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Critiques de Sugaru Miaki (101)
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Pour trois jours de bonheur j'ai vendu le r..

Livre lu dans le cadre de l'opération Masse Critique de mai. Un grand merci à Babelio pour m'avoir sélectionnée, ainsi qu'aux Éditions Akata pour leur envoi.



Dans la liste des livres disponibles, Pour trois jours de bonheur j'ai vendu le reste de ma vie m'a quasiment sauté aux yeux en criant "Choisis moi!". Comment ne pas répondre à tel appel?



A première vue, le titre semble raconter toute l'histoire. C'est vrai sans l'être exactement. L'histoire est plus que ça. Destiné à un public "young adult", je renchérirais en précisant "young adult" qui a le moral...

Kusunoki, vingt ans, désabusé de la vie, solitaire, sans perspective et fauché, découvre une curieuse boutique où l'on peut vendre son espérance de vie contre monnaie sonnante et trébuchante. le narrateur accepte; de toute façon il abhorre le monde dans lequel il vit. A dix ans, il était persuadé d'être spécial, au-dessus de la masse médiocre de ses camarades de classe, exceptée Himeno, son alter ego à la fois rivale et amie d'enfance.



Elle a déménagée à la fin du primaire, Kusunoki est resté encore plus seul. Jusqu'à s'enfermer dans une solitude vidée de tout sens. Pas de but, un passé à oublier, des promesses de la vie non tenues, un avenir nébuleux... autant le vendre, garder trois mois et profiter de la somme ainsi gagnée. Sauf que...



Sauf qu'une observatrice de cette mystérieuse boutique va désormais le suivre nuit et jour.

Sauf que, profiter de quoi quand sa vie tient plus du néant intégral que d'une existence même banale?

Alors oui, le roman ne ménage pas le lecteur qui accompagne Kusunoki dans une sombre désespérance où ce qui lui restait à quoi s'accrocher se révèle illusoire. Et de se lamenter sur sa situation, d'en vouloir au monde comme il le fait depuis des années.

Le narrateur, par certains côtés, m'a fait penser au personnage de Pinky, héros déphasé du gigantesque The Wall de Pink Floyd. Comme Pinky, Kusunoki a bâti lui-même le mur qui le sépare de la vie. En courrant après un bonheur en lettres majuscules de 5 mètres de haut, en méprisant autrui, en s'installant avec une certaine complaisance masochiste dans une succession de ratés et de malheurs, il s'est isolé du monde, de la vie et de son essence. Et des bonheurs qu'elle offre à qui sait les recevoir.



Comme l'explique Sugaru Miaki en postface, il s'agit moins d'une histoire sur la valeur inestimable de la vie que d'un processus de déconstruction d'un schéma mental et comportemental profondément ancré, que seule l'imminence connue de la mort parvient à faire vaciller.



J'ai trouvé le récit bien mené. La personnalité de Kusunoki m'a un tantinet exaspérée dans les premiers temps. Envie de lui dire de se lâcher le nombril, de redescendre un peu sur Terre et de se bouger, que diable!

J'avais craint également quelque chose de larmoyant ou qui passerait d'un extrême à un autre en un claquement de doigts. Il n'en est rien et, si les émotions sont bel et bien présentes, c'est sans grandes effusions. Même si l'auteur réserve à son personnage comme au lecteur quelques surprises façon ascenseur émotionnel.



Côté style, rien d'exceptionnel mais la narration rend bien compte des ressentis et des introspections du jeune homme. Même s'il m'a exaspérée, je n'ai pu m'empêcher de me sentir désolée pour lui. Sa vision de la vie est un tel gouffre qu'elle donne le vertige. Vingt ans n'est pas toujours un âge facile, ni le "bel âge" du lieu commun quand on les a dépassés. Mais l'intensité noire et négative que dégage Kusunoki au départ est terrible.



Un bémol néanmoins pour ce livre, non pour le fond mais la forme : trop de mots manquent dans le texte. Ça ne le rend pas incompréhensible certes mais ça et les coquilles, on s'en passe aisément.



En tout cas, Pour trois jours de bonheur j'ai vendu le reste de ma vie est un roman marquant à plus d'un sens. Car outre les éléments que j'ai développés plus haut, le récit nous renvoie à nos propres vides intérieurs, à nos doutes, nos désarrois et, parfois, à nos moments de désespérance. le livre nous adresse également la question posée dans la boutique : est-ce qu'on accepterait le marché, acculé par la détresse financière ou morale?
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Pour trois jours de bonheur j'ai vendu le r..

Un titre long, qu'on ne comprend entièrement qu'au terme du roman de cet auteur de manga, qui s'essayait ici pour la première fois en 2013 au roman « jeune adulte ». Auteur incroyablement discret, apparemment aucune photo n'existe de lui sur la toile.



