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Critiques de Sylvie Kaufhold (63)
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Royaumes ennemis, tome 1 : Les magiciennes

J'ai trouvé ce premier tome très captivant et qui ne manquait pas d'actions.



Nous avons deux peuples qui se partagent le Septentrion. Une partie à l'Est, représenté par Khazan, qui souhaite réaliser le rêve de son père afin de faire régner la paix dans tout le royaume et une partie à L'Ouest, représenté par Muskin, chef des Araks qui veut toujours plus de territoires à conquérir surtout depuis son alliance avec une des filles de Zei. Nous avons aussi deux autres peuples plutôt pacifistes. La Ruche, un peuple d'être hybrides et ailés ainsi qu'un royaume au Nord où nous trouvons des rêveuses boréales. Khazan souhaite vaincre Muskin et pour cela il souhaite faire appel aux connaissances du peuple de la Ruche, mais sur le chemin, une rêveuse boréale, va venir hanter ses rêves, créant une obsession pour cette magnifique jeune Lulaï. Arrivera-t-il à ses fins et dans quelles conditions ?



L'histoire est fluide et captivante. Les personnages sont bien mis en valeur tout au long du roman. Les royaumes sont aussi mis en valeur car chaque chapitre alterne un royaume après l'autre et laisse planer une intrigue dès les premières pages.

Au niveau des personnages, il y en a de nombreux et certains plus attachants que d'autres.

Nous avons d'abord Khazan, qui perd sa femme, le jour de la naissance de son fils et qui prône la paix. C'est un personnage attachant de part son enfance mais aussi à travers ce qu'il vit tout au long de l'histoire.

Iridiane, cousine de Khazan, est aussi attachante de part son fort caractère de guerrière et de protectrice des gens qu'elle affectionne.

Zei qui est une guerrière sans limite, prête à exterminer tous ceux qui se mettraient en travers de ses ambitions. Elle est très manipulatrice mais intéressante. Elle pratique la magie avec brio

Lulaï, j'ai eu du mal à savoir si c'était une bonne ou une mauvaise magicienne. Elle ne répond à aucune règle et souhaite très souvent s'imposer face au peuple mais pas autant face à Khazan.

J'ai été moins conquise par les personnages sortant de la Ruche, bien que j'ai apprécié la manière d'Anablos de se révolter pour la matrice.



Pour conclure, j'ai beaucoup aimé l'histoire, le côté magique et l'intrigue. C'est un premier tome qui donne envie de poursuivre sur les suivants.



Je remercie Babelio et les éditions du 38 pour cette belle découverte.
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Voleurs de lumière

Accusée de sorcellerie et d'avoir fait périr ses parents adoptifs dans l'incendie de leur maison, Gwen, une enfant de douze ans, à la longue chevelure rousse est sauvée par le Vieux. Grâce à ce dernier, elle devient une voleuse aguerrie.

Dans la cité bulle où elle vit, l'obscurité engloutit les habitants et les fait disparaître. Seule la lumière chasse ces ténèbres mais elle se paie à prix d'or.

Quelques années plus tard, nous retrouvons Gwen. Elle vient d'accepter un contrat risqué, proposé par son ex-amant Lorenz : voler les passeurs de lumière. Un voyage périlleux qui la mènera au-delà des forêts obscures, là où il est possible de passer la porte de la lumière vers un monde que l'on dit meilleur...



"Confrontés à une obscurité quasi permanente, ils avaient glissé peu à peu dans une lente folie avant de suivre l'appel de l'ombre et de disparaître à leur tour."



L'univers développé par l'auteure est à la fois original et fascinant, oscillant entre ombre et lumière. On plonge directement dans l'histoire, curieux d'en apprendre plus sur Gwen, ses compagnons de voyage ainsi que sur le monde étrange dans lequel ils évoluent.

Cependant, cette nouvelle pleine de promesses laisse un goût de trop peu. Beaucoup de questions restent en suspens, et c'est bien dommage.



