AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Sylvie Callet (48)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Fatum

Bonjour amis lecteurs,

Je remercie chaleureusement les Éditions du Caïman pour l’envoi en service presse du livre de Sylvie Callet : « Fatum ».Voici une très belle découverte avec ce roman noir très sombre, émouvant, poignant et captivant. Nous suivons le parcours de trois adolescents écorchés issus de quartiers défavorisés. Leur parcours est jalonné de sentiments à fleur de peau, mal être, souffrances, douleurs, de quêtes d’amour et de passion. La psychologie des personnages est finement analysée; ils se montrent bouleversants et nous interrogent sur les dérives d’une jeunesse à l’affût d’une identité. L’auteure m’a séduite par une écriture poétique et délicate qui fait cohabiter mots de tous les jours et argot de la cité. Des thèmes douloureux sont abordés, le viol, les ravages de l’alcool , la maltraitance infantile et la

radicalisation. Un livre magnifique, bouleversant à découvrir en urgence !
Commenter  J’apprécie          215
Un petit jaune

Nous sommes dans le polar ou dans l'étude de moeurs, ou entre les deux. Par sa simplicité, ce roman pourrait avoir quelque chose du roman de gare, mais il est bien plus que cela. Jo est un personnage attachant avec une gouaille réjouissante, dont les métaphores témoignent de la justesse d'une plume experte. Nous suivons avec plaisir l'existence nonchalante qui semble caractériser notre anti-héros, quelque peu retourné par le meurtre d'une jeune femme qu'il vient de rencontrer. Son amitié, d'une part avec un patron de bar, et d'autre part avec une policière, donne une idée de son inconstance, de son ouverture aussi.

Un bon moment de lecture !
Lien : https://partagerlecture.blog..
Commenter  J’apprécie          190
Fatum

Je me suis lancée dans ce roman en sachant que le côté noir pourrait être un frein, étant ici loin de ma zone de confort. Mais j'ai rapidement senti que l'histoire qui m'était racontée était habitée et j'ai retrouvé avec plaisir la plume de l'auteure que j'ai déjà eu l'occasion de découvrir.

Place aux jeunes : les parents ici ont baissé les bras : abandonnés, endeuillés, alcooliques, ou maniaques voire pervers, ils ne sont d'aucun secours pour Samia, l'écrivaine en herbe, son frère Sohan qui se réfugie dans la religion musulmane radicale, son amie Abby, qui se cherche, et pour une mystérieuse voix qui raconte son histoire. Peut-être que Madame Henry, la muette nouvellement installée, aurait pu les aider, mais Abby et Sohan la détestent, car elle confine Samia à la lecture... et elle disparait tragiquement.

J'ai buté un temps sur le langage des cités, bien qu'accoutumée à l'entendre. Puis c'est un peu comme une langue étrangère : quand on commence à la comprendre, on découvre des nouvelles couleurs, une vie différente que l'on ne soupçonnait pas.

Je me suis attachée aux personnages et j'ai eu envie de savoir ce qui leur arrivait et pourquoi, d'autant plus que le récit est d'une cruelle actualité.

Embarquement réussi dans cet univers poignant. Une sacrée lecture !
Lien : https://partagerlecture.blog..
Commenter  J’apprécie          161
Fatum

Nous découvrons 3 personnages qui sont au centre de ce roman, Samia, Sabrina qui préfère se faire appeler Abby et le frère de Samia, Sohan. Nous faisons aussi la connaissance de la nouvelle voisine, Suzanne Henry, la dame aux livres comme l'appelle Samia.

Plus j'ai avancé dans l'histoire et plus j'ai appris à connaître les personnages et surtout leur caractère. J'ai été un peu perturbée par le langage verlan surtout utilisé par Sohan et Abby. 

Mais heureusement,  l'auteure a mis en bas de page la signification des mots car j'ai eu un peu de mal avec certaines expressions, je dois me mettre à la page 🤣🤣!

