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Critiques de Stéphane Michaka (362)
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La somnambule

Boston, mars 1974. Au Car's Paradise, Marian Tansey veut s'acheter une belle Ford Mustang. Malheureusement, n'ayant aucun justificatif d'identité, le patron de la concession refuse de la lui vendre étant donné qu'elle ne peut la payer comptant. Alors qu'elle s'en allait, l'un des vendeurs, qui a flashé sur elle, Nick Lang, engage la conversation et lui dit qu'il cherche un logement. La jeune femme lui apprend qu'une chambre au-dessus de la brocante tenue par Mme Haviland, dans laquelle elle travaille, est disponible. Cette dernière propose également d'aider Marian en lui prêtant l'argent nécessaire pour la voiture. Très contente de son achat, elle bichonne sa nouvelle acquisition mais, le lendemain, elle le retrouve mal garée, l'antenne déployée et des mégots dans le cendrier. Quelqu'un a utilisé sa voiture pendant la nuit! Serait-ce ce nouveau locataire, Nick, à qui elle confie ses déboires? Ou bien Bill, le fils de Mme Haviland?



Adapté du roman d'Helen McCloy écrit en 1974, cet album nous entraine dans les rues de Boston où l'ambiance devient de plus en plus malsaine et étrange. Qui peut bien utiliser la voiture de Marian pendant la nuit? Dans quel but? Et elle, que cache-t-elle? Que s'est-il passé pour qu'elle perde ainsi la mémoire? Autant de questions que l'on se pose et autant de secrets levés. Que ce soit Marian ou bien ses voisins, Nick et Bill, chacun semble cacher quelque chose. Le suspense va crescendo même s'il manque parfois un peu de rythme. Le dessin de Thouard est en parfaite concordance avec ce polar: un trait vif et enlevé, des couleurs prononcées et une mise en page dynamique.



La somnambule, une rencontre inattendue et intrigante...
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De larmes et d'écume

L’énigme de la goélette fantôme



New-York, 1872, Elsie prend la fuite vers l’Europe à bord de la Mary Celeste. La goélette sera retrouvée trois semaines plus tard entièrement vide, flottant à la dérive, toutes écoutilles ouvertes, au large des Açores. Que s’est-il passé ? Mutinerie ? Tempête ? Le mystère passionnera, puis tombera dans l’oubli – sauf pour Basil Huntley, enquêteur pour une compagnie d’assurance maritime de la City de Londres, obsédé par les naufrages et le souvenir d’une certaine jeune fille. Onze ans plus tard, le détective n’a pas abandonné l’espoir de faire la lumière sur le sort de la Mary Celeste. Il est assisté par le jeune Spotty Finch bientôt gagné par la curiosité de son employeur…



On lit en alternance le journal d’Elsie et le récit, de la bouche de Spotty, de l’enquête qui se déroule onze plus tard. Elsie nous immerge à bord du navire et décrit une atmosphère étrange qui place le récit sous tension. L’enquête nous entraîne, quant à elle, dans les bas-fonds de Londres comme dans le passé de Basil. On y croise parieurs, corsaires, commerçants en tous genres et même Sir Arthur Connan Doyle ! En arrière-plan se dessine la révolution industrielle anglaise et les dernières heures de la traite transatlantique.



Stéphane Michaka s’est inspiré de faits aussi réels qu’incroyables. Il compose son roman d’une plume alerte, navigant allègrement entre les genres – policier, historique, récit d’aventure, romance. C’est très chouette, prenant et bien écrit. Seule ombre au tableau : le dénouement précipité et frustrant de l’enquête suite à l’irruption ex nihilo d’un élément décisif.



Immersif et dépaysant !
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La mémoire des couleurs

Je sais que je deviens de plus en plus sélective car je lis beaucoup de dystopies. Je me joins aux nombreuses critiques élogieuses sur cette dystopie.

Bien conçu, bien construit, et suffisamment riche en détails, en psychologie des personnages, en rebondissements, pour captiver des lecteurs de tous âges, ce roman est assez addictif par plusieurs aspects. Une belle quête initiatique, du héros Mauve. Au départ, on ne sait pas grand-chose de lui, il semble échappé d'une secte et un peu déphasé. Amnésique, il est recueilli par Anna et Lucie dans une brocante, où il va aussi se lier d'amitié avec André, qu'il surnomme l'ancêtre. Un amateur de jazz, botaniste érudit, ouvert d'esprit, qui va vite lui prêter des livres, l'ouvrir au monde ... Mauve va progressivement retrouver la mémoire, notamment par des rêves qu'il appelle des "rêvenirs". C'est une personnalité attachante qui va se (re)construire sous nos yeux, puis le rythme s'accélère ... Une belle réflexion, une belle quête, une ode à la lecture, aux contes, à la liberté et à l'amour.

J'ai aimé ce livre et je vous le recommande
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La mémoire des couleurs

"Le fameux antidote détenu par Jade serait-il la lecture ?

depuis que je me suis mis à lire- à lire sans Augmentation-, les pensées des autres ne me parasitent plus. J'ai commencé à mener ma propre vie." (p. 241)



Ayant eu un empêchement de santé, je n'ai pas eu le plaisir de me rendre à la rencontre avec l'auteur, à Babelio, en novembre 2018... Je le regrette évidemment !



