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Critiques de Stéphanie Exbrayat (154)
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Colère assassine

Dessinatrice, Léa maîtrise mal ses colères. Un soir, elle abandonne une femme, enfermée dans les toilettes de sa salle de sport, qui sera retrouvée morte le lendemain.

Policier, Rodolphe élève seul son fils Gabin, traumatisé par la mort de sa mère et qui n'a pas prononcé un mot depuis lors. Il est chargé de l'enquête sur la morte de la salle de sport.

Adeline a séduit Rodolphe un soir, mais délaissée depuis, elle a décidé de se venger. Elle n'en est manifestement pas à son coup d'essai.



Le trio d'acteurs principaux est ainsi mis en place, dans un jeu où la violence latente domine et au cœur duquel se trouve Gabin...

Le résultat est un bon thriller, dont l'intrigue et l'aboutissement sont un peu téléphonés, mais qui met en relation des personnages bien campés, dans lesquels on pourrait se reconnaître (à l'exception d'Adeline, évidemment - du moins, je vous le souhaite !)

La narration est bien construite, alternant les points de vue des trois principaux protagonistes, ce qui donne du rythme à la lecture. Le livre est écrit simplement, sans grandes fioritures ou effets de style ; il se lit donc facilement.

Encore un bon moment de lecture sans prise de tête...




Lien : http://michelgiraud.fr/2021/..
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Personne n'a oublié

Quoi de pire pour une mère que la perte d'un enfant ? Je crois que la réponse est simple : rien, surtout si ce dernier est est mort dans des circonstances qui paraissent invraisemblables pour la mère en question. C'est ce qui arrive à notre jeune protagoniste, Colette. Sam son petit garçon de huit ans à a été retrouvé mort suite à une chute de deux étages de la grange, endroit où elle savait qu'il ne serait probablement jamais allé tout seul. Cependant, c'est pourtant bel et bien la version sue François, son mari, lui a rapportée. Ajoutons néanmoins une précision : bien qu'il soit son mari, Colette n'a jamais aimé ce dernier. de caractère violent et parfois incontrôlable, surtout avec un passé dont elle ignore tout, on pourrait même dire qu'elle l'exècre. Pourquoi l'avoir épousé ? Tout simplement parce que son amour de toujours, Guy, lui, venait de passer de vie à trépas et qu'elle se retrouvait dans une situation embarrassante à une époque où il n'était encore pas bien vu de l'être. Avec un père violent et avec des mains un peu trop baladeuses, Colette a d'bord cru que ce serait la situation la plus adaptée à son cas. Combien de fois s'est-elle mordue les doigts par la suite d'avoir accepté de prendre ce parfait étranger comme époux...Il avait dit venir d'Auxerre mais là s'arrêtait son soi-disant passé et les habitants de ce petit village du Morvan n'ont pas cherché beaucoup plus loin, enfin, du moins, pas tous...Colette, soupçonnant que la mort de son enfant n'est pas due à un accident a tout de suite porté ses accusations sur François et c'est avec son amie Madeleine, qu'elle va tenter de percer le mystère.

Cependant, en s'engageant dans cette voie, elle qui a promis sur la tombe de son fils, de découvrir la vérité à tout prix et de le venger, était loin de s'imaginer tout ce qu'elle allait découvrir...



Une histoire prenante, extrêmement bien écrite mais avec des passages un peu trop durs à mon goût et au cours desquels j'ai dû m'efforcer de ne pas trop laisser vaguer mon imagination, ce qui est redoutable lorsqu'une auteure comme Stéphanie Exbrayat écrit avec tant de détails et de non-dits, ce qui, au contraire, a tendance à emmener le lecteur à lire entre les lignes...Pour conclure, je dirais qu'avec ce premier roman, l'auteure signe un ouvrage surprenant et est bien loin d'avoir fini de faire parler d'elle ! A découvrir mais attention, âmes sensibles s'abstenir !
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Colère assassine

Très belle découverte que ce roman de Stéphanie Exbrayat.



L'intrigue, racontée à la troisième personne du singulier entre trois personnages, devient très vite addictive. Léa qui laisse une femme enfermée dans les toilettes car elle ne supporte pas son insolence, Rodolphe en bon capitaine de police qui a en charge l'enquête tout en gérant son fils mutique et Adeline la séduisante jeune femme qui a eu une relation d'un soir avec le dit capitaine. Un mélange des genres pas si étonnant porté par un rythme détonnant.



Suspense machiavélique à souhait, il est difficile de s'arrêter en cours de lecture.



Les bons romans jouant avec des sentiments tel que l'excitation, l'envie, la peur, l'effroi et la joie sont rares. Celui ci est une perle en la matière.