Lorsque j'ai découvert l'histoire de Suzanne, je me suis sentie attristée pour elle, l'auteure a su bien décrire la psychologie de son caractère lié à sa jeunesse.

Ce roman parle de l'enfance maltraitée et de la radicalisation.Ce livre est une très belle découverte et j'ai ressenti beaucoup de sympathie pour Samia, future écrivaine, et Suzanne.

J'ai beaucoup apprécié la plume de l'auteure , l'intrigue qui apparaît dans le livre et que je vous laisse découvrir à votre tour !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          101
Fatum

Habiter une cité, c’est déjà être étiqueté, comme si sur le front un coup de tampon indiquait « banlieue chaude ». Alors forcément, pour ne pas faire mentir les clichés, les jeunes traînent leur « seum », causent argot, dealent éventuellement, font sauter les cours, et se cherchent. Faut dire que leurs parents triment : usine, ménages, pas le temps de dialoguer, de construire une personnalité, de vivre de bons moments en famille, pour peu que le père aime la bouteille et que la mère soit un peu « éteinte », ou soumise.

Cette histoire pourrait se passer à côté de chez nous, ou dans la ville voisine, elle a des accents de vérité, de réalisme qui fait mal, de peur, d’angoisse et parfois d’amour parce qu’il y en a là-bas également même s’il n’est pas toujours exprimé.

Dans ce roman bluffant, Sylvie Callet nous prend aux tripes, son écriture fait mouche que ce soit avec l’argot ou une langue plus soutenue teintée de poésie (pour un texte en italiques rempli d’une émotion exceptionnelle). Elle sait manier les mots, avec brio. Cela donne de la profondeur à son récit car chaque terme bien choisi apporte un éclairage sur une scène, la personnalité ou les ressentis d’un protagoniste ainsi qu’une fine analyse des maux de notre société.

Que fait-on pour accompagner ces jeunes, dont certains sont déjà à la dérive et ne trouvent qu’une façon d’exister : la radicalisation ? Dans « Fatum » (qui signifie fatalité, destin), le quotidien est difficile mais Samia a trouvé une échappatoire, une bouée, une bouffée d’air au milieu de ce qui l’étouffe. Sa voisine, une femme âgée muette, lui prête des livres et elle les dévore. Cela lui permet d’espérer d’autres possibles, de croire en un avenir meilleur, de compléter ses connaissances. Bien sûr, sa meilleure amie Abby se moque d’elle. Son frère, Sohan hurle que la lecture ce n’est pas bon pour elle. Lui, il s’est décidé, il va écouter Kévin, devenu Younès, qui l’entraîne dans ses dérives. C’est ça la vraie vie et il va surveiller sa frangine, même si, de temps à autre, il hésite, se demandant s’il a raison d’agir ainsi.

Les chapitres parlent tour à tour, de chaque adolescent qu’on suit dans ses journées. On assiste impuissant au rejet, aux manques de suivi, aux interrogations qui les rongent, aux essais de faire autre chose autrement, aux erreurs assumées ou non… C’est, malheureusement, souvent noir et très réaliste. Oui, c’est compliqué, parfois impossible, de s’en sortir quand on a déjà été catalogué. À quoi bon lutter, pour qui ? Pour quoi ? Ces jeunes sont parfaitement présentés dans leurs failles, leur angoisse (même en « jouant aux grands » ce sont des gamins), leurs envies d’exister par eux-mêmes sans savoir comment s’y prendre.

Cet opus m’a bouleversée, remuée. L’auteur a su me toucher. Elle aborde des sujets graves, mais elle laisse une infime lueur d’espoir. Et le fait que cet espoir soit lié aux livres le rend encore plus merveilleux quand on sait la place qu’ils tiennent dans nos vies, et sans aucun doute dans celle de Sylvie Callet.