Grand Merci à Babelio et aux éditions Pocket Jeunesse pour l'envoi de cette fiction qui est bien éloignée de ce que je lis habituellement. Il faut parfois secouer nos centres d'intérêts coutumiers...!!



"Auprès d'eux, je me dis que la malédiction n'est pas d'être mis au rebut. C'est d'être privé de souvenirs. Les souvenirs que j'invente aux habits, ou que m'inspirent leurs couleurs défraîchies, c'est le passé que je leur envie. J'ai moins de souvenirs qu'un vieux jean à faux plis. (p. 70)



Voilà la malédiction de notre héros, Mauve : il ne sait pas d'où il vient, n'a plus de mémoire, se retrouve dans une brocante insolite... lieu très symbolique de l'histoire de chacun et du monde des souvenirs...En contrepoint, Mauve, est télépathe, lit à une vitesse incroyable comme si il "scannait" les textes dans leur ensemble, comprend toutes les langues... Il vient d'une planète , Circé,où les êtres sont des couleurs, mais où les "pauvres livres", suspectés d'être porteurs de microbes... ont été détruits par le Grand Oracle...!



Une galaxie où il n'y a plus de guerre, ni de conflits.. mais où les rêves n'existent pas, ni les artistes, ni les écrivains...Un univers sous contrôle...aseptisé ...où une obéissance implicite à "L'Oracle" , sorte d'être mystérieux, inaccessible, contrôle cette étrange Circé avec tous ses

"sujets"... !



Mauve se retrouve exclu, comme banni et envoyé sur la terre...Adolescent en construction, il découvre un autre univers, une autre manière de vivre, de penser...Son ancienne planète, Circé, au départ nous paraît un lieu idéal, sans conflit, sans racisme , puisque les habitants sont de toutes les couleurs !... Progressivement, au fil de ce que nous raconte Mauve, de ses souvenirs qui reviennent peu à peu, cet adolescent réalise que Circé est loin de l'espace bienveillant qu'il imaginait...

On sent la tension, la peur grandir, se gonfler de façon fort inquiétante !!



"- Un atelier ? Pour quoi faire ?

- de la peinture, évidemment. (...) Pardon, ça ne te dit rien bien sûr. Il n'y a pas de peintres sur Circé.

Ni d'écrivains ou d'artistes. Mais c'est ce que je fais de mes journées. Avec une palette réduite,

la gamme limitée des couleurs terrestres, je peins les toiles que tu vois ici. (...)

-Et ensuite ? A quoi elles servent ?

- A rien. Je les peins pour le plaisir.

-C'est une activité terrestre ?

-Oui. depuis les premiers temps de l'humanité, les habitants de la Terre reproduisent ce qu'ils ont vu dans leur quotidien, ou des visions qui viennent de leurs rêves.

- Une activité liée aux rêves ? Je comprends mieux. On ne rêve pas , sur Circé..".(p. 112)



L'astuce de cette dystopie est de mettre en relief le Positif , les bienfaits de cette "satanée planète Terre"... en dépit des défaillances et manques multiples. Il reste des trésors inestimables!: La possibilité de réfléchir, d'exprimer la Contradiction, la Liberté d'affirmer sa différence... Loin de l'uniformisation de la planète Circé d'où vient notre jeune héros,

Mauve...



La montée dramatique est lente, sournoise, mais terriblement efficace !....



Je continue à avoir du mal avec l'anticipation..; la SF, etc.... des résistances rédhibitoires , je ne sais pas à quoi cela tient ?!!



Il n'empêche que cette lecture a été plutôt agréable; je me suis prise au jeu !!



Je réitère mes remerciements à l'éditeur, Pocket- Jeunesse car il est sûr que de moi-même je n'aurais pas été vers ce livre... serais donc passée à côté d'un roman assez captivant... plein de questionnements,

d'observations sur l'histoire de l'humanité....Roman d'anticipation, qui parle d'utopie...mais aussi de la nécessité du libre-arbitre, de Liberté se vivant à travers de multiples expériences basiques mais vitales : Rêver, imaginer, réfléchir, contester...du pouvoir extraordinaire de l'Imagination...



Vous pourrez aisément déduire mon intérêt réel, "non feint" pour cette fiction au vu du grand nombre des extraits, citations que j'ai choisis de vous faire partager !...



Etonnamment, ce roman fait du bien, car il souligne la richesse de notre "vie de terrien" !!!



En présentant toutes mes sincères excuses pour le retard dans la rédaction de ma critique !!!...



[Fanfanouche24-Françoise Boucard ]



Une dystopie... pour les adolescents ... et tous les autres🤩😊🤩😊 âges !!!