Un grand merci à l'auteure pour ces délicieuses heures passées avec son imagination.
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Personne n'a oublié

Ce premier roman nous emmène dans les années 60 dans un petit village du Morvan encore marqué par les cicatrices de la seconde guerre mondiale. Colette vient d'enterrer son fils de huit ans, Sam, après une chute mortelle du haut de la grange. Dévastée par le chagrin, elle l'est aussi par la culpabilité d'avoir laissé Sam seul avec François, son mari, l'homme qu'elle a épousé 9 ans auparavant alors qu'elle était déjà enceinte. Que s'est-il passé ? François, parfois violent est-il responsable ? A t-il compris que Sam n'était pas son fils ?

Malgré sa peur, aidée de son amie Madeleine, Colette décide de faire toute la lumière sur les circonstances de l'accident, sans se douter qu'elle va remuer pas mal de secrets enfouis dans le village.

Si l'on suit avec intérêt l'enquête de Colette grâce à une intrigue menée comme un thriller, c'est le contexte qui emporte le morceau. Notamment ce personnage de femme entièrement dépendante de son mari, comme c'était encore le cas à l'époque où les femmes n'avaient aucun droit ni de travailler, ni de disposer de leur argent au cas où leur mari les autorise à travailler, ni de décider quoi que ce soit. Une époque où leur sort se scellait en une poignée de mains entre deux hommes, le père et le futur mari. Une contrainte encore multipliée par l'environnement, ces villages où tout se sait, où tout le monde s'observe...

Ce roman est donc également le récit d'une renaissance et d'une émancipation, à travers le portrait d'une jeune femme attachante, abonnée aux drames mais bien décidée à prendre sa vie en mains.

L'écriture fluide et la narration tout en crescendo contribuent à une lecture plaisante, un brin addictive et très rapide. Pas mal pour un premier roman.
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La thérapie Jacqueline

un sympathique roman feel good qui nous raconte la vie de Claire à un moment charnière de sa vie,

à 42 ans, elle n'en peut plus de sa vie actuelle, avec son conjoint ça ne va pas, elle n'est pas épanouie dans son travail, elle se pose plein de questions.

au final un séminaire professionnel va lui donner le déclic d'avancer petit à petit pour changer les choses.

ce livre m'a bien plu, l'écriture est tonique et on tourne les pages très rapidement. beaucoup de personnages secondaires qui donnent de l'intérêt à toutes les intrigues lancées par l'auteur. Le role de la fameuse Jacqueline aurait pu gagner en profondeur mais un bon moment de lecture qui met la pêche et incite à réfléchir à ses propres désirs de changement
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Colère assassine

Léa est très active. Illustratrice de livres pour enfants, elle gagne sa vie grâce à des travaux alimentaires : création de logos et publicité pour des firmes. Mais elle ne désespère pas de voir publiées les aventures de Marcello, un joli petit lapin. Pour garder la forme, elle fréquente un club de sport. Et là, un soir, elle entend un appel au secours. Oui, Léa est gentille et serviable, mais elle ne se laisse pas marcher sur les pieds. Et la femme qui appelle à l'aide est grossière et agressive. Ce qui irrite Léa. C'est pourquoi elle aura affaire à Rodolphe, un policier tiraillé entre les exigences du métier, un petit garçon pas comme les autres et une ex-maîtresse inquiétante.

Que dire à propos du roman de Stéphanie Exbrayat ? J'ai peur de divulgacher et je ne veux pas révéler des éléments que vous aurez plaisir à découvrir quand vous lirez « Colère assassine ».

L'auteure ne nous plonge pas d'emblée dans le cœur de l'histoire. Elle prend son temps pour nous permettre de faire la connaissance des protagonistes. Il y a d'abord Léa. Si on la présente comme colérique, je ne suis pas d'accord. Elle ne se laisse pas faire ? Bien sûr que non. Mais, à mon avis, elle est déjà bien plus patiente que moi. Après une rude journée de travail, la voici enfin assise dans une rame de métro bondée. En face d'elle, un enfant mal éduqué. Non. Je me trompe. Pas éduqué du tout serait plus juste. Il pousse des cris stridents tout en bourrant Léa de coups de pieds si violents qu'elle craint pour ses bas. « Sa mère assise à côté de lui (…) semblait ne rien entendre. Son attention était monopolisée par le clavier d'un téléphone portable. » Tout en martelant les jambes de Léa, le gosse fait « rouler une petite voiture rouge sur la vitre. Dans un bruit de moteur ses lèvres projetaient la morve en pluie. » Mais Léa, bien que bouillonnante, ne réagit toujours pas, jusqu'à ce qu'un « gros postillon glaireux s'écras[ât] sur son écran. » Je ne sais pas quel ange de patience pourrait supporter tout cela sans réagir. Pour ma part, il y a longtemps que j'aurais exterminé cet affreux moutard ! Quant à la mère, elle invective Léa qu'elle traite de « bouffonne » et de « connasse » avant de la menacer physiquement. Si Léa réagit vivement, elle a bien raison !