Lien : https://wcassiopee.blogspot...
Commenter  J’apprécie          101
Le vin des Maures

Qui a bien pu vouloir tuer cette pauvre Josy ? Jo, un détective intermittent du spectacle, enquête sur la tentative d'assassinat de Josy, une actrice de théâtre qui tente de revenir sur le devant de la scène.

Avec « Le vin des Maures » Sylvie Callet nous entraine dans le dernier volume de la trilogie ou l’on retrouve Jo , un héros atypique déjà rencontrer dans « un petit jaune, et « Moulin à vent ». A croire que polar et pinard font bon ménage. Ici notre «intermiteux» du spectacle est promu une nouvelle fois détective. Et si Jo parait un peu empoté, si on le prend souvent pour un bouffon, Jo reste un héros très humain même s’il est souvent désabusé. Et avec lui on va suivre cette intrigue fort bien menée. Car c’est avec une férocité réjouissante que Sylvie Callet compose une histoire douce-amère, qui ne va épargner personne et le tout dans une langue empreinte de poésie mêlé à un joyeux langage fleuri. C’est très agréable à suivre et à lire. Oui nous tenons là une très sympathique polar que je recommande


Lien : https://collectifpolar.com/
Commenter  J’apprécie          90
Fatum









Woooooooo Woooooooo Woooooooo !



On ne m'avait pas prévenue ! J'étais pas prête ! Nan, mais sérieux, les copains, vous auriez pu me le dire .....

que ce roman est un p... de roman ! 💀



J'ai adoré ! 🖤

On est happé dès les premières pages par une intrigue qui mêle deux histoires ayant pour thème un sujet très actuel : le terrorisme.

En immersion dans les cités, l'auteure nous plonge dans le quotidien de ces quartiers en utilisant ses codes, son langage "wesh ". Et en parallèle, nous suivons les pensées d'une autre personne (pour savoir de qui il s'agit, il vous faudra lire le livre car je ne spoile pas 🥸).



Une écriture remarquable, pertinente, du "style "... Nous avons ici un roman de qualité, percutant.

Le premier roman de cette auteure pour moi, mais certainement pas le dernier.🙏



Un conseil : lisez-le 😈

Commenter  J’apprécie          63
Marie et le ciel autour

Ce roman a été une coupure dans mes nombreuses lectures polar du moment. Un souffle d’air frais. Pour être honnête j’ai eu un peu de mal à rentrer dans le roman lors des 10 premières pages. C’est dû au style poétique et à l’usage d’un vocabulaire – qui a eu le mérite de dépoussiérer mon bon vieux Larousse – comme les mots Guiper, Galetons, Enfançon, et autre Adipocyte. C’est toujours agréable malgré tout d’apprendre tout en lisant. Mais j’ai été agréablement surpris en me rendant compte que je me laissais captiver par le personnage de Marie. L’envie de savoir qui elle est, ce qu’elle fait ici, seule nous incite à continuer la lecture. On suit avec délectation le cours de ses pensées pour cheminer vers la vraie Marie. On plonge dans ses souvenirs d’enfance, de femme aimée, de mère. Au fil des pages se télescopent ses rêves, ses envies et ce qui est réellement sa vie. Marie se dépeint avec sévérité, ne se cherchant pas d’excuse. Elle fait un constat froid mais simple de son existence.



On la découvre comme une femme blessée, comme une personne que l’on peut rencontrer un jour et oublier le lendemain. Elle est négligée par les siens et lorsqu’elle décrit le comportement de ses jumeaux on ne parvient pas à comprendre leur attitude. On ressent sa solitude, exprimée dans ses dialogues avec elle-même, sa conscience. Marie n’est pas féministe, loin de là. Elle est une femme qui souhaite juste être elle-même, sans devoir se justifier de vivre sa vie.