© Soazic Boucard- Janvier 2019
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Si on chantait !, tome 1

Un roman en forme de cadavre exquis, les stars de la littérature jeunesse française l’ont fait ! C’est Susie Morgenstern qui a pris la plume pour nouer l’intrigue autour de l’amitié d'Ambre, qui cohabite avec une ribambelle de frères et sœurs dans un petit appartement de la tour F, et de Louis-Edmond qui se sent bien seul dans l’immense villa de ses richissimes parents. Ce premier chapitre a été envoyé à Timothée de Fombelle, qui a passé le relai à Clémentine Beauvais… et ainsi de suite jusqu’au treizième et dernier chapitre, signé Jean-Philippe Arrou-Vignod. Imaginant les rebondissements rocambolesques déclenchés dans la vie de nos deux amis lorsque la mère d’Ambre disparaît avec un individu peu recommandable. Où l’on croise, entre autres, un digne majordome anglais, une armure, une madame Irma, des palmiers, une bétaillère et une flopée de fruits et légumes !



Cela aurait pu donner quelque chose de décousu, et bien pas du tout ! La mayonnaise prend parfaitement et j’aurais été incapable de deviner qui a écrit quoi. Les chapitres rebondissent les uns sur les autres avec force péripéties, clins d’œil et running gags. Impressionnant ! L’ensemble donne un roman joyeusement loufoque qui nous a tenus en haleine de bout en bout et fait hurler de rire. Cette solide dose de bonne humeur était bienvenue dans le contexte actuel. Ce roman n’en pointe pas moins le gouffre abyssal qui sépare riches et pauvres.



Et puisqu’on en parle : les bénéfices tirés des ventes de ce livre sont intégralement reversés au Secours populaire pour favoriser l’accès à la culture pour toutes et tous. Vos 7,90€ seront utilisés par l'association pour offrir des sorties culturelles à de très nombreuses familles. Faites-vous plaisir, c'est pour la bonne cause !



Pendant le confinement, vous pouvez écouter gratuitement les auteur.e.s lire chacun leur chapitre par ici (lien accessible via l'article de mon blog ci-dessous). N'hésitez pas !
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Si on chantait !, tome 2 : Prunille Président..

La fine fleur de la littérature jeunesse fait la lumière sur les stupéfiants événements de mars 2022, lorsque Prunille, onze ans, s'est présentée à l'élection présidentielle ! Les faits sont de ceux qu’on ne résume guère – vous n’y couperez pas, cet ouvrage incontournable doit être lu par toutes et tous ! Je me bornerai à noter l’implication d’un certain nombre d’éclairs à la vanille, de conseillers patibulaires, d’une horde de pêcheurs islandais et d’une vieille légende anglaise…



Comme Si on chantait ?, ce roman a été écrit suivant une formule de cadavre exquis : c'est à Jean-Claude Mourlevat qu'il est revenu d'entremêler les fils d'intrigue, puis ses complices se sont passé le relai jusqu’au dénouement imaginé par Timothée de Fombelle. Cela fonctionne à merveille, on pourrait croire que cette histoire a coulé d’une seule et même plume. On a juste envie, plus que d'habitude, de se demander après chaque chapitre quelles directions l’histoire pourrait prendre, comment l’auteur.ice suivant.e va se dépêtrer de certaines situations. Et c’est franchement réjouissant de se laisser surprendre par les péripéties qui naissent de leur imagination, les running gags et fils rouges tissés d’un chapitre à l’autre, la façon dont certain.e.s rebondissent sur un détail apparemment insignifiant glissé plusieurs dizaines de pages plus tôt. Chapeau !



Mon moussaillon et moi n’avons fait qu’une bouchée, à voix haute, de ce roman amusant, haletant et plein d’optimisme. Stéphane Michaka a raison d’écrire (chapitre 6) que « le travail de l’historien finit où commence celui de l’imagination ». Ce roman parle mieux qu’un ouvrage didactique de la politique et de la démocratie. Sur un mode joyeusement loufoque, il nous parle de ce que la vie politique peut avoir d’abscons, de centralisé et d’exclusif, du rôle des promesses électorales et de la communication politique, des protocoles et des conseillers, mais aussi de la solitude et de l’impopularité des gouvernants. Mais surtout, il pose LA question qui intéresse les jeunes lecteur.ice.s : pourquoi n’auraient-ils pas leur mot à dire ?



Une lecture jubilatoire à lire et à donner à lire sans hésiter. Et comme jamais deux sans trois : croisons les doigts pour que l’expérience soit reconduite très bientôt !
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50 Micronouvelles

Etonnant ! Pas seulement vite lu, ce qui est la qualité la plus évidente d'un tel livre. J'ai lu ces 50 micronouvelles avec intérêt, 50 petits messages, 50 tweets.



Ces micronouvelles donc, sont destinées à être lues en version numérique.

Je les ai lues sur mon ordinateur portable, pas sur ma liseuse (quoique le format y serait accessible aussi après quelques manipulations informatiques).



Les nouvelles ont plus souvent le goût étonnant d'un court polar, une touche de suspense, un trait d'absurde, d'humour noir ... Peu ont la poésie d'un haiku (pourtant une forme courte aussi, si on y songe), mais j'avoue largement préférer des micronouvelles à du "nouveau roman". Je peux lire avec plaisir des pavés, mais à condition qu'une ponctuation bienvenue permette de respirer.



50 courts textes à découvrir.



