Nationalité : France
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Biographie :
Doyenne du Collège universitaire de Sciences Po, Professeure à PSIA (Paris School of International Affairs), Directrice de recherches FNSP (CERI), membre fondatrice de l’ESDI (European Science Diplomacy Initiative), membre des conseils scientifiques de l’IHEDN (Institut des hautes études de Défense nationale) et de EURICS (European Institute of China Studies) et vice-présidente de ECLS (EU-China Law Studies Association).
Anciennement responsable du programme de recherche “Law, Justice and Society in China”, chercheure associée à l’IHEJ (Institut des Hautes Etudes sur la Justice), Stéphanie Balme a été en mission pour Sciences Po à la Chinese University of Hong Kong (2003-2006) puis à Pékin (Université Tsinghua, faculté de droit 2006-2012). Elle a également été déléguée Chine pour l’Oeuvre d’Adoption de Médecins du Monde (1996-1998), responsable du bureau de la Fondation pour le droit continental (Civil Law Initative 2010-2011) et attachée de coopération universitaire et scientifique à l’Ambassade de France à Pékin (2017-2018).
Stéphanie Balme a enseigné à Paris, Hong Kong, Pékin, New Delhi (Ashoka), Montréal (UQAM), Vancouver (UBC) et New York (Visiting Professor à Columbia University année universitaire 2014-15). Elle a obtenu son Habilitation à Diriger des Recherches en droit (2016), un Doctorat en sciences politiques sous la direction du Professeur Guy Hermet (2000), diplômée de Sciences Po, de l'INALCO, de l’IEP de Bordeaux, de l’Université Fudan (Shanghai) ainsi que de la Faculté des Lettres de Bordeaux ; Prix 1998 de la Chancellerie des Universités de Paris ; Prix Montesquieu 2015 avec Antoine Garapon, Daniel Schimmel, Li Bin et Jean-Louis Langlois pour : « Le procès civil en version originale. Cultures judiciaires comparées : France, Chine, Etats-Unis ».
Stéphanie Balme travaille actuellement sur l’affirmation de la Chine comme puissance scientifique, sur la diplomatie scientifique, sur les relations entre l’Union européenne, la Chine et les États-Unis ainsi que sur l’apport des sciences sociales au développement de l’IA.
+ Voir plusDoyenne du Collège universitaire de Sciences Po, Professeure à PSIA (Paris School of International Affairs), Directrice de recherches FNSP (CERI), membre fondatrice de l’ESDI (European Science Diplomacy Initiative), membre des conseils scientifiques de l’IHEDN (Institut des hautes études de Défense nationale) et de EURICS (European Institute of China Studies) et vice-présidente de ECLS (EU-China Law Studies Association).
Anciennement responsable du programme de recherche “Law, Justice and Society in China”, chercheure associée à l’IHEJ (Institut des Hautes Etudes sur la Justice), Stéphanie Balme a été en mission pour Sciences Po à la Chinese University of Hong Kong (2003-2006) puis à Pékin (Université Tsinghua, faculté de droit 2006-2012). Elle a également été déléguée Chine pour l’Oeuvre d’Adoption de Médecins du Monde (1996-1998), responsable du bureau de la Fondation pour le droit continental (Civil Law Initative 2010-2011) et attachée de coopération universitaire et scientifique à l’Ambassade de France à Pékin (2017-2018).
Stéphanie Balme a enseigné à Paris, Hong Kong, Pékin, New Delhi (Ashoka), Montréal (UQAM), Vancouver (UBC) et New York (Visiting Professor à Columbia University année universitaire 2014-15). Elle a obtenu son Habilitation à Diriger des Recherches en droit (2016), un Doctorat en sciences politiques sous la direction du Professeur Guy Hermet (2000), diplômée de Sciences Po, de l'INALCO, de l’IEP de Bordeaux, de l’Université Fudan (Shanghai) ainsi que de la Faculté des Lettres de Bordeaux ; Prix 1998 de la Chancellerie des Universités de Paris ; Prix Montesquieu 2015 avec Antoine Garapon, Daniel Schimmel, Li Bin et Jean-Louis Langlois pour : « Le procès civil en version originale. Cultures judiciaires comparées : France, Chine, Etats-Unis ».
Stéphanie Balme travaille actuellement sur l’affirmation de la Chine comme puissance scientifique, sur la diplomatie scientifique, sur les relations entre l’Union européenne, la Chine et les États-Unis ainsi que sur l’apport des sciences sociales au développement de l’IA.
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La Chine, Stéphanie BalmeStéphanie Balme, docteur en Science politique, diplômée en chinois et chercheur au CERI (Centre d'études et de recherches internationales), détachée par Scie...
Citations et extraits (1)
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Il est vrai que la disparition de la menace soviétique à l’orée des années 1990 – dans le contexte déjà troublé de l’après-Tiananmen – ne pouvait qu’entraîner une remise en cause du partenariat stratégique sino-américain, désormais privé de son fondement originel.
La dissolution de l’adversaire commun rendait évidemment moins pressante la nécessité d’une coopération entre les deux pays par-delà les clivages idéologiques, et ce n’est que progressivement que la conscience partagée d’une interdépendance économique grandissante, dans une certaine mesure, a pris le relais à cet égard.
Ainsi la fin de la guerre froide a-t-elle ouvert la voie à une déhiérarchisation des composantes de la relation sino-américaine, les enjeux commerciaux et la question des droits de l’homme ne se trouvant plus systématiquement subordonnés à l’impératif géopolitique consistant pour Washington à ménager Pékin afin de renforcer sa position face à Moscou.
Soumise à des impulsions plus nombreuses et plus fréquemment contradictoires, la politique chinoise des États-Unis apparaît donc plus volatile, et ce d’autant que l’ensemble des acteurs contribuant à sa définition s’est considérablement élargi (...).
La dissolution de l’adversaire commun rendait évidemment moins pressante la nécessité d’une coopération entre les deux pays par-delà les clivages idéologiques, et ce n’est que progressivement que la conscience partagée d’une interdépendance économique grandissante, dans une certaine mesure, a pris le relais à cet égard.
Ainsi la fin de la guerre froide a-t-elle ouvert la voie à une déhiérarchisation des composantes de la relation sino-américaine, les enjeux commerciaux et la question des droits de l’homme ne se trouvant plus systématiquement subordonnés à l’impératif géopolitique consistant pour Washington à ménager Pékin afin de renforcer sa position face à Moscou.
Soumise à des impulsions plus nombreuses et plus fréquemment contradictoires, la politique chinoise des États-Unis apparaît donc plus volatile, et ce d’autant que l’ensemble des acteurs contribuant à sa définition s’est considérablement élargi (...).
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