Evacuons d'entrée les imperfections d'édition, il manque en effet des mots de ci-de là, je l'ai relevé une bonne demi-douzaine de fois et sans prétendre à l'exhaustivité. Pas dramatique malgré tout…



Kusunoki, portant sa vingtaine d'années dans la souffrance psychique, se rend dans une mystérieuse boutique où l'on peut vendre sa santé, son temps, et son espérance de vie…C'est ce dernier choix qu'il fait, contre 300 000 yens (autant dire une goutte d'eau, environ 2 500 €). C'est qu'il n'attend plus rien de la vie. Quand il avait dix ans, lui et sa seule copine Himeno, ostracisés par les autres, s'étaient jurés de se mettre ensemble si dans dix ans ils n'avaient pas trouvé l'âme soeur. Seulement voilà, si lui n'a cessé de s'enfoncer, il semble qu'elle se soit mariée, et ait déjà un bébé. Elle aurait déjà divorcé, mais ne lui donne plus de nouvelles depuis quelques années.

Au terme de sa transaction, il lui reste trois mois à vivre. Il est libre d'en faire ce qu'il veut, mais sera affublé d'une observatrice permanente, la jeune et jolie Miyagi. La subtilité est que seul lui peut la voir. Elle a aussi le don de voir quel aurait été le futur du jeune homme, et lui déconseille de chercher à revoir Himeno, ce qui ne lui apporterait qu'un surplus de déception et d'amertume. D'abord un peu raide et artificielle, toute dévouée à sa mission d'observatrice qui prend des notes, Miyagi se révèle peu à peu plus fragile et sensible qu'elle n'y paraît. Elle aussi a des failles, et un passé douloureux...Et elle aussi est passée par la boutique, pour y vendre son temps. Kusunoki est attiré…mais il doit revoir Himeno…Il la reverra, en effet…Après cette rencontre, il y verra plus clair, et décidera d'écourter encore sa vie pour vivre intensément ses trois derniers jours, au rythme d'une complicité amoureuse.



Un roman plutôt plaisant qui aborde plusieurs thématiques universelles : l'amour bien sûr, traité sous l'angle platonique comme une communion d'âmes, le mal-être de la jeunesse, le sens et la valeur de la vie (qu'est-ce qui fait cette valeur ?), la volonté et la persévérance aussi, croire en ses rêves et ses passions (chez Kusunoki c'était le dessin, qu'il va redécouvrir), mais aussi admettre ses échecs et s'en nourrir pour grandir. L'approche est toute japonaise, nos héros s'émerveillent de petites choses anodines de ce quotidien si rétréci par le temps qui fuit…



Il est toutefois pénalisé à mon sens par un style d'écriture inconstant, qui alterne des passages assez poétiques avec des réflexions peu claires de Kusunoki sur sa philosophie de la vie, et un peu trop redondantes. Cela m'a semblé parfois indigeste, sans savoir évidemment si cela vient de l'auteur ou de la traduction. En outre, voir sur deux pages d'affilée l'erreur grossière du « j'ai été à tel endroit » au lieu de « je suis allé » m'a énervé.



Pour moi donc un roman sympathique, que j'ai trouvé paradoxalement un peu trop long alors qu'on le qualifie ici de roman court. Le sujet m'a fait penser à une lecture récente qui ne m'avait pas totalement convaincu non plus, Et si les chats disparaissaient du monde, de Genki Kawamura, où le héros condamné par un cancer avait vendu son âme à un Diable rigolard qu'il avait régulièrement dans les pattes.



Un grand merci néanmoins à Babelio et à Akata pour cet envoi, qui alimente toujours plus ma passion pour la littérature nippone.

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Pour trois jours de bonheur j'ai vendu le r..

“Saviez-vous qu’il est possible de vendre une partie de sa vie contre une belle somme d’argent ? C’est en tout cas ce qu’a entendu dire Kusonoki, jeune Japonais désabusé qui n’attend plus rien de l’existence. Aussi, un matin, il décide de commettre l’irréparable et se rend au bureau de vente. Surpris, il y apprend que sa vie ne vaut pas grand-chose. Mais peu lui importe… Il choisit de ne conserver que trois mois de sa longévité, et de profiter du peu de temps qu’il lui reste. Mais alors qu’un fatidique compte à rebours est lancé, son quotidien lui réserve soudain de nouveaux rebondissements… Hélas, n’est-il pas trop tard pour réapprendre à vivre ?”



Pour moi, ç’a été une vraie plongée dans un univers inconnu. L’immense solitude du héros d’abord, si jeune et pourtant si désabusé de la vie. La présence très forte de la nature ensuite, mais qui n’est pas la nôtre, avec un superbe passage descriptif sur une constellation de luciole. Et puis ces objets d’un quotidien qui ne nous est pas familier, comme tous ces distributeurs automatiques qui distribuent tout et n’importe quoi…



Ajouté à ça une plume très simple en apparence mais qui ne faiblit pas devant l’exploration des méandres de l’âme et qui se confronte très courageusement à cette question : qu’est-ce qui vaut la peine d’être vécu ?



La réponse, parce qu’il y en a une, évite tous les écueils et les clichés d’une réflexion superficielle pour nous offrir un très joli moment d’émotion.



