Stéphanie des Horts

Une nouvelle fois, l'auteure m'enchante avec ce texte consacré à une agente secrète. Nous allons à la rencontre d'une femme pétillante, ravissante et qui sait utiliser tous ses atouts. Au-delà de lui rendre hommage, ce roman nous fait revivre tout un pan de l'histoire mondiale que notre héroïne a su surmonter en toute discrétion. Un livre pétillant comme le champagne.

Il est des femmes que l’Histoire préfère effacer – Titiou Lecoq nous en a dit quelque chose -, mais plus encore lorsqu’il s’agit de celles qui n’ont pas hésité à jouer de leurs charmes et de leur corps pour soutirer des informations cruciales à l’ennemi. Cynthia, a.k.a Betty Pack, est de celles-ci. Une femme qui n’a pas froid aux yeux, engluée dans un mariage raté, collectionnant les hommes et les histoires, jusqu’à se trouver une mission : contourner les règles de la guerre, se jouer des frontières et des gradés militaires, risquer sa vie pour voir se terminer la Seconde Guerre Mondiale. Depuis la Pologne, la France ou les Etats-Unis, elle sert les services secrets anglais, bien cachée sous sa couverture de femme de diplomate. Elle dérobe des plans, des prévisions, des informations, mais surtout, son truc à elle, ce sont les chiffres – tous ceux qui permettent aux différents pays ennemis de crypter les communications et ainsi d’avoir (ou de penser avoir) un temps d’avance sur les autres.



Sacré histoire que celle de cette Cynthia que rien n’arrête ! Les missions et les amants se succèdent mais ne se ressemblent pas, Stéphanie des Horts nous entraîne avec brio dans cette valse déroutante qu’est la vie de son héroïne. Une fois commencé, ce livre est finalement impossible à lâcher, tellement on veut savoir si Betty parviendra à ses fins, si ses missions seront un succès, si elle arrivera à renverser le cours de la guerre. On se questionne aussi très largement sur l’homme auprès duquel elle choisira de finir ses jours – mais c’est plus anecdotique, me direz-vous.



Bien sûr tout ça est probablement bien plus romancé que ne l’a été la réalité, mais c’est bien tout le talent de cette autrice : faire revivre des femmes incroyables en nous les rendant admirables, fascinantes, envoûtantes. Pari réussi cette fois encore avec ce roman plein de rebondissements, un vrai roman d’espionnage au féminin !
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Une lecture trépidante avec une héroïne qui ne l'est pas moins! Des adresses de lieux où vit Cynthia/ Betty dont on est jalou(se), des situations qui pourraient paraître scabreuses mais qui, au moment des faits, deviennent des aventures à ne pas laisser passer. Elle est bien pire que le James Bond des films qui à l'air à peu près tout gentillet! Elle fraye avec tout homme puisqu' elle arrive à ses fins, pas les siennes vraiment mais celles d'un pays qui cherche à résoudre la paix, mais en fait, comme c'est son papa dont elle attend l'approbation, pour toujours, elle reste insatiable, sa quête demeure inassouvie, pour notre plus grand plaisir de lecture!

Elle est Betty Pack, américaine, et deviendra Cynthia en étant recrutée par les services secrets britanniques.



Elle est belle, intelligente, aime les hommes, le sexe, prendre des risques.



C'est une femme hors du commun qui donnera tout pour que les nazis ne triomphent pas.



Avec elle nous allons voyager, croiser des personnages historiques et des espions célèbres.



Une biographie très documentée qui se lit comme un roman écrit d'une plume magnifique. Palpitant.



J' ai adoré ma lecture

Cynthia est le nom de guerre de l’américaine Amy Elizabeth Thorpe (1910-1963) qui épouse en 1936 Arthur Pack, attaché de l’ambassadeur britannique à Washington, puis en 1945 Charles Brousse qu’elle a fréquenté à l’ambassade de France à Washington en 1942.



Cynthia est repérée dès son mariage par le BSC (British Security Coordination) qui est officiellement un bureau délivrant des passeports mais en réalité une antenne de MI6 (Military Intelligence, section 6). Ses séjours en Pologne, au Chili, en Espagne puis aux USA lui permettent de collecter de précieuses informations sur la machine Enigma et les codes de communication employé par Rome et Vichy. Ses missions ont contribué à la victoire alliée et ont sauvegardé de nombreuses vies.



