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Critiques de Sylvie Kaufhold (63)
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Un automne à Paris

Un automne à Paris fait clairement figure d’ovni sur ce blog, à tel point que je ne savais même pas dans quelle catégorie le mettre tant les pures romances sont ici… inexistantes. Il me fallait un titre contenant un nom de ville, ce roman était court, présent dans ma pile à lire on se demande bien pourquoi… Je me suis dit que cela allait passer. Sauf que non, rien à faire, ce n’est vraiment pas mon truc ! La chronique sera courte, je ne sais même pas quoi en dire.



C’est l’histoire de Maria, jeune entrepreneuse venue d’Allemagne à Paris pour une fashion week éthique. Depuis deux ans, elle accumule les histoires compliquées et s’est résolue à se tenir à l’écart des hommes pendant quelque temps. Evidemment, je vous le donne en mille, c’est une séduisante jeune femme et, dès son arrivée à Paris, elle se retrouve avec non pas un mais deux prétendants. Et quitte à se complaire dans les clichés, il y a le vile séducteur auquel elle va immédiatement succomber, bien sûr, et le gentil garçon qu’elle va longtemps considérer comme un copain.



Ne seriez-vous pas en train de lever les yeux au ciel ? Normal, n’ayez crainte, j’ai commencé dès la page 3 ! Plus éculé, tu meures, et qu’on ne vienne pas me dire que c’est frais et divertissant. Non que Maria ne soit pas attachante, notez bien, mais elle est aussi l’archétype de l’héroïne attirée par les vilains garçons et les relations toxiques, même si elle s’en défend. Le genre que j’ai envie de secouer comme un prunier pour lui remettre les idées en place.



Indépendamment de ça, lorsque je m’interroge sur ce que peut bien m’apporter ce genre de littérature prévisible au possible, le verdict est souvent sans appel : absolument rien. Je ne voyage pas, je ne me sens pas dépaysée ; je ne suis pas intéressée par l’intrigue, ni même un tant soit peu curieuse ; je ne ressens rien d’autre qu’un profond ennui, régulièrement entrecoupé d’agacement. Alors chacun voit midi à sa porte et heureusement que tous les goûts sont dans la nature, mais cette lecture n’aura servi qu’à me rappeler que toutes les expériences livresques ne sont pas bonnes à faire et que parfois, il vaut mieux se cantonner aux genres qu’on apprécie !



Définitivement pas pour moi !
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Chroniques du jour pâle, tome 1 : Terres obsc..

La petite histoire

Le clan des Aputi vole la Roche magique au clan des Nilacks. Mais deux Aputis sont capturées. Des tensions vont naître au sein du clan des Nilaks et la quête vers la montagne va être lancée.



Ce que je retiens de ce roman...

Nous découvrons un monde d'obscurité où les clans périclitent en l'absence de la Roche magique qui grâce à son énergie permet une vie plus douce. J'ai aimé parcourir ce monde sauvage et obscur où les animaux communiquent par la pensée avec les Aputis. On découvre troll et autres créatures gardiens de la montagne. Mais ce sont les personnages qui amènent du sel à cette quête somme toute plutôt classique. J'ai aimé voir évoluer chacun et voir se développer les relations entre eux.

Une très bonne lecture au côté de Naya, Tyee, Ohanzee, Chenoa, Ehawee et Mahpee ou encore Kenawee.
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Royaumes ennemis, tome 3 : Les héritiers

Le commentaire de Martine :

Nous sommes maintenant dans le cycle de la fin de la saga, car ce tome-ci conclut le récit des Royaumes ennemis.

Ce qui m'a un peu déstabilisé au début, ce qui se régla rapidement, c'est que ce tome est la suite directe avec le premier tome les magiciennes, nous allons connaître les descendants directs des fondateurs de ce récit. Sylvie Kaufhold nous offre un univers très riche. Les héritiers vont découvrir petit à petit leurs pouvoirs et leurs destins, que chacun va essuyer à travers leur parcours, ils vont rencontrer des embûches, des difficultés et des rebondissements multiples. Chaque héritier aura à prendre la place qu'il leur est réservée, s'affirmer envers les autres et développer les pouvoirs qu'ils détiennent.

Un bon récit qui démontre bien les confrontations que peuvent rencontrer les adolescents dans un groupuscule, ils vont découvrir les premières relations, l'amitié et l'appartenance à un groupe. Un bon roman de fantasy avec une pointe de féminisme, de conquêtes, de quête de la liberté et de l'indépendance. Une saga que je vous recommande pour tous les amateurs de romans de fantasy et/ou de fantastique, bien écrit qui garde le lecteur captiver du début jusqu'à la fin.
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Voleurs de lumière

Accusée de sorcellerie et d'avoir fait périr ses parents adoptifs dans l'incendie de leur maison, Gwen, une enfant de douze ans, à la longue chevelure rousse est sauvée par le Vieux. Grâce à ce dernier, elle devient une voleuse aguerrie.