Un sujet courant donc, mais un traitement inhabituel et de vrais passages réflexifs qui devraient donner à penser à nos jeunes (et moins jeunes).
Lien : https://chikitalit.com/akata/
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Parasites amoureux, tome 1

Kendo est seul. Il s’isole du monde, il a la phobie des bactéries. Sa vie est médiocre, chômeur, il ne connait pas non plus l’amour, la peur su contact avec une personne autre que lui l’effraie. En chaque individu, il voit une personne potentiellement pathogène. Son asocialité est elle qu’il crée même un virus pour planter les téléphones portable pour la fête de noël, de façon à ce que les autres n’aient pas le droit au bonheur d’être ensemble. Mais voilà qu’un inconnu frappe à sa porte, un soir. Évidemment, il craint le contact mais il lui ouvre la porte. Il craint que l’homme soit un policier qui vient l’arrêter à cause de la création du virus informatique. Mais l’homme sait qui est Kendo. Il connait ses TOC et sait aussi que Kendo a créé un virus informatique. Il se présente en affirmant qu’il s’appelle Izumi et lui demande, malgré sa répulsion envers l’autre, de rencontrer Hijiri Sanagi. Il veut savoir pourquoi cette personne a abandonné l’école et affirme que seul, à cause de ses problèmes, Kendo pourra entrer en confiance avec cette personne. Kendo se rend au rendez-vous et est surpris de rencontrer une lycéenne de dix-sept ans, de dix ans sa cadette. Hijiri est in prénom épicène. La jeune fille refuse le contact et lui apprend qu’il n’est jamais que le septième à être envoyé par Izumi. Elle sait aussi que Kendo n’a pas plus envie que ça e la rencontrer et qu’il a sans doute été payé pour cette mission. Elle lui réclame la moitié de la somme et lui propose d’aller la chercher chez lui le lendemain. Elle se rend effectivement chez lui et se permet même de se coucher sur le lit du pauvre Kendo. Elle ne se livre pas mais un jour, elle est à l’extérieur, fait une crise d’angoisse et appelle Kendo à la rescousse. Ce dernier, malgré sa phobie, va à la rencontre de la jeune fille et l’aide. Elle a peur du regard des autres et croit que son casque écouteur la protège. Elle se confie enfin à Kendo et entre les deux, le courant commence à passer…



Vu le nombre de séries que j’ai déjà en chantier, j’ai hésité à commencer celle-ci. Je dois avouer que le graphisme de la couverture me plaisait. Ca se confirme quand on ouvre le livre. Le graphisme est charmant. Mais quand est-il du scénario. Il semble bien travaillé. Il est tiré d’un roman éponyme. Pour un premier tome, nous ne perdons pas trop e temps à l’amorçage, à la présentation des héros. Ils sont pour l’instant au nombre de trois. Izumi est le plus mystérieux. Nous ne connaissons pas le lien qu’il entretient avec la jeune Hijiri. Est-ce son père, son tueur, a-t-il un lien de parenté avec la jeune fille ? Il semble aussi très informé sur les activités obscures de Kendo. Il détient aussi des informations importantes sur l’origine des phobies des deux héros. Hijiri n’est pas très mature, elle n’a que dix-sept ans et semble effrontée et indisciplinée. Sans doute est-elle en pleine crise d‘adolescence. L’auteur joue à merveille sur les problèmes de TOC et de phobie qui rendent complétement asociales Kendo et Hijiri. Kendo en veut même à la société, lui qui est malheureux et ne peut pas rencontrer le bonheur. Hijiri est en décrochage scolaire et a aussi une tendance à se couper de la vie sociale. Mais tous les deux, tout doucement, se rapprochent en ayant pu se livrer l’un à l’autre et partager leurs problèmes. Mais Kendo doute, il commence à tomber amoureux de l’adolescente, de dix ans sa cadette. A la fin de se premier tome, il apprend une information essentielle, le pourquoi il souffre de cette phobie extrême des virus. Mais nous ne savons toujours pas comment ni pourquoi Izumi l’a contacté pour pouvoir aider Hijiri. Izumi est une forme d’imminence grise, il détient des informations que peu connaissent. Premier contact avec cette série réussi, je vais la poursuivre. Lu en format KINDLE avec ne très belle numérisation.



Personnages :



Kendo Kôsaka : c’est un homme de vingt-sept ans. Il souffre de troubles obsessionnels du comportement (TOC). Il est un malade de l’hygiène, ce qui le coupe du monde et de tous contacts sociaux. Il chôme, sa vie est celle d’un raté. Mais c’est un hacker de génie et il crée un virus actif seulement le soir de noël et du nouvel an pour empêcher les gens du monde à s’envoyer des vœux de bonheur.



Hijiri Sanagi : jeune fille de dix-sept ans. Son prénom, Hijiri est épicène. Elle souffre aussi de syndromes du comportement. Elle ne supporte pas le regard des autres. Elle est donc complétement asociale. Elle court que son casque écouteur la protège du regard des gens. Mais ce n’est qu’une illusion.



Izumi : personnage mystérieux. Il entre en contact avec Kendo en le faisant chanter. Il sait que ce renier est un hacker et qu’il a envoyé un virus sur le net pour bloquer les téléphones portable lors de la fête de noël. Il le fait chanter et l’oblige, malgré la peur de Kendo à entrer en contact avec ses semblables, de rencontrer Hijiri afin de comprendre son trouble de comportement et pourquoi elle ne fréquente plus l’école.

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Derrière le ciel gris, tome 1

2020, l'année du renouveau pour les éditions Delcourt/Tonkam qui lancent une nouvelle collection dont la ligne directrice est l'émotion. Une gamme qui garantie « des titres touchants, mélancoliques et oniriques ». Ainsi, je viens de découvrir mon premier titre de la collection Moonlight.