Et puis il y a cet homme qu’elle ne voit pas mais qui la surveille du coin. Qui est-il? Est-ce lui la cause de cet « exil »? On s’accroche à cette mini intrigue qui a su piquer notre curiosité. On pense cerner le personnage et finalement on s’apercevra que l’on à fait fausse route.



Sylvie Callet est une auteure pleine de poésie et de sensibilité. On se demande qu’elle part d’elle ressort dans la vie de Marie, peut-être son côté artiste libre. Elle nous offre une pause zen dans ce quotidien agité qui nous entoure.



Mon petit point positif :



Outre l’apprentissage de mots de vocabulaire, j’ai apprécié la sensibilité qui s’échappe des pages. Une lecture plaisante et très douce.
Lien : http://www.tamisier.eu/marie..
Commenter  J’apprécie          61
Fatum

J’ai aimé qu’il n’y ai pas dans ce roman noir de repères spatiaux ni temporelles. Ce récit aurait pu se dérouler n’importe où en France.



J’ai aimé le parler wesh des ados, compréhensible et parfois sous-titré, en opposition avec le récit en italique de chaque débit de chapitre, au registre soutenu.



J’ai adoré les titres de romans glissés dans la narration : Feu pâle de Nabokov a été mon préféré.



J’ai aimé le leitmotiv de l’ombre dont le champ lexical est développé dans tout le roman.



J’ai aimé que les prénoms des personnages commencent tous par S, comme la première lettre du prénom de l’autrice.



Je ne vous ai pas parlé de l’histoire ? Je vous laisse la découvrir.



L’image que je retiendrai :



Une odeur plutôt, celle du patchouli dont s’asperge une des filles, mais qui vire sur sa peau.
Lien : https://alexmotamots.fr/fatu..
Commenter  J’apprécie          51
Fatum

On peut légitimement s'interroger suer le choix de'un roman par rapport à un autre. Pour celui-ci, ne cherchez pas, c'est à l'occasion d'une soirée dans une de mes librairies de prédiléction, que j'ai pu échangé avec l'auteure qui nous a parlé de son ouvrage. Un échange direct, un moment de partage fort agréable, et je suis fort logiquement ressorti avec le livre dédidacé sous le bras ...

Ce n'est pas un coup de cœur, autant le dire immédiatement mais une lecture agréable qui nous pousse, me plon,ge dans un univers trop souvent méconnu et mal décrit. La banlieue, la radicalisation des jeunes, l'isolement, la "misère culturelle", ... Bien que les personnages soient bien travaillés, il manque, selon moi, ce petit supplément d'âme qui fait toute la différence. L'auteure réussit cependant son pari quand elle nous invite à une double histoire (bien évidemment, elles sont intimement liées mais je ne vous en dévoilerai pas plus). Personnellement, le lexique populaire (et c'est peu dire) ne sert pas le récit bien que l'auteure a réussi à me convaincre du contraire lors de la soirée dont je vous parlais pour commencer ...
Commenter  J’apprécie          50
Fatum

L'histoire nous emmène dans la cité avec trois adolescents au mal-être extrêmement profond et une agression sur Madame Henry qui vient d'emménager.



Samia qui rêve d'être écrivaine.

Sohan le frère de Samia qui se radicalise.

Abby qui vient de perdre sa mère.



Un roman bien noir qui nous fait vivre avec émotions le quotidien de ces adolescents en état de rébelion sauf Samia qui reste un peu plus discrète.

En parallèle l'enfance de la dame aux livres Suzanne Henry nous est révélée entre les chapitres de Samia, Sohan et Abby.

Mais quel est le lien?



L'autrice a fabuleusement bien construit son récit.

Une écriture particulière que je suis arriver à dompter et ce fut très agréable.

D'une part avec une plume poétique pour le personnage de Suzanne et d'une autre part avec une plume crue et incisive sans omettre l'argot de rue pour les adolescents.

Un mélange absolument merveilleux qui rend le récit extrêmement réaliste.

