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Citations de Stéphanie Matthews Simonton (39)


On nous a conditionnés à penser que l’expression de certains sentiments est de la faiblesse. Bien au contraire, la suppression des sentiments peut être malsaine. Néanmoins, il faut beaucoup d’efforts pour dépasser ces attitudes, qui sont si fortement ancrées dans notre culture.
Un autre exemple concerne l’éthique du travail. Je pense que notre culture insiste trop sur le résultat aux dépens de la satisfaction personnelle, ce qui conduit beaucoup de gens à se contrôler constamment.
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J’ai connu des malades qui disaient à leurs conjoints et à leurs enfants de ne pas leur rendre visite à l’hôpital. […] Ces malades se battent contre le fait d’être dépendants de ceux qu’ils aiment. Cette dépendance suscite la peur, et ils répondent à leur insécurité en démontrant qu’ils n’ont besoin de personne. […] A nouveau, un tel isolement est malsain. Il augmente l’aliénation du malade, et amplifie sa dépression et son angoisse -et tout cela peut avoir un effet physiologique sur le processus de la maladie, en diminuant les chances d’un rétablissement.
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La famille peut bien aider le malade pendant cette période [annonce d’une rechute du cancer], en étant conscient que ses sentiments de désespoir, de culpabilité, de colère et de peur sont normaux. Elle peut soutenir l’expression de ces sentiments sans essayer de contrecarrer le malade. […]
Je suggère aux malades et à leurs familles de retarder toute décision importante jusqu’à ce que tous les renseignements médicaux soient réunis, et que le malade soit sorti de la période de choc. Quand les familles ont peur, elles essayent de cacher leur angoisse en prenant prématurément des décisions. Il vaut mieux « affronter l’angoisse en tant qu’angoisse ».
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Des familles qui encouragent l’autonomie […] se caractérisent par le respect des sentiments d’autrui et poseront des questions ouvertes comme : « Que penses-tu de ça ?
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D’une certaine manière, la douleur peut être une alliée, parce qu’elle donne un feedback qui nous dit que nous avons besoin de quelque chose.
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Une famille saine croit que l’allégeance à la famille est importante, mais elle reconnaît aussi la valeur d’avoir d’autres relations.
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Tenir contre soi est la façon la meilleure et la plus saine pour exprimer de l’amour. Cette sorte de contact physique procure une chaleur et une communication directe ; votre sentiment est perçu sans censure par l’autre personne. Tandis que tout le monde ne peut pas toujours s’exprimer par la parole, et que les mots ne suffisent souvent pas pour dire réellement ce que nous sentons, embrasser est un message clair.
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L’expérience du cancer peut être une expérience positive de développement pour l’enfant s’il est capable d’affronter la pression de ses camarades. La tâche ultime est de pouvoir être à l’aise avec soi-même.
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Il est toujours possible que le malade ne pense à rien, mais le parent sait comment il voudrait aider. C’est un point très sensible. Il y a une ligne très fine entre aider et porter secours -venir vers et définir les besoins du malade. Il vaut mieux laisser le malade lutter pour découvrir ses besoins et ce que vous pouvez faire pour lui. S’il ne le peut pas, vous pouvez lui soumettre quelques options […].
Donner au malade une chance de reconnaître sa dépression est une bonne façon de l’aider. Une autre est d’exprimer vos sentiments ; dans bien des cas, c’est la meilleure démarche, car elle encourage le malade à se sentir utile.
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Le diabète, qui est aussi une maladie mortelle, n’est pas complètement compris [de la médecine] (nous ne savons pas pourquoi le pancréas du diabétique ne produit pas d’insuline) mais nous avons des façons d’intervenir et de le contrôler. Le cancer, cependant, est moins compris, peut-être moins prédit, et est plus dur à contrôler. Un malade en rémission sait toujours que la maladie peut rester latente pendant de longues périodes pour revenir soudain. Quelque chose d’aussi mystérieux fait naturellement jaillir des sentiments d’insécurité ; par-dessus tout, nous voulons le guérir. Parce que nous ne le pouvons pas, nous nous sentons parfois terriblement frustrés.
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Dans notre culture, beaucoup de gens croient que la meilleure façon d’affronter le cancer est de projeter émotionnellement, à tout moment, une attitude mentale positive. Mais au lieu d’aider, ce sentiment peut être nuisible. Si le malade ou sa famille ne se sentent pas « positifs », cela peut encourager la répression des sentiments.