Puis, il y a Rodolphe. Policier, mais surtout papa seul d'un petit garçon, mutique depuis qu'un drame a endeuillé ses cinq ans.Cela fait des semaines que Rodolphe est harcelé sans relâche par une fille avec laquelle il a eu une brève aventure. Elle devient haineuse, menaçante : « Je sais où t'habites. Je te jure que tu vas le regretter ! »

Et puis, il y a Adeline. Sous son apparence séduisante se cache un démon dont on ferait bien de se méfier. D'emblée, elle apparaît comme très dangereuse et, au fil du récit, se montre de plus en plus terrifiante.

Les chapitres, assez courts, ont tous pour titre le nom d'un des trois personnages et la tension monte jusqu'à atteindre le paroxysme dans les dernières pages.

Stéphanie Exbrayat sait distiller habilement son suspense en l'entrecoupant de scènes décontractées (quelques jours de vacances entre sœurs pour Léa et Bénédicte) ou pleines de douceur (quand Léa raconte les aventures d'un petit lapin à Gabin).

Les personnages ont de l'épaisseur, on peut facilement comprendre leur psychologie et s'identifier à eux (à l'exception, bien évidemment, de la serial killeuse!)

Certes, Léa abandonne une femme en détresse à son triste sort. Mais franchement, qui aurait envie de rester près d'une personne qui lance « c'est pas possible d'être aussi bête ! », « Mais démerdez-vous espèce de conne ! » à quelqu'un qui fait tout ce qui est humainement possible pour l'aider.

Ce qui m'a tout particulièrement touchée, c'est l'affection et la complicité qui lient les deux sœurs. Les miennes sont très importantes pour moi. Et quand Léa s'occupe d'un chien abandonné, cela m'émeut car j'aime beaucoup les animaux. Bien qu'elle dise ne pas avoir d'atomes crochus avec les enfants, elle s'occupe pourtant avec patience et tendresse de Gabin.

Au centre du roman, le danger des non-dits. Plusieurs fois, des mots qu'on ne prononce pas entraîneront des catastrophes.

Ce livre m'a énormément plu (j'ai d'ailleurs immédiatement acheté le premier ouvrage de l'auteure).

Pourtant, j'ai un reproche à lui adresser : il est rempli de fautes d'orthographe qui me perturbent. Par exemple : « pour tout le monde, se serait la stupeur », « dis comme ça... c'est un peu... réducteur. », « un blaid pourri ». Ou de syntaxe : « Elle disait qu'elle n'y avait pas de clé » ou « Elle supputait les hommes préférer les filles imparfaites . »

Si cela ne vous dérange pas, foncez, vous ne le regretterez pas. Et si, comme moi, cela vous dérange, foncez quand même, car l'histoire en vaut la peine et vous tiendra en haleine jusqu'à la dernière page.

Merci à l'Opération Masse critique de Babelio ainsi qu'à la maison d'édition De Borée Marge noire qui m'ont permis de découvrir cette lecture passionnante.
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Personne n'a oublié

Le pire malheur qui peut arriver à une mère : perdre son enfant. C'est le drame qu'a vécu Colette : son fils Sam, huit ans, est tombé du haut d'une grange et est décédé. Très vite, Colette en arrive à soupçonner François, son mari violent. Débute alors pour elle, la recherche de vérité.



Je pense que je n'ai pas lu ce livre, au bon moment. Je venais de terminer un énorme coup de cœur, qui m'avait fortement émue. Aussi, j'avais besoin d'une lecture plus légère. Dans ces moments-là, je me tourne vers un policier ou un thriller. Or, je n'avais pas perçu que Personne n'a oublié est un livre dur. Alors que je pensais lire une enquête, ce sont des thèmes très difficiles qui sont traités. Aussi, ma lecture a été mitigée en raison de mon état d'esprit et, de ce fait, ma chronique sera influencée par lui, elle aussi.



Au niveau de l'écriture, j'ai eu des moments pendant lesquels, j'ai été emballée et des périodes pendant lesquelles, je m'ennuyais un peu, le rythme n'était pas assez rapide pour moi. Par moments, le style était fluide et à d'autres moments, je sentais que l'auteure avait voulu travailler ses phrases.



Au niveau de l'histoire, j'ai eu le même sentiment. Certains passages m'emportaient et dans d'autres, je trouvais l'action très lente. Je pense que cela vient de moi, que l'auteure a voulu créer un climat pesant, car la vie de Colette est très difficile. Et du coup, on ressent cette pesanteur qui correspond tout à fait à la vie de l'héroïne. Ce qui m'a dérangée, est en fait, une réussite de la part de l'auteure. Ce qui démontre que le ressenti d'un lecteur ne sera pas le même, selon le moment où il lit un livre. C'est pourquoi le ressenti que je donne n'est propre qu'à moi.