PS ouvrage disponible en EPUB gratuit à ce jour (27 septembre 2014). Bonne lecture.
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Si on chantait !, tome 1

Un vrai festival d'humour et de fantaisie réalisé grâce à 13 auteurs jeunesse dont le talent n'est plus à prouver, et qui tous figurent en bonne place dans la plupart des CDI. Je connaissais déjà "13 à table", un peu sur le même principe : 13 auteurs reconnus qui écrivent chacun une nouvelle sur un thème commun, le bénéfice tiré de la vente du recueil étant reversé aux Restaurants du Coeur.

Là l'exercice est plus compliqué pour les contributeurs, car il s'agit d'une histoire complète, chaque auteur recevant à son tour les chapitres précédemment écrits par ses pairs. A lui (ou elle) de se débrouiller pour tenir compte des éléments rajoutés par chacun pour que l'histoire soit cohérente, tout en y mettant sa "patte" personnelle. Ce qui donne un récit rocambolesque à souhait, et même carrément tiré par les cheveux par moment, et c'est totalement réjouissant !

C'est avant tout une histoire d'amitié entre Ambre et Louis-Edmond, 10 ans, qui un jour vont s'apercevoir par hasard qu'ils vivent dans des mondes bien différents, et pourtant ils se côtoient et s'apprécient depuis des années. L'un a des parents richissimes, l'autre vit dans 50 mètres carrés avec 7 frères et soeurs et une mère...insouciante, dirons-nous !

A l'occasion d'un exposé qu'ils doivent réaliser ensemble, chacun va découvrir le monde de l'autre, ce qui occasionnera des prises de conscience parfois surprenantes. Là-dessus va se greffer une aventure délirante, quand la mère d'Ambre va s'enticher d'un drôle de coco, qui sera soumis au test fatidique du canapé...

Je vous laisse découvrir la suite, et accomplir du même coup une bonne action, puisque les quelques euros dépensés pour lire ce condensé de talents tomberont dans l'escarcelle du Secours Populaire Français, dans le but de favoriser l'accès à la culture pour tous.

Si vous avez envie de passer un moment de franche rigolade avec (ou sans) vos enfants, petit-enfants, élèves ou autres, ce recueil de 228 pages s'y prête parfaitement. Il se lit vite, se prête bien à la lecture à voix haute, et chaque auteur y a apporté un petit plus avec son style personnel. Ils sont d'ailleurs répertoriés en fin d'ouvrage, avec pour chacun d'eux une courte biographie.

"Si on chantait", un vrai roman choral, à s'offrir et à offrir sans modération !



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Cité 19, tome 1 : Ville noire

Tout d'abord un grand merci aux éditions PKJ(Pocket Jeunesse) et à Babelio pour cette masse critique privilège.

Quand Faustine Treussart, 17ans, est appelée pour venir identifier le corps de son père Louis Antoine Treussart retrouvé aux pieds de la Tour Saint Jacques, le doute s'instaure en elle . Ce sont les vêtements de son père mais elle ne reconnait pas sa main. Persuadée que son père a été enlevé , elle décide de mener son enquête . Depuis la disparition de sa mère Sylvia Sutton conservatrice du musée d'Orsay, partie sans laisser le moindre signe quand Faustine avait 5 ans 5 mois et 5 jours, Faustine a appris à se débrouiller seule, cognant si besoin, capable d'être ange ou démon selon! C'est ainsi qu'elle décide de suivre dans les couloirs du métro de la Cité un dandy à l'oeil de verre qu'elle semble trouver souvent sur son chemin. .... Elle se réveille alors dans Paris mais au 19 ème siècle! certes par goût cette période de l'histoire lui est familière mais delà à se retrouver plongée dans la Paris de Napoléon II et du Baron Haussmann il y de la marge....

Ses aventures ne font que commencer .... Une première partie qui m'a ravie , suivre Faustine alias Faustin dans ses péripéties , frissonner devant les agissements d'un tueur mi-homme, mi-bête cela m'allait fort bien et puis brutalement la seconde partie nous transporte dans l'univers futuriste de la C.I.T.E

La transition est tellement violente et imprévus que je me suis trouvée complètement paumée ; après quelques pages j'ai "recollé" au fil de l'histoire et je suis là bêtement en attente de la suite !

Une écriture plaisante, facile, sans grande fioriture mais efficace, une connaissance approfondie du Paris haussmannien les deux associées rendent cette lecture agréable et rapide . Je suis curieuse de connaître la fin de l'histoire ce qui est bon signe ne trouvez vous pas ?

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La mémoire des couleurs

La mémoire des couleurs, c’est d’abord une couverture singulière qui interpelle et interroge. Une silhouette indistincte, dont on ne perçoit vraiment que la couleur mauve, semble errer dans un paysage de forêt baigné d’une lumière étrange, dont les ramures des arbres, d’une curieuse couleur cuivre incandescente évoquent l’enchevêtrement des neurones, à moins que ce ne soit celui des réseaux informatiques ? Un tableau qui condense avec beaucoup de justesse ce qui nous attend dans le dernier roman de Stéphane Michaka, en lice pour le prestigieux prix Vendredi qui sera révélé dans quelques jours…



Un épais mystère s’installe dès les premiers mots du roman. Mauve, une quinzaine d’années reprend connaissance dans une brocante parisienne, sans aucun souvenir : qui est-il ? Que fait-il là ? Pourquoi est-il si différent ? Déboussolé, il s’efforce de déchiffrer ce monde qui lui semble si insondable. Des lambeaux de souvenirs font parfois irruption, esquissant avec une netteté grandissante un monde différent du nôtre. Une société rationalisée, sécurisée, aseptisée, lissée de toute aspérité et de toute contingence. Où les individualités sont contrôlées de près, réduites à d’insignifiantes nuances de couleur.