Challenge multi-auteures SFFF 2022

Challenge Féminin 2021/2022 - item 22. Monde totalement imaginé par l'auteur.e
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Voleurs de lumière

Voilà une très jolie histoire qui se lit quasiment d'une traite. Pas étonnant me direz-vous vu la longueur du livre. C'est un très court roman, voire plutôt une nouvelle. Et de la nouvelle, il possède ainsi les qualités et les défauts.

Qualités: on entre vite dans le sujet, aucun temps mort.

Défaut: frustration extrême à la fin.





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Royaumes ennemis, tome 3 : Les héritiers

Avec la sortie des Héritiers, le temps est venu de conclure ma lecture du cycle, Royaumes Ennemis de Sylvie Kaufhold.



Alors que le deuxième volet a été écrit comme un préquel, ce tome 3 est bien une suite directe aux Magiciennes car on y suit notamment les descendants des héros de la première heure.



Treize ans se son écoulées depuis la fin du premier tome, Khazan a unifié les peuples et constitué son empire des Steppes. La paix est revenue même si de nombreuses discordes demeurent. Sous l'impulsion de la reine Matricia, l'école du Cocon est née et accueille tous les élèves disposant de pouvoirs qui leur faut apprendre à maîtriser. Mais son rayonnement fait des jaloux, notamment du côté de la Ruche, dirigée par Violette qui voit ça d'un très mauvais œil et montre de plus en plus de velléités de domination. Alors q'un nouveau conflit semble inévitable, tous devront unir leurs efforts, y compris la jeune génération qui devra se montrer les dignes héritiers de leurs parents pour triompher à nouveau de l'adversité.



Dans ce dernier opus, Sylvie Kaufhold nous attache aux pas de jeunes protagonistes qui se découvrent des pouvoirs et un destin. A travers eux, elle se fait l'autrice d'un récit initiatique reprenant ainsi un code très classique de la littérature fantasy. On y suit donc, tour à tour, Artemisia (fille de Zeïlin et de Muskin), d'Ayal (fille d'Iridiane), de Clic (fils de Matricia), de Dzhan (fils de Khazan), d'Asadi (fille de Tin) ou encore de Sahin (fils d'Okaï). Si Artemisia rejoint le Cocon pour apprendre à bloquer sa perception des pensées d'autrui, Asadi, elle, compte sur l'école pour maîtriser ses pouvoirs de chamane et éviter, qu'à terme, ils ne la tuent. Au prise entre leurs difficultés personnelles et leurs préoccupations adolescentes, chacun d'entre eux devra trouver sa place et déterminer le rôle qu'il devra jouer dans cette nouvelle lutte qui s'annonce.



Sylvie Kaufhold utilise ces jeunes protagonistes pour explorer différentes thématiques comme les premiers émois amoureux, la construction de liens d'amitiés forts, l'apprentissage du vivre ensemble ou encore la compréhension de l'autre.



Royaumes Ennemis suit une ligne directrice commune aux trois tomes, à savoir la lutte pour le pouvoir. Beaucoup des personnages de cette saga le cherchent en permanence et incarnent les dérives qui en découlent. Ici, c'est Violette qui se laisse griser par l'avidité au point de devenir despotique et incontrôlable. Il en ressort un texte à nouveau plein de bruit et de fureur qui nous entraîne sur la route de la domination, de l'arbitraire et de la félonie. L'autrice approfondit cette question avec beaucoup de justesse ne nous épargnant ni les abus, ni les injustices qui lui sont propres.



Au fil des pages de ces trois romans, on rencontre bien des héros et des héroïnes auxquels on s'attache pour le meilleur ou le pire. Parfois on pleure en leur compagnie, d'autres fois, on tremble pour eux. Finalement, il y en a peu qui nous laissent indifférents tant leur destinée est mouvementée et pas sans danger... suite sur Fantasy à la Carte.




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Royaumes ennemis, tome 1 : Les magiciennes

Après avoir découvert le brillant Sol, me voici plongée au cœur du Septentrion, un royaume divisé que le chef de guerre Khazan cherche à unifier pour lui rendre la gloire que lui avait donnée son grand-père.