Une chose est sûre, avec ce premier tome de « Derrière le ciel gris » la mélancolie est omniprésente. Nous suivons un jeune garçon d'une vingtaine d'années qui se retrouve du jour au lendemain avec le pouvoir de manipuler les gens jusqu'à les pousser au suicide. Cette capacité se manifeste comme une sorte de détecteur, il SAIT quand une personne est sa « cible » (comme il aime les appeler). Cette sensation se présente comme une évidence pour lui.





Pour sa 7ème cible, ce jeune garçon va avoir du fil à retordre. Je ne vous en dis pas plus pour ne pas vous spoiler la suite de l'histoire, mais la jeune fille dont il va devoir mettre en scène le suicide ne va pas répondre à ses attentes... En effet, ce jeune homme dont on ne connaît pas le nom hormis dans le résumé (si je ne me trompe pas) aime malmener psychologiquement ses victimes avant de les faire se suicider. Il prend un malin plaisir à leur ôter la vie, et plus particulièrement lorsque qu'elles ne veulent pas mourir.





J'ai beaucoup aimé ce premier tome, j'ai apprécié autant le trait que l'histoire. Au fil des planches règne la mélancolie promise par l'éditeur, l'ouvrage transpire de morosité. On se laisse porter par les personnages, mais on a presque peur de s'attacher à eux. J'ai hâte de lire et de voir leur évolution, il y a clairement un fort potentiel pour la suite. À travers les dessins l'émotion est transmise principalement par les regards qui en disent long. On y aperçoit la tristesse sans aucune difficulté, mais toujours avec sobriété. Le texte, quant à lui, est épuré. Il y a plus de pensées et réflexions intérieures que de dialogues. D'ailleurs, régulièrement interviennent des planches sans aucune bulle.





Alors, un premier tome touchant, mélancolique et onirique ? Pari réussi pour l'éditeur ! Tout est dans l'atmosphère. J'ai hâte de découvrir la suite !

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Le prix du reste de ma vie, tome 3

Comme prévu, la relation entre les 2 jeunes adultes s'est approfondie et rend la lecture encore plus douce et amère. De plus, Kusunoki va passer pour fou dans tout son village car Miyagi est invisible aux autres. Peu lui importe, il reste si peu de temps pour profiter de la vie, autant la rendre riche de souvenirs et d'amours. Ce n'est pas forcément un manga coup de cœur mais je ne regrette pas avoir tout lu d'une traite à ma biblio. Découverte philosophique pour cette petite trilogie.
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Le prix du reste de ma vie, tome 2

Miyagi et Kusunoki passent beaucoup de temps ensemble et s'ouvrent petit à petit. On ressent que cette relation est loin d'être si simple et qu'elle va aller au-delà d'une supervision classique dont a l'habitude la jeune femme. Les jours se suivent et se ressemblent pour les derniers jours de la vie de Kusunoki mais il y a ce petit piment qui est cette femme si près de lui. Il va tenter de réaliser ses derniers rêves : revoir son amie d'enfance, photographier des beaux lieux, redonner un peu de valeur à sa vie... Ca amène de la réflexion et c'est pas plus mal d'être bousculé par une lecture.
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Le prix du reste de ma vie, tome 1

Kusunoki est un jeune adulte, rien de plus normal. Étant un peu pauvre, il décide de vendre ses livres et cd, histoire d'avoir de l'argent. Le vendeur lui parle d'une histoire, que s'il avait besoin d'argent, il serait prêt à vendre sa vie?

Kusunoki se posa beaucoup de questions mais se disait qu'il était juste fou..

Le 2e vendeur, même scénario, elle lui dit qu'il existe une société qui rachète la vie des gens, dans cette ville. Il décida d'aller voir. Ça existe ! Une jeune femme lui demande : Vous venez pour du temps ?

De la santé ?

ou de la vie ?

Et qu'il aurai un examen de trois heures pour évaluer sa vie.

De base on lui donnait plus de 30 ans et 3 mois à vivre.

Il a vendu 3 ans de sa vie, pour 300 000 yens. Il continua donc sa vie mais,

quelqu'un le surveille en permanence. Une jeune femme le suirveillera jusqu'à la fin de sa vie.



J'ai bien aimé cette histoire mais sans plus, après ce n'est que le tome 1 mais je trouve qu'il n'y a pas d'action. C'est original, je me demande " comment ça, vendre sa vie ?". Je me demande comment sa passera la fin..

Aura-t-il des regrets ?
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Parasites amoureux (roman)

Je me souviens avoir acheté ce light novel en même temps que les deux premiers tomes du manga. J'ai lu le roman en premier, je ne sais donc pas ce que donne les mangas mais j'ai un "aperçu" de l'histoire et je dois dire que je suis assez mitigée. L'idée est intéressante mais le cheminement jusqu'à la conclusion est assez lent.



Kôsaka est au chômage et vit constamment dans l'angoisse. Mysophobe, il vit principalement dans son appartement et passe le plus clair de son temps à tout nettoyer. Un jour où il s'ennuyait, il a créé un virus informatique "inoffensif". Il se fait alors repérer par un homme qui lui fait du chantage : s'il ne veut pas être dénoncé, il doit passer du temps avec Sanagi et comprendre pourquoi cette jeune fille sèche les cours et se renferme de plus en plus sur elle-même. Pari risqué pour Kôsaka qui peine à sociabiliser mais il n'a pas tellement le choix... Ces deux-là se rapprochent progressivement mais sont loin de se douter de la réelle raison.