« Quoi de plus émouvant que ces craquements de brindilles, battements d’ailes, bourdonnements d’insectes et clapotements de ruisseaux que les oraculas restituaient par un large éventail de sons purement électroniques ? On eût dit que ces bruits synthétiques étaient l’original, et la nature une pâle copie. »



Un monde duquel notre Terre et notre espèce humaine, avec toutes leurs imperfections et leurs contradictions, paraissent étranges et repoussantes. Fascinantes aussi… Mais les deux mondes seraient-ils moins éloignés l’un de l’autre qu’à première vue ? Et quel rôle Mauve joue-t-il dans tout cela ?



Sans mauvais jeu de mot, La mémoire des couleurs a été pour moi une lecture en demi-teinte, dans laquelle j’ai mis du temps à entrer. Ma lecture a finalement été un peu à l’image de la déambulation de Mauve : tâtonnante et hésitante d’abord, déroutée par les allers-retours entre passé et présent, empêtrée par la sensation de pertes de repères. Je me suis plus volontiers laissée emporter par la troisième partie du roman que j’ai trouvée plus rythmée. Il faut reconnaître que le monde de Mauve est intéressant et travaillé avec beaucoup d’imagination. Il offre un prisme fascinant sur la fuite en avant de la modernité, mais aussi sur toutes ces petites choses fragiles qui continuent de faire la beauté de notre monde. Notamment la lecture ! Pourtant, il m’a manqué une étincelle. Le récit et les personnages m’ont semblé lisse et ne m’ont pas touchée. J’ai pu avoir l’impression que ce roman ne se démarquait pas suffisamment d’autre dystopies lues ces dernières années, comme par exemple Terrienne de Jean-Claude Mourlevat qui propose une perspective proche sur la Terre et les humains. Il me semble également que les thématiques de la quête d’identité et des dérives d’un monde régi par la technologie et les algorithmes ont déjà été abondamment traitées, depuis les romans fondateurs Brave New World et 1984.



Je suis désolée de ne pas avoir été plus enthousiasmée par ce roman porté par des valeurs humanistes qui me tiennent pourtant énormément à cœur. J’espère que mon aîné, qui lit beaucoup de dystopies, découvrira La mémoire des couleurs, je serai très curieuse d’avoir son avis. Ce que j’exprime ici n’est que mon ressenti personnel et au vu des critiques dithyrambiques publiées dans la presse, je ne peux que vous inviter à tenter l’aventure et vous faire votre propre opinion !
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Cité 19, tome 2 : Zone Blanche

C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé Faustine , toujours plongée dans son rêve et dans ce Paris du XIXème siècle ,ce Paris en pleine révolution architecturale, C.I.T.E 19 et ses 560 cobayes endormis dans leurs nacelles ,plongés artificiellement dans des rêves qui les transportent dans ce même Paris des années 1865 . Mais ces dormeurs resteront-ils des dormeurs ? Deviendront ils des veilleurs? Faustine sera t 'elle le cobaye X 1000 ? Sera t' elle celle qui permettra à tous de résister à Zapruder ?

Toujours au cœur de cette période sanglante de notre histoire, Faustine nous entraîne et nous fait toucher du doigt ce Paris du petit peuple, de tous ces ouvriers qui vont se révolter , de tous ces hommes et femmes, certes des avatars mais dont la cohésion peut créer une dynamique propre à une révolution ....

Stéphane Michaka , une fois encore, m' a conquise, mon seul regret ne pas avoir pu enchaîner la lecture des deux volets de CITE 19 , c'est vous dire.! Une lecture jeunesse mais pas que , une écriture fluide , rapide, un vocabulaire adapté tout en étant précis, une période de notre histoire peu ou mal connue des profanes ( dont je fais partie! ) , bref une lecture plaisante , une jolie découverte , merci encore aux éditions PKJ et à Babelio .
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Cité 19, tome 2 : Zone Blanche

Un gros coup de cœur malgré que je déteste les fins ouvertes surtout dans ce genre littéraire. Mais je refuse de m'arrêter à la fin proposée par Stéphane Michaka car il peut un jour nous proposer d'autres récits d'aventures avec Faustine.

L'auteur est un sacré conteur d'histoire. Il arrive avec brio à nous faire croire à une réalité qui est en fait un rêve dont certaines personnes sont conscientes. Et pendant ce temps, un dictateur chef d'entreprise sème la terreur dans le monde réel. Et tout cela le lecteur le vit en direct, est malmené dans tous les sens sous une plume addictive. Félicitation à l'auteur. C'est du pur génie et brillamment orchestré. Franchement il n'y a rien à redire. Tout y est pour garder le lecteur captif jusqu'à la dernière ligne. Suspense, danger, secrets d'Etat, manipulation, pseudo romance, dictature, pouvoir, science, insurgés. Et au milieu de tout cela une héroïne va tout faire basculer avec un cœur pur. Pas besoin d'une badass pour devenir une Wonder woman. Faustine va contrecarrer ce plan ingénieux, le plan machiavélique de Zapruder avec son intelligence, son cœur et ses trippes.