Dans ce roman, j'ai eu une très belle surprise. Sam étant mort en 1962, Stéphanie Exbrayat décrit parfaitement la vie des femmes, pendant les années 50-60. Leurs droits étaient plus que limités. Ce livre nous fait prendre conscience de la dureté de leur quotidien, entravé par la dépendance à leur mari, que ce soit au niveau financier, des sorties, des décisions, etc. Le devoir des femmes était de prendre soin de leur mari et d'être à leur service.



Pendant une grande partie, le chagrin et la souffrance de Colette, suite à la perte de son enfant, sont dépeints d'une façon qui m'a paru juste. J'ai ressenti la détresse de cette maman et j'ai souffert avec elle. L'auteure ne nous épargne pas et c'est le cœur serré que nous lisons les pensées de Colette.



La recherche de vérité de cette mère m'a entraînée sur de nombreuses pistes et j'avais envie de connaître ce qui était arrivé à ce petit enfant. Le suspense monte crescendo, les évènements s'enchaînent de plus en plus, et, j'ai fini par ne plus lâcher cette histoire.



En conclusion, c'est un très bon premier roman que je n'ai pas lu au bon moment, même si je l'ai aimé.




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Colère assassine

Je remercie Babelio et les éditions Marge Noire pour l'envoi de « Colère assassine » de Stéphanie EXBRAYAT dans le cadre de la dernière masse critique Mauvais genre.

Cette lecture a été une très bonne surprise ! Outre la couverture magnifique, l'histoire est originale et bien amenée. L'auteure nous ici offre un thriller psychologique addictif à trois voix.

Léa, jeune trentenaire, est une femme-enfant à la sensibilité exacerbée. Elle est tantôt tendre, naïve tantôt intransigeante, impulsive. Elle est tout et son contraire. Son métier d'illustratrice de livres pour enfants la passionne même si elle clame haut et fort qu'elle n'aime pas les enfants. Par-dessus tout, elle déteste l'injustice et l'impolitesse. Parfois, Léa a du mal à gérer ses émotions et peut devenir agressive voire violente. Elle est consciente de ses débordements et se soigne.

Rodolphe est un homme réservé et bienveillant, veuf et père d'un petit garçon mutique prénommé Gabin. Il est policier de son état. Il essaie de conjuguer vie professionnelle et vie personnelle aussi bien que possible.

Adeline est une femme magnifique, blonde avec une silhouette de rêve. Son corps est son outil de travail, elle est escort. Elle ne semble pas heureuse, elle est même assez torturée et très vite nous devinons chez elle un comportement déviant, inquiétant.

Un chapitre, une voix, une histoire, un point de vue. Les trois profils se racontent, se croisent, se confrontent et finissent par se confondre.

Le point de départ de l'intrigue : une femme enfermée dans les toilettes en sous-sol d'une salle de sport est retrouvée morte. L'enquête policière conduite par Rodolphe n'est pas la partie la plus importante/intéressante du roman, selon moi elle aide à mettre en valeur la psychologie des personnages et le triangle infernal d'un jeu cérébral dangereux. le persécuteur, la victime et le sauveur. Attention les rôles ne sont pas prédéfinis et sont interchangeables, c'est là tout l'intérêt du récit !

Les chapitres courts apportent un rythme soutenu à la narration ; le style de l'auteure est fluide et agréable ; les pages se tournent toutes seules. La fin de l'histoire est un peu convenue mais ne gâche en rien la bonne impression laissée par ce roman.

Même si je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus sombre, j'ai passé un excellent moment de lecture.

J'ai vu que Stéphanie EXBRAYAT avait publié un autre livre « Personne n'a oublié » en juin dernier, je le lirai avec plaisir.

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Colère assassine

Cet excellent thriller à trois voix est une très bonne surprise. Je l'ai dévoré!

L'histoire est originale, addictive et rythmée avec de courts chapitres. Les personnages sont bien construits et leurs émotions bien décrites. Je me suis attachée à Rodolphe, flic , veuf et père de Gabin , mutique depuis la mort de sa maman.

J'au vu arriver de loin certains rebondissements mais ça n'a pas gâché ma lecture. La plume est très agréable , travaillée , fluide .

J'ai passé un excellent moment
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La thérapie Jacqueline

Encore un livre ajouté pour sa couverture.

Je pensais à un énième livre feel good book soupoudré de développement personnel. Et bien pas du tout.

Ah, c'est sûr, il n'a rien à voir avec les autres !



Claire a 42 ans, en couple et mère d'un enfant qui lui en fait baver. Il se couche tard, boit et n'est pas loin de redoubler. Son conjoint n'est pas mieux, au chômage, le cul collé au canapé à regarder des émissions culinaires, incapable même d'aller s'acheter ses clopes à la superette du coin.