Meurtri par la vie, Khazan s'apprête à apporter son aide à La Ruche, un peuple mystérieux qui pourrait soutenir ses projets de conquête. Dès le décor planté, la mesure est prise : Sylvie Kaufhold ne choie pas ses héros et les dépeint sans concession.



En parallèle du périple de Khazan, nous découvrons les forces qui l'entourent : La Ruche bien sûr mais la guerrière Zei et sa famille tout aussi belliqueuse, une étrange rêveuse qui se plaît à suivre de loin le guerrier.



Ce récit est un chaudron qui bouillonne: le lecteur passe d'un peuple à l'autre, l'envie d'en savoir plus apparaît mais l'auteure en a décidé autrement. Comme pour ses héros, elle a choisi de nous malmener en jouant sur le suspense et les surprises. Une recette détonante, au résultat savoureux.



De ce roman, épique et foisonnant, s'échappent des pépites qui dévoilent tour à tout leur richesse et leurs forces. Des individualités qui remuent, attachent et donnent envie de se précipiter sur le tome 2, sorti il y a quelques jours aux éditions du 38.
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Sol : Les Réfugiés du froid

De l'humanisme, de l'écologie sous le couvert d'un récit plein de suspense et d'action, le tout servi par des héros très attachants. Voilà un joli moment de lecture !





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Voleurs de lumière

Cette nouvelle, se déroulant dans un univers de fantasy très original, m'a totalement emballé.

Le style tient en haleine et laisse curieux, le concept de ténèbre et de lumière aux règles manifestement totalement différentes de celles de notre monde, captive et fascine.

Franchement, la seule chose que je puisse avoir à reprocher à cette nouvelle, c'est qu'elle ne soit pas une préquelle à un roman, tant à la fin de sa lecture j'avais envie d'en découvrir plus, bien plus.

Une lecture que je conseille à tous.
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Un automne à Paris

Un automne à Paris fait clairement figure d’ovni sur ce blog, à tel point que je ne savais même pas dans quelle catégorie le mettre tant les pures romances sont ici… inexistantes. Il me fallait un titre contenant un nom de ville, ce roman était court, présent dans ma pile à lire on se demande bien pourquoi… Je me suis dit que cela allait passer. Sauf que non, rien à faire, ce n’est vraiment pas mon truc ! La chronique sera courte, je ne sais même pas quoi en dire.



C’est l’histoire de Maria, jeune entrepreneuse venue d’Allemagne à Paris pour une fashion week éthique. Depuis deux ans, elle accumule les histoires compliquées et s’est résolue à se tenir à l’écart des hommes pendant quelque temps. Evidemment, je vous le donne en mille, c’est une séduisante jeune femme et, dès son arrivée à Paris, elle se retrouve avec non pas un mais deux prétendants. Et quitte à se complaire dans les clichés, il y a le vile séducteur auquel elle va immédiatement succomber, bien sûr, et le gentil garçon qu’elle va longtemps considérer comme un copain.



Ne seriez-vous pas en train de lever les yeux au ciel ? Normal, n’ayez crainte, j’ai commencé dès la page 3 ! Plus éculé, tu meures, et qu’on ne vienne pas me dire que c’est frais et divertissant. Non que Maria ne soit pas attachante, notez bien, mais elle est aussi l’archétype de l’héroïne attirée par les vilains garçons et les relations toxiques, même si elle s’en défend. Le genre que j’ai envie de secouer comme un prunier pour lui remettre les idées en place.



Indépendamment de ça, lorsque je m’interroge sur ce que peut bien m’apporter ce genre de littérature prévisible au possible, le verdict est souvent sans appel : absolument rien. Je ne voyage pas, je ne me sens pas dépaysée ; je ne suis pas intéressée par l’intrigue, ni même un tant soit peu curieuse ; je ne ressens rien d’autre qu’un profond ennui, régulièrement entrecoupé d’agacement. Alors chacun voit midi à sa porte et heureusement que tous les goûts sont dans la nature, mais cette lecture n’aura servi qu’à me rappeler que toutes les expériences livresques ne sont pas bonnes à faire et que parfois, il vaut mieux se cantonner aux genres qu’on apprécie !