Dans la cité bulle où elle vit, l'obscurité engloutit les habitants et les fait disparaître. Seule la lumière chasse ces ténèbres mais elle se paie à prix d'or.

Quelques années plus tard, nous retrouvons Gwen. Elle vient d'accepter un contrat risqué, proposé par son ex-amant Lorenz : voler les passeurs de lumière. Un voyage périlleux qui la mènera au-delà des forêts obscures, là où il est possible de passer la porte de la lumière vers un monde que l'on dit meilleur...



"Confrontés à une obscurité quasi permanente, ils avaient glissé peu à peu dans une lente folie avant de suivre l'appel de l'ombre et de disparaître à leur tour."



L'univers développé par l'auteure est à la fois original et fascinant, oscillant entre ombre et lumière. On plonge directement dans l'histoire, curieux d'en apprendre plus sur Gwen, ses compagnons de voyage ainsi que sur le monde étrange dans lequel ils évoluent.

Cependant, cette nouvelle pleine de promesses laisse un goût de trop peu. Beaucoup de questions restent en suspens, et c'est bien dommage.



Challenge multi-auteures SFFF 2022

Challenge Féminin 2021/2022 - item 22. Monde totalement imaginé par l'auteur.e
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Royaumes ennemis, tome 3 : Les héritiers

Avec la sortie des Héritiers, le temps est venu de conclure ma lecture du cycle, Royaumes Ennemis de Sylvie Kaufhold.



Alors que le deuxième volet a été écrit comme un préquel, ce tome 3 est bien une suite directe aux Magiciennes car on y suit notamment les descendants des héros de la première heure.



Treize ans se son écoulées depuis la fin du premier tome, Khazan a unifié les peuples et constitué son empire des Steppes. La paix est revenue même si de nombreuses discordes demeurent. Sous l'impulsion de la reine Matricia, l'école du Cocon est née et accueille tous les élèves disposant de pouvoirs qui leur faut apprendre à maîtriser. Mais son rayonnement fait des jaloux, notamment du côté de la Ruche, dirigée par Violette qui voit ça d'un très mauvais œil et montre de plus en plus de velléités de domination. Alors q'un nouveau conflit semble inévitable, tous devront unir leurs efforts, y compris la jeune génération qui devra se montrer les dignes héritiers de leurs parents pour triompher à nouveau de l'adversité.



Dans ce dernier opus, Sylvie Kaufhold nous attache aux pas de jeunes protagonistes qui se découvrent des pouvoirs et un destin. A travers eux, elle se fait l'autrice d'un récit initiatique reprenant ainsi un code très classique de la littérature fantasy. On y suit donc, tour à tour, Artemisia (fille de Zeïlin et de Muskin), d'Ayal (fille d'Iridiane), de Clic (fils de Matricia), de Dzhan (fils de Khazan), d'Asadi (fille de Tin) ou encore de Sahin (fils d'Okaï). Si Artemisia rejoint le Cocon pour apprendre à bloquer sa perception des pensées d'autrui, Asadi, elle, compte sur l'école pour maîtriser ses pouvoirs de chamane et éviter, qu'à terme, ils ne la tuent. Au prise entre leurs difficultés personnelles et leurs préoccupations adolescentes, chacun d'entre eux devra trouver sa place et déterminer le rôle qu'il devra jouer dans cette nouvelle lutte qui s'annonce.



Sylvie Kaufhold utilise ces jeunes protagonistes pour explorer différentes thématiques comme les premiers émois amoureux, la construction de liens d'amitiés forts, l'apprentissage du vivre ensemble ou encore la compréhension de l'autre.



Royaumes Ennemis suit une ligne directrice commune aux trois tomes, à savoir la lutte pour le pouvoir. Beaucoup des personnages de cette saga le cherchent en permanence et incarnent les dérives qui en découlent. Ici, c'est Violette qui se laisse griser par l'avidité au point de devenir despotique et incontrôlable. Il en ressort un texte à nouveau plein de bruit et de fureur qui nous entraîne sur la route de la domination, de l'arbitraire et de la félonie. L'autrice approfondit cette question avec beaucoup de justesse ne nous épargnant ni les abus, ni les injustices qui lui sont propres.



Au fil des pages de ces trois romans, on rencontre bien des héros et des héroïnes auxquels on s'attache pour le meilleur ou le pire. Parfois on pleure en leur compagnie, d'autres fois, on tremble pour eux. Finalement, il y en a peu qui nous laissent indifférents tant leur destinée est mouvementée et pas sans danger... suite sur Fantasy à la Carte.