Claire n'est pas mieux lotis dans son travail. Assistante de direction, elle passe inaperçue auprès de ses collègues.

Un jour, lors d'un séminaire, elle se retrouve avec son double en tissu, rembourrage et ciment qui lui montre à quoi elle ressemble et ce que les autres pensent d'elle.



De là, j'imaginais déjà le relooking après la remise en question et la voir plaquer tout son ancien monde pour un nouveau qui lui correspondrait mieux. Pas du tout.

Et dans ce qui va se produire, rien ne m'a fait rêver, rire ou même apprécier l'histoire. Et c'est même tout l'inverse.

Ce n'est pas juste le fait que ça ne soit pas du tout ce à quoi je m'attendais qui me gêne, mais plutôt le fait que ça soit malhonnête, de la tromperie, et des sentiments négatifs, un côté malsain qui s'en dégagent.

De positives et sympathiques, il n'y a que son amie Virginie et aussi la copine de son fils, mais ça fait bien trop peu sur l'ensemble de l'histoire.



Je n'ai pas aimé du tout. Je pense qu'elle devrait changer de thérapeute car celle-là est lourde en plus !
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Personne n'a oublié

Je remercie tout d'abord l'auteur de m'avoir fait parvenir son premier roman par courrier. Il est toujours un peu difficile d'avoir un jugement objectif lorsque l'on reçoit un bouquin mais dans ce cas mon petit billet sera facilité par le fait que ce livre est réussi, rythmé et très bien écrit. Merci Stéphanie d'avoir du talent, de m'avoir éviter de devoir peser mes mots pour ne pas te froisser. Ce bouquin est une réussite, je l'ai lu rapidement tant la lecture est facile et captivante. L'ambiance rurale est très bien rendue et le portrait de Colette juste et empathique. Personne n'à oublié est l'histoire d'un deuil mais aussi une histoire de résilience, de renaissance doté d'un dénouement surprenant mais toutefois réaliste et plausible. Les personnages sont bien troussés et l'on s'attache rapidement au destin de cette femme qui se bat contre une époque, un environnement. Colette est un personnage fascinant par son courage et sa capacité à renaître malgré les caprices du destin. Bref un très bon premier roman addictif et passionnant.
Lien : http://francksbooks.wordpres..
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Personne n'a oublié

“Personne n'a oublié”, ou comment un livre qui m’attendait depuis plusieurs mois, m’a retourné le ventre et la tête…



C’est le premier roman de Stéphanie Exbrayat que je lis, et c’est son premier roman !

Je trouve que c’est une belle réussite !

Je me suis laissé emporter très vite au gré des chemins sinueux parcourus par Colette.



Ce livre m’a complètement dérouté. Je pensais que j’allais lire un polar ou un thriller, mais pas du tout. Il parle de la seconde guerre mondiale, de la place très difficile que les femmes avaient à la fin des années cinquante, de la mort d’un petit garçon, d’un mariage arrangé, des blessures et des tensions qui peuvent agiter les esprits des habitants d’un petit village du Morvan en une période bien difficile… Et malgré tout ça le récit est construit comme un thriller !



Beaucoup d'émotions et de mystère, dans ce roman, beaucoup d’amour et de haine aussi.



Sam, fils de Colette, âgé de 8 ans est retrouvé mort dans la cour de chez lui.

Est-il tombé de la grange accidentellement où quelqu’un l’a-t-il poussé ? Commence alors les doutes et les suspicions.

Une mort qui paraît suspecte à sa mère qui va, envers et contre tout rechercher ce qui s’est vraiment passé. Très vite elle va soupçonner François, son mari. Colette avait réussi jusque là, à lui cacher que Sam n’était pas son fils…

Pour réussir son objectif, elle n’aura d’autre choix que d’être forte, et de toute façon elle a promis à son fils de découvrir la vérité coûte que coûte.



L'écriture est très fluide et le récit montant en puissance au fur et à mesure contribue à une lecture plaisante et addictive, j’ai régulièrement eu l’impression d’être dans un huis clos. Il y a de nombreux rebondissements, je pense indéniablement que le fond historique du récit est pour beaucoup dans la mise en place de ce suspense, nous ramenant à une période où la condition féminine était quelque chose de complètement inconnue.



Cette histoire est dure et puissante, saura-t-elle trouver en vous, sensibilité et bienveillance ?

Personnellement une très belle surprise pour moi !
Lien : http://leressentidejeanpaul...
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Et après tout ça l'amour !

Marion, jeune parisienne recherche l’amour. Après quelques déboires sur des sites de rencontre, elle va le rencontrer par hasard sur son paillasson ….