Définitivement pas pour moi !
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Sol : Les Réfugiés du froid

Pas aussi abouti que son roman "Terres obscures" mais quand même bien sympa, Sol est un roman jeunesse à mettre entre toutes les mains (je dirai à partir de 14 ans, pas avant) pour faire réfléchir sur le problème du climat et plus particulièrement sur le partage des ressources. Alors c'est pas un manifeste écolo non plus, y a de l'aventure, de la magie, des perso attachants, mais quand même une bonne dose de parallèles bien sentis avec notre Europe et les migrants climatiques à nos portes.
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Le monde d'Allia - Intégrale

Il me tardait de lire cette intégrale et d'arriver à son terme tant cette grande fresque de Fantasy (mode Youth) m'a plu dans sa construction de cet univers partagé entre tribus et peuples où magie, sorcières, destins personnels se nouent progressivement pour exploser sur un final dantesque. Il faut reconnaître à l'auteure un vrai talent pour planter des décors différents et riches, décrire des personnages à la base assez communs qui vont se révéler des sortes de héros en mode "marvel"; des destins qui se forgent avec cette pointe de sentiments sans excès au détour des aventures de chaque personnage clé...Une histoire d'un empire éclaté où les ambitions mal déguisées de quelques-un vont faire se dresser différents peuples asservis, en quête d'unité contre les trahisons, les chantages et pour une certaine liberté, bref l'histoire du genre humain mais par la prise de conscience de très jeunes gens et ados de leur importance de créer un monde plus présentable. Il y a un peu d'Homère, de marvel ou de Tolkien dans cette intégrale qui captive tout type de public.

Merci de cette découverte.
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Sol : Les Réfugiés du froid

Attirées par Sol et son printemps, des familles entières abandonnent tout dans l’espoir de lendemains meilleurs dans la cité-bulle. A l’arrivée, nombreux sont ceux qui déchantent, repoussés aux portes de la ville.

Parmi eux, Inok et les siens qui se travaillent à la mine, un quotidien qui abrutit et soumet. Sauf quelques esprits vifs et curieux, désireux de faire changer les choses. Inok, le premier…



Dans cette dystopie captivante, Sylvie crée un environnement dur et égoïste, un monde ravagé par les bouleversements climatiques. Un univers sombre certes, mais qui héberge des humains lumineux et porteurs d’espoir. Des personnages attachants et charismatiques, de ceux que l’on quitte à regret en tournant la dernière page. Une belle découverte !
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Royaumes ennemis, tome 1 : Les magiciennes

Pour une première découverte d'une auteure..... j'avoue avoir été emporté dans ces 312 pages partagées entre l'histoire, les personnages, les différents royaumes qui vont être le fil rouge de l'auteure pour mélanger combats épiques, stratégie (on n'est pas loin des Échecs), traitrises, amours et destins. Non nous ne sommes pas dans une énième diffusion d'un soap nord américain mais d'une véritable épopée.

Mêlant habilement des personnages plutôt forts quasi mythiques, des êtres mi-humain / mi - papillon, des peuples dont les divergences et les conflits interviennent à intervalle réguliers, de la magie c'est tout un monde qui s'offre au lecteur que je suis. Une fresque diablement attachante et addictive dont je n'attends que les volumes complémentaires et riches en rebondissements. On ne s'ennuie absolument pas dans cette lecture.

