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Critiques de Stéphane Melchior (222)
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Le Clan des Otori, tome 1 : Le silence du r..

La première chose qui m’a plu dans cet album qui se déroule dans un Japon féodal imaginaire de la seconde moitié du XVIe siècle, époque des provinces en guerre, est la couverture magnifique aux dessins et couleurs splendides.

En l’ouvrant, une carte des trois pays qui forment une péninsule dominée par trois clans les Seishou qui règnent dans l’Ouest, les Otori dans le centre, et les Tohan dans l’Est, et quelques autres détails permettent de bien comprendre ensuite le déroulé de cette fresque historique épique.

Tomasu, alias Takeo est un jeune garçon qui fait partie des Invisibles, les premiers chrétiens du Japon. Ceux-ci subissent les persécutions du clan Tohan.

Takeo fuyant son village qui vient d’être incendié et les massacres qui s’en sont suivi, est sauvé puis recueilli pour être adopté par Otori Shigeru, le chef du clan des Otori, dont l’ennemi principal est justement Lida Sadamu seigneur des Tohan.

Takeo doté de pouvoirs surnaturels est évidemment animé par un désir de vengeance que Maître Shigeru tentera de canaliser.

En parallèle à l’histoire de Takeo, une autre aventure nous est donnée à suivre, celle de Shirakawa Kaede, cette belle jeune femme otage du clan Tohan. Un mariage stratégique est prévu pour elle pour assurer la domination des Tohan.

Un souffle épique porte cette saga. La guerre avec ces conflits sanglants entre clans où alliances et trahisons s’enchaînent sans oublier la jalousie entre membres du même clan côtoie la loyauté et l’honneur, la beauté, la passion et l’amour.

Les sentiments les plus vils comme les plus délicats sont présents tout au long de l’album, lui apportant puissance et beauté poétique merveilleuse.

Cette adaptation en bande dessinée du roman de Lian Hearn est absolument réussie.

Les dessins de Benjamin Bachelier, ses personnages aux traits très expressifs et aux costumes particulièrement bien rendus, alliés à des couleurs variées et toujours bien adaptés aux différentes situations ou atmosphères, plongent le lecteur dans cet univers médiéval japonais, le tout en parfaite adéquation avec les dialogues du scénariste Stéphane Melchior.

Violence et cruauté, contemplation et poésie délicate, spiritualité, magie sont au cœur de ce récit initiatique totalement captivant. Une BD ado/adulte envoûtante !

Il n’est pas étonnant du tout qu’une adaptation cinématographique soit en cours… à suivre.

Je remercie les éditions Gallimard BD pour m’avoir permis cette superbe découverte et attends avec impatience le tome 2 !


Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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Le Clan des Otori, tome 2 : Le silence du r..

Des couleurs tout aussi resplendissantes que dans le tome 1 avec quelques planches sublimes, qu'il s'agisse du jour ou de la nuit, de scènes de combats, de nature séduisante ou de murailles invincibles dressées vers le ciel.



L'histoire et le foisonnement des personnages m'ont semblé toujours aussi confus, d'autant que j'avais peu en mémoire le tome 1, cependant je me suis laissé volontiers porté par ces aventures sentimentales et guerrières dans le japon du XIème siècle.



Les personnalités des deux adolescents sont bien marquées, que sera leur destinée? Réponse dans le tome 3?
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Le Clan des Otori, tome 1 : Le silence du r..

Une palette de couleurs inépuisable pour cette bande dessinée pleine de lumière, les tons allant du pastel au sanglant, avec des verts et des bleus féeriques, un travail fantastique aussi bien sur le rendu des sites naturels que celui des visages dont les expressions traduisent parfaitement les différentes émotions des personnages.



L'histoire, tirée d'un roman, est assez confuse, mais le dessin propose une telle splendeur que, pour ma part, j'en ai suivi le déroulement sans rechercher la compréhension immédiate ou obligatoire de toutes les situations.



Un beau jeune homme, une belle jeune fille, le premier doué de pouvoirs secrets, la deuxième très belle, d'apparence vulnérable, détenant sans soute aussi des pouvoirs particuliers, semblent être les principaux héros, mais ils sont loin d'être les seuls.