Une telle légende ne pouvait qu’attirer l’attention de Stéphanie des Horts qui depuis des années, bâtit une oeuvre littéraire en racontant la destinée d’héroïnes anglo saxonnes, de la belle époque, croquant la vie à pleine dents.



Cette biographie romancée montre aussi l’action de Churchill et de ses services pour entrainer les USA dans la guerre mondiale. Une question souvent laissée dans l’ombre.



Ce roman d’espionnage, pimenté de tous les ingrédients indispensables (champagne, luxe et sexe), sort de l’ombre une femme courageuse, déterminée, qui acheva une vie brulée par tous les bouts dans notre pays.

Quelle femme Doris ! Une plongée dans l'entre-deux-guerres bien arrosée de champagne et de soirées sulfureuses. Doris, issue d'une famille populaire, veut être une femme libre, que l'on regarde et qui attire l'attention. Collectionnant les relations - jusqu'à Winston Churchill, elle finira vicomtesse tout de même. Mais à trop vouloir briller, ses ailes, fragiles finiront par se consumer. Etait-elle aussi libre qu'elle aimait le dire ? Magnifique biographie de Doris Delevingne sous la très belle plume de Stéphanie des Horts qui nous embarque dans cette période d'entre-deux-guerres où tout semble possible avant que le pire n'arrive. Je me suis vue prise dans le tourbillon de la vie de Doris, tellement attachante, parfois agaçante, loin des standards de l'époque à la devise bien à elle "le lit d'une Anglaise est son royaume". Une lecture légère de prime abord que l'on referme tristement à bien des égards.

L'auteur a le chic pour ressusciter des figures disparues plus ou moins célèbres, plus ou moins "n'en parlons pas/secret d'alcôve", quelques pincées de scandale et hop nous rencontrons Doris Delevingne, qu'on pourrait comparer à une grande horizontale. Belle, elle saura mener sa barque et devenir l'épouse de Valentin Brown, lord Castlerosse, grosse fortune et bonne société, avant d'en divorcer pour adultère.

Car Doris a un grand appétit de tout : pouvoir et argent. Elle rencontrera le père et le fils Churchill et Lord Winston Churchill, l'homme d'état fera d'elle des portraits qui pourraient être compromettants lorsqu'arrive la seconde guerre mondiale pour son image de marque.

Doris va mettre sa famille à l'abri, fuir aux USA et parce que son niveau de vie change complètement sans ses amants divers et variés, elle va tenter de faire chanter celui qui est redevenu un homme d'état de premier plan avec ses portraits. Elle mourra dans des circonstances obscures en décembre 42. Les tableaux subiront une éclipse nécessaire.

Une biographie romancée pétillante où l'on croise d'excentriques personnages de Cecil Beaton, à Nancy Mitford, en passant par Noël Coward et Lord Berners, aristocrate qui teintait ses colombes en couleur.

J ai été très déçue par ce roman. La vie de Doris Delevingne ,courtisane qui n a vécu que par le sexe et pour le sexe n est pas passionnante. Au fil des pages nous avons droit à une succession de jambes en l air , a des amants aux mœurs variés, a un mari grossier.

Bref, toutes vies ne sont peut être pas faîtes pour être racontées.

Dommage car l auteure nous avait habitué à mieux

Doris, c’est l’insouciance des années folles, la possibilité de devenir quelqu’un quand on est né personne dans une banlieue anglaise, jusqu’à côtoyer les plus grands – et de près. Héroïne incomprise et critiquée, elle n’en reste pas moins une égérie de son temps, incarnant la liberté, la douce folie et l’enivrement des sens propre à cette époque. Elle a vécu un grand amour impossible et une douce amitié cachée, elle a couru après de grands hommes et s’en est mordue les doigts, pour simplement recommencer un plus plus tard avec d’autres. Elle fascine, elle enjôle, elle séduit, Doris Castlerosse, née Delevingne, est une icône de la féminité, un idéal de femme libre comme on n’en fait plus, sublimé par la prose de Stéphanie des Horts, qui n’a pas son pareil pour raconter la vie des grands de ce monde.