La pshycologie des protagonistes est incroyablement bien travaillée. On recent la détresse et le désarroi de chacun.

L'attachement est inévitable.

Entre deuil, violence, radicalisation, et secret enfouie c'est une pure réussite.

Une histoire bouleversante, merveilleusement bien écrite.

Un livre recommandé par @lafilleenrose.06 et je suis ravie d'avoir découvert cette pépite et l'autrice.

Commenter  J’apprécie          51
Fatum

Bonjour à tous !



Post lecture terminée #22 / 23



J’ai lu “Fatum”, de Sylvie Callet aux éditions du Caïman, et je remercie Jean Louis pour l’envoi et la découverte.



225 pages

Roman noir / quartiers populaire / fresque sociétale / extrémisme religieux



Un roman noir ou l’auteur met en lumière le clivage social et de ses dérives, un roman poignant et criant de vérité.



Ce que j’ai pensé de cette lecture …



Dans un quartier populaire, Sylvie Callet nous dresse le portrait de trois adolescents, Samia, Sohan et Abby et nous montre à quel point le destin peut basculer en fonction de la voie que l’on choisit.



Elle aborde ici des sujets délicats comme le viol, l’inceste ou encore l’enrollement dans l’extrémisme, au travers de personnages construit avec brillance, certain passage sont difficile et dérangeant car ils sont pour la plupart le reflet d’une triste réalité dans notre société.



Au fil des chapitres nous prenons connaissance de Samia, de Sohan et d’Abby, de leur mal être, de leurs envies, c’est une analyse criante de vérité que l’auteure nous livre, on se pose cette question de l’inégalité des chances et de déterminisme social. Je dois vous avouer que c’est un sujet qui m’intéresse beaucoup, l’endroit où l'on naît détermine t-il ce que nous allons devenir ou pas ? Elle évoque également un schéma de reproduction, mais je ne vous en dirais pas plus sur le sujet même s' il me passionne car ce livre est très intéressant à lire et je n’ai pas envie de gâcher votre lecture.



J’ai beaucoup aimé la construction du livre qui alterne entre des chapitres consacrés à nos trois adolescents, intercalé de chapitres courts en italique d’un quatrième personnage, un peu comme un journal intime qui se dévoile au fur et à mesure.



La plume de Sylvie Callet est riche et incisive, un peu caméléon en fonction des personnages qu’elle met en scène, je suis ravie de cette découverte, et je ne peux que vous conseiller de découvrir cette fresque sociétale.



Alors ce roman vous tente ?





Commenter  J’apprécie          51
Cette critique est susceptible d'être biaisée. Babelio ne garantit pas son authenticité

Fatum

Fatum est un roman que je n'ai pas réussi à poser à partir du moment où je l'ai commencé. J'ai été happée par les deux histoires qui, au moment où elles se relient, nous font instinctivement pousser un petit "wouuu" de surprise et d'émotion! Et c'est bien d'émotions dont il s'agit durant toute la lecture; c'est ce que je recherche dans les livres. La qualité de l'écriture a également rempli la case de celle du style que j'espère toujours trouver. Quant au vocabulaire, un grand merci pour le lexique "d’jeunes" et autres beaux mots qui m'étaient inconnus. Je n'ai certes pas ouvert un dictionnaire comme au temps de la culture "papier" mais des recherches internet m'ont été nécessaires. J'ai donc appris, été émue, passé un merveilleux samedi grâce à Fatum.
Commenter  J’apprécie          41
Cette critique est susceptible d'être biaisée. Babelio ne garantit pas son authenticité