J'ai un peu peiné à lire ce light novel. Enfin, pas exactement, puisque l'écriture est fluide et il se lit donc avec facilité, mais l'histoire n'avance pas beaucoup dans la première moitié... Comme le résumé a su me convaincre, j'ai voulu absolument le terminer mais je n'en suis pas totalement satisfaite. En effet, on comprend plus de choses quand on dépasse la moitié mais là encore, le rythme est assez lent et tous les événements qui peuvent arriver dans cette seconde moitié, toutes les révélations, n'ont pas forcément eu un grand effet. D'autant plus qu'il n'y a pas de réelles surprises après avoir lu le résumé...

Ce qui est intéressant, toutefois, c'est la façon dont l'auteur arrive à nous faire nous poser des questions sur le plan relationnel. Si on creuse un peu et que l'on va au-delà du contexte des insectes, on peut être amené à se questionner et à avoir nos propres réflexions sur le sujet. Au-delà de ça, je n'ai pas vraiment réussi à entrer dans l'histoire ; autant la lenteur du récit est un avantage pour bien s'imprégner des sentiments des personnages, autant c'était trop lent pour moi au niveau des événements et donc difficile de réellement rentrer dedans sans perdre un peu d'intérêt de temps à autre. Toutefois, les explications données dans la deuxième moitié sont bien plus captivantes que tout ce qu'il peut se passer dans la première partie.



Les deux personnages principaux sont quand même des personnages intéressants à suivre et, pour moi, ce sont les plus gros points forts de ce roman. Leur psychologie est très bien développée. Ils sont en marge de la société pour différentes raisons mais, si on ne parvient pas forcément à s'attacher à eux, on peut néanmoins comprendre ce qu'ils traversent au quotidien.



En bref, je pense être passée à côté de ce roman. Il y a des aspects vraiment intéressants et c'est très développé mais la lenteur du récit ne m'a pas convenue. Je découvrirai quand même les mangas, au moins pour voir si mon point de vue peut être différent. La psychologie des différents personnages est bien poussée et bien exploitée, ça donne un gros intérêt à l'intrigue mais, personnellement, le rythme du récit n'a fait que baisser cet intérêt.
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Le prix du reste de ma vie, tome 1

Le prix du reste de ma vie est l'un de ces titres issues d'une nouvelle collection de manga chez Delcourt/Tonkam, une collection qui "fait la part belle à des titres touchants, mélancoliques et oniriques " comme cela est précisé sur le site de l'éditeur.



Le prix du reste de ma vie est plus spécialement une adaptation d'un light novel. Phénomène de mode semble t-il que ces nombreuses adaptations de light novel comme si ces deux supports n'avaient de cesse de se renvoyer la balle. Mais concentrons-nous davantage sur le manga. Pour ma part, je dois avouer en être sorti avec un peu déprime personnel tellement le sujet de la vacuité de la vie chez les jeunes générations est ici abordé avec une mélancolie plutôt amère, sans violence mais avec une certaine froideur désabusée. Personnellement, d'autant plus en période de confinement, je ne recommande pas ce titre. Après tout dépend de votre sensibilité ou de votre recul. Le dessin, d'abord hésitant et un peu froid au premier abord, avec une quasi-absence de décor et de chaleur , s'étoffe un peu vers la dernière partie de ce manga et renforce un brin la qualité de l'intringue... comme si en revenant sur certains lieux de son passé, le héros de l'histoire voyait son environnement s'ouvrir. C'est en tout cas ce que laisse penser la présence plus importante du paysage avec un trait qui semble plus affiné.



Ce premier volume est construit sur un rythme posé et mélancolique avec vraiment une pointe de déprime. A travers le silence, quelques répliques à la fois douces et cinglantes, Le Prix du reste de ma vie possède une étoffe de tristesse et de mélancolie certaine tout en étant assez cruel dans sa fatalité. J'ai trouvé que ce premier volume baigne dans une ambiance douce-amère un peu tragique. En même temps, cela change des nombreuses intrigues joyeuses dans lesquelles le héros condamné décide de profiter à fond de la vie. C'est un autre regard, plus pesant mais d'une certaine manière plus réaliste et en somme, c'est peut-être aussi ce type de regard qui glorifie la vie d'une certaine manière.