Le Septentrion est partagé entre à l'Est le fameux guerrier Khazan et sa lieutenant Iridiane, à l'Ouest Muskin le chef des Araks sous l'emprise passionnelle d'une des filles de la terrible reine Zei, cette dernière ambitionnant de devenir la seule maîtresse de l'ensemble par ruse, mariages sanglants et trahisons et en mode plus pacifique mais laborieux le peuple hybride et casté (on imagine assez des papill-hommes) de la Ruche à la recherche de son avenir et de la reproduction de ses membres et enfin le Nord où les magiciennes se sont succédées mais dont nous suivons particulièrement Lulaï être aux grands desseins (mettre la main sur Khazan particulièrement) qui devra s'affranchir d'emprises néfastes.Fresque titanesque dans l'absolu où chacune et chacun devra faire les meilleurs choix possibles entre raisons, violences et cœur. Pour cela, nous avons droit à la totalité des outils imaginaires possibles (des scènes de combats homériques, des inventions guerrières dignes des plus grands peuples de l'Histoire, Léonard de Vinci a dû probablement être issu du peuple de la Ruche (lol), des scènes quasi orgiaques (lol à nouveau avec le mode de reproduction du peuple de la Ruche.... les antennes frétillantes), de l'humour on l'aura compris et un sens de la conquête que les dynasties royales et impériales que nous connaissons n'aurait pas renié. Tout cela est mené avec rythme (ma bande originale musicale d'accompagnement ce fut Goran Bregovic s'y est prêtée parfaitement), intelligence, sans temps mort, le suspense minimum nécessaire et les rebondissements de circonstance. J'en redemande.
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Royaumes ennemis, tome 1 : Les magiciennes

L’histoire est carrée et fonctionne bien. On se bat, on aime, on découvre de nouveaux et nouvelles alliées. Les trahisons et les ennemis sont présents. Les rebondissements se situent au bond moment et le roman se lit de façon agréable. Les chapitres sont très courts — j’en ai même été surprise au départ mais je dois être habituée aux chapitres longs comme des boas, ce qui n’est pas forcément plus efficace, parfois.



Je dirais que ce qui fait la force de ce premier tome des Royaumes ennemis, ce sont les personnages. Je suis assez contente d’écrire cette ligne, d’ailleurs car je râle suffisamment sur les personnages laissés de côté et qui sont sans épaisseur dans bon nombre de romans en fantasy (particulièrement en fantasy Y.A, même si ce tome n’est pas du Y.A, ici — mais pourrait presque appartenir au genre).

Le peuple de la Ruche est vraiment bien trouvé, et les êtres humanoïdes qui ressemblent à des insectes sont parfaitement caractérisés ( je ne me suis pas demandée qui était qui ni emmêlée les pinceaux — ou les antennes, du coup ). Les propos qu’ils peuvent tenir au sujet des humains sont bien vus — tout cela avec humour.

Je dois aussi et surtout parler de la place des femmes dans ce livre qui est importante — et réussie. Toutes connaissent une évolution particulièrement intéressante et ne restent jamais en arrière.

Iridiane la guerrière et Lulaï la rêveuse sont deux personnages forts qui réservent de belles surprises. Et j’aurais bien applaudi durant une scène entre ces deux-là : le soutien d’une femme envers une autre, voilà qui est intéressant à lire!.



Tant que j’en suis à parler des scènes très bien faites : les conversations d’esprit à esprit, particulièrement en lien avec les magiciennes m’ont particulièrement plu ( je ne tiens pas à tout révéler non plus 😉 ). Il y a quelque chose du Bene Gesserit de Dune, un peu comme les voix des Révérendes Mères. (bonjour la Mémoire Seconde )

J’ai été un peu moins convaincue par les femmes tueuses et séductrices de Meri, même si elles suivent une logique imparable. Mais c’est un avis très personnel.

Autre petit bémol complètement lié à mon dégoût du sang : ça égorge et ça éclabousse un peu trop pour moi ( dit celle qui a lu Le Trône de Fer plusieurs fois🤨 🤣) Mais je comprends tout à fait que ce n’est pas un problème pour quelqu’un d’autre.



Je ne vais pas chercher des défauts là où il n’y en a pas. J’ai vraiment passé un bon moment de lecture et je suis très contente d’avoir fait ce choix pour le Masse Critique ( merci les Editions du 38).