J'ai un petit bémol cependant? Je trouve dommage que l'auteur n'est pas donné un petit aperçu de Louis le papa pour savoir ce qu'il devenait. Son épilogue est original mais j'ai eu la sensation qu'il se gardait des éléments sous le coude mais aussi d'autres récits d'aventure. J'ai un petit conseil, il faut lire les deux tomes à la suite car on se perd un peu quand on reprend le tome 2 avec tous les personnages secondaires. Ce serait dommage de passer à côté de certaines subtilités. Il m'a fallu un temps d'adaptation pour me refaire le topo. Le coup de cœur y est quand même. C'est dire si le roman est puissant et addictif.

Stéphane Michaka un auteur que je vais suivre. Pour l'anecdote. J'ai acheté sa duologie pendant que je faisais la longue queue au salon du livre pour le stand de Marisa Meyer. Il n'y avait personne j'avais du temps à perdre, je me suis dit pourquoi pas. Aucun regret…..
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La mémoire des couleurs

La mémoire des couleurs de Stéphane Michaka ,Pocket Jeunesse novembre 2018.

Quand j'ai reçu La mémoire des couleurs je me suis réjouie à l'avance. J'ai découvert Stéphane Michaka avec Cité 19 , un univers alliant voyage dans le temps et science fiction, un univers qui m'avait entièrement conquise. Avec la Mémoire des couleurs J'ai fait la connaissance de Mauve arrivé de façon impromptue sur la planète Terre. Avec lui j'ai découvert la brocante d'Anna, la Nef et ses immeubles . Au fur et à mesure que la mémoire de Mauve réapparaissait j'ai découvert Circé , l'oracle, les Couleurs bref une autre planète où il semble bon y vivre. Mais est-ce vraiment le cas? Pourquoi ne serait il pas possible de vivre aussi bien sur la planète Terre.? Toutes les questions sont posées, certaines réponses suggérées. Amour, amitié, tolérance,respect de l'autre, respect de l'environnement, paix ... Vous l'aurez compris je n'ai pas adhéré à ce roman. Pourtant tous les ingrédients sont présents, une bonne histoire, une écriture plaisante, fluide ,accessible littérature jeunesse oblige, Malgré tout il manque un petit je ne sais quoi .....

Un grand merci aux éditions Pocket jeunesse et à babelio pour cette lecture en avant-première.
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La mémoire des couleurs

Cité 19, précédente dystopie de Stéphane Michaka, était un joli tome abouti et se renouveler dans le genre pour créer une nouvelle anticipation est une vraie réussite. Le patch est simple : Mauve, un garçon d’une quinzaine d’années, se réveille dans une brocante. Il a perdu la mémoire et ignore comment et pourquoi il s’est retrouvé là. Très vite, il s’aperçoit qu’il peut lire dans les pensées. C’est le début d’un parcours semé d’embûches pour reconstituer son histoire. Tandis que le puzzle s’assemble pièce par pièce, Mauve, au-delà de son incroyable odyssée personnelle, entrevoit l’avenir de l’humanité... et le rôle crucial qu’il va y jouer. Remplie de questionnement de société contemporain et d’une véritable conscience écologique, ce roman se lit d’une traite.
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Cité 19, tome 1 : Ville noire

Il est difficile de classer ce livre dans un genre en particulier littérature jeunesse, policiers, science fiction celui-ci mêle les trois à la fois et celui-ci se lit très rapidement.



Ce livre s'ouvre sur avec une scène de rendez-vous près de la Tour St Jacques à 12h, de cette tour se jette dans le vide le père de Faustine, celle-ci est priée de se rendre à la morgue afin d'identifier le cadavre de son père. Elle indique que c'est bien le corps de son père mais à au fond d'elle la certitude qu'il ne s'agit pas de lui.



Plus tard en suivant un mystérieux inconnu Faustine se retrouve sur les quais de la station cité après la fermeture de celle-ci, Faustine chute et à son réveil elle perçoit des odeurs différentes et voit des personnes habillées comme autrefois, en s'inspectant elle remarque qu'elle aussi est vêtue ainsi. Pensant au début qu'il s'agit d'un tournage de film elle va vite se rendre compte qu'elle se trouve dans le XIXème siècle dont elle a quelques notions. Elle doit rapidement trouvé du travail afin de pouvoir se loger et se nourrir. C'est ainsi qu'elle se lie d'amitié avec une couseuse qui l'invite à loger avec d'autres couseuses dans un dortoirs. Peu de profession étant à la portée des femmes à cette époque. Cette situation ne convient guère à Faustine qui en se déguisant en garçon décide de tenter sa chance pour travailler dans un journal. A la suite d'une dictée réussit elle est embauché ou plutôt Faustin est embauché en tant que journaliste afin d'enquêter sur des meurtres survenus récemment. Son amie couseuse est peu de temps après leur rencontre retrouvé assassiner par ce meurtrier et Faustine est persuadée que le tueur voulait la tuer elle car elle avait prêter à Manon la couseuse sa casquette de garçon ainsi que son gilet. Faustine jure à Manon de retrouver son meurtrier et elle est donc très impliquée dans son enquête ce qui portera rapidement ses fruits la menant sur différents indices.