Un premier tome prometteur pour la suite.
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Gatsby le magnifique (BD)

Je n'ai pas aimé le personnage falot que l'on m'a présenté en guise du sémillant Gatsby, ou du moins le Gatsby tel qu'il m'est apparu à la lecture de l'ouvrage il y a ... Une trentaine d'années , ne chipotons pas avec le temps!

Qu'est devenu le héros romantique et chargé de sa Sehnsucht (mélancolie à l'allemande, la plus charmante, pire que la peste ou le choléra celle dont on ne se remet pas si vous voyez ce que je veux dire)? Bref premier point: le héros ne fait pas le poids.

Passons au scénario, qui ressemble plus à une bluette voire une série B, au fait pourquoi mettre une majuscule: on écrira donc une série b comme "Les feux de l'amour"mais sans braises ni charbon qualité restauration!

Tant qu'à tailler un costard et rhabiller le tout pour l'hiver: le dessin: ô Miserrria!!!

Consternation: comment rendre plus plats et plus fades des illustrations qui auraient méritées les pastels les plus romantiques, avec ici ou là quelques rutilants vermillons!

Gatsby n'est pas "magnifique" dans cette BD, il est terne, fade!

J'ose espérer que F. Scott Fitzgerald ne s'est pas trop retourné dans tombe!

Pour ma part, si j'osais, je vous conseillerais de passer votre chemin!

Et d'ouvrir le roman, le seul, le vrai Gatsby...
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A la croisée des mondes, tome 2.2 : La tour d..

Second volume de la trilogie "La tour des anges", adaptée du second tome d'À la croisée des mondes de Philip Pullman, je dois dire que j'en ressors moins déçue que dans le premier.



C'est un peu mieux au niveau graphique. J'ai retrouvé les jolies couleurs, les jolies nuances du premier cycle. Les coups de crayons sont également un peu moins grossiers, moins brouillon, peut-être un peu plus précis également. Les personnages sont toujours très moches, Will et Lyra (entre autres) sont toujours aussi mal représentés, mais globalement ils sont pour la plupart moins effrayants. J'ai moins l'impression d'être dans un livre d'horreur, bien que toujours pas très représentatif du roman de Pullman.



Je tiens à souligner tout de même la superbe double page qui représente la forteresse de lord Asriel. C'est assez glauque, mais ça en jette !



Quant à l'histoire, bien que pas mal synthétisée, elle reste fidèle à l'originale. Les auteurs ont réussi à mener les trois trames sans nous perdre : on suit en parallèle Lyra et Will, les sorcières, et Lee Scoresby. L'intrigue prend un nouveau tournant, de nouvelles révélations sont devoilées concernant le père de Will, mais aussi sur le poignard subtil, qui détermineront par la suite les destins de Lyra et Will.



Moins déçue que précédemment donc, mais je ne retrouve toujours pas l'atmosphère que Philip Pullman nous a transmise dans ses romans. C'est un plaisir de retrouver les personnages, mais leurs caractéristiques physiques dérangent beaucoup.

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A la croisée des mondes, tome 2.1 : La tour d..

Me voilà partie pour ce second cycle, reprenant "La tour des anges", second tome d'À la croisée des mondes de Philip Pullman. Stéphane Melchior s'est associé, pour cette nouvelle trilogie, avec le dessinateur Thomas Gilbert. J'avais espoir, du coup, d'une amélioration quant à la qualité des dessins, espoir vite tombé à l'eau.



C'est pire que tout. C'est beaucoup plus coloré, mais mal exploité. Je n'ai même pas retrouvé les beaux contrastes qui relevaient le niveau dans le cycle précédent. Les personnages ressemblent soit à des zombies, des monstres ou des vampires, surtout dans l'obscurité avec leurs yeux qui brillent orangé et leurs canines proéminentes. On se croirait dans un livre d'horreur. Il faut en fait se fier à la première de couverture pour se rendre compte de l'ambiance, pas du tout représentative de l'univers de Pullman. Les personnages ne sont pas du tout comme je les avais imaginés dans les romans. Lyra et Will, par exemple, qui ont 11 et 12 ans, en font 10 de plus. L'ensemble des décors et des personnages sont gribouillis et vulgaires. Melchior et Gilbert ont su dénaturer l'œuvre originale avec brio.