Amer et doux, lent et désabusé, ce premier volume d'un manga qui inaugure une nouvelle collection de chez Delcourt/Tonkam est tout de même assez raide dans le traitement de son sujet, à savoir comment vivre les dernières moments de sa vie. Bien sûr, derrière cette raideur, cette froideur, on devine aussi une note d'espoir à travers le rapprochement des deux personnages mais, malgré tout, ce premier opus plonge dans une mélancolie graphique et scénaristique assez poussée qui ne plaira pas à tout le monde.
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Le prix du reste de ma vie, tome 1

Un manga sympa qui nous rappelle le véritable prix de la vie et à quel point elle est belle. Une ode à la vie et à toutes ses merveilles qui la consituent ! J'ai hate de pouvoir lire la suite à vrai dire. Les personnages sont un peu fades j'espère pouvoir les connaitre bientot plus
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Le prix du reste de ma vie, tome 3

A force de lire des ouvrages avec son lot de rebondissements, on s'attend naïvement à des bouleversements. Il n'en ait absolument rien pour "Le prix du reste de ma vie". Nous n'en saurons pas plus sur la structure qui achète de la vie, du temps ou de la santé ni comment cela est utilisé. Nous ne connaîtrons rien du modèle économique de cet établissement. Ni même comment ils arrivent à savoir ce que le futur réserve aux clients. Est-ce juste une façon que des gens se remettent en cause pour donner du sens à leur vie? Que nenni. On se focalise juste sur la relation amoureuse entre Kusunoki et Miyagi. Le fait d'avoir chacun un troc leur a permis de se rencontrer. Alors ils vont en profiter pleinement pour être vraiment ensemble. Chacun revend de sa vie pour être avec l'autre pendant 3 jours et mourir. Faut-il voir ça comme une vision romantique de l'amour? Si c'est le cas, c'est navrant et triste. A 20 ans, ils se découvrent tout juste et cela les mènent à s'éteindre. Qu'importe la mort si c'est pour être avec son aimée. Un peu de poésie a été intégrée avec la représentation de l'adulte qui semblait heureux en parlant à un être invisible. La plupart des habitants se sont habitués à son étrange comportement surtout qu'il a l'air content. Tout le monde se ravie, sans s'interroger, de la voir enfin. Etrange. Ce qui devait arriver arriva sans aucune surprise positive. Le choix éditorial étonne car une fois le récit terminé, on a le droit à un bonus d'une quinzaine de pages. On en découvre plus sur le ressenti de Miyagi. Qu'est-ce que cela apporte au final puisqu'elle choisit le décès rapide? Du remplissage de pages? Dommage. Par conséquent, on ne conseillera pas cette lecture.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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Le prix du reste de ma vie, tome 3

Combien valez-vous ?

Kusunoki est un jeune qui ne parvient pas à joindre les 2 bouts. Il y met du sien mais malgré ses efforts ses poches sont vides. Un jour, il va se résoudre à vendre ses dernières possessions. Après avoir récolté quelques pièces en vendant ses livres, le patron de la boutique va lui faire une étrange proposition : « est-ce que tu serais prêt à vendre ta vie ? ». Très sérieux, l'homme va lui remettre une note sur laquelle figure l'adresse de l'endroit où il devra se rendre s'il est intéressé. La même info va lui être donnée lorsqu'il va revendre ses CD.

Interpellé, le jeune homme va laisser ses pas le porter jusqu'au bâtiment indiqué sur le papier. Là-bas, il va apprendre que le prix de sa vie est dépendant d'un tas de paramètres. Bien entendu, sa santé et sa réussite sociale mais aussi son envie de vivre et un tas d'autres critères. le bureau de rachat des vies va effectuer un calcul avant de lui faire une proposition… Mauvaise surprise sa vie ne vaut pas plus que quelque milliers de yens. Pourtant, il va décider de tout vendre sauf 3 mois et c'est cette période que l'on va vivre à ses côtés.

Sans surprise, le sujet principal de ce titre tourne autour de la valeur de vie. Naturellement, pour se plonger dans l'ambiance il faut mettre de côté nos pensées humanistes du genre « une vie n'a pas de prix » et partir du présupposé qu'il est possible d'en estimer la valeur et de la racheter. Dans un 1er temps, on serait tenté de penser qu'un critère comme la réussite sociale doit être primordial dans le calcul mais le manga va nous pousser à réfléchir + loin sur cette question. Qu'est ce qui donne du sens à la vie ? L'argent, la santé ou peut-être l'amour et le bonheur ?

Les réflexions de l'auteur ne s'arrêtent pas là, puisque c'est toute la vie du héros qui va être bouleversée par cette décision. Il va passer par de nombreux états et grâce à cela des sujets comme les regrets, l'amour, la confiance, le rapport au regard des autres vont être au cœur du propos. Ce titre nous invite à réfléchir sur notre propre vie en découvrant au fil des pages l'histoire de 2 âmes qui vont se connecter !
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Le prix du reste de ma vie, tome 1

La première chose que je me suis dite après avoir terminé ce manga : ''Sans plus...'' . En attendais-je trop ?



Kusunoki, le personnage principal de ce récit, est loin d'être heureux. N'ayant plus d'argent, il décide de vendre ce qu'il aime le plus, à savoir ses livres et ses CD. Étant loin d'être assez pour subvenir à ses besoins, c'est à ce moment là qu'il apprends l'existence d'une boutique rachetant la vie, le temps ou la santé... Il va donc vendre 30 années de son futur, ne gardant que 3 mois pour vivre. Il sera tout du long, accompagné de Miyagi (la jeune fille de la couverture). Qu'a prévu de faire Kusunoki, pour le reste de sa vie? Telle est la question...



Mon ressenti de cette trilogie (sans spoil) :

Une histoire qui se veut mélancolique, touchante et amère. Malheureusement, je n'ai rien ressenti de particulier... J'étais comme, une spectatrice au loin. Était-ce les dessins, froid, qui m'ont autant distancés?