J’ai lu avec beaucoup de plaisir cette comédie romantique, pleine de péripéties, aux ficelles parfois un peu grosses, mais très attachante. Beaucoup d’humour, des personnages secondaires bien décrits (j’ai beaucoup aimé la grand-mère de Marion), une écriture plaisante m’ont fait passé un bon moment, même s'il n'y a pas vraiment d'incertitude sur le dénouement 😉

Je remercie NetGalley et les éditions Robert Laffont pour l'envoi de ce roman.

#Etaprèstoutçalamour #NetGalleyFrance

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Colère assassine

Léa, trentenaire, a du mal à gérer ses émotions, et tout accroc avec autrui la fait rapidement partir en sucette. Mais quand elle prend la décision de laisser une femme en détresse enfermée dans les toilettes d'un sous-sol, elle prend conscience qu'elle a définitivement passé les bornes...



C'est un roman habile et remarquablement ciselé que nous propose Stéphanie Exbrayat. On éprouve tout de suite pour Léa un sentiment double et étrange entre le rejet et l'affection. Elle n'est pas fatalement criminelle, mais potentiellement dangereuse. Et puis, il y a Adeline, séductrice et accrocheuse, dont le comportement pathogène nous dérange et nous inquiète.



Leurs deux profils, leurs deux histoires s'entremêlent en alternance sans que nous puissions faire le lien. Et si le lien, justement, était Rodolphe, ce papa flic confronté au mutisme de son fils depuis la mort de sa mère ?



Ces personnages sont bien construits, et derrière ce qu'ils nous montrent, nous découvrons leurs failles qui leur donnent une profondeur et du relief. Il y a une souffrance qui s'exprime et qui se dirige contre Léa, contre Adeline de manière sournoise et à demi-consciente. Rodolphe oscille entre ces deux femmes si proches et si contraires. Son instinct est mis à mal, préoccupé par l'avenir de Gabin, son jeune garçon.



L'écriture est sensible, revêche et électrique. On est tenu en haleine par un suspense intelligemment mené.



Il y a une véritable synergie dans ce scénario qui nous entraîne vers quelque chose d'affolant, de vengeur, d'extrême. Heureusement, les miracles se produisent là où on ne les attend pas.



Un thriller aux sentiments vifs et incontrôlables que vous allez dévorer !
Lien : https://www.sophiesonge.com/..
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Colère assassine

Coup de cœur



Je ne sais même pas par quoi commencer pour expliquer mon ressenti...y a des lectures comme ça que tu adores sans forcément arriver à l'expliquer de manière simple et rationnelle ( c'est le propre du coup de cœur d'ailleurs... ça s'explique pas ^^)



Je dirais que TOUT est réuni pour que ça fonctionne !



Déjà j'ai adoré tous les personnages. Tous très différents et avec leur propre histoire, ce qui les rend attachants ( ou à défaut intéressants).

D'ailleurs le livre est construit avec des chapitres courts qui mettent successivement en lumière chacun d'eux, offrant un excellent rythme à l'intrigue ! Pas un instant je n'ai décroché de ma lecture, y a vraiment pas de temps mort et c'est vraiment une lecture très addictive de la première à la dernière page.



La quatrième de couverture n'est pour moi pas forcément un excellent reflet de ce que contient ce thriller ( et pourtant il me donnait déjà envie tel quel).

Pour moi c'est plus la toile de fond du livre que vraiment le cœur de celui-ci mais je crois bien que justement ça a aussi participé à mon plaisir...car c'était inattendu !



En tout cas j'ai découvert l'auteur grâce à ce roman et je suis très curieuse de lire son premier roman et je suivrai la sortie de ses prochains livres !



Ce qui est sûr c'est que ce livre gagne à être connu, pour moi c'est une franche réussite et je vous le conseille vivement :)

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Personne n'a oublié



Suite au décès de son fils, Sam, âgé de 8 ans, Colette ne vit plus, sombre dans la dépression. Ce jour-là, lors de l'accident, cette mère n'était pas à ses côtés, seul François, son mari bourru et parfois violent était présent.

Que s'est-il réellement passé? Quelle est la nature exacte de la mort?



Colette ne peut pas effacer les souvenirs de son fils d'un seul coup; elle a du mal à tourner la page. Ainsi cette mère a décidé de mener l'enquête et de savoir si François n'est pas dans cette affaire...



" Colette et son fils avaient toujours vécu dans un climat asphyxiant, empoisonnés par la présence de François. Il s'emmurait continuellement dans un silence agressif. "



L'auteure, Stéphanie Exbrayat signe ici un premier roman à la fois captivant et bouleversant. L'action se passe à la fin des années 50 dans le village de Morvan.

Au fil des pages, le lecteur va suivre principalement Colette; sa souffrance sera mise en avant à cause de la perte de son fils. C'est un véritable drame assez trouble puisque la mort de cet enfant est suspecte et une véritable quête de vérité.