Ce récit est une belle échappée vers un temps plus clément, où tout semblait possible et où la seule priorité semblait être de profiter de la vie, à tout prix. Après Pamela Churchill et Jackie Kennedy, Stéphanie des Horts s’attaque ici à une femme bien moins recommandable, bien plus dispendieuse et beaucoup plus volage, un scandale pour la haute société anglaise, qu’elle parvient néanmoins à intégrer, enchaînant les amants plus illustres les uns que les autres, épousant un vicomte promis au titre de lord, s’arrogeant les amitiés des personnes les plus en vogue.



Mais finalement, cette parenthèse dorée sur laquelle Doris Castlerosse a bâti sa vie s’arrête quand éclate la Seconde Guerre Mondiale, réduisant à néant ses rêves de grandeur et ses soirées vénitiennes, faisant d’elle une fugitive ayant abandonné sa patrie, piétinant tous ses espoirs de reconquérir l’homme de sa vie qu’elle n’avait pas su aimer du temps de sa splendeur. Une héroïne tragique donc, cette Doris que tout le monde s’arrachait, un secret bien gardé et une femme flamboyante qu’il est passionnant d’apprendre à connaître au fil des pages.
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Livre très intéressant qui se passe entre l'entre deux guerres principalement en Angleterre.

On partage la vie de la Café société à travers la vie de Doris, une courtisane, une femme entretenue.

Elle a connu et vécu des fêtes extravagantes, des orgies, elle a connu plusieurs fois l'amour.

Notamment on retient la relation passionnelle et violente entre Doris Delavingne et son époux Lord Castelrosse.

La vie et les moeurs du catin de haut vol dans la haute société londonienne . Nous y croisons Churchill père et fils, beaucoup de ducs et de millionnaires . Bien que une fois de plus l'imbécilité de certains humains soit indécente, j'ai beaucoup ris et me suis bien amusé.

Doris Delevingne est une jeune fille ni fortunée ni aristocrate, mais son rêve c'est de le devenir : elle est jolie, des jambes interminables et un culot formidable.Nous sommes au début du siècle dernier.

Elle va gravir les échelons de la « Hight Society » grâce à ses atouts et devient une parfaite hétaïre. La bande annonce du livre est « le lit d'une anglaise est son royaume » Tout est dit.

Une occasion pour S.des Horts de faire revivre une majorité des personnages de son précédent roman, »les heureux du monde ». Ce qui diffère un peu il me semble c'est que l'écriture est assez vulgaire, certes cette jeune femme est dépravée(pas pour tout le monde) mais l'accumulation de mots qui s'y réfèrent m'ont étonnée de la part de de cet auteur.

Disons que certains robots censureraient vite les adjectifs employés.

Ceci dit, cette Doris à la vie mouvementée, mariage, divorce, fortune, pauvreté, est morte oubliée par ceux qui l 'avaient adulée, laissant derrière elle des tableaux peints par W.Churchill, sur la côte d'Azur au sommet de la gloire de Doris, compromettants donc.

Elle est la grand-tante des sœurs Delevingne, dont Cara née en 1992 , mannequin célèbre par ses frasques sexuelles également. Bon sang ne saurait mentir comme dit l'adage.

Merci aux Edts Albin Michel pour cet envoi.

J'aime la plume de Stéphanie des Horts car elle aborde la vie de personnages qui ne sont pas toujours mis en lumière ou à leur juste valeur ! Un peu comme si elle regardait une photo en faisant abstraction d'un sujet principal ! Ce qui promet de belles rencontres au fil des pages.

Dans ce livre, nous découvrons, Doris Delevingne, jeune anglaise née dans une banlieue populaire, au début du siècle dernier, qui se rêve "épouse d'aristocrate et reine de Londres" ! Douée d'une ambition sans borne, Doris devient Vicomtesse Castelrosse non sans une série de péripéties qu'on peut imaginer aisément être adaptées au cinéma !

Comme son livre précédent, j'ai passé un bon moment de lecture, Stéphanie des Horts sait mettre en valeur ses personnages haut en couleur.

A noter, Doris Delevingne est la grande tante du mannequin cara Delevingne. J'ai trouvé quelques ressemblances entre ces deux femmes.