Fatum

Bonsoir Sylvie,



Je viens de passer une belle journée avec la lecture de FATUM. C'est le premier roman noir que je lis. C'est beau, poignant tout en finesse. . Le récit prend au tripes et l'écriture nous tient en haleine dès les premières pages jusqu'à la fin. C'est beau car c'es vrai ; l'amitié de deux jeunes fillles Samia et Abby, les inquiétudes de Sabine et sa relaton avec sa fille, la fratrie, la vie de la jeunesse dans les quartiers. la thérapie d'Habby, l'amour des livres. Tout est ciselé. L'intrigue avec son côté bien noir et le contenu de cette mysterieuse enveloppe nous met en tension . J'ai découvert le vocabulaire de la jeunesse des quartiers populaires et retrouvé le style et l'âme sensible de l'écrivaine dans son livre" Marie et le ciel autour". Belle réussite !!! A quand le prochain
Commenter  J’apprécie          41
Fatum

Fatum : terme latin employé pour désigner le destin ou le coup du sort. Il peut également illustrer le concept de fatalité.



Titre énigmatique qui traite des maux de notre société. L'écriture douce et poétique, tranche avec la noirceur du récit.

En début de chapitre, l'autrice nous livre une histoire parallèle d'un personnage mystérieux. Il fait face à Samia, Sohan et Abby, eux-mêmes pris dans les dérives de cette société. Quel sens donner à leurs vies ?

La destinée de ces 3 jeunes de cité, laissés à l'abandon de tous, est fragile. Rester du bon côté pour ne pas sombrer dans l'irréparable, Samia va s'en sortir le mieux, grâce aux livres.



Sylvie Callet nous touche par ses variations de mots. Du langage des cités à celui plus poétique, elle traite de sujets durs, tel que la maltraitrance, l'alcoolisme, la radicalisation, pour les principaux. Mais il faut aussi reconnaître que l'espoir est toujours là, car ce qui nous anime tous, la lecture, peut sauver et procurer beaucoup de plaisir.



Tout y est dans ce livre, et encore une fois, merci à cette ME pour cette découverte.
Commenter  J’apprécie          31
Fatum

FATUM »  de Sylvie CALLET

Éditions du Caïman 2023

 

Un « Roman Noir »

Un livre que je n’ai pas lâché! « Fatum » m’a surprise, intéressée, émue, bouleversée et réconfortée. La couverture, le sujet, l’intrigue, les personnages l’écriture tout est réussi ! Je pensais avoir affaire à un roman policier, mais j’ai plongé dans un « roman noir ». La différence est réelle. Certes, il y a dans « Fatum » tentative d’assassinat mais ce n’est pas la police qui découvre le coupable! C’est un autre évènement tragique qui est au centre de cette histoire, « un drame profane, digne d’une tragédie » dont les héros sont quatre adolescents « des quartiers », jeunes sans racines issus de l’immigration et embarqués dans une situation incroyable inspirée de l’actualité…
Commenter  J’apprécie          31
Fatum

💮💮💮Avis lecture #46 💮💮💮 @lire_ma.passion

Fatum

Écrit par Sylvie Callet



🐰Il n'est pas aisé de vivre dans des quartiers dits "difficiles". Comment ne pas sombrer dans la radicalité lorsque tout ce qui vous entoure vous y pousse ?



🐰Ce livre aborde diverses thématiques : la maltraitance enfantine de différentes façons, psychologique mais aussi physique, la plongée progressive et perfide vers le radicalisme, la jalousie adolescente, la culture lacunaire de certains pans de la société et le manque d'accès à la culture.



🐰Ce livre est écrit d'une façon très originale avec les histoires concomitantes de chacun des personnages principaux, histoires qui sont parallèles à celle du personnage que l'on croit secondaire au début du roman mais qui en réalité s'avère être le protagoniste principal.



🐰L'écriture alterne également entre un style plutôt soutenu dans tout ce qui est descriptif, qui passe au langage verlan voire argotique surtout employé dans des milieux et quartiers plus défavorisés.



🐰Jusqu'au tiers du livre j'ai eu du mal à comprendre où était réellement le fil conducteur de cette histoire mais progressivement les choses s'éclaircissent et l'intérêt pour les personnages devient plus prononcé jusqu'à être de plus en plus passionnant.