" Je suis dans un caisson étanche. Je n'entends plus. Je ne vois plus rien. Tout a disparu. Sam a tout emporté avec lui. Ma bonne étoile n' a pas su me protéger du pire, mais elle se maintient survivante malgré le pire. "



Des doutes subsistent à travers les chapitres si bien qu'on se demande ce qu'il va arriver.



" Personne n'a oublié" est un véritable page turner. Stéphanie Exbrayat possède une élégance et un style remarquable qui rend son écriture agréable.





C'est un roman que j'ai dévoré et qui a des allures d'un thriller. Le suspense et quelques rebondissements vont ainsi capter le lecteur jusqu'au dénouement final.



L'auteure écrit avec beaucoup de réalisme et d'intensité; elle met également l'accent sur le problème de l'émancipation de la femme début des années 60.



" Personne n'a oublié" est au final un roman addictif, facile à lire et touchant.

J'ai vraiment eu beaucoup d'empathie pour Colette si courageuse et dévouée.



Pour un premier écrit, c'est plutôt réussi et j'ai hâte de savoir ce que l'auteure va nous proposer prochainement comme roman.


Lien : http://delphlabibliovore.blo..
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Personne n'a oublié

Sam a huit ans lorsqu'il fait une étrange chute mortelle du haut de la grange de sa maison. Sa mère Colette, qui ne le quitte jamais, l'avait pour une fois laissé seul avec son mari qu'elle savait violent. Ainsi, la culpabilité qui la ronge chaque jour accentue sa peine. Elle fait donc la promesse à son fils sur sa tombe de faire éclater la vérité car ne croit pas en un accident.

Commence pour elle un véritable combat envers son mari, dur et violent avec la complicité de sa voisine et amie. Le passé va resurgir et laisser place peu à peu à la vérité.

Un premier roman vraiment doté d'un turn over. Le lecteur se laisse emporté par l'avancée de l'intrigue et par une histoire bien ficelée qui fait souvent douter le lecteur sur la possible vérité.

Un roman dur mais j'ai vraiment passé un bon moment de lecture.
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Personne n'a oublié

Personne n'a oublié a été publié par les éditions Terra Nova en 2017, puis par les éditions De Borée en 2019 dans la collection Polar. Le style est fluide, agréable à lire. Les chapitres courts impriment au récit un rythme qui va toujours crescendo. Pas le temps de s'ennuyer.

Construction: le récit est construit autour des extraits du journal de Colette, en italique, et de ses souvenirs avec Guy, son fiancé mort tragiquement quelques années plus tôt, racontés au passé, tandis que l'action en cours est racontée au présent. Ces allers-retours tissent la trame complexe de l'histoire de Colette, confrontée désormais à la mort de son fils.

Thème: la question du statut des femmes en 1963 affleure à différents endroits du récit, donnée primordiale pour comprendre la psychologie de Colette: Pourquoi la jeune femme, enceinte sans être mariée, a été obligée d'épouser le premier qui a bien voulu d'elle? Pourquoi, face à la violence et aux brimades de son mari, elle ne trouve pas les ressources matérielles et morales pour le quitter et refaire sa vie ailleurs?

Fil rouge: l'ours dans la poitrine de Colette: "L'ours gronde dans la poitrine de Colette, hésitant à sortir de son antre. Elle porte un main sur son coeur et se force à inspirer calmement." (Page 218)..."Et si elle n'avait pas laissé Sam seul ce jour-là, il serait encore en vie. La culpabilité, évitée toutes ces dernières semaines...l'envahit violemment d'un coup. Le remords la torture comme aux premiers jours. L'ours surgit hors de sa tanière, babines relevées, balayant l'air de ses griffes et des ondes de douleur déferlent par vagues dans sa poitrine." (Page 290).



1963. Sam, tombé du deuxième étage de la grange alors qu'il n'y allait jamais, est retrouvé mort par son beau-père. Dans l'esprit de Colette, sa mère, profondément perturbée, s'insinuent la culpabilité et le doute. Ne croyant pas à la thèse de l'accident, elle soupçonne son mari, un homme violent et secret, qu'elle a été contrainte d'épouser dix ans plus tôt, enceinte d'un autre, d'être à l'origine du drame survenu en son absence.

Que s'est-il réellement passé ce jour fatidique? François, son mari, lui aurait-il menti quand il affirme être arrivé trop tard, occupé à couper du bois un peu plus loin? Et si en réalité il avait obligé le jeune garçon à monter en haut de la grange et l'avait poussé dans le vide? Ces doutes affreux ne cessent de tarauder Colette, qui en perd le manger et le sommeil. 