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Royaumes ennemis, tome 2 : Les origines

Le commentaire de Martine :

Je me demande si je peux dire que c'est une bonne lecture, quand on se retrouve avec les protagonistes qui ont une quinzaine d'années de moins. Le plaisir de revoir les personnages et de revenir sur des événements, les inconvénients que ses actions ont provoqués. C'est un tome qui confirme les liens qui se sont créés au fil des ans entre les filles. On comprend l'ambition que chacun porte en lui ou en elle, ce qui vient teinter les décisions, les actes et les chemins faits par chaque protagoniste. Ce préquel confirme bien que ce roman se classe dans de la Fantasy adulte.

Sylvie Kaufhold a levé un pari celui de revenir en arrière et affirmer l'intrigue dans lequel se déroule ce récit qui allie piraterie, magie, découverte, exploration, quête, un destin qui se croisent ou s'entrecoupent. La richesse de cette saga est la force des personnages féminins qui sont bien définies, déterminées, imposantes qui sont prêtes à se battre pour arriver à se faire écouter, respecter et aimer. Les royaumes ennemis, c'est un roman où l'on suit une conquête à l'autonomie qui se déroule sur la terre autant qu'en mer. On est dans un récit addictif qui garde son lecteur connecté aux mots et aux pages de cette saga d'aventures.

Un vrai bon moment que j'ai apprécié qui m'a permis d'approfondir l'univers des Royaumes ennemies, j'ai hâte de lire le troisième tome.




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Royaumes ennemis, tome 1 : Les magiciennes

Le commentaire de Martine :

Un excellent roman addictif qui m'a été difficile de mettre de côté. Une bonne histoire de fantasy avec des figures héroïques, qui vont partir en quête au travers des steppes, nous allons suivre le parcours de femmes qui sont de véritables guerrières, des combattantes hors pair, qui n'ont pas froid aux yeux. Entre Iridiane, la guerrière, Lulaï, la rêveuse, Matricia, la revendicatrice, et Zeï, la magicienne, nous sommes appelés à découvrir ses héroïnes fortes, fonceuses, et déterminées.

L'auteure Sylvie Kaufhold a créé des personnages féminins intéressants, imposants, et puissants qui sont capables d'affronter les hommes sans s'incliner. Au travers des chapitres, on voyage, on découvre un univers surprenant, avec des rebondissements étonnants, le tout avec de la magie.

L'histoire vacille entre lumière et ombre dans différents peuples qui se réunissent pour former un monde où l'on retrouve injustice, guerre, lutte de pouvoir, magie, alliance, manipulations, machinations, séductions, trahisons, partage et rupture. Un univers original et la force de ce roman, c'est l'auteure Sylvie Kaufhold qui a réussi à nous présenter le premier tome, dans un roman de plus de 300 pages, ce qui est rare en fantasy, on retrouve souvent des grosses briques. Mais tous les éléments sont bien présentés, l'univers est accessible à tout genre de lecteurs, c'est un bon roman pour un néophyte en fantasy.

J'ai adoré mon moment de lecture, c'est une belle introduction et mise en place de l'univers des Royaumes ennemis.
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Royaumes ennemis, tome 1 : Les magiciennes

Pour la petite histoire, je connais Sylvie Kaufhold depuis quelques années via les réseaux sociaux. C'est elle qui m'a fait connaître les éditions du 38 en me proposant des partenariats pour la collection du fou dont elle a la charge. Et malgré les années, je n'avais jamais lu aucun de ses livres. Vous me direz quelle honte ! Je sais, je suis impardonnable. Mais j'ai réparé mon erreur car lorsqu'elle a annoncé la sortie de Royaumes ennemis, tome 1 : les magiciennes en m'expliquant que c'était un roman plus adulte que ces précédents livres et que c'était celui dont elle était le plus fier et bien j'ai sauté sur l'occasion et j'ai directement pré-commandé le livre.



A force de m'intéresser au genre de la Fantasy, je commence à prendre de plus en plus de plaisir à lire ce style d'ouvrage. Et c'est le premier roman de Fantasy que je lis écrit par une femme. Vous allez me dire, qu'est ce que cela change ? Et bien, le traitement des femmes est totalement différent. Dans beaucoup de romans de ce genre, très souvent écrit par des hommes, les femmes sont toujours maltraitées, violées, esclaves des hommes, reléguées à des rôles mineurs. Dans ce roman, les femmes sont les véritables héroïnes de l'histoire : Iridiane, la meilleure guerrière des Steppes ; Lulaï, le rêveuse boréale capable d'influencer n'importe qui ; Matricia, une des nouvelles matrices du peuple des hommes papillons qui revendique son indépendance ; Zeï, la méchante magicienne qui traite les hommes telle une mante religieuse ; etc. Ces héroïnes sont fortes, puissantes, s'imposent dans un monde profondément masculin. Elles revendiquent leurs droits. A la lecture du roman, je ne pouvais m'empêcher de penser à la saga des Dames du Lac de Marion Bradley Zimmer. Cette dernière avait pris le parti de raconter la légende arthurienne du point de vue des femmes du récit pour arriver à la confirmation que derrière chaque homme important, il y a une femme qui lui souffle ce qu'il doit faire, comment il doit agir et s'imposer. Alors attention, Sylvie Kaufhold n'a pas écrit un pamphlet sur le féminisme à travers son roman mais elle alerte sur le traitement de la femme et sa condition dans les différentes sociétés.