Quant à l'histoire elle-même, je reconnais qu'elle en est plutôt fidèle. Il y a peu à lire, plus de détails ou d'explications ne seraient pas de trop. En cela, il vaut mieux avoir déjà lu le roman avant. Mais dans l'ensemble, les événements principaux sont là, les révélations qui détermineront le destin de Will et Lyra également.



Je le déconseille fortement aux jeunes lecteurs, les plus sensibles pourraient en faire des cauchemars tellement c'est glauque, loin de ce que Philip Pullman nous offre dans son roman.

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A la croisée des mondes, tome 1.3 : Les royau..

Je termine à l'instant le dernier volume adapté en bande dessinée du premier tome d'À la croisée des mondes de Philip Pullman, intitulé "Les royaumes du Nord". Mon ressenti est le même qu'avec les deux précédents, je n'ai pas grand-chose à rajouter de plus, je vais donc me répéter...



Je n'arrive pas à me faire aux graphismes. Les différents décors et détails sont grossiers, à l'effet "brouillon". Les personnages sont vilains, leurs expressions (les regards et mimiques de la bouche notamment, mais pas uniquement) sont franchement malaisantes. Il n'y a d'ailleurs qu'à regarder Lyra sur la couverture, elle est effrayante. Mais le plus flagrant dans cet album concerne la sorcière Serafina, à qui les auteurs lui prêtent des positions plutôt "sexy". Ce n'est pas parce qu'elle ne craint pas le froid et qu'elle est très peu vêtue qu'elle doit être "aguicheuse", d'autant que ce n'est absolument pas le cas dans le roman. N'oublions pas qu'on est dans de la littérature jeunesse, recommandée à partir de 10 ans, normalement... !



Les couleurs sont, en revanche, joliment exploitées. Les fonds et contrastes évoquant ici les différents blancs du Grand Nord sont vraiment agréables pour l'œil.



On retrouve Lyra dans la dernière étape de sa quête, à savoir délivrer son père prisonnier des ours en armure et rendre à Iorek Byrnison la place qui lui est due. Elle y parviendra grâce à la ruse et à sa capacité à débiter des mensonges. C'est ici que le surnom de Lyra Parle-d'Or lui est octroyé. On a là une histoire plutôt fidèle à l'originale, plutôt détaillée, passionnante et révélatrice. C'est un véritable plaisir que de re-découvrir cet univers.



"La tour des anges", tome 2 de Philip Pullman, a lui aussi été adapté en trois volumes, par les mêmes auteurs. Même si je n'apprécie pas vraiment les dessins, je continuerai sur ma lancée, d'abord parce que je les ai, mais aussi parce qu'ils m'évoquent de très bons souvenirs.

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Taïpi : Un paradis cannibale

Un île du pacifique, dans les Marquises, le XVIIIe siècle, deux matelots de baleiniers, déserteurs. Les deux peuples de cette île ont la réputation d'être cannibales. Les deux matelots, Tom et Toby, vont se faire prendre par les taïpis. le graphisme est brut, coloré, commes ces îles, il y a un travail intéressant sur la lumière, entre les scènes dans la jungle et celles dans le village ou sur la côte. le trait brut devient parfois lyrique, pleine d'énergie, j'ai aimé la représentation des arbres qui semblent vivants, sauvages, et l'ambiance inquiétante, entre la naïveté des personnages, l'étrangeté des coutumes. Cette histoire est une adaptation d'un roman d'Herman Melville et malheureusement, c'est un peu bancal de ce côté, la fluidité du récit souffre de transitions parfois brutales, d'un rythme pas très maîtrisé, il semble manquer quelques morceaux du récit et les personnages restent en surface. La réécriture manque indubitablement de maîtrise si bien qu'il est difficile de s'immerger dans ce récit pourtant singulier. dommage...
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A la croisée des mondes, tome 1.2 : Les royau..

Ce volume est le second de la trilogie "Les royaumes du Nord", adaptation en bande dessinée du premier tome d'À la croisée des mondes de Philip Pullman. Je l'ai un peu mieux apprécié que le précédent.



Au niveau graphique, ce n'est toujours pas ça. C'est dans l'ensemble grossier, grotesque, haché, comme une impression de bâclé, fait à la va-vite. Les personnages sont toujours aussi affreux, leurs expressions faciales vraiment dérangeantes. Il y a également un cruel défaut concernant le dæmon de Farder Coram, censé être un chat au poil somptueux et aux couleurs indéfinies, il est ici un banal chat roux même pas gracieux.