Biographie romancée ou roman historique ? Pourquoi choisir ? C'est un vrai bon roman. La vie de cette femme, limite femme fatale, aucun homme ne lui résiste, nous est contée d'une façon magistrale par l'autrice. Elle aimait (faire) l'amour et on nous le raconte avec humour aussi. Une femme qui incarne la liberté. Une femme qui va gravir les échelons et arriver au sommet de la haute société. Mais en même temps, quel(s) secret(s) cache-t-elle ? Un roman envoûtant, empreint de suspense, intelligent et teinté d'humour qui saura ravir les amoureux de ce type de portraits. Porté par une autrice qui sait mettre en avant ces personnages.

Stéphanie des Horts a eu un plaisir fou à décrypter la personnalité forte et complexe de Doris, à découvrir ses secrets et retracer son parcours de femme fatale.
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J’ai passé un excellent moment en compagnie des deux sœurs Bouvier, qui ont bien suivi les conseils de leur mère Janet, «Marry money! »

Cette biographie passionnante est parfaitement documentée. L’auteure a su la rendre pétillante grâce à ses talents de conteuse, et son écriture vive, pleine de pep’s.

J'aime beaucoup le ton de l'auteur S. des Horts : souvent caustique, sarcastique et en même temps l'impression qu'elle porte une réelle tendresse pour ces personnages. Son style est incisif et ses romans sont des page-turner rich and famous épatants.

Son dernier roman nous conte l'histoire de deux frangines, deux gamines élevées dans un univers très douillet et confortable et qui ont un sacré problème d'Oedipe ... Ah, daddy, cet homme formidable dont on est soit la préférée, soit la plus intelligente, soit la plus jolie, mais qui se caractérise par son absence. Elevées, si l'on peut dire par une mère plus soucieuse du compte en banque de leurs futurs conjoints, que par l'objectif de les rendre indépendantes, Jacqueline et Lee, passeront toute leur vie à se mettre en scène, à n'exister que dans l'oeil de l'autre. Alors, certes, leurs vies ne furent pas forcément très heureuses, mais l'argent apaise bien des souffrances. Drôles de femmes, icônes de mode, mais sous la soie, ce n'est pas très joli. Une histoire triste indubitablement ...

Jackie et Lee, sa cadette de quatre ans, enfants gâtées élevées par une mère d'un cynisme renversant, ont été rivales dès leur enfance se disputant pour être la préférée de leur père. Elles ont toujours entretenu une relation de rivalité, accumulant la rancœur, toujours en compétition l'une contre l'autre. Mais ces deux sœurs ont toujours été fusionnelles "identiques et contraires, complémentaires et indissociables" . " Elles sont comme deux aimants qui s'attirent et se repoussent ". " Tout ce que j'ai toujours voulu, elle me l'a pris."



Jackie épouse Kennedy pour l'aider à accéder aux plus hautes fonctions de l’État, Lee devient princesse en épousant Radziwill mais restera dans l'ombre de sa sœur devenue First Lady. Elle doit se contenter de la position d'éternelle seconde alors que le magnétisme de Jackie affole les foules. Partout où elle passe, Jackie est acclamée et Lee n'est que la sœur de...



Stéphanie Des Horts nous introduit dans les coulisses de la vie des Kennedy avec un JFK atteint d'une maladie dégénérative cachée à tous qui lui provoque d'atroces souffrances, une Jackie qui ferme les yeux sur les incessantes infidélités de son mari et qui a pour objectif de renvoyer l'image de la famille idéale, une Lee éternellement dans l'ombre de sa sœur ainée. J'ai aimé l'ambivalence de la relation entre les deux sœurs entre rivalité et complicité. J'ai détesté la personnalité de leur mère Janet pour qui argent et pouvoir priment sur tout et qui conseille à ses filles " Épousez l'argent ". Une éducation qui a rendu les deux sœurs complètement inaptes au bonheur.