On a ici droit à "un drame profane digne d'une héroïne de tragédie".



🐰Je vous conseille fortement ce roman sombre aux histoires parallèles si difficiles.



💥3 mots : DÉRIVE / ADOLESCENCE / CULTURE.



💥Une phrase : "ils s'écartent d'un iota seulement de ces ruelles fangeuses où le cœur de la ville bat si peu, [... ] tels des papillons attirés par des phares, gagués par la promesse d'un soleil illusoire"


Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          32
Fatum

Une intrigue bien construite qui emmène le lecteur au coeur de deux récits : la peinture d'une fratrie, d'un quartier, d'une langue aussi, entre espoirs, rêves et désillusions. Et en arrière-plan, un autre récit, comme un gouffre sombre, qui viendra en son temps se mêler au premier pour y amener sa nuance de noir.

J'ai apprécié l'écriture maîtrisée, le travail des voix des personnages et le fil tendu du début à la fin pour nous saisir et nous faire avancer dans notre lecture.
Commenter  J’apprécie          31
Fatum

Le manque d’objectivité, c'est porter un jugement en faisant intervenir des préférences personnelles.

C’est pourquoi j’appréhende toujours de lire le livre de quelqu’un-e que je connais et que j’apprécie.

Sylvie Callet ne sait pas que je la connais, ne se souvient pas qu’elle m’a eu il y a plusieurs années en formation sur l’écriture professionnelle, mais moi, malgré toutes ces années et toutes ces formations et ateliers qui ont suivi, je me souviens d’elle. Pour être tout à fait honnête, quand les Éditions du Caïman m’ont envoyé le BAT de “Fatum” je n’ai pas fait le rapprochement et heureusement j’aurai manqué d’objectivité.

C’est donc avec un immense plaisir que je peux vous dire que ce livre est un vrai coup de cœur. Pourtant, la thématique est, selon moi, vraiment casse-gueule, l’angle d’écriture encore plus et Sylvie a su démontrer, ici, tout son talent.

Ce roman est une intrigue à tiroirs, (ou en miroir comme vous voulez), il alterne deux histoires et deux styles d’écritures. Et ça, c'est selon moi toute la prouesse de la plume de l’écrivaine. Elle ne tombe pas dans les clichés qui pourraient être tellement faciles, elle décrit des personnages, des vies, des situations sans jugement, sans à priori. L’histoire m’a émue, m’a transportée.

Pour la mise en bouche, il fallait que je sois à la hauteur de ses mots, et à la lecture de son message qui a suivi son écoute, je crois que moi aussi, j'ai réussi le pari de donner quelques minutes de plaisir à l’autrice qui m’a donné bien plus.

Et entre vous et moi, c’est super difficile d’écrire un coup de cœur pour une professionnelle De l’écriture.
Lien : https://youtu.be/LIDqcuA2P9Q
Commenter  J’apprécie          30
Cette critique est susceptible d'être biaisée. Babelio ne garantit pas son authenticité

Fatum

Je viens de finir "Fatum" et je le donne vite à mon entourage afin qu''ils fassent eux aussi leurs voyages dans l'âme de ces personnages impactés par la vie.

Voila ce qui me vient:

"Même derrière et même sous les murs écroulés, il y a les mots et sous chaque mot vit l'amour"

Pour écrire, Sylvie, il a fallu vivre, alors je crois que tu as beaucoup vécu.



Bravo, quelle belle leçon pour un écrivain en herbe.
Commenter  J’apprécie          31




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Sylvie Callet (66)Voir plus

Quiz Voir plus

Valeurs des temps et des modes

Il frappa à la porte, l'ouvrit, entra et salua tout le monde.

Passé simple - L'habitude
Passé simple - Actions successives
Passé simple - Actions longues
Passé simple - Valeur descriptive

25 questions
279 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}