Mais parlons de l'histoire ! Je me suis totalement laissé embarquer dans les aventures de nos héros. L'histoire prend place dans un paysage de steppes. Cela m'a fait penser au roman Le loup des plaines de Conn Iggulden qui raconte l'histoire du guerrier Gengis Khan. J'ai beaucoup aimé que l'univers construit par l'auteure s'inspire de l'histoire d'une autre partie du monde avec ces us et coutumes. J'ai vraiment trouvé ça original.



Khazan est ses compères n'ont qu'un but : réunir les peuples des Steppes. Ils se feront aider par un étrange peuple mi-papillon, mi-humanoïde pour conquérir toutes ces terres mais c'était sans compter sur la soif de pouvoir d'une puissante magicienne qui leur fera face.



En plus d'une histoire pleine de rebondissements et qui vous accrochera du début jusqu'à la fin, Sylvie Kaufhold sait construire de très bons personnages. Hormis Khazan et ses compères, j'ai beaucoup aimé le peuple "papillon". Ils sont le côté comique de cette histoire. Ils apportent un vent de fraîcheur dans cet univers barbare. Le personnage le plus mystérieux à mon goût est celui de Lulaï, on n'en sait pas beaucoup sur elle et ses pouvoirs. Même si nous verrons une évolution au fur et à mesure du roman, j'aurai aimé en connaître davantage. Après ce n'est que le premier tome, je pense qu'on en apprendra plus sur le peuple de Lulaï dans les autres tomes.



C'est vraiment difficile de vous parler de ce roman sans trop vous en dire afin de ne pas gâcher votre plaisir de lecture. Tout ce que je peux vous dire en conclusion, c'est que c'est un excellent roman de Fantasy que j'ai adoré lire. Avec une pointe de féminisme, ce roman se détache surtout par une histoire originale, des personnages haut en couleur et de l'humour qui émaille un récit sérieux.
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Sol : Les Réfugiés du froid

Pas aussi abouti que son roman "Terres obscures" mais quand même bien sympa, Sol est un roman jeunesse à mettre entre toutes les mains (je dirai à partir de 14 ans, pas avant) pour faire réfléchir sur le problème du climat et plus particulièrement sur le partage des ressources. Alors c'est pas un manifeste écolo non plus, y a de l'aventure, de la magie, des perso attachants, mais quand même une bonne dose de parallèles bien sentis avec notre Europe et les migrants climatiques à nos portes.
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Royaumes ennemis, tome 1 : Les magiciennes

Et si les femmes n'étaient pas des personnages secondaires. Découvrez le destin de ces héroïnes dans le premier tome de la saga Royaumes Ennemis de Sylvie Kaufhold : Les magiciennes.

Au final

Les mots pour : style, féminisme, sociétés, évolution des personnages



Les mots contre : /



En bref : un premier tome de saga très intéressant, avec des personnages féminins bien pensés, une aventure savoureuse, des technologies inventives.
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Royaumes ennemis, tome 2 : Les origines

Après avoir beaucoup écrit pour la jeunesse, Sylvie Kaufhold vient de démarrer une excellente série fantasy indéniablement plus adulte, intitulée Royaumes Ennemis.



Comme l'indique son titre, Les Origines, ce deuxième tome n'est pas une suite dans le sens qu'il ne prend pas directement la suite des Magiciennes. En effet, l'autrice a fait le choix de s'arrêter un instant dans la narration de ses intrigues pour revenir sur des événements antérieurs. Pourquoi pas !



Mais je vous rassure immédiatement, on retrouve bien dans ce présent ouvrage tous les personnages qui ont fait le succès des Magiciennes.



Ainsi, on marche, par exemple, dans les pas de Khazan et d'Iridiane dans leurs jeunes années afin de mieux comprendre les liens qui les unissent. Sans parler de cette volonté farouche d'Iridiane de vouloir protéger son cousin ou l'origine des ambitions de conquête du jeune homme. De même, on passe beaucoup de temps auprès de la mère de Lulaï, Anir. Une magicienne dont l'esprit s'est dissout dans les rêves. On fait donc plus ample connaissance avec cette femme trop ambitieuse pour accepter ce destin trop étriqué que son mariage lui offrait. En outre, on fait à nouveau souvent escale à Méri, déjà tenu d'une main de fer par la terrible Zei. On continue, notamment, de goûter à ses intrigues et à son implacable politique de conquête, ainsi qu'à son obsession pour la jeunesse éternelle. D'ailleurs, on ne s'étonne plus de voir sa fille, Zeilin, être la parfaite incarnation de ses ambitions. Sauvage et sanguinaire, on accompagne cette dernière dans ses rapines et même dans son meilleur coup d'éclat, à savoir son rapprochement avec Araklaeg. Enfin, on s'embarque avec Okai pour suivre ses aventures sur mer. En effet, il n'y a pas de meilleure formation pour un prince héritier que la piraterie.



