Stephanie Blake

Le jeu des sept super erreurs...



Il était une fois l’histoire d’un super héros qui venait de la planète orange Karoton.



Cet animal tout blanc, bien supérieur à ses congénères, porte un costume très distinctif avec l’inscription "SL" au niveau du coeur. Celui-ci est composé d’un maillot rouge, d’un short bleu, de petites bottines blanches, d’une cape bleu foncée et d’un bandeau bleu au niveau des yeux juste en dessous de ses grandes oreilles.



Revêtant ce costume, il est si puissant qu’il peut attraper n’importe quel méchant sur terre car il ne connaît pas la peur.



Son nom est … SUPER LAPIN !



Le seul point faible de Super lapin est la kryptocarote, fragment radioactif de la planète Karoton malheureusement arrivée avec lui sur Terre. Mais heureusement, les méchants qu’il combat ignorent totalement cette faille.



Parti à la chasse aux méchants, il dispose de son pistolet rose et peut compter à tout moment sur son fidèle chien Milou. Super lapin va alors traquer une belette cachée dans le tronc d’un arbre. Et là patatras, il sort du trou en hurlant à la mort et va chercher sa maman pour lui enlever un morceau d’épée dans le doigt.



Comment Super lapin va-t-il sauver sa main ? Va-t-il supporter l’opération à main ouverte ? A vous de jouer maintenant pour connaître la suite.



Cet album, faisant partie d’une série avec le lapin Simon, figure parmi les meilleurs et est très apprécié des enfants. Les petits bobos, si traumatisants à cet âge, demeurent assurément un sujet très porteur. Très coloré et bourré d’humour, cet album jeunesse reste une valeur sûre pour les petits bambins de trois ans qui adorent jouer un rôle imaginaire.



En parlant de jeu, j’ai glissé sept super erreurs dans la critique de cet album jeunesse de stephanie Blake, l’auteur américaine née en 1968 à Northfield dans le Minnesota qui vit à Paris désormais avec son mari, le tennisman James Blake.



Ceux qui ont déjà lu ce livre sont évidemment hors jeu pour laisser aux novices la possibilité de détecter ces fameuses erreurs sachant que j’ai glissé quelques chausse-trapes à éviter.



Bon week-end les super babéliotes !

Et dire que j'ai mis tout ce temps avant de lire cet album... Je ne sais pas pourquoi mais je n'avais pas envie de le lire, puis finalement, la curiosité a été plus forte.

Je n'ai pas été déçue. J'ai tout de suite penser aux enfants qui répètent ce que nous disons rien que pour nous énerver même si nous savons très bien que c'est un jeu pour eux.



Alors ce petit Caca boudin, euh... enfin, ce petit lapin espiègle répond à chaque question par CACA BOUDIN. Mais soudain, un loup fait son apparition dans le livre (quel mauvaise réputation il a ce loup....) qui avale tout cru notre petit caca boudin. Seulement, le loup en rentrant chez lui se sent bizarre, il répond à sa femme "caca boudin" lorsqu'elle lui demande comment il va. Le médecin lapin arrive à son chevet et... à vous de découvrir la suite.



Les enfants adorent, moi aussi d'ailleurs. Excellent livre qui permet d'aborder le langage que nous pouvons utiliser et ce que nous devons pas dire comme les gros mots par exemple.



Le mot de la fin...



PROUT!

Deux jeunes lapins copains, Simon et Ferdinand construisent un avion à l'aide d'une boîte en carton.

Ferdinand envoie sans cesse Simon chercher le matériel manquant.

Quand Simon rouspète un peu, Ferdnand menace de ne plus le vouloir comme copain.

" C'EST PAS JUSTE !" hurle Simon au réveil d'un cauchemar.

Gaspard, son petit frère se réveille, écoute toute la mésaventure et conclut : " Ben moi, un copain comme ça, z'en veux pas!"

Simon va s'inspirer de cette phrase géniale pour donner une leçon à ce Ferdinand si dominateur.

Une jolie histoire pour illustrer les petits conflits qui peuvent naître entre enfants qui jouent ensemble.

Les couleurs sont très vives : à gauche, une couleur de fond pour la page qui affiche le texte ; à droite une autre couleur très tranchante pour les illustrations. Les petits lapins sont dessinés très simplement avec des yeux un peu trop impressionnants.

Les pages d'introduction et de fin avec tous ces lapinots aux expressions et aux poses différentes sur fond rouge sont bien amusantes à observer.