J'avais en revanche apprécié les contrastes de couleurs. C'est toujours le cas ici, si ce n'est plus. Toutes ces nuances de bleu et blanc, en fond, représentant l'hiver et le froid du Grand Nord sont superbes. Les scènes en pleine nuit, ou encore celle de l'aurore boréale, sont joliment dépeintes. C'est bien dommage que tout le reste vienne tout gâcher...



Quant à l'histoire, elle est entièrement consacrée ici aux enfants et à leur délivrance. On y ressent parfaitement les notions de danger et de peur. La mission de Lyra et des Gitans de la mer est semée d'embûches, ce qui ne manque pas d'action. Les derniers événements sont palpitants, grâce notamment aux sorcières, mais aussi à Iorek Byrnison et Lee Scoresby (que j'ai pris plaisir à retrouver).



L'ambiance de l'univers de Philip Pullman est relativement bien retranscrite, même si le graphisme le représente très mal, voire même pas du tout. Plutôt fidèle quant au contenu, davantage détaillé également, j'ai ici la sensation d'un album moins "synthétisé" que le précédent, qui s'attarde davantage, qui passe moins vite d'une scène à une autre, qui nous laisse le temps de comprendre ce qui se passe. Pour le coup, pour ce tome et contrairement à son prédécesseur, il n'est pas utile d'avoir déjà lu le roman avant.

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Le Clan des Otori, tome 1 : Le silence du r..

Excellente adaptation du roman de Lian Hearn! J'ai replongé avec délices dans cet univers, ce "Japon rêvé du XVIe siècle" et les dessins retranscrivent exactement les descriptions de la romancière: les paysages, les maisons de thé, les jardins japonais...

J'aime beaucoup le choix et l'usage des couleurs, ces traits noirs prononcés qui rappellent l'art japonais justement.

Je trouve l'adaptation très fidèle à l'intrigue initiale.

Une belle réussite!

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A la croisée des mondes, tome 1.1 : Les royau..

Le premier tome de la trilogie "À la croisée des mondes" de Philip Pullman, "Les royaumes du Nord", a été adapté en bande dessinée par Stéphane Melchior et Clément Oubrerie. Cette adaptation comporte trois volumes. Celui-ci est le premier.



L'univers créé par Philip Pullman est à l'origine très riche, j'imagine donc comme il a dû être compliqué de l'adapter. On s'en rend compte d'ailleurs assez facilement, car il manque foule de détails. Mais l'ensemble est assez fidèle au roman, on retrouve les mêmes personnages, les mêmes lieux, les mêmes événements-clés. L'ambiance du roman est également bien retranscrite.



Mais ce qui me chagrine vraiment, ce sont les graphismes, qui paraissent très "brouillon", un peu comme dessinés à la va-vite, avec des traits et des contours "agressifs". Je ne les trouve pas du tout en adéquation avec un univers de fantasy, et encore moins adaptés pour la littérature jeunesse. Les visages sont affreux, font limite peur. Il y a quelque-chose dans les yeux et la bouche, dans leurs expressions, qui dérange profondément. À part Madame Coulter, les personnages sont viscéralement ratés. Lyra paraît encore plus peste qu'elle ne l'est en vérité, ses traits ne la rendent pas du tout sympathique.



Je souligne tout de même certains contrastes de couleurs joliment agréables. Mais à part cet aspect, il n'y a aucun autre plaisir pour les yeux.



Je lirai comme prévu les deux volumes suivants, peut-être avec un peu moins d'enthousiasme du coup, mais je prends quand même plaisir à retrouver cet univers qui me plaît tant.
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A la croisée des mondes, tome 2.3 : La tour d..

Et voilà, je viens de terminer le troisième et dernier opus de "La tour des anges", adapté du second tome d'À la croisée des mondes de Philip Pullman. Là encore, mon ressenti est plus ou moins le même qu'avec les précédents, à ceci près que s'il m'a moins rebutée au niveau graphique, je suis un peu plus perplexe quant à l'histoire.