Tous ont un grand destin même s'ils ignorent encore lequel.



Ecrit comme un préquel, ce deuxième tome se lit finalement comme un intermède entre deux moments forts de l'action. Avec ce livre, Sylvie Kaufhold ménage donc une pause à ses lecteurs pour leur faire prendre la mesure de certains rouages de son intrigue. Ainsi, on retourne dans le passé de ses personnages pour mieux comprendre ce qui les anime et ce qui les a marqué. L'un des grands points forts de ce cycle est justement la qualité et l'authenticité de ses protagonistes. Il faut bien reconnaître à l'autrice qu'elle les a bien travaillés en leur donnant notamment une vraie diversité. Cela apporte un charme indéniable à cette saga.



Or, avec Les Origines, elle prend le temps de s'arrêter sur chacun d'entre eux pour les rendre encore plus crédibles, ce ne qui ne gâche en rien notre plaisir de lecture, et peut même influencer notre jugement. Aussi, là où on aurait tendance à détester Zei ou Anir, dans ce tome 2, Sylvie Kaufhold nous fait voir les choses d'une autre manière. De même que l'on apprécie de suivre Okai dans ses aventures maritimes. C'est vraiment un héros intéressant. Même si personnellement j'apprécie énormément les personnages féminins de ce cycle, je ne rechigne pas non plus à m'attacher à certains hommes.



Clairement, Sylvie Kaufhold s'appuie sur une solide galerie de personnages pour nous faire pleinement adhérer à son histoire.



Dans Royaumes Ennemis, on saute d'un royaume à l'autre pour vivre en simultané des destins forgés dans le sang et la conquête. Sur mer ou sur terre, on vibre pour ce tumultueux récit.



Sylvie Kaufhold use de cette même écriture nerveuse qui ne laisse aucun répit à ses lecteurs. On apprécie, d'ailleurs, de retrouver ce modèle de narration construit sur de courts chapitres donnant ainsi au cycle tout son entrain... Fantasy à la Carte.
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Royaumes ennemis, tome 1 : Les magiciennes

Lorsqu’on débute une lecture, on ne sait pas à l’avance ce qui va accrocher notre esprit d’où l’intérêt d’avoir des romans riches en sujets de réflexion, ou aux univers variés et plus ou moins complexes. Dans ce roman, je peux vous dire qu’on peut en dégager, mettre en avant, beaucoup, c’est selon notre sensibilité. Le premier qui nous frappe de plein fouet, c’est la place de la femme dans ce royaume des steppes de la guerrière à la femme du chef, il y a bien des luttes. D’entrée on a la violence et le sexe, la souffrance, la maladie, la maternité, l’amour… on ne va pas s’ennuyer.



Sylvie Kaufhold met en scène des femmes fortes avec chacune une particularité. Pour ne rien dévoiler, je ne donnerai que des éléments du tout début. Nous avons Iridiane, la guerrière, qui essai de faire oublier son corps de femme pendant les batailles et qui est très sensuelle dans l’intimité et puis d’un autre côté on a Tira sur sont lit de souffrance qui attend la délivrance et qui sait qu’au bout il y a sa mort prochaine. Deux femmes de devoir et de deux mondes différents… vous verrez il y a en a bien d’autre.

Ce qui a attiré mon attention se sont les notions d’espace. On part de la steppe cet espace ouvert et plat, lieux de combats. Ensuite, on longe le fleuve avec la notion de frontière, on découvre les conflits entre les peuples. On a quelques villes fortifiées et la notion d’argent. Plus loin on découvre la montagne où il faut atteindre une cité « verticale » qui s’est coupé du monde, les conflits sont réglés autrement. On est dans le savoir, les archives, l’architecture, pas moins cruel. Il y a une certaine progression qui fait aussi partie de la narration, le lecteur est invité à découvrir ces royaumes ennemis. Il va y avoir des alliances et des interactions… de l’idée d’aventure on passe la stratégie politique.

Cela m’a fait penser de la bestialité à l’intellectualité. Mais que ce soit dans les étapes intermédiaires de l’évolution, la violence est omniprésente, que l’on trucide par le fil de l’épée ou avec une machine plus complexe, les notions de justices sont assez relatives.

Les structures sociales de chaque peuple montrent l’importance du pouvoir. Rien de nouveau sous le soleil me direz-vous, cependant, il faut souligner que dans ce roman, il y a un pouvoir différent, celui qui passe parles rêves, celui du contrôle mental, contrôle de la volonté (élixir).

