AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4/5 (sur 24 notes)

Biographie :

Ancienne avocate, Susan R. SLOAN se consacre désormais à la littérature et vit sur la côte est des Etats-Unis. Karen au coeur de la nuit est son premier roman.

Ajouter des informations
Bibliographie de Susan R. Sloan   (2)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (7) Ajouter une citation
"A une époque, il n'y a d'ailleurs pas si longtemps, les tribunaux de notre pays ne reconnaissaient pas l'existence du viol. Les gens estimaient, alors, que si un homme abusait d'une femme c'était soit parce qu'il exerçait une sorte de droit ancestral et archaïque, soit parce qu'elle l'avait bien cherché. Dieu merci, ces temps-là sont révolus. Dieu merci, aujourd'hui nos tribunaux poursuivent les violeurs, et , Dieu merci, des jurys trouvent le courage de les condamner. Car peu de crimes sont aussi ignobles que le viol, surtout s'il est commis par une personne connue de la victime."
Commenter  J’apprécie          120
"Je m'appelle Hal Sutton, déclara-t-il. Mais ça n'a guère d'importance. Ce qui est important, c'est que je suis l'avocat du sénateur Robert Drayton Willmont. Voilà le seul élément qui ait une importance certaine aujourd'hui.
"Le substitut du procureur, poursuivit-il en regardant Tess, prétend que sa famille et le poste que brigue mon client ne doivent pas entrer en ligne de compte. Moi, je dis exactement le contraire. Car toute cette affaire repose là-dessus. Et que c'est une histoire vieille comme le monde. Qu'un homme ait le courage de se lever et de dire : "Suivez-moi, je connais le chemin", et aussitôt il se trouve des gens, trop timorés ou trop avides de richesse, des marchands du Temple, qui se liguent pour le détruire. Un tel homme est ainsi mort sur la croix, il y a deux mille ans."
"Incroyable, chuchota Delmeza. Jésus-Christ Willmont !"
Commenter  J’apprécie          100
- Reprenons, docteur Linderman, poursuivit calmement Tess. Voudriez-vous décrire le dernier type de violeur que vous avez évoqué ?
- Le violeur familier est totalement différent du violeur inconnu. Il ne manque pas forcément de confiance en lui. En général, il aime les femmes, mais il les respecte rarement, ce qui ne l'empêche pas de se montrer charmant et attentionné. Il papillonne, il fait sa cour, convaincu que toute femme ne peut qu'être honorée de son choix. La femme qu'il viole doit le connaître, car il veut qu'elle soit impressionnée par son nom, son allure, son histoire, son travail, sa maison, ses revenus et, par extension, ses prouesses sexuelles. Il entretient deux illusions : la première est que toutes les femmes le trouvent irrésistible, l'autre est qu'il a le droit de prendre tout ce dont il a envie. Pour lui, il ne s'agit que d'un jeu de pouvoir. Nous l'appellerons entre nous le syndrome "Moi Tarzan, toi Jane". Il persiste jusqu'à ce qu'elle succombe. S'il rencontre une femme qui ne lui cède pas, il considère que la violer fait partie du jeu. On l'a élevé dans l'idée que toutes les femmes veulent être prises, de force si nécessaire..."
Commenter  J’apprécie          90
Si on refuse de prendre des risques, on ne goûte pas à la vie. La sécurité, c'est comme la mort.
Commenter  J’apprécie          110
Stanley Waschkowski était médecin. Il savait mieux que personne les ravages que pouvait occasionner sur un organisme une blessure ou une grave maladie. Il avait appris à recoller les os et à traiter les infections. Mais il n'avait jamais eu l'occasion durant ses études ou ses années de pratique, d'être appelé au chevet d'une âme anéantie.
Commenter  J’apprécie          70
Demelza était installée au Village depuis trente ans, elle n'avait jamais envisagé de vivre ailleurs. Mais son cher quartier avait changé. La mode des artistes faméliques était passée, la vie de bohème faisait ricaner. La guerre du Vietnam était terminée, personne ne portait plus les cheveux longs, afficher sa différence était passé de mode, et on ne s'enflammait plus pour aucune cause. C'était désormais le règne du "chacun pour soi".
Le Village s'était métamorphosé. La plupart des naïfs qui voulaient changer le monde étaient partis. Drogués et grincheux chroniques les avaient remplacés. Dans les cafés où, à l'époque, de doux visionnaires chantaient en chœur, on voyait maintenant des silhouettes furtives vendre à la sauvette leurs doses mortelles. L'espoir avait fait place à la détresse, la protestation au terrorisme, l'amour au sexe, la musique au bruit, le collectif à l'individuel.
Commenter  J’apprécie          40
Mon regard le premier s'est réveillé, des semaines après j'ai parlé et enfin j'ai marché. Ils avaient bien travaillé. Fallait-il le leur dire, que j'aurais préféré mourir ?
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Susan R. Sloan (59)Voir plus

Quiz Voir plus

Quand les enquêteurs parlent...

— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

Arsène Lupin
Hercule Poirot
Rouletabille
Sherlock Holmes

13 questions
123 lecteurs ont répondu
Thèmes : romans policiers et polars , humour , enquêteursCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}