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J’encourage les patients à se demander « Pourquoi moi ? » J’ai découvert que ceux qui le font parviennent habituellement à un moyen terme. Très peu de choses qui nous arrivent, si ce n’est aucune, ne sont totalement en dehors de notre influence, et nous contrôlons rarement, si ce n’est jamais, totalement quelque chose. Les patients qui examinent les nombreux facteurs qui ont contribué à les rendre malades trouvent habituellement ce qu’ils peuvent changer dans leur vie, et ils peuvent découvrir des voies pour donner un sens à cette expérience.
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La méthode Simonton met en oeuvres […] : relaxation, visualisation du traitement efficace et du corps guéri, exercice physique, réseau de soutien, et aussi découverte des stress ayant pu déclencher la maladie, reprogrammation de son « script de vie » et du mode de vie, travail sur le ressentiment, sur les bénéfices secondaires de la maladie, sur la mort et ses angoisses. Pour beaucoup de gens occupés, pressés, surchargés de devoirs, la maladie grave est souvent la seule façon de s’arrêter, de se reposer et de recevoir de l’affection.
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le stress souvent oublié : le stress du dévouement et de l'oubli de soi = over-dose de dévouement
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Beaucoup de malades ont appris grâce à une rechute qu’ils ne s’étaient pas assez bien occupés d’eux-mêmes. En s’en rendant compte, ils ont fait davantage attention à leurs besoins et ils ont finalement guéri. Ces malades ont découvert que dans la période précédant la rechute, ils avaient repris le même style de vie qu’avant leur maladie initiale. La rechute était un rappel de leur corps pour leur signifier qu’ils avaient cessé de s’occuper d’eux et qu’ils vivaient à nouveau sous tension.
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quand un individu refoule des sentiments parce qu’il pense qu’ils sont trop douloureux à affronter, cette souffrance refoulée est convertie en douleur physique.
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Une bonne règle quand un enfant a un cancer, c’est de le traiter aussi normalement que possible. […]
Une façon dont les parents expriment aussi leur pessimisme consiste à ne plus discipliner l’enfant. Ils ne le punissent plus et ne s’attendent plus à ce qu’il soit responsable. En d’autres mots, ils le gratifient trop, l’enfant commence à penser : « Je dois être très fragile s’ils me traient ainsi. Quelque chose ne va sûrement pas ».
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Si l’enfant sent qu’on l’entend, qu’on le comprend et qu’on lui répond, il fera plus confiance aux parents dont il dépend. Le fait qu’ils l’autorisent à communiquer ses sentiments et ses souhaits, qu’ils l’écoutent et qu’ils répondent à ce qu’il dit, lui montre qu’ils sont vraiment préoccupés par son bien-être. […]
Cela ne veut pas dire que les parents doivent partager tous leurs sentiments douloureux avec leur enfant malade. Ils doivent travailler leurs sentiments concernant le diagnostic avant d’en faire part à l’enfant. Des parents ont peut-être des sentiments de culpabilité, ou ressentent de la panique à propos de la mort de l’enfant. Ce sont des émotions dont ils devraient avoir une compréhension personnelle avant d’en parler avec l’enfant.
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Il y a deux façons principales dont les parents peuvent aider le malade dans sa peur. La première c’est d’encourager le malade à s’exprimer. La seconde c’est de demander comment ils peuvent aider.
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Des phrases accusatrices commençant par « tu » peuvent être le signe que les membres de la famille se plaignent des autres, au lieu d’essayer de résoudre leurs propres problèmes ou de communiquer leurs sentiments ou leurs besoins. Parfois c’est parce que l’individu ne se sent pas autorisé à s’exprimer au lieu de dire : « Je n’aime pas ce qui se passe maintenant », il dit : « Tu me rends malheureux ».
Ce genre de phrases indique souvent que celui qui parle tient quelqu’un d’autre pour responsable de son malheur. C’est comme s’il dépendait de ceux qui prendraient à sa place la responsabilité de ses besoins et de leur satisfaction. Quelqu’un d’autre doit agir à sa place et si les choses ne marchent pas, quelqu’un d’autre en est rendu responsable.
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