J’ai beaucoup aimé ce roman, en particulier quand on passe de chacun ce bat pour son peuple à des interactions et des mélanges de population, on va voir émerger autre chose. Certains personnages vont trouver leur véritable rôle ou place et évoluer de manière surprenante. On va aussi voir évoluer la notion d’espace entre le début et la fin.

Le lecteur va de surprise en surprise, de rebondissement en rebondissement dans ce roman à la troisième personne aux chapitres cours et concis et rythme soutenu. Il s’agit du premier volet d’un triptyque.

J’ai adoré me laisser emporter par la large palette d’émotions, on est tantôt dans la tête d’un l’un ou de l’autre avec des questionnements différents et des réaction différentes qu’on soit la cruelle reine ou la magicienne, la guerrière ou le pauvre mage stagiaire… J’ai rit notamment lorsque certains personnages se rencontrent… mais chut je vous laisse faire vos propres découvertes…
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Chroniques du jour pâle, tome 1 : Terres obsc..

Plus jeunesse que le cycle Royaumes ennemis mais quand même tout public. Et malgré le sous titre, ce n'est pas un tome 1 mais bien un one-shot. L'histoire se tient et n'appelle pas forcément de suite. L'univers est intéressant, privé de lumière, ce qui entraine des développements différents parmi les peuples suvivants, certains s'adaptant à l'obscurité, en développant de nouveaux sens, et d'autres dépendant d'une lumière magique. La quête est assez classique à la base mais sans clichés du genre, au contraire. C'est bien écrit, ca se lit bien malgré des noms de personnages compliqués, avec des deux trames entrelacées et des personnages complexes aussi bien féminins que masculins. Très sympa.
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Royaumes ennemis, tome 1 : Les magiciennes

Après avoir découvert le brillant Sol, me voici plongée au cœur du Septentrion, un royaume divisé que le chef de guerre Khazan cherche à unifier pour lui rendre la gloire que lui avait donnée son grand-père.



Meurtri par la vie, Khazan s'apprête à apporter son aide à La Ruche, un peuple mystérieux qui pourrait soutenir ses projets de conquête. Dès le décor planté, la mesure est prise : Sylvie Kaufhold ne choie pas ses héros et les dépeint sans concession.



En parallèle du périple de Khazan, nous découvrons les forces qui l'entourent : La Ruche bien sûr mais la guerrière Zei et sa famille tout aussi belliqueuse, une étrange rêveuse qui se plaît à suivre de loin le guerrier.



Ce récit est un chaudron qui bouillonne: le lecteur passe d'un peuple à l'autre, l'envie d'en savoir plus apparaît mais l'auteure en a décidé autrement. Comme pour ses héros, elle a choisi de nous malmener en jouant sur le suspense et les surprises. Une recette détonante, au résultat savoureux.



De ce roman, épique et foisonnant, s'échappent des pépites qui dévoilent tour à tout leur richesse et leurs forces. Des individualités qui remuent, attachent et donnent envie de se précipiter sur le tome 2, sorti il y a quelques jours aux éditions du 38.
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Le monde d'Allia - Intégrale

Il me tardait de lire cette intégrale et d'arriver à son terme tant cette grande fresque de Fantasy (mode Youth) m'a plu dans sa construction de cet univers partagé entre tribus et peuples où magie, sorcières, destins personnels se nouent progressivement pour exploser sur un final dantesque. Il faut reconnaître à l'auteure un vrai talent pour planter des décors différents et riches, décrire des personnages à la base assez communs qui vont se révéler des sortes de héros en mode "marvel"; des destins qui se forgent avec cette pointe de sentiments sans excès au détour des aventures de chaque personnage clé...Une histoire d'un empire éclaté où les ambitions mal déguisées de quelques-un vont faire se dresser différents peuples asservis, en quête d'unité contre les trahisons, les chantages et pour une certaine liberté, bref l'histoire du genre humain mais par la prise de conscience de très jeunes gens et ados de leur importance de créer un monde plus présentable. Il y a un peu d'Homère, de marvel ou de Tolkien dans cette intégrale qui captive tout type de public.

Merci de cette découverte.
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Chroniques du jour pâle, tome 1 : Terres obsc..

J'ai découvert cette autrice grâce au mois de chez Book en Stock, elle était l'invitée du mois de mai, pour une interview participative. C'est toujours un chouette moment de partage et l'opportunité de découvrir des auteurs et des éditeurs. Pour le coup, je ne la connaissais absolument pas, et j'ai craqué pour la couverture de Terres obscures et donc je me suis lancée dans cette lecture.