Il y a certes des petites choses que j'ai apprécié, certaines morales et sous-entendu que j'ai bien aimé (particulièrement au dernier tome) mais l'entièreté de cette saga ne me laissera pas un souvenir permanent. Heureusement que ça se lit vite... Contente malgré tout d'avoir lu cette saga, afin de me faire mon propre avis. :)
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Le prix du reste de ma vie, tome 3

Très belle conclusion pour cette série touchante, douce-amère et très philosophique. Le prix du reste de ma vie m'aura prit aux trippes et tiré une petite larme jusqu'à la dernière page. Sugaru Miaki et Shouichi Taguchi était un duo qui fonctionnait bien, le mangaka retranscrivant bien l'ambiance créer par le romancier, donnant vis à des personnages brisés souhaitant trouver une rédemption alors que la date de la fin de leur vie s'approche à grands pas.

Kusunoki a réussi à trouver un but dans la vie grâce à la présence de Miyagi à ses côtés, une nouvelle passion s'est éveillé en lui sous la forme de la photographie et on comprend l'importance des photos au début de chaque chapitre avec du recul. Sa vision du monde, de la vie et l'avenir a radicalement changé, il est bien plus heureux et cette joie a finit par attirer l'attention de gens bien autour de lui.

Miyagi est toute aussi touchante, voir encore plus intrigante. Bien plus fragile et forte à la fois que Kusunoki, elle va aussi s'épanouir à son contact, trouver un sens au reste de sa vie et s'humaniser en quelque sorte. Son invisibilité ne va plus importer grâce au comportement du jeune homme qui s'échine à la rendre présente, importante et essentielle pour lui. Le dernier chapitre bonus de son point de vue est très intéressant, nous permettant de mieux comprendre ses réactions, ses choix et son lien avec Kusunoki.

Leur relation a pourtant un goût amer, on connait déjà la fin et leur bonheur qui nous réchauffe le cœur, nous donne aussi envie de pleurer. La force des émotions est exacerbé par notre connaissance du futur, bien que Miaki arrive à nous prendre par surprise à la fin, une touche d'espoir bienvenue mais surtout la possibilité à chacun de se faire sa propre histoire.
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Le prix du reste de ma vie, tome 1

Moon Light est un label des éditions Delcourt qui ne m'avait pas attiré jusqu'à présent, mais le résumé de Le prix du reste de ma vie m'a vraiment marqué et tellement intriguée qu'il fallait que je le lise. Sugaru Miaki a d'ailleurs été le scénariste d'autres séries disponibles dans la même collection et vu que j'ai été subjuguée par cette découverte, je me laisserai bien tentée aussi par les autres.

Kusunoki est au jeune homme au bout du rouleau qui n'a rien réussit dans la vie, sans le sou et affamé, au point de vendre ses dernières possessions, celles auxquelles il tenait le plus. Cette réaction va pousser deux vendeurs de lui conseiller un endroit étrange avec des méthodes glauques : vendre sa vie. Prenant cela à la blague, il va vite retomber sur terre en découvrant le temps qu'il lui reste à vivre et surtout la valeur de cette dernière...

Antipathique, taciturne et solitaire, il se rend compte qu'il n'a rien dans la vie, ni amis, ni amour, ni passion et après avoir vendu sa vie, sauf les 3 derniers mois, il va tout remettre en question. La présence de Miyagi, sa surveillante, va faire ressortir le bon et le mauvais en lui. Miyagi est une jeune femme effacée malgré sa beauté, elle est vraiment mystérieuse et elle va changer peu à peu au contact de Kusunoki.

L'histoire n'est pas réellement complexe en soit mais elle nous pose à nous remettre en question en même temps que les différents personnages. Que ferions-nous à leur place ? Aurions-nous réagit comme eux ? Peut-on donner une valeur marchande à la vie, que ce soit la durée de celle-ci, la santé de quelqu'un ou le temps d'un autre ? C'est un thème plus violent que l'on pourrait croire à prime abord, dévoilant la laideur du genre humain et certaines réactions qui sont en toutes sommes logiques.

J'ai vraiment hâte de lire la suite car la lecture a rendu l'histoire sombre de Kusunoki et son entourage encore plus intrigante que le laisser croire le résumé, mais surtout c'est vraiment addictif de suivre les déboires d'un personnages qui n'a rien d'un héros.
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Le prix du reste de ma vie, tome 1

Les éditions Delcourt viennent de lancer une nouvelle collection, intitulée Moonlight et promettant des titres touchants, mélancoliques et oniriques. Elle commence avec : « Derrière le ciel gris », « Parasites amoureux » et « Le prix du reste de ma vie », tous avec des histoires fortes, intrigantes, et originales. La même personne est derrière leur scénario : MIAKI Sugaru.



« Le prix du reste de ma vie » est le premier de la collection Moonlight qui m’a fortement intéressé, mais finalement le dernier que j’ai pu lire.



L’histoire en rappelle d’autre, elle est intéressante, et c’est un peu quelque chose qui peut facilement venir dans la tête des gens, également quand on compare nos vies, quand on regarde sa vie, ce qu’elle est devenue, peut être que c’est bien loin de nos ambitions, souhaits. Que vaut ma vie ? Et si finalement j’en sacrifiais une partie pour en avoir une plus belle ?