Puis s'ouvre la seconde partie qui est un peu abrupte à mon sens ou l'on découvre de nouveaux personnages et "de nouvelles missions" difficile d'expliquer sans en dire plus. Mais on suite également Faustin dans ces péripéties pour boucler son enquête.



Un très bon premier tome qui donne envie d'enchainer sur le second car pas mal d'aspects restent inexpliqués que deviennent Vikram et Morgane par exemple entre autres.
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Si on chantait !, tome 1

A l’image du « 13 à table » pour les adultes, le département jeunesse de Pocket a réuni 13 auteurs connus dans la littérature jeunesse pour qu’ils écrivent un roman dont les bénéfices seront versés au Secours Populaire, en particulier pour donner accès à la culture à tous les enfants.



Chacun a écrit un chapitre. Les 2 personnages principaux ont une dizaine d’années et se prénomment Ambre et Louis-Edmond. Elle habite la Tour F qui n’a plus d’ascenseur depuis belle lurette et vit avec ses 7 frères et sœurs ainsi qu’Antoinette, leur mère, qui ne sent bien que lorsqu’elle est enceinte.

Lui est fils unique, vouvoie ses parents et habite dans une très vaste propriété. Il est déposé chaque matin à l’école en « limo » (comprenez « limousine »).

Ambre et Louis-Edmond doivent faire un exposé ensemble sur les inégalités de richesse... C’est pas gagné !



Leur projet va être mis de côté lorsque les services sociaux vont débarquer chez Ambre car leur mère est partie en voyage avec un gars « chelou ». Ledit gars a vendu un concept douteux aux parents de Louis-Edmond qui lui ont donné un sacré paquet de fric. De quoi s'entraider pour sortir de cette pagaille!



Aventures, humour, rebondissements & amitié sont les principaux ingrédients de ce roman qui se laisse lire mais qui est quand même un peu tiré par les cheveux.

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La mémoire des couleurs

J’ai emprunté cet ouvrage suite aux recommandations d’une collègue et aux retours très positifs de mes lecteurs adolescents. À sa sortie, je me rappelais que la couverture m’avait relativement intriguée en raison de ses teintes cependant, j’avais également constaté que l’auteur était le même que la saga « Cité 19 » qui a reçu des avis très mitigés, voire mauvais… De ce fait, j’avais évité de craquer… Le trouver en médiathèque fut donc une belle occasion pour découvrir la plume Stéphane Michaka et pour voir si je rejoignais ces critiques enthousiastes ! Hélas, le résultat ne fut pas à la hauteur de mes attentes… Je reconnais volontiers les qualités de cet ouvrage ainsi que le joli style de l’auteur néanmoins, ce ne fut pas une lecture transcendante…



Dès le début, j’ai été assez déboussolée par le cas de Mauve, cet ado amnésique et doué de télépathie. Ce jeune narrateur semblait totalement découvrir la vie et paraissait venir d’ailleurs, où la technologie est plus avancée, où l’on n’emploie pas la première personne, où la majorité est à neuf ans, où l’on s’appelle par une couleur tatouée sur le corps, où atteindre l’âge de la soixantaine est impossible, où l’on peut lire un roman complet en cinq minutes, etc. Mauve vient-il du futur ? Est-ce qu’il s’est échappé d’une secte ? A-t-il des troubles neurologiques au point de vivre dans un monde imaginaire ? Est-il un extra-terrestre ? Je me suis posée énormément de questions sur ce garçon et sur ses origines. Découvrir les différences entre notre quotidien et ce fameux endroit insolite fut incroyable, étrange et déstabilisant… De plus, je ne savais pas réellement où l’auteur voulait en venir, ce qui rendait la lecture atypique ! De mes souvenirs, je n’ai jamais lu un livre comme ça, ce qui est à la fois une force et une faiblesse, car on sort des sentiers battus cependant, c’est vraiment très spécial ! Ce fut donc une expérience originale !



Malheureusement, « La mémoire des couleurs » souffre d’un problème de cadence. En effet, le rythme était assez linéaire. Il ne se passe rien, ou pas grand-chose, pendant plus de quatre-cents pages… Il n’y a aucune tension ou suspense. On ne se concentre que sur la quête identitaire de Mauve, sur sa découverte des deux univers et, plus tard, sur sa recherche de Cyan, une demoiselle qui fait battre son cœur… Même si les découvertes étaient intéressantes, j’aurais souhaité plus de dynamisme… En revanche, je reconnais que les rencontres que va faire Mauve sont intéressantes, notamment avec le vieil André, un homme gentil, fascinant, touchant et protecteur. Il est, de loin, le protagoniste que j’ai préféré. Jade et Lucie sont également deux personnages qui valent le détour toutefois, j’ai trouvé qu’elles avaient un caractère bien trop similaire (deux bourrues à la langue acerbe, mais qui ont bon fond). Les autres individus gravitant autour du héros sont plus ou moins sympathiques cependant, je ne les ai trouvés pas assez développés.