J'ai passé quelques jours avec ce roman, qui fut une belle lecture. L'univers et les personnages sont au service d'une histoire qui véhicule énormément de belles réflexions sur l'écologie, la place des hommes, le fait de prendre pour acquis certaines choses, la différence, la communication. Des messages qui résonnent et se répondent tout au long de l'histoire. Biensur l'intrigue est tout aussi passionnante, une quête, des épreuves, des groupes et des interactions qui permettent de petit à petit s'attacher aux personnages, qui ont tous leur particularité. L'alternance des chapitres nous permet de suivre un coup un groupe pendant sa quête et un coup un groupe qui essaie de reconstruire. Les querelles sont fortes, l'espoir l'est tout aurant. Les pagent ont défilé très vite, et la fin m'a conquise.



Au final je ne suis ravie d'avoir pu faire cette découverte et je pense bien lire les autres romans de cette autrice.
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Sol : Les Réfugiés du froid

Attirées par Sol et son printemps, des familles entières abandonnent tout dans l’espoir de lendemains meilleurs dans la cité-bulle. A l’arrivée, nombreux sont ceux qui déchantent, repoussés aux portes de la ville.

Parmi eux, Inok et les siens qui se travaillent à la mine, un quotidien qui abrutit et soumet. Sauf quelques esprits vifs et curieux, désireux de faire changer les choses. Inok, le premier…



Dans cette dystopie captivante, Sylvie crée un environnement dur et égoïste, un monde ravagé par les bouleversements climatiques. Un univers sombre certes, mais qui héberge des humains lumineux et porteurs d’espoir. Des personnages attachants et charismatiques, de ceux que l’on quitte à regret en tournant la dernière page. Une belle découverte !
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Royaumes ennemis, tome 1 : Les magiciennes

Pour une première découverte d'une auteure..... j'avoue avoir été emporté dans ces 312 pages partagées entre l'histoire, les personnages, les différents royaumes qui vont être le fil rouge de l'auteure pour mélanger combats épiques, stratégie (on n'est pas loin des Échecs), traitrises, amours et destins. Non nous ne sommes pas dans une énième diffusion d'un soap nord américain mais d'une véritable épopée.

Mêlant habilement des personnages plutôt forts quasi mythiques, des êtres mi-humain / mi - papillon, des peuples dont les divergences et les conflits interviennent à intervalle réguliers, de la magie c'est tout un monde qui s'offre au lecteur que je suis. Une fresque diablement attachante et addictive dont je n'attends que les volumes complémentaires et riches en rebondissements. On ne s'ennuie absolument pas dans cette lecture.

Le Septentrion est partagé entre à l'Est le fameux guerrier Khazan et sa lieutenant Iridiane, à l'Ouest Muskin le chef des Araks sous l'emprise passionnelle d'une des filles de la terrible reine Zei, cette dernière ambitionnant de devenir la seule maîtresse de l'ensemble par ruse, mariages sanglants et trahisons et en mode plus pacifique mais laborieux le peuple hybride et casté (on imagine assez des papill-hommes) de la Ruche à la recherche de son avenir et de la reproduction de ses membres et enfin le Nord où les magiciennes se sont succédées mais dont nous suivons particulièrement Lulaï être aux grands desseins (mettre la main sur Khazan particulièrement) qui devra s'affranchir d'emprises néfastes.Fresque titanesque dans l'absolu où chacune et chacun devra faire les meilleurs choix possibles entre raisons, violences et cœur. Pour cela, nous avons droit à la totalité des outils imaginaires possibles (des scènes de combats homériques, des inventions guerrières dignes des plus grands peuples de l'Histoire, Léonard de Vinci a dû probablement être issu du peuple de la Ruche (lol), des scènes quasi orgiaques (lol à nouveau avec le mode de reproduction du peuple de la Ruche.... les antennes frétillantes), de l'humour on l'aura compris et un sens de la conquête que les dynasties royales et impériales que nous connaissons n'aurait pas renié. Tout cela est mené avec rythme (ma bande originale musicale d'accompagnement ce fut Goran Bregovic s'y est prêtée parfaitement), intelligence, sans temps mort, le suspense minimum nécessaire et les rebondissements de circonstance. J'en redemande.
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Royaumes ennemis, tome 1 : Les magiciennes

C'est un magnifique voyage que je viens de faire avec le premier tome de Royaumes ennemis de Sylvie Kaufhold aux éditions du 38 ( que je remercie). L'auteure nous emmène dans des contrées dépaysantes, aux paysages magnifiquement décrits. Des steppes au Royaume du Nord. La plume est belle, soignée, fluide et nous livre dans toute sa splendeur l'imagination de l'auteure: des peuples originaux, des rêveuses boréales aux étranges habitants de la Ruche ( le point fort pour moi de cette fantasy).



Royaumes ennemis nous parle de deux peuples pacifistes ( celui des Royaumes du nord et de la Ruche, ces êtres ailés à l'organisation insolite( et très originale) et deux peuples conquérants, celui de Khazan et celui de Muskin, tous deux assoiffés de pouvoir et de conquêtes. C'est aussi le roman de femmes fortes, parfois cruelles , au destin marqué par les trahisons, les traditions, les rêves démoniaques, la manipulation... Toutes agissent et sont fortes.