Pour finir, je conseille de le lire en écoutant The Hu ( on est fan ou on ne l’est pas). Je rappelle que the Hu est groupe de Mongolie qui joue une sorte de folk-metal en langue mongole et en chant diphonique (throat singing). Il y a d’ailleurs sur l’album « The Gereg » un excellent titre qui s’appelle « Song of women » , un hymne aux femmes. Ils l’ont ré-enregistré avec Lzzy Hale ( de Halestorm) qui a écrit sa propre partie en anglais.




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Voleurs de lumière

Dans une cité-bulle des territoires de l'Ombre où la lumière est comptée aux pauvres gens, la jeune Gwen, 12 ans, est accusée de sorcellerie en raison de sa chevelure rousse. La populace déchainée veut même improviser un bûcher pour la brûler vive car elle s'imagine qu'elle a fait périr père et mère dans un incendie. Un capitaine de la garde consulaire s'interpose juste à temps. Sur ordre du consul Leroy, il la tire des griffes de la foule et la conduit à la Tour Froide, prison de fort mauvaise réputation...

« Voleurs de lumière » est une nouvelle (ou novella d'une centaine de pages) de fantaisie fantasmagorique pleine de poésie, de symbolisme et d'images oniriques surprenantes. Ce texte magnifique est porteur de thèmes aussi intéressants que celui du passage de l'ombre à la lumière, ou celui de l'opposition entre l'oppression et la liberté, sans parler de la haine et l'amour ou de la mort et la vie. D'où un aspect conte philosophique qui donne à réfléchir et pas juste à rêver comme cela peut être trop souvent le cas dans ce genre de littérature. Le personnage de Gwen est attachant et sympathique, une vraie héroïne que l'on quitte à regret en se disant que cette histoire dévorée trop vite appelle à une suite dans cet univers particulièrement étrange et original. La plume est alerte et agréable, le style limpide et efficace. Un vrai régal pour amateurs (trices) de fantaisie de qualité.
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Le monde d'Allia, tome 2 : La prophétie de Fâo

C'est Sylvie Kaufhold elle-même qui m'avait donné l'occasion de découvrir Le monde d'Allia il y a environ un an et demi. C'est à nouveau grâce à elle et aux éditions Oslo que j'embarque en compagnie de Meltem et Hégoa à la recherche d'Allia, emportée par le fleuve. L'occasion de nouvelles belles découvertes... Car cette fois, c'est chez le peuple fenj que notre héroïne va atterrir, un peuple aux mœurs pacifiques, qui se préserve en vivant caché du reste du monde.



J'ai énormément apprécié ce second volume, davantage encore que le premier sans doute. Plus mâture, il est également plus sombre, Allia doit faire face à des évènements très durs pour une jeune fille de son âge, et la plume de l'auteur n'est pas tendre avec elle. J'ai aimé tout à la fois son courage et sa fragilité. J'ai adoré découvrir le peuple fenj et sa magie, ainsi que la galerie de nouveaux personnages qui interviennent dans La prophétie de Fâo, en particulier la vieille Liajing, qui prend Allia sous son aile, avec douceur et fermeté.



Parallèlement à ce qu'il se passe chez les Fenjs, l'auteur évoque également l'apprentissage d'Hégoa au sein de la caste des porteuses de harpes, mais aussi les intrigues politiques qui agitent l'Alliance. L'univers de Sylvie Kaufhold prend clairement de l'ampleur, on le sent riche et doté d'un immense potentiel. L'aspect « littérature jeunesse » est doucement gommé au profit d'une histoire qui tient pleinement debout, comme si l'auteur tenait à accompagner ses jeunes lecteurs vers quelque chose de plus solide.