Ce troisième volet se démarque des autres par sa couverture, loin du bleu habituel, plus colorée, à l'image de son contenu. Dans l'ensemble, les planches sont également plus précises, plus nettes, moins "brouillon". Les personnages n'ont en revanche pas changé, ils sont toujours aussi moches, leurs regards et expressions faciales toujours à faire peur. Rien n'est représentatif de l'ambiance que Pullman a décrit dans sa saga.



Quant à l'histoire, on retrouve ici tous les protagonistes principaux de ce second tome : Lyra et Will bien évidemment, les sorcières, Lee Scoresby et Stanilaus Grumman, ainsi que Mary Malone. Il se passe des événements de tous les côtés, et le fait d'être dans une bande dessinée ne nous emmène qu'à l'essentiel. Ça manque d'explications, ça va beaucoup trop vite et j'ai eu clairement l'impression que l'intrigue s'embrouillait sur la fin. Mais les événements principaux n'ont pas été oubliés, alors que certaines libertés ont également été prises par les auteurs (dont la plupart ne gênent pas vraiment).



J'y ai quand même relevé une incohérence plus que flagrante, et qui, elle, me dérange beaucoup. Au moment de récupérer l'aléthiomètre, Lyra et Pan ne se trouvent pas dans le même monde : l'une est avec Will dans le bureau de Sir Charles dans notre monde, pendant que l'autre joue aux cartes à Cittagázze (aucun souvenir de cette scène dans le roman d'ailleurs ?), aucun des deux n'en a souffert. Alors que quelques pages plus loin, Lyra se plaint de douleurs atroces quand Pan s'éloigne de quelques pas pour regarder par la fenêtre... C'est pour moi complètement illogique et insensé...



Je termine donc ce second cycle un peu moins déçue que ce que j'imaginais, bien que pas convaincue pour autant. Si j'ai pris plaisir à retrouver un univers que j'aime beaucoup, je ne l'ai pas franchement reconnu. Trop de libertés ont été prises au niveau des graphismes, que je n'ai d'ailleurs pas beaucoup appréciés. Si l'histoire est en revanche assez fidèle au roman, je la trouve moins bien retranscrite sur la fin. Mitigée j'étais dès le premier volet des Royaumes du Nord, mitigée je reste en terminant le dernier de La tour des anges.

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Le Clan des Otori, tome 1 : Le silence du r..

J'avais lu la trilogie du Clan des Otori il y a quelques années et j'en avais gardé un très bon souvenir. Récemment, j'ai découvert que la trilogie avait une suite et je me suis promis de la lire. Mais avant, il fallait me remettre l'histoire en tête et replonger dans les détails de cette aventure fantastique.



Alors est-ce par hasard, par coïncidence, par l'action d'un Truman Show pervers ou par la force de la destinée (^^) que cette adaptation BD est venue à moi, pile à ce moment ?!



J'ai tout de suite replongé dans l'aventure et l'adaptation me semble fidèle, même si mes souvenirs sont vagues. Les dessins ne sont pas totalement à mon goût, mais le style se défend et correspond finalement très bien à l'ambiance du roman.

Ne reste plus qu'à dénicher la suite !
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Taïpi : Un paradis cannibale

Encore une B.D que j’emprunte au hasard. J’ai été attirée par l’illustration de couverture et par le titre, « Taïpi, un paradis cannibale », que je trouvais poétique et intriguant. Hélas, même si cette B.D a des qualités, je suis restée sur ma faim.



Le dessin est vraiment très beau. Un trait épuré et des jeux de couleurs subtils, c’est le genre d’illustrations que j’apprécie. En revanche, du point de vue narratif, je ne suis pas convaincue. La B.D est une adaptation d’un roman de Melville. Je suis toujours méfiante vis-à-vis des adaptations de romans en B.D. Même s’il y a de belles réussites en la matière, bien souvent, le format B.D est trop court et la narration reste en surface, ne parvenant pas à mettre en images l’aspect psychologique et émotionnel du récit. C’est ce qui se passe dans « Taïpi, un monde cannibale ». J’ai souvent eu le sentiment qu’il y avait des trous, des manques dans le récit. L’aventure reste à l’état d’esquisse et n’est jamais approfondie. A tel point qu’à peine terminée, il ne me reste plus grand-chose de l’histoire que j’ai lue. En revanche, me restent en mémoire de belles illustrations. C’est déjà pas si mal mais pas suffisamment pour faire dire que cette B.D est une réussite.