C'est un album écrit et illustré pat Stephanie Blake, édité à "L'école des loisirs" en 2017.

Destiné aux enfants qui commencent à jouer ensemble à partir de 3 ans.

Il n'est jamais trop tôt pour apprendre à rire en lisant ! Ce récit très court et plein d'humour flatte notre côté régressif tout en finissant dans un bel éclat de rire. Les aventures de ce petit lapin sauvé du loup grâce à un "caca boudin" sont un vrai délice !

A faire lire sans modération à nos loupiots !
Lien : http://bloglavieestbelle.ove..

Tendre et décapant...

Simon est le seul à ne pas avoir eu 10/10 à l'interrogation sur les tables de multiplications. Forcément, tout le monde se moque de lui et en particulier Ferdinand.

Heureusement, la nuit porte conseil et il va "piger le truc" pour revenir le lendemain clouer le bec de Ferdinand.

Une histoire toute courte, assez bien menée, avec des petites pointes d'humour bienvenues ( le petit frère qui répète en déformant les mots).



Challenge Multi-défis 2017

Cette petite aventure de Simon, alias Superlapin, est un vrai régal.



Ici, Simon n'a pas besoin d'endosser son costume de super-héros car il a trouvé une solution imparable pour éviter de faire ce qu'on lui demande : il crie « Au loup ! » et tout le monde déguerpit. Cela marche avec sa maman qui lui dit de ranger sa chambre, avec la maîtresse qui l'interroge sur l'alphabet, et même avec son papa au moment d'aller sur le pot. Le petit lapin peut alors faire ce qu'il veut...

Jusqu'au jour où, le prenant en flagrant délit de pipi sauvage, un énorme loup lui tombe dessus en grondant : « Tu te crois où, là, mon petit lapin ? » Épouvanté, Simon hurle « Au loup ! » plus fort que jamais, mais plus personne ne le croit...



Vous l'aurez deviné, ce loup monstrueux n'en est pas vraiment un : Papa flanque ainsi une belle leçon à son petit lapin. Détournant le conte populaire, Stéphanie Blake a construit une farce qui captive les enfants, ravis de brailler "Au loup ! " à leur tour. Voilà une manière ludique de leur faire comprendre que les grands ne sont pas dupes de leurs petites manigances quand il s'agit de faire quelque chose qui les ennuie.



Et si j'essayais moi aussi, histoire de gratter quelques minutes de plus sur Babelio au lieu de préparer le repas ?

– Au loooouuuup !

...

Tiens, pourquoi personne ne bouge ?

JE VEUX PAS ALLER À L'ÉCOLE ! martèle Simon devant l'argumentaire de ses parents. ÇA VA PAS NON ! rétorque-t-il dans cet album en randonnée lorsque ses parents- décidément bien imperméables à son bien-être- lui expliquent qu'il est maintenant un grand, un Super Lapin et qu'il va apprendre dans cette geôle l'alphabet et mille autres choses...

Tu as raison mon petit lapin, mon doudou, mon ange, mon Amour, qu'il est difficile à l'ère Covid de franchir les portes de ton école !

Ta maîtresse ? Réduite à une paire d'yeux. Ses mots ? À peine intelligibles ( essaie de parler 6h à 30 élèves derrière un masque, dans une salle de 80 m2 dans les cris et les pleurs ambiants)

Tes rituels? Lavage des mains à 8h, 9h, 10h, 11h, midi, 13h, 14h, 15h, 16h...

Tes plaisirs ? Épinards à la crème poisson bouilli...

Quid de cette jolie comptine derrière un masque ?

Le petit nez de bébé

Les petites joues de chaque côté

De grands yeux tout bleus

Un menton tout rond

Et la petite bouche, et la petite bouche...

Quid des séances de phonologie ? ( maitresse, je ne vois pas tes lèvres)

OUI MAIS...

À l'école

-tu apprendras l'altérité,

-tu construiras ton identité en dehors de l'univers familial

-tu découvriras souvent tes premiers albums ( merci à tous les auteurs de littérature de jeunesse d'ouvrir cette première porte vers LE LIVRE et de rendre les mots si magnétiques)

-tu feras de la peinture, de la pâte à modeler, du chant, du vélo, des collages, tu iras au musée, à la ferme, tu verras peut-être tes premiers spectacles vivants

-tu apprendras l'autonomie

-tu te feras des amis

-tu apprendras le plaisir d'être ensemble

-tu découvriras les codes sociaux

-tu rencontreras peut-être ta première amoureuse

Merci à l'auteur de cet album de t'aider Simon, mon bout'chou, ma vie, mon cœur, mon tendre, à ouvrir les yeux sur les réalités de l'école maternelle.