Ici, nous avons un jeune homme Kinosuki, qui était plein de rêves, plein d’ambitions, et pourtant sa vie n’a rien de génial. Il est même plutôt pauvre et mal barré.

Nous retournons dans le passé, nous voyons la différence avec quand il était petit, c’est glaçant, et même effroyable.

Nous avons une première réflexion sur la valeur de la vie que leur prof avait lancé, avec tout ce qu’on peut y retrouver, y compris qu’elle ne peut pas se vendre.



Suite à de graves problèmes financiers, il se sépare d’une part de lui-même, des livres, CD qui lui faisait du bien mais ne le nourrissent pas, c’est alors qu’on lui parle d’une entreprise où il peut vendre sa vie.

Sans y croire, pensant surtout que cela doit être un boulot risqué, il s’y rend. Il s’avère qu’il y estime votre vie, valeur… Vous pouvez vendre votre vie, du temps, ou de la santé.

Il reçoit son rapport, et à lui faire son choix. Son estimation est bien loin de celle à laquelle il aurait pensé petit. Mais qu’est-ce qui décide de la valeur ? Comment estimer une vie ? le bonheur ?

Il choisit de tout vendre, sauf 3 mois, pour une somme assez dérisoire, surtout à l’année.

Et maintenant que va-t-il faire ? profiter de sa vie ?



Miyagi, la jeune femme de la couverture est sa surveillante, elle va le suivre. Lorsque le client est dans sa dernière année, quelqu’un doit veiller à ce qu’il ne dérape pas.

Petit à petit, nous apprenons à les connaître, tous les deux. Car c’est étrange, non, comme travail ? Et comment va-t-elle justifier le fait de le suivre à la trace ? Je vous laisse découvrir cette partie.



Miyagi sait beaucoup de choses sur lui, sur les possibilités, et elle pointe également ses erreurs, et combien il a fait le vide autour de lui. Leurs échanges et ses réflexions sont intéressantes.

Surtout qu’on finit par en apprendre plus, et que la fin nous laisse avide de découvrir la suite.



Sugaru Miaki nous laisse un texte touchant à la fin.



C’est une oeuvre forte, touchante, intéressante, qui a la poésie glaciale propre à la collection Moonlight, et qui pousse à la réflexion comme les autres titres. Ce n’est pas facile, ça pointe les inégalités, et combien les choses peuvent déraillés, et ça brise le coeur.



La couverture est très belle, poétique. Miyagi est dessus. Elle apparaît comme une femme froide, détachée, qui surveille simplement, au premier abord. Miyagi est comme collée sur la couverture, c’est agréable au toucher.

Il y a également de drôles de triangles rouges qui se promènent.



Tout comme pour les autres titres, j’ai vraiment hâte d’en découvrir plus, d’en savoir plus.



Si vous cherchez une lecture mâture, prenante, réaliste, exploitant de graves faits de société avec une touche de fantastique. Ne passez pas à côté de la collection Moonlight.
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Derrière le ciel gris, tome 1

Le proverbe dit : « après la pluie, le beau temps ! ». Si seulement, c'était vrai. Là, on va se demander ce qu'il y a derrière un ciel gris. C'est une image pour mieux explorer l'âme humaine. Il est vrai qu'elle est parfois d'une extrême noirceur.



Le début de cette histoire était assez intéressent car ce jeune adolescent pouvant conduire les autres au suicide jusqu'à tomber sur une lycéenne peu ordinaire et le refus de la conduire à la mort pour lui apprendre le goût de la vie.



On pourrait alors s'attacher à ces deux personnages mais l'alchimie ne se produit pas faute d'une mauvaise exploitation du récit par l'auteur. On s'ennuie ferme au point de ne pas savoir où il veut en venir. Encore une bonne idée massacrée par l’exploitation hasardeuse.



Au final, il reste un peu de poésie et de mélancolie. Très peu pour moi.
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Parasites amoureux, tome 1

Un jeune homme au chômage va tomber amoureux d'une lycéenne qui ne va plus en cours. Jusque-là, tout va bien. En réalité, cela cache quelque chose de plus mystérieux.



Nous avons là un manga assez oppressant et atypique qu'il va falloir gérer. Cela ne sera pas à la portée de tous les lecteurs. A vrai dire, j'ai été assez mal à l'aise dès le départ. Il y a beaucoup d'interrogations que l'on se pose mais on finira par avoir des éléments de réponse au fil de la lecture. Là encore, on associe des personnages tellement différents mais qui finalement auront un lien très fort.



J'ai bien apprécié le dessin qui est net et précis et qui concourt à cette ambiance pesante sur fond de manipulation parasitaire. J'ai également bien aimé la mise en scène.



Le même mangaka avait scénarisé Derrière le ciel gris que je n'avais que peu apprécié malgré son potentiel. Là, c'est quand même un peu mieux malgré quelques longueurs et le fait de ne pas savoir où on va vraiment.



Au final, une lecture qui mérite sans doute le détour mais qui n'est pas exempte de défauts inhérents.
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Le prix du reste de ma vie, tome 1

Un premier tome très intéressant ! Des personnages plutôt attachants, une histoire accrocheuse, intrigante, qui donne envie de découvrir la suite et d'en connaitre plus sur le passé des personnages. Le tout avec de très belles illustrations. Bref, une chouette série qui commence.
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