Dans toute cette galerie de personnages hauts en couleurs et jouant chacun un rôle important, ma préférence a été à Iridiane, qui doit composer avec sa féminité pour conserver sa place parmi les guerriers de Khazan. C'est la plus humaine de toutes.

Pour le côté fantasy, j'ai adoré découvrir le fonctionnement et les dissidences de la Ruche, avec une mention particulière pour l'ingénieux Mitril.

Je dois dire avoir été saisie par le personnage de la reine des royaumes du Sud ( un royaume pirate que j'aurais aimé voir développé davantage), Zei, si cruelle, si manipulatrice

J'ai regretté tout au long de ma lecture que l'auteure ne plonge pas au coeur des émotions de ses personnages pourtant si forts. Elle déroule leur histoire, leurs aspirations, leurs combats, mais je les ai presque senti subir leur destin.

Dernier point qui mérite d'être souligné: chaque chapitre nous promène d'un royaume à l'autre, et cette façon de procéder est très agréable!
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Royaumes ennemis, tome 1 : Les magiciennes

Dans Les Magiciennes, on suit à tour de rôle un guerrier, une rêveuse, un peuple ailé vivant dans une ruche ou encore une reine qui avance ses pions dans l'ombre. Alors que certains ne rêvent que de conquêtes ou d'unification, d'autres pensent seulement à la survie. La lutte pour le pouvoir est en marche, qui va-t-elle broyer sur son passage ?



Avec Royaumes Ennemis, Sylvie Kaufhold signe un univers âpre où l'ombre de la guerre plane. Son monde est essentiellement constitué de royaumes rivaux qui cherchent perpétuellement à se conquérir. Si certains, à l'image de Tsetlaeg souhaite une unification des territoires pour mettre fin aux conflits permanents, d'autres comme Araklaeg ou Méri ne visent qu'à étendre leur influence, au mépris des peuples voisins. Qu'elle passe par la violence ou l'union diplomatique, la conquête est bien le fil directeur de ce récit. On ne s'étonne donc pas d'y lire des scènes de combats ou de meurtres d'une rare violence car au jeu du pouvoir, tous les moyens sont bons pour gagner. Chacun des personnages de Sylvie Kaufhold use de ses propres armes, la violence ou la séduction, pour remporter la partie.



A travers de grandes chevauchés, on découvre également un monde étonnant, rempli de magie. Il y a, bien évidemment, celle qui s'épanouit dans les forêts boréales. Elle prend sa source dans les rêves conférant à ses détentrices de grands pouvoirs télépathiques. Le merveilleux se cristallise également autour d'un peuple ailé, ressemblant aux papillons et vivant dans une ruche géante. Ici, on fait la rencontre d'une société très hiérarchisée, aux coutumes surprenantes et qui dispose d'une certaine maîtrise de la technologie.



Oscillant entre ombre et lumière, Sylvie Kaufhold nous dessine les contours d'un univers impitoyable et dépaysant.



Porté par des héros carnassiers qui écrivent leur destin à l'encre de sang, ce récit est assez immersif. Sous la plume de Sylvie Kaufhold, la femme prend le pouvoir et s'impose au fil des pages du tome 1. En effet, beaucoup de ses personnages sont féminins et toutes ont une personnalité très affirmée car Royaumes Ennemis est avant tout un cycle féministe. Après tout, le titre de ce premier volet Les Magiciennes est sans équivoque quant au contenu du roman. Parmi ces héroïnes marquantes, il y a la rêveuse Lulaï qui, au cœur des forêts boréales, est capable de voyager par le rêve et d'insuffler des décisions dans l'esprit des gens. Douce et solaire, Lulaï s'engage dans une quête personnelle pour comprendre la puissance de son don. Puis vient la ténébreuse et secrète Zeï, reine du royaume de Méri. Manipulatrice et menteuse, elle se sert de ses charmes pour servir ses intérêts et assouvir son envie de domination. Elle manipule même allègrement ses propres enfants, en particulier ses deux filles Zeilin et Zeizan, deux guerrières aveuglées par la même soif de pouvoir. Les héritières du royaume de Méri sont de dangereuses combattantes animées par le meurtre et la traîtrise. L'autre femme forte de cette saga, c'est la cousine de Khazan, la belle et intrépide Iridiane. Soldate émérite, elle tue si nécessaire mais agit toujours selon un code d'honneur.



A travers chacune de ces femmes, Sylvie Kaufhold brosse le portrait d'héroïnes, toutes en force et en faiblesse. Des personnages en demi-teinte qui confèrent à cette saga une proximité avec ses lecteurs... suite sur Fantasy à la Carte.
Lien : https://fantasyalacarte.blog..
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