l’éradication de l’un par l’autre foutra les Terres d’Arran dans un sacré merdier, on n’a pas le choix, il faut passer par la catastrophe horrible pour éviter une autre catastrophe horrible…



La peste et le choléra vont s’affronter et quoiqu’il arrive, on va bouffer notre pain noir.



Le scénariste est un roublard, il sait jouer avec son lecteur, avec ses perceptions, avec ses pieds et comme je vous le disais, j’adore ça ! Induire le doute, introduire le soupçon, séparer pour gouverner, tant qu’à la fin, moi-même je me demandais de quel maux, Alyana ou l’Haruspice était le moindre.



Mêlant adroitement onirisme, grosses bastons, légende des Titans, l’égoïsme de certains Elfes, leur haine des autres peuples (surtout les verts), le doute des uns, la confiance des autres, l’amour d’une mère, celui d’un père et la création d’une arme absolue dans le passé pour pouvoir l’utiliser au moment opportun, on peut dire que les auteurs ont créé une vague qui risque de fracasser bien des Mondes quand elle retombera.



Si le tome 18 n’était pas dans mes favoris, on peut dire qu’avec le scénario du 23 (et ses dessins), la saga avec l’Elfe Alyana vient de remonter dans mon estime.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Elfes, tome 8 : La dernière ombre

Olivier Péru propose un tome original dans le sens où il situe celui ci dans le temps et structure ainsi un peu plus ( un peu mieux!) l'univers d'Elfes. Cette histoire se déroule 500 ans avant les faits que nous connaissons et on peut dire que l'auteur s'en donne à coeur joie pour nous la (ra)conter. Les personnages nombreux sont d'une ampleur et d'une profondeur rarement égalées dans la série. Il explore la psychologie de son héros Fall, elfe blanc au coeur noir pas si noir que cela en fin de compte et étale, sans jamais tomber dans le piège de l'over dose sentimentale, ses véritables motivations. Du coup le héros de cette facette de la série apparaît plus humain qu'il ne le souhaiterait et devient un personnage d'autant plus attachant.

L'humour y est présent et ne fait jamais tâche au regard du ton porté sur l'émotion plus que sur le sang ou l'action. Et pourtant de l'action il y en a, l'auteur n'oublie pas qu'il écrit une histoire de fantasy. Les afficionados du gore ne seront pas en reste, les scènes de combat et de torture baignent largement dans l'hémoglobine et ravira les plus extrêmes d'entre vous. On pourrait imaginer qu'étant donné que l'histoire se déroule 500 ans avant l'époque attestée de la série, elle n'ait aucun rapport avec la dite série mais c'est sans compter sur le talent d' Olivier Péru qui réussit tout de même à inscrire son récit dans la mythologie globale d'Elfes, en incluant dans celui ci, de manière très discrète, deux éléments essentiels déjà rencontrés dans les tomes précédents.
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Elfes, Tome 3 : Elfe blanc, coeur noir

Ce tome s'intéresse maintenant aux elfes blancs. les sages, les pacifiques elfes blancs. Ceux qui, sur leurs iles cachées, recueillent et protègent toutes connaissances et choses sur le point de disparaitre. Ce dragon blanc par exemple. Il est le dernier de son espèce. C'est pour cela que deux pisteurs, père et fils, partent sur la terre des hommes pour le ramener.



Une quête où l'on verra le temps qui passe différemment pour les elfes et les hommes. Une quête qui n'est pas de tout repos, sur le plan physique bien sur mais aussi psychique. Recherche de ses origines, rebellion envers la paternité, assumer ses propres choix, ses propres différences.



Un tome encore parfaitement maitrisé sur le plan du scénario bien que plus linéaire que les précédents. La note est beaucoup plus sombre aussi. En même temps avec un titre comme "elfe blanc, coeur noir"...
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Elfes, tome 28 : Au royaume des aveugles

La Poisse est un orkelin que j’apprécie énormément et Alyana est une Elfe dont je devrais relire la saga car elle est complexe et à l’époque de l’album 18, je n’avais pas bien compris où les auteurs voulaient arriver avant de découvrir le tome 23 et d’apprécier l’histoire.



Maintenant que la saga Alyana est close, je la comprend mieux et l’apprécie tout autant.



Après les désastres survenus dans l’album 23 où Alyana, dans le but de sauver les Elfes Blancs, a fait presque pire, elle se retrouve sans pouvoir, affaiblie et en proie aux siens qui voudraient s’en débarrasser, surtout un grand sage.



Une fois de plus, cet album est rempli de faux-semblants, de manigances, de manipulations des foules, et de certains qui voudraient devenir calife à la place du calife, n’hésitant pas à violer les règlements mis en place dans la société des Elfes Blancs.



Quand on veut armer son peuple pour se défendre d’attaques qui n’ont pas lieu (mais qui pourraient, en poussant loin les hypothèses), on a déjà un pied dans la folie, dans le fascisme, dans la dictature, dans le contrôle absolu de tout. Un État ultra sécuritaire n’est pas une solution…



Cet album nous montrera qu’à force de manipuler pour armer ses soldats et tuer ceux qui se mettent en travers de la route, on va droit dans le mur en accomplissant toujours plus de fautes graves, en reniant tout ce qui compte dans la société des Elfes Blancs et à la fin, on devient comme ceux dont on voulait se prémunir : des assassins sans vergogne.



Une histoire classique de prise de pouvoir sur fond de folie sécuritaire, mais une fois de plus, elle est bien racontée, bien mise en scène, servie par des personnages qui ne sont pas manichéens, qui douteront, qui se fourvoieront et qui risqueront eux aussi de sombrer du côté obscur de la Force.



Si le premier tome de la saga était un peu faiblard (mais faudra que je le relise), les deux suivants avaient plus de punch et ce fut un réel plaisir de courir pour sauver ma peau aux côtés de La Poisse, mon petit orkelin vert et Alyana.



Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois… Au Royaume des Elfes Blancs, les Orkelins ne comptent pas pour des prunes…


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Elfes, Tome 3 : Elfe blanc, coeur noir

Dans ce tome, nous suivons la quête initiatique d'un jeune elfe élevé par les elfes blanc, sages si il en est.

Entre les questions existentielles et les relations difficiles entre les hommes et les Elfes, nous suivons la longue quête de Fall qui avance vers son destin.

Exemple type du destin mythologique, cette histoire est intéressante mais je dois avouer être restée un peu sur le côté pour ce qui est de l'histoire générale. Toutefois, j'ai particulièrement apprécié la façon dont le temps s'écoule, marquant différemment les elfes et les hommes.

Côté dessin, c'est plutôt bon mais le trait manque un peu de régularité à mon goût, surtout dans la représentation des personnages.
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