(Et merci à toutes les maîtresses qui font vivre chaque jour ce lieu unique et fondateur.)

Faute d'avoir trouvé une réédition de "L'infernal petit lapin" de Richard Scarry, j'ai capturé ce lapin qui lui aussi mériterait de faire un bon civet tellement il nous énerve avec ses "caca-boudin" à longueur de journée. Bien fait pour lui si le loup l'avale tout rond, c'est bon débarras!



Les lapins, une sale race qui pullule dans les livres jeunesse, avec ses oreilles ridicules et ses pattes en peau de lapin, et il voudrait nous attendrir avec son nez de lapin et sa queue en pompon, ses petites incisives quenottes, ses yeux idiots touts ronds et son sourire à manger des carottes.



Celui-là est très petit, genre deux ans et demi, génération "cause toujours, la daronne", même dans le ventre du loup, pas du tout impressionné. Il n'a pas trop de vocabulaire, mais de la suite dans les idées.



Plus tard, il sera cosmonaute ou chevalier, ou bien explorateur. Et il arrêtera de bouffer des carottes, et ses oreilles vont rapetisser, il ira à l'école, il grandira, il ne sera plus jamais un lapin.

J'étais toute prête à me laisser embarquer par cette série, vu que, d'une part, les dessins me paraissaient à la fois attrayants et de qualité, et que, d'autre part, il faut bien avouer que ces livres sont un gros succès. Et je suis quand même plutôt bon public question albums pour les tout petits. J'ai pris ce livre au hasard dans la série, et badaboum ! Grosse déception. Déjà, le truc qui m'a carrément agacée, c'est la façon dont Simon s'exprime, singeant une espèce de langage adulte ringard avec des expressions telles que : "méga giga trop stylée la cabane !" Ça m'a rappelé les films d'animation à la Shrek (ah oui, désolée, j'aime pas trop Shrek), où tout est formaté pour que les enfants se comportent déjà comme des petits adultes qui se doivent forcément d'imiter les grands.



C'est une première chose. La seconde, c'est que je n'ai pas vu l'intérêt pédagogique du livre. La série des Simon et Gaspard est a priori conçue pour traiter de problèmes quotidiens rencontrés par les enfants et pour y répondre au moins partiellement. Ici, le titre nous indique clairement que le problème en question, c'est le refus de dormir. Or on nous parle de la construction d'une cabane par Simon et Gaspard pendant plusieurs pages. Bon. Vient enfin le moment du coucher et, alors, on en vient tout de même au cœur du sujet : le souci, c'est que Gaspard a oublié son doudou dans la cabane, dans le jardin, et qu'il ne peut pas dormir sans doudou. Alors le problème, en général, dans la vie quotidienne, c'est que le doudou a été carrément perdu ou oublié dans un endroit où on ne peut pas le récupérer sur l'instant. Situation des plus délicates. Qui n'est pas traitée dans l'album. Comment on règle la situation ici ? C'est Simon qui met sa cape de super-héros et qui va chercher le doudou dans la nuit en affrontant moult dangers. Ça leur fait une belle jambe, aux enfants qui n'ont pas leur doudou avec eux et qui ne peuvent pas s'endormir, qu'on leur raconte ce genre d'histoire ! Ah ben oui, ça va régler leur problème, pas de doute !



Allez, j'en rajoute une couche. Ils sont où les parents de Simon et Gaspard ? Qu'est-ce qu'ils font là tout seuls, ces petits lapins, livrés à eux-mêmes ? C'est pas plutôt les parents qui devraient aller chercher le doudou ? C'est quoi ce truc d’inciter les enfants à aller prendre des risques inconsidérés tout seuls en pleine nuit ? Et ce que je dis là, ce n'est pas pour couper les cheveux en quatre. Je me suis vraiment posé la question et, pire, j'ai entendu des enfants poser la question eux aussi (enfin, ils se demandaient où étaient les parents, pas pourquoi l'auteure envoyait Simon prendre des risques inconsidérés en pleine nuit).