Très franchement, j'ai hâte de connaître la suite. La prophétie de Fâo se lit d'une traite, et l'on devine que Sylvie Kaufhold n'a pas fini de nous étonner. J'espère en apprendre davantage sur les Winds, leur magie, ce qu'ils sont devenus. Je suis impatiente de découvrir quel sera le rôle d'Allia dans le conflit qui se prépare, et j'ai de grandes espérances pour elle et son enfant. De la fantasy jeunesse, peut-être, mais surtout de l'excellente fantasy, je suis fan !
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Royaumes ennemis, tome 1 : Les magiciennes

Dans Les Magiciennes, on suit à tour de rôle un guerrier, une rêveuse, un peuple ailé vivant dans une ruche ou encore une reine qui avance ses pions dans l'ombre. Alors que certains ne rêvent que de conquêtes ou d'unification, d'autres pensent seulement à la survie. La lutte pour le pouvoir est en marche, qui va-t-elle broyer sur son passage ?



Avec Royaumes Ennemis, Sylvie Kaufhold signe un univers âpre où l'ombre de la guerre plane. Son monde est essentiellement constitué de royaumes rivaux qui cherchent perpétuellement à se conquérir. Si certains, à l'image de Tsetlaeg souhaite une unification des territoires pour mettre fin aux conflits permanents, d'autres comme Araklaeg ou Méri ne visent qu'à étendre leur influence, au mépris des peuples voisins. Qu'elle passe par la violence ou l'union diplomatique, la conquête est bien le fil directeur de ce récit. On ne s'étonne donc pas d'y lire des scènes de combats ou de meurtres d'une rare violence car au jeu du pouvoir, tous les moyens sont bons pour gagner. Chacun des personnages de Sylvie Kaufhold use de ses propres armes, la violence ou la séduction, pour remporter la partie.



A travers de grandes chevauchés, on découvre également un monde étonnant, rempli de magie. Il y a, bien évidemment, celle qui s'épanouit dans les forêts boréales. Elle prend sa source dans les rêves conférant à ses détentrices de grands pouvoirs télépathiques. Le merveilleux se cristallise également autour d'un peuple ailé, ressemblant aux papillons et vivant dans une ruche géante. Ici, on fait la rencontre d'une société très hiérarchisée, aux coutumes surprenantes et qui dispose d'une certaine maîtrise de la technologie.



Oscillant entre ombre et lumière, Sylvie Kaufhold nous dessine les contours d'un univers impitoyable et dépaysant.



Porté par des héros carnassiers qui écrivent leur destin à l'encre de sang, ce récit est assez immersif. Sous la plume de Sylvie Kaufhold, la femme prend le pouvoir et s'impose au fil des pages du tome 1. En effet, beaucoup de ses personnages sont féminins et toutes ont une personnalité très affirmée car Royaumes Ennemis est avant tout un cycle féministe. Après tout, le titre de ce premier volet Les Magiciennes est sans équivoque quant au contenu du roman. Parmi ces héroïnes marquantes, il y a la rêveuse Lulaï qui, au cœur des forêts boréales, est capable de voyager par le rêve et d'insuffler des décisions dans l'esprit des gens. Douce et solaire, Lulaï s'engage dans une quête personnelle pour comprendre la puissance de son don. Puis vient la ténébreuse et secrète Zeï, reine du royaume de Méri. Manipulatrice et menteuse, elle se sert de ses charmes pour servir ses intérêts et assouvir son envie de domination. Elle manipule même allègrement ses propres enfants, en particulier ses deux filles Zeilin et Zeizan, deux guerrières aveuglées par la même soif de pouvoir. Les héritières du royaume de Méri sont de dangereuses combattantes animées par le meurtre et la traîtrise. L'autre femme forte de cette saga, c'est la cousine de Khazan, la belle et intrépide Iridiane. Soldate émérite, elle tue si nécessaire mais agit toujours selon un code d'honneur.



A travers chacune de ces femmes, Sylvie Kaufhold brosse le portrait d'héroïnes, toutes en force et en faiblesse. Des personnages en demi-teinte qui confèrent à cette saga une proximité avec ses lecteurs... suite sur Fantasy à la Carte.
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Royaumes ennemis, tome 1 : Les magiciennes

Un roman avec un imaginaire incroyable et qui laisse la place aux femmes. Féministe sans être militant. Sylvie Kaufhold fait ses premiers pas en fantasy adulte et c'est une belle réussite . Une très belle lecture que je recommande.