« Taïpi, un paradis cannibale » a donc été une lecture en demi-teinte. J’ai été séduite par le travail d’illustrateur de Benjamin Bachelier mais pas vraiment convaincue par le scénario. Ceci dit, cette lecture m’a suffisamment intriguée pour me donner envie de découvrir le roman d’origine.

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A la croisée des mondes, tome 1.1 : Les royau..

Une superbe adaptation du livre culte de Philip Pullman. Pourtant ce n'était pas gagné au départ d'arriver à retranscrire une telle œuvre en BD ! La pression a du être forte pour Clément Oubrerie. J'avoue que le choix du dessinateur au premier abord m'avait laissé dubitative et finalement son univers, que je connaissais déjà avec Aya, colle tout à fait aux Royaumes du Nord.

Le plus difficile va être d'attendre la suite...

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Gatsby le magnifique (BD)

Etonnante adaptation de l'oeuvre de Francis Scott Fitzgerald. Je ne m'attarderai pas sur la qualité du graphisme, ni sur le lieu de l'histoire, en Asie plutôt qu'aux Etats-Unis. La trame demeure intacte ; celle narrant la trajectoire d'un homme tentant de renouer avec son grand amour par tous les moyens.



Tout ceci sur fond de fêtes fastueuses où il fait bon se faire voir, et de codes sociaux étouffants du milieu dans lesquels il évolue. Quand il pense l'avoir trouvé, un drame viendra dérailler la dynamique. Mais il y a comme un malaise entre le héros et sa "dulcinée". Leur histoire n'était-elle pas condamnée dès le départ ? Gatsby n'y a-t-il pas trop cru ? Sa destinée me laisse dubitative ...



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A la croisée des mondes, tome 1.2 : Les royau..

Le tome 2 des Royaumes du Nord tient ses promesses. Même s’il se lit trop vite à mon goût et qu’on aurait fortement envie d’avoir déjà le tome 3 sous le coude pour poursuivre le plaisir de la lecture. - réflexion stérile et un tantinet puérile (je sais) tout droit issue d’une frustration de plus en plus mal gérée devant la liste des tomes en attente de publication qui s’accroit désespérément dans ma liste des « A lire dés sa sortie » : no comment, svp ! -



Oubrerie pose sa « patte » dans cette histoire et son style si particulier m’a parfois laissé autant admirative que désœuvrée, mais c’est là que le charme opère, car contre toute attente, quand certains dessins pris individuellement m’apparaissent vraiment comme trop succincts, l’ensemble fonctionne et crée une harmonie qui fait qu’on a du mal à se dissocier de la représentation qu’il nous livre.



L'adaptation de Stéphane Melchior est aussi à souligner, car si, bien évidemment, tout ne peut être « dit », l'essentiel de l'histoire est là et l'ambiance, l'univers des Royaumes du Nord bien retranscrits...

Il donnera envie à plus d'un de retourner à la source : Les 3 tomes d'« A la croisée des mondes » de Philip Pullman !
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Gatsby le magnifique (BD)

Roman graphique de Melchior-Durand et Bachelier, adapté du roman éponyme de Francis Scott Fitzgerald.



L’histoire est la même. Nick Carraway a pour voisin le mystérieux Jay Gatsby qui donne des fêtes somptueuses dans sa villa. Nick est le cousin de Daisy Buchanan, jeune femme très sensible dont le mari, Tom, dissimule à peine sa liaison avec une autre. Tout est là : les voitures, la vitesse, la chaleur, le drame. La seule différence, c’est le temps et le lieu de l’action. Nous ne sommes plus dans la riche périphérie new-yorkaise des années 1920. Nous sommes en Asie, probablement à Shanghai, à l’aube du 21° siècle.