Beauté, ambition, passion, orgueil et jalousie... tous les ingrédients sont là pour forger le destin de deux sœurs prêtent à tout pour briller sur le devant de la scène. Stéphanie Des Horts sait nous plonger dans un monde de luxe, de frivolité, de superficialité et d'excès en tout genre, un monde où la moralité n'est pas la vertu première ... où tout le monde couche avec tout le monde ! Centré sur le destin des deux sœurs ce livre nous permet de croiser au fil des pages une foule de personnages connus (Gianni Agnelli, Aristote Onassis, Cecil Beaton, Andy Warhol, Mick Jagger...) tout en relatant de façon extrêmement succincte les événements très connus comme l'assassinat de JFK ou de Robert Kennedy qui tiennent en quelques lignes. Un petit bémol : l'auteure nous brosse un portrait de Jackie que j'aurai préféré moins à charge, plus nuancé, elle se borne à souligner son caractère manipulateur et calculateur la décrivant comme "la plus grande actrice de tous les temps" et comme une peste snob et arriviste.

Cette biographie romancée très documentée est agréable à lire, c'est une parfaite lecture de vacances.
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Voilà un livre dont je n’avais pas du tout entendu parler au moment de sa sortie. Je l’ai découvert grâce à ma cousine et à notre défi lecture. Quand elle m’a proposé cette biographie, j’ai été enthousiasmée à l’idée d’en savoir plus sur une des icônes de l’Amérique. Honnêtement, ma vision de Jackie Kennedy, née Bouvier, était très loin de la réalité.



Nous faisons donc connaissance avec deux sœurs, les sœurs Bouvier, Jackie et Lee. Dès leur plus jeune âge, elles nouent une relation fusionnelle, marquée en même temps par un amour incommensurable et un besoin permanent de se comparer. Très sûres d’elles, aspirant toutes deux à un grand destin, elles vont se construire avec l’obsession de trouver la lumière et attirer tous les projecteurs sur elles…. quitte à faire du mal à l’autre.



Jackie est celle qui, il faut bien l’avouer, est passée à la postérité. First lady, son côté toujours pomponnée et femme forte a traversé les ans. Néanmoins, je ne m’attendais pas du tout à découvrir une femme aussi calculatrice, manipulatrice et aussi peu authentique. J’avais découvert un pan de la personnalité de John F.Kennedy grâce au roman uchronique de RJ Ellory intitulé « Le jour où Kennedy n’est pas mort« . A cette occasion, je m’étais rendue compte que le Président assassiné n’était pas un modèle de vertu ni l’homme parfait qu’il voulait laisser paraître. Mais concernant Jackie, même si je me doutais que c’était un « sacré bout de femme » pour accepter tous les écarts de son mari, je ne la voyais pas du tout comme ça, aussi froide et aussi peu authentique.

Concernant Lee, elle a toujours jalousé sa sœur qui avait, selon elle, cette capacité à attirer la lumière. Pourtant, elle est plus belle, plus féminine, mais cette rivalité va la consumer et l’entraîner vers de nombreux excès en tout genre. Prête à tout pour être dans la lumière, elle va en oublier d’être juste heureuse….



Ce qui m’a le plus surpris dans ce récit, c’est la faculté avec laquelle les deux femmes vont agir en cherchant non pas à être heureuse mais en calculant, en permanence, le ratio « coût/bénéfice » de leurs actes. Ainsi, elles vont passer leurs vies à être en recherche de notoriété et surtout, à essayer de faire mieux que l’autre. J’ai l’impression que Lee est complètement passée à côté de sa vie, cherchant à tout prix à faire sa place alors que sa sœur avançait avec une apparente sérénité. La plume de l’autrice est incisive, engagée et elle nous montre les facettes sombres de ces deux femmes qui ont marqué le XXème siècle. Je regrette néanmoins que de nombreux évènements soient traités de façon si rapides et que les chapitres ressemblent plus à une accumulation d’anecdotes ou de moments donnés qu’à un récit linéaire. La temporalité m’a vraiment manqué et j’avoue avoir parfois été un peu perdue, par moment.



Pour conclure, « Jackie et Lee » est un portrait au vitriol de deux sœurs qui avaient tout pour être heureuses et qui, tel Icare voulant approcher le soleil, se sont brûlées les ailes et n’ont pas eu la vie qu’elles auraient pu avoir.
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Que dire de ce livre si ce n’est que je l’ai dégusté, bu, dévoré!!! On découvre tant de choses.

De Truman Capote à Andy Warhol, de Paris à New York en passant par les Hamptons, l’auteure nous transporte dans un univers impitoyable sur un rythme fou! Jamais plus je ne verrai la famille Kennedy de la même façon, et j’ai découvert Lee, si belle aussi! Je recommande vraiment!