Bon, restent les illustrations. Dernière chance de se rattraper. Elles sont jolies, et j'aime ce trait assez sobre et léger à la fois, ces couleurs chatoyantes sans être agressives... sauf que ça sent l'influence de Tomi Ungerer à plein nez. Dernière chance ratée.

Stéphanie Blake, on est content de la retrouver à la maison avec Simon, ce lapin si lié à l'auteur qui adore dire "cacaboudin", et nous a aidé par le passé à accepter l'arrivée d'une petite soeur, à mieux appréhender l'entrée à l'école, à manger autre chose que des pâtes ou à comprendre pourquoi il fallait apprendre ses tables de multiplications (bon là c'est pas gagné).



Bref on a un peu l'impression que nos enfants ont franchi pas mal d'étapes avec Stéphanie Blake et qu'elle les a vu grandir.

Cette fois les parents de Simon lui annoncent qu'ils vont déménager. Si cela n'est pas au programme pour nous, c'est un changement pas anodin pour un enfant (changer de maison, d'école, de copains, d'environnement, de ville, etc) même si parfois je me demande si ce n'est pas nous parents qui nous faisons le plus de souci.Comme vous vous en doutez, Simon n'a pas du tout envie de déménager et pourtant rassurez vous à la fin il retrouve le sourire mais on vous laisse découvrir comment.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Au loup! Au loup!



Fuyez! Ne lissez pas cette critique. Éteignez votre ordinateur, vite, le loup arrive!



Ah! Vous êtes toujours là?!



C'est que je dois être mauvaise comédienne ou plutôt que vous ne croyiez plus au loup. Je penche pour la deuxième idée...



Une fois de plus, j'ai adoré l'album de Stephanie Blake qui revisite la célèbre histoire de Pierre et le loup pour notre plus grand bonheur car l'humour est au rendez-vous.

Quoi de plus amusant pour un enfant que de nous faire tourner en rond. Ce petit lapin réussit à berner tout le monde, ses parents y compris la maîtresse. Il peut ainsi faire ce qu'il veut jusqu'à ce qu'il rencontre un loup. Là, panique, il crie "Au loup! Au loup!", mais plus personne ne l'écoute.



J'aime particulièrement la fin, décidément ce petit lapin est incorrigible mais tellement drôle.

Un livre pour les très jeunes qui se révèle très utile pour les parents et les personnels de la petite enfance parfois dépassés par l'ampleur que cela peut prendre lorsqu'à tout bout de champs vous entendez répéter en boucle et dans n'importe quel contexte ces deux mots CACA BOUDIN .

Ce qui paraissait être le comble de la grossièreté il y a encore quelques années devient obsolète au regard des nouveaux mots employés pour le remplacer.

Quand j'ai pris conscience que Céleste 4 ans racontait à sa petite sœur de 22 mois, le livre " Je Veux des Pâtes" de Stéphanie Blake, j'ai su alors, preuve à l'appui que ce livre est chez les moins de 5 ans un must .



Les fous rires sont venus avec le " Je Veux des Pâtes" crié à vous vriller le tympan.



Tous les parents , baissent les bras, certains soirs, quand leur enfant adoré est devenu épouvantable devant un plat de légumes, vous capitulez pour des pâtes, et la MIRACLE il(elle) AIME.

Si le scénario était isolé, mais non c'est du général aussi répandu que le caca boudin foi de Papou.



Je sais, votre honte de céder, mais après un ou deux justificatifs, la fatigue de l'école, on offre des pâtes, et ce soir là, patatras, il est très en colère à cause de sa petite sœur, alors il s'exclame DU POULET avec un sourire éclatant, juste pour vous faire partir en vrille.



La suite au lit, pas de potiron, pas de légumes, pas de pâtes, c'est gagné...Le goûter pris à 17h30 est suffisant pour tenir jusqu'au pâtes du lendemain midi.

Le chien est là aussi pour mettre de l'huile sur le feu, prêt à manger ce que les petits laisseront.

L’eau est froide, les cours ont lieu les matins d’hiver quand le corps réclame une heure de plus sous la couette, les méthodes pour se jeter à l’eau ne font pas toujours dans la demi-mesure mais nous, en tant que parents, on est sensé mettre en sourdine nos mauvais souvenirs de piscine à l’école (qui nous reviennent illico dès qu’on sent l’odeur du chlore).