Madeleine, sa voisine et amie, voyant la jeune femme dépérir, accepte de l'aider à découvrir pour quelle raison Sam est monté dans la grange ce jour-là. Colette se donne vingt jours pour mener son enquête et débusquer la vérité. Le compte à rebours commence. Chaque jour, elle note ce qu'elle sait et ce qu'elle doit découvrir. Peu à peu, ses investigations la mènent sur la piste du mystérieux passé que son marin lui cache soigneusement. Qui est François? 

Vingt ans après la fin de la guerre mondiale, les blessures et les tensions agitent les esprits de ce petit village du Morvan. Colette parviendra-t-elle à percer les secrets de son mari? Trouvera-t-elle la solution de cette terrible énigme qui la hante nuit et jour?



Avec des mots simples, Stéphanie Exbrayat parvient à dépeindre l'atmosphère délétère dans laquelle Colette et son fils vivent quotidiennement: "Quand François était absent, l'angoisse retombait un peu mais jamais complètement. Ils partageaient l'antre d'un monstre qui pouvait surgir à tout moment. Ils devaient faire attention, ne pas se laisser vivre, ne pas être heureux puisque François ne l'était pas. Ils avaient pris l'habitude de chuchoter et de mener, à l'intérieur de la maison, une vie étriquée tandis qu'à l'extérieur, loin des regards, leur joie éclatait." (Page 41).



Personne n'a oublié, premier roman de l'auteur, est une complète réussite: intrigue solide, sans fausses notes; personnages articulés avec soin, chacun jouant un rôle précis dans l'histoire; dialogues constructifs; style sobre, sans fioritures. Stéphanie Exbrayat ne cherche pas à porter un jugement négatif ni à pointer du doigt cet homme qui semble incapable de tourner le dos à ses démons pour  construire une vie agréable à sa compagne. Elle veut juste comprendre les mécanismes de la violence, qu'elle soit verbale ou autre. Comment continuer de vivre après la perte de son unique enfant? Comment survivre à une telle douleur, un tel déchirement? Une sombre histoire dans laquelle vous vous plongerez sans difficulté, feuilletant avidement ses 338 pages sans vous ennuyer une seule seconde aux côtés de cette femme doublement meurtrie par la vie...
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Et après tout ça l'amour !

Et après tout ça, l'amour ! de Stéphanie Exbrayat est un livre détente sans prises de têtes, léger, frais.

Je n'ai pas pour habitude de lire ce genre de livres, mais j'ai été agréablement surprise.

Marion est une parisienne, et à l'approche de la trentaine commence à se poser des questions sur sa vie sentimentale. Jusque-là, elle n'a pas été très gâtée. Un jour, elle fait la connaissance d'un homme sur internet qui semble enfin être à la hauteur de ses espérances, mais c'est sans compter qu'un autre homme débarque dans sa vie un peu par hasard. C'est alors que les choses vont se compliquer. Sa quête de l'amour s'annonce pleine de surprises…

J'ai bien aimé l'épisode avec la mamy ou encore le moment où l'héroïne craque à son travail et aura une discussion très humaine avec sa patronne, mais je n'en dis pas plus. Découvrez une comédie attachante remplit d'humour qui ne pourra que vous faire sourire.

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Personne n'a oublié

Morvan, 1963. Colette a perdu son fils Sam décédé accidentellement. Mariée à François, un homme violent qu’elle n’aime pas et qu’elle a épousé pour éviter une situation de mère célibataire difficile à assumer à cette époque, elle est soumise, cantonnée à un rôle de mère et d’épouse, son mari lui refusant même l’autorisation maritale qui lui permettrait d’avoir un travail. Il faut rappeler que jusqu’à la loi du 13 juillet 1965 les femmes mariées n’avaient pas le droit de travailler ou d’ouvrir un compte sans le consentement de leur mari.



Après quelques mois de profonde dépression, ne trouvant un peu de réconfort qu’auprès de son amie Madeleine et du docteur Verdier, les doutes sur les circonstances du drame s’immiscent peu à peu dans son esprit. L’idée que François n’est pas étranger à la mort de l’enfant prend corps, étayée par le comportement brutal qu’il avait régulièrement avec Sam et son témoignage pour le moins incohérent sur l’accident mortel.



Aidée de Madeleine, et pour honorer la promesse qu’elle a faite sur la tombe de son fils, Colette trouve le courage d’entreprendre des recherches pour confondre celui qu’elle considère comme l’unique responsable du malheur de sa famille. Mais ce qu’elle fait resurgir d’un proche passé dépasse ce qu’elle pouvait imaginer, déclenchant des événements dramatiques qui vont secouer son petit village du Morvan.



L’auteure construit une intrigue très sombre sur un sujet délicat, et nous propose un roman sensible, émouvant, mais qui surprend par le suspense qui se met en place progressivement rendant le récit particulièrement addictif.
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