Ce one-shot a également pour atout d’avoir des thématiques pertinentes (l’amour, la liberté, la tolérance, la paix, le respect, l’écologie, etc.) ainsi que de très belles réflexions comme celles sur la lecture. Le personnage principal évolue au fil de cette aventure et n’hésite pas à se poser des questions qui poussent le lecteur à réfléchir. De plus, la plume de Stéphane Michaka est aussi jolie que poétique et philosophique… Dommage que je ne me sois pas attachée à Mauve, que j’ai trouvé le rythme trop lent et que j’ai réellement eu l’impression d’avoir lu un ovni littéraire… Je ressors déçue et pense qu’avec ce genre d’ouvrage, cela passe ou ça casse ! Le mieux est encore de se forger son propre avis…
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La mémoire des couleurs

Après plus de 100 pages, je n’ai pas réussi à rentrer dans l’univers proposé par Stéphane Michaka.

Un roman bien écrit, agréable à lire mais pourtant impossible pour moi de m’accrocher au récit de Mauve. J’ai même souri à plusieurs messages véhiculés par l’auteur et ses clins d’œil.

Mais beaucoup trop de difficultés à rentrer dans l’histoire. Je me suis retrouvé bloquée sur ce récit philosophique. Je suis passée complètement à côté de ma lecture.

Ce n’est pas perdu. Je le ressortirai sûrement un jour pour contrer ce blocage. Ce n’était peut-être pas le bon moment pour La mémoire des couleurs.
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La mémoire des couleurs

Mauve se réveille sur Terre, sans aucun souvenir de son passé et avec la capacité d'entendre la pensée des autres.



Recueilli par Anna, il est initié à cette société par Lucie qui travaille aussi dans la brocante et l'ancêtre, un vieil homme très cultivé.



La rencontre avec une autre couleur va l'aider à comprendre la raison de sa présence en ce lieu. Ses rêves vont aussi contribuer à lui permettre de retrouver son passé.



Mais peut-on vivre longtemps en attendant chaque réflexion de ceux qui nous entourent ?



Un roman riche et complexe. Il y a d'une part le présent qui est celui d'une société qui périclite et qui se laisse envahir par la technologie et de l'autre le passé de Mauve qui représente en réalité un futur possible de notre humanité.



Sur son ancien monde, tout est déjà régulé par les machines, de la naissance à la mort, et les choix se révèlent en fait souvent biaisé. Mais qui y a t-il derrière l'algorithme ? C'est l'enquête que va mener retrospectivement notre héros.



Ce récit est donc une réflexion à dimension philosophique sur nos choix doublé d'une très jolie histoire d'amour. J'ai surtout aimé les moments de rebellion des hommes envers le système et le questionnement de Mauve sur son attraction pour ces insoumis.



A découvrir !


Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Cité 19, tome 1 : Ville noire

Je remercie Masse Critique de Babelio ainsi que les Editions Pocket Jeunesse PKJ de m’avoir permis de lire Cité 19, Livre 1 Ville Noire de Stéphane Michaka.

La Tour Saint Jacques…en plein Paris. Quel étrange lieu pour un rendez-vous nocturne. L’homme qui se présente, bientôt poursuivi par de mystérieux assaillants, va se jeter du haut de la Tour.

Alors qu’elle s’apprête à passer le bac, Faustine, apprend brutalement la mort de son père, Louis Treussart, gardien-chef au Musée d’Orsay. La mère de Faustine Sylvie Sutton, conservatrice au musée, avait mystérieusement disparu alors qu’elle avait cinq ans et son père était sa seule famille. Faustine ne reconnaît pas le corps qu’on lui présente pour identification à l’institut médico-légal… son père semble avoir disparu. L’adolescente rebelle, reconnaissable à ses mitaines de dentelle, ses jeans et son piercing au-dessus du sourcil droit, férue d’histoire de l’Art, est spécialiste du dix-neuvième siècle… Délaissant ses amis Vikram et Morgane, Faustine se lance à la recherche de son père.

Que se passe-t-il sur le quai de la Station Cité ? Le monde de Faustine se disloque…. Et l’adolescente se retrouve brutalement plongée dans le Paris du dix-neuvième siècle.



Cité 19 est un roman véritablement atypique… La lectrice que je suis s’est laissée prendre au jeu…suivre une adolescente révoltée de notre époque dans un Paris méconnaissable. La reconstitution m’a parue excellente. Au fur et à mesure que l’histoire se déroule, nous comprenons peu à peu ce qui se passe réellement, et de quelle étrange manipulation est victime Faustine. Sans dévoiler une intrigue bien « tricotée » certaines situations, certaines images m’ont rappelé le roman et le film Minority Report…

Quel rôle la mère de Faustine va-t-elle jouer…. Comment l’héroïne pourra-t-elle reprendre le cours de sa vie ?

J’ai dévoré ce roman bien écrit, qui fait la part belle à l’histoire, et n’est ni véritablement un thriller, ni un pur roman de science-fiction… La construction même du roman m'a intéressée. Et je dois avouer que J’ai hâte de retrouver Faustine et tous les personnages de Cité 19 dans de nouvelles aventures....



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