Ce dépaysement littéraire était-il utile ? Non. Oui. Je ne sais pas. J’ai retrouvé avec plaisir la tragédie de Fitzgerald et le désespoir sublime de Gatsby. « Il devait avoir en lui quelque chose de magique, un don prodigieux pour l’espoir… Une aptitude au romanesque que je n’avais jamais rencontrée chez personne et que je ne pense pas rencontrer de nouveau. Oui, vraiment, Gatsby s’est montré parfait jusqu’à la fin. » (p. 5) En chair et en image, le personnage a toujours son aura mystérieuse et irrésistible. Nick Carraway est toujours cet émissaire triste et détaché qui ne sait s’il doit soutenir sa cousine ou aider son ami. Quant au couple Buchanan, ils sont tels que Fitzgerald les a voulus. « Tom et Daisy. C’étaient tous deux des insouciants. Ils cassaient les choses et les êtres, puis allaient se mettre à l’abri de leur argent ou de leur prodigieuse insouciance, et ils laissaient à d’autres le soin de nettoyer les dégâts qu’ils avaient faits… » (p. 88)



Le changement de lieu et d’époque n’apporte rien à une histoire qui n’a pas besoin d’être révisée. Mais il y a bien quelque chose, finalement, dans l’œuvre de Melchior-Durand et de Bachelier : leur vision de Gatsby le magnifique prouve que cette histoire est atemporelle et que le drame qu’elle porte n’a finalement besoin que d’une scène pour s’accomplir.



Je n’ai pas été vraiment séduite par l’image, entre aquarelle et impressionnisme. Je lui reproche un aspect trop flou. Toutefois, les couleurs sont superbes, très dynamiques.



2013 est décidément l’année des reprises et des adaptations du fabuleux roman de Francis Scott Fitzgerald. Bientôt un film sur les écrans, avec Léonardi di Caprio et Carey Mulligan dans les rôles principaux. Affaire à suivre…

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A la croisée des mondes, tome 2.2 : La tour d..

C’est avec un brin d’appréhension que j’entame la suite de la célèbre œuvre de Philip Pullman : ma lecture du premier tome date de 2017. C’est donc en ayant oublié l’atmosphère de cet univers que je plonge dans cette lecture. Et je n’ai pas été perdue : bien que quelques allusions au tome précédent parsèment le récit, tout dans ce deuxième tome se tient, sans avoir besoin d’une relecture de rappel. Je n’étais pas en attente de retrouver un personnage particulier, c’est donc avec plaisir que j’ai fait connaissance de Will.

Ce tout jeune homme est élevé par une mère seule dont il prend soin au moins autant qu’elle ne s’occupe de lui. Il garde l’espoir de rencontrer son père, disparu lorsqu’il était bébé. J’ai bien aimé ce personnage au tempérament fermé, survivant dans un monde hostile. De petites anecdotes sur son histoire viennent dessiner un caractère fort, nécessaire pour affronter les aventures qui l’attendent. Alors que de mystérieux inconnus menacent le fragile équilibre psychique de sa mère et font pression pour trouver des informations, Will prend les choses en main et se retrouve par mégarde dans un monde parallèle. Il y fera la rencontre de Lyra et son daemon. Tandis que les deux jeunes tentent de trouver des réponses aux questions qu’ils se posent, dans d’autres mondes parallèles un conflit se précise.

Autant les personnages me plaisent, autant l’aspect ésotérique de cette guerre me laisse de marbre. Philip Pullman fait feu de tout bois d’un obscurantisme lié à l’histoire de l’humanité sans grande subtilité : les très méchants d’un côté, les gentils de l’autre.

Je vais cette fois ne pas tenter de résister au cliffhanger : je ne pense pas trop attendre avant d’entamer le troisième tome.

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A la croisée des mondes, tome 1.1 : Les royau..

La Croisée des mondes est l'une de mes trilogies jeunesse préférées. Déçue par l'adaptation cinématographique médiocre (pour ne pas dire franchement mauvaise) avec Nicole Kidman, j'ai tenté la BD pour voir si elle avait fait mieux.



Certes, les graphismes n'ont rien d'extraordinaires et font figure un peu "brouillones" pour un univers si fabuleux qui m'a tellement transporté dans les romans - mais ça c'est purement subjectif ! Pourtant la griffe de Clément Oubrerie passait à merveille dans l'univers d'Aye de Youpongo.

J'ai tout de même été ravie de retrouvée l'impertinente Lyra avec son aléthiomètre , cet objet mystérieux qui est son arbre de la Connaissance à elle, lui permettant ainsi de quitter le monde de l'enfance. Son maître l'avait prévenue : avec le savoir vient la joie et la souffrance ...



Tout cela me donne terriblement envie de poursuivre ces aventures avec les deux tomes suivants.
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