Pour nous aider à être enthousiaste, le livre Je veux pas aller à la piscine est tout indiqué. On y retrouve Simon, celui qui ne veut manger que des pâtes, qui dit Cacaboudin à tout bout de champ ou qui a peur d’aller chez le dentiste. Ce petit lapin dont les enfants se sentent tout de suite proches et qui a l’immense avantage d’être beaucoup moins lisses que bien des « héros » pour jeunes enfants n’a pas du tout envie d’aller à la piscine et dès que ses parents abordent le sujet, il leur jette un « jamais de la vie » sans appel.

Le ressort de l’album, comme les précédents du même auteur, Stéphanie Blake, repose sur le comique de répétition. Page après page, l’enfant vit une première fois ce qu’il peut craindre : les vestiaires, la première baignade, les exercices avec les copains….et si finalement il n’était pas le seul à avoir peur ? et si finalement c’était bien plus rigolo qu’il ne le pensait ?
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

C'est l'histoire de Jeanne très nulle en math, sujet assez récurrent dans les romans jeunesse. Là ce n'est pas un blocage psychologique qu'elle a Jeanne, elle ne comprend vraiment pas , c'est tout, et n'aime pas les maths. Ce qui la dérange c'est les rires des autres enfants, encouragés par sa maîtresse.

Mais Jeanne se sentira mieux quand elle montrera qu'elle a un autre talent.

Un roman pour les jeunes lecteurs, facile d'accès. L'histoire est positive, elle encourage et montre que tout peut s'arranger. Le texte est aéré, agrémenté de quelques dessins sympathiques.

Un bon roman à découvrir par l'auteure du héros des albums Simon le lapin.

Et le titre? Alors là pas de réponse il n'y aucun poisson dans ce livre... Et je cherchais des histoires de poissons....Raison de ma lecture.

Il était une fois un petit lapin qui ne voulait manger qu’une seule chose… Des pâtes ! A tous les repas, à tout ce qu’on lui propose, il scande sa réclamation. Mais papa et maman ont plus d’un tour dans leur sac… Chute hilarante (comme souvent avec Stephanie Blake), dessin coquin, histoire qui correspond à la réalité de nos petits bouts de chou, bref, carton plein pour ce tout petit album réédité au format poche (pages plastifiées).

Je veux pas déménager est le 1er album de Stéphanie Blake que je lis. J'avais bien vu ses couvertures très colorées mais les illustrations ne m'attiraient pas du tout.



Et après la lecture de cet album, je ne suis pas forcément réconciliée avec. Mais je ne peux pas dire non plus qu'elles sont laides et en tous cas je ne peux nier un vrai travail sur la mise en page et le rapport texte/images. Celles-ci, toujours situées sur la page de droite, complètent le texte en apportant un éclairage sur le contexte. Le dessin (numérique je présume) en aplats de couleurs entourés d'un gros trait noir prend parfois la forme d'une planche de BD.

Stéphanie Blake prend soin également de la mise en page du texte dont la typographie change en fonction du ton que le lecteur doit employer.



Le récit, quant à lui, est agréable grâce à l'humour bien présent. Simon ne veut pas déménager et répète "M'en fiche" à chaque observation de ses parents sur la grande maison, la grande chambre, le lit hyper cool qu'il aura... Oui mais voilà, lorsqu'il entend pleurer son petit frère Gaspard, Simon endossera le rôle du grand frère protecteur et trouvera finalement pas mal d'avantages à changer de maison.



Un album assez drôle mais pas transcendant à mon sens, que les enfants liront/écouteront cependant avec plaisir (notamment les interventions de Gaspard, dont celle-ci : "Kakadoipipioli").

Dans la série Simon veut..." aujourd'hui Simon veut des pâtes ou comment faire passer un message aux parents et aux enfants dans la période difficile du rapport à l'alimentation qui se charge de tellement d'affects.

Une BD drôle et accessible avec des dessins simples tout comme les quelques dialogues.

Ah là là, combien de fois ai-je vécu cette scène où mon enfant refusait ce que j'avais préparé et réclamait des pâtes ?! Si cet album amuse mon fils, et bien moi il me rassure ! Et la ruse employée par les parents fonctionne très bien : j'ai testé :)

Comme dans tous les albums de la série il y a beaucoup d'humour, les textes font mouche et la chute est amusante.

Les dessins sont ce qu'ils sont, simples et facilement identifiables et les couleurs sont criardes, on aime ou on n'aime pas mais ça n'a pas l'air de poser problème aux enfants.