Citations de T. J. Klune (593)
« Je suis du papier. Fin et fragile. Si l’on me brandit vers le soleil, il brille à travers moi. Si l’on écrit sur moi, je deviens inutilisable. Ces marques ont une histoire. Elles forment une histoire, racontent des choses que les autres lisent, mais ils ne voient que les mots et pas ce sur quoi ils sont écrits. Je suis du papier et même si j’ai de nombreux semblables, aucun n’est exactement comme moi. Je suis un parchemin parcheminé. J’ai des lignes. Des trous. Si tu me mouilles, je fonds. Si tu m’enflammes, je brûle. Si tu me tiens dans des mains trop dures, je tombe en morceaux. Je me déchire. Je suis du papier. Fin et fragile. »
- Ce n’est pas parce que les choses sont abîmées ou cassées qu’elles n’ont plus de valeur.
- Ça ajoute du caractère, je trouve, acquiesça Linus. Et cela donne des souvenirs à raconter.
- Arthur dit qu’il faut toujours prendre le temps de faire les choses qu’on aime, indiqua Talia. Si on ne le fait pas, on risque d’oublier comment être heureux.
Ce n’est pas parce que quelqu’un se comporte mal que l’on doit faire de même. Au contraire, c’est ce qui nous différencie. C’est ce qui nous rend meilleurs qu’eux.
Même les petits mensonges sans conséquence lui donnaient mal à la tête. Quand on commençait à modifier la réalité, cela devenait de plus en plus facile et après, il fallait jongler avec des centaines d’histoires différentes. Il était bien plus simple d’être honnête.
[…] si les chats sont de bons juges de caractère, il est aussi possible de connaître une personne en regardant comment elle traite les animaux. Si elle fait preuve de cruauté, évite-la à tout prix. Si au contraire, elle montre de la bonté, j’aime penser qu’elle possède une belle âme.
- Ce n'est pas juste.
- Non. En effet. Mais la vie l'est rarement. On fait du mieux qu'on le peut. Et on s'autorise à espérer que tout ira bien. Parce qu'une vie sans espoir n'est pas une vie.
- Nous n’assassinons pas les gens, dit Hugo, sur un ton qui suggérait que ce n’était pas un premier rappel.
- Et les mutiler, on peut ?
- Ça non plus.
Elle croisa les bras et fit la moue.
- Rien ne nous en empêche. Tu m’as encouragée à réaliser mes rêves.
Je crois que… vous êtes comme les boutons de Théodore. Si vous lui demandez pourquoi il les aime autant, il vous dira que c’est parce qu’ils existent, tout simplement.
On se laisse enfermer dans sa propre petite bulle. Le monde est vaste et rempli de choses mystérieuses, mais on reste dans cette bulle parce qu'on y est en sécurité. À nos dépens. On agit ainsi par facilité, puisque la routine a quelque chose de réconfortant. Jour après jour, jamais aucune surprise. Alors quand on nous force à changer, quand notre bulle éclate, il est parfois difficile de comprendre à côté de quoi l'on est passé. On peut en avoir peur. Certains se battent même pour rester dans cette sécurité.
Il existe des mystères qui ne seront peut-être jamais résolus, peu importe le temps qu'on y consacre. Et si on perd trop de temps à tenter de les résoudre, on risque de passer à côté de ce qui se trouve devant nous.
J'aime être ronde ! Ça signifie qu'il y a encore plus de parties de moi à aimer.
À force de s’en faire tout le temps pour les petites choses, on court le risque de passer à côté de ce qui est vraiment important.
Ce n'est pas parce que les choses sont abîmées ou cassées qu'elles n'ont plus de valeur.
- Ça ajoute du caractère, je trouve, acquiesça Linus. Et cela donne des souvenirs à raconter.
Pourquoi est-ce que la vie ne fonctionnerait pas comme on en a envie? À quoi bon vivre si on fait seulement ce que veulent les autres ?
Parce que si les chats sont de bons juges de caractère, il est aussi possible de connaître une personne en regardant comment elle traite les animaux. Si elle fait preuve de cruauté, évite-la à tout prix. Si au contraire, elle montre de la bonté, j'aime penser qu'elle possède une belle âme.
Les plus grands changements débutent parfois par le plus petit des murmures. Les personnes qui partagent les mêmes valeurs le transforment simplement en rugissement.
- Vous m'entendez ? Nous n'avons pas l'intention de vous faire de mal.
- Mais nous n'écartons pas cette possibilité, précisa l'infirmière Ratched. Je connais cinq mille sept cent vingt-six techniques pour tuer. Ne m'obligez pas à vous faire une démonstration de la quatre cent quatre-vingt-douzième. Vous n'apprécierez pas la quatre cent quatre-vingt-douzième.
- C'est laquelle, de nouveau ? demanda Rambo.
Une image inutilement explicite apparut sur l'écran du robot médical, certains de ses tentacules se glissant dans des endroits où ils n'avaient aucune raison d'aller.
- D'accord, dit rapidement Rambo. Je m'en rappelle maintenant. Personne n'a envie de connaître la technique numéro quatre cent quatre-vingt-douze.
Il éleva la voix.
- Alors, je te conseille de l'écouter !
La musique est partout, monsieur Baker. Vous devez simplement apprendre à l'écouter.
La haine est une perte de temps. Je suis trop bien occupé pour m'y adonner et c'est très bien ainsi.