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Sol : Les Réfugiés du froid

Imaginez un monde bouleversé par un changement climatique d’envergure. Un monde où un froid glacial et redoutable conquiert progressivement toutes les terres habitables, chassant les habitants défavorisés vers un Sol, une cité-bulle et le seul endroit où il fait bon vivre puisqu’il est maintenu à la température supportable d’un printemps éternel...



La plume de l’auteure est envoûtante. Elle est également très fluide et précise avec les nombreux détails qui nous permettent de parfaitement nous immerger dans l’histoire. J’avais l’impression d’y être ! Sylvie Kaufhold donne vie à son univers et à ses personnages avec un grand talent des mots. C’était savoureux !
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Sol : Les Réfugiés du froid

J'ai découvert le bel univers de Sylvie Kaufhold par l'intermédiaire de sa trilogie jeunesse intitulée Le monde d'Allia, qui retrace les destins croisés de trois jeunes gens pris dans une guerre entre différents peuples que l'on découvre peu à peu. Une saga fantasy dynamique, truffée de belles idées et mettant en scène des personnages attachants, dont j'ai beaucoup aimé les deux premiers volumes, et dont j'attends la suite et fin avec grande impatience. Très honnêtement, j'ai eu plus de mal à rentrer dans ce court roman qu'est pourtant Les réfugiés du froid...



On y retrouve néanmoins tout ce qui caractérise Sylvie Kaufhold, de ce style si fluide accessible aux plus jeunes à ces merveilleuses idées qui font les grandes histoires. J'ai adoré l'explication finale de ce qui fait le printemps de Torj, j'ai été conquise par certains personnages secondaires comme Liane la concubine, j'ai apprécié les thèmes abordés : le changement climatique, la lutte des classes, l'abus de pouvoir. Et pourtant, je n'ai pas tout à fait succombé au charme de cette histoire comme j'avais pu le faire avec Le monde d'Allia.



Peut-être que cela tient à l'austérité du décor ? Le froid, la mine, tous ces pauvres gens venus chercher le salut aux portes de Torj, et n'y trouvant que la perspective de mourir d'épuisement au fond des mines de pierres noires... Peut-être aussi que Inok n'a pas su me toucher comme l'avait fait Allia en son temps ? J'avoue que je ne sais pas très bien. Tout en étant très consciente des qualités de cette histoire, et même emballée par certaines belles idées, je n'ai pu me départir d'une certaine réserve, comme si j'étais restée à la surface des choses.



Cela tient sans doute aussi au format choisi. C'est un petit livre très court, qui ne laisse guère le temps à l'auteur de nous expliquer le pourquoi du comment de cet hiver qui recouvre tout, de ce qui amène le héros à dialoguer avec les créatures que l'on sait, de faire réellement connaissance avec Alma l'aventurière. Il y a tellement de choses que j'aurais voulu voir davantage développées que j'en ressens comme une certaine frustration. Une histoire dont les plus jeunes se satisferont grandement – et je l'ai d'ailleurs d'ores et déjà glissée dans la liseuse de mon fils - mais qui laissera aux adultes un petit goût d'inachevé.



Un grand merci à Sylvie Kaufhold pour cette nouvelle découverte, qui confirme néanmoins son indéniable talent à écrire de belles histoires.
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Chroniques du jour pâle, tome 1 : Terres obsc..

Plus jeunesse que le cycle Royaumes ennemis mais quand même tout public. Et malgré le sous titre, ce n'est pas un tome 1 mais bien un one-shot. L'histoire se tient et n'appelle pas forcément de suite. L'univers est intéressant, privé de lumière, ce qui entraine des développements différents parmi les peuples suvivants, certains s'adaptant à l'obscurité, en développant de nouveaux sens, et d'autres dépendant d'une lumière magique. La quête est assez classique à la base mais sans clichés du genre, au contraire. C'est bien écrit, ca se lit bien malgré des noms de personnages compliqués, avec des deux trames entrelacées et des personnages complexes aussi bien féminins que masculins. Très sympa.
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