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Citations de Taïkan Jyoji (28)


Un maître Zen est un homme comme les autres ; mais il le sait, tandis qu'eux l'ignorent ; et c'est en cela qu'il est différent.
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A cours d'idée pour préparer un repas : le chef vous propose la dinde au WHISKY

Etape 1 : Acheter une dinde d'environ 5 kg pour 6 personnes et une bouteille de whisky, du sel, du poivre, de l'huile d'olive, des bardes de lard.
Etape 2 : La barder de lard, la ficeler, la saler, la poivrer et ajouter un filet d'huile d'olive.
Etape 3 : Faire préchauffer le four thermostat 7 pendant dix minutes.
Etape 4 : Se verser un verre de whisky pendant ce temps là.
Etape 5 : Mettre la dinde au four dans un plat à cuisson.
Etape 6 : Se verser ensuite 2 verres de whisky et les boire.
Etape 7 : Mettre le therpostat à 8 après 20 binute pour la saisir.
Etape 8 : Se bercer 3 berres de whisky.
Etape 9 : Apres une debi beurre, fourrer l'ouvrir et surveiller la buisson de la pinde.
Etape 10 : Brendre la vouteille de biscuit et s'enfiler une bonne rasade derriere la bravate - non - la cravate.
Etape 11 : Apres une demi heure de blus, tituber jusqu'au bour. Oubrir la putain de borte du bour et reburner - non - revourner - non -recourner - non - enfin, mettre la guinde dans l'autre sens.
Etape 12 : Se pruler la main avec la putain de borte du bour en la refermant - bordel de merde.
Etape 13 : Essayer de s'asseoir sur une putain de chaise et se reverdir 5 ou six whisky de verres ou le gontraire, je sais blus.
Etape 14 : Buire - non - luire - non - cuire - non - ah ben si - cuire la bringue bandant 4 heures.
Etape 15 : Et hop, 5 berres de plus. Ca fait du bien par ou que ça passe.
Etape 15 : R'tirer le four de la dinde.
Etape 16 : Se rebercerune bonne goulee de whisky.
Etape 16 : Essayer de sortir le bour de la saloperie de pinde de nouveau parce que ça a rate la bremiere fois.
Etape 17 : Rabasser la dinde qui est tombée bar terre. L'ettuyer avec une saleté de chiffon et la foutre sur un blat, ou sur un clat, ou sur une assiette. Enfin, on s'en fout...
Etape 18 : Se péter la gueule à cause du gras sur le barrelage, ou le carrelage, de la buisine et essayer de se relever.
Etape 19 : Décider que l'on est aussi bien par terre et binir la mouteille de rhisky.
Etape 20 : Ramper jusqu'au lit, dormir toute la nuit.
Etape 21 : Manger la dinde froide avec une bonne mayonnaise, le lendemain matin et nettoyer le bordel que tu mis dans la cuisine la veille, pendant le reste de la journée.
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11 janvier 2009
Avez-vous remarqué le vol d'un papillon autour d'un bud-dleia, appelé justement « arbres aux papillons », comment il voltige, se pose sur une fleur, s'envole, revient sur la même fleur, puis s'en va à nouveau. Pendant zazen, les pensées font la même chose. On est concentré, puis tout d'un coup on com­mence à penser à quelque chose, puis on revient sur le point de concentration, puis on repense à autre chose, puis on se repose à nouveau sur sa respiration, bref on volette tout le temps. Pourtant, atteindre l'état de samâdhi que j'évoquais pendant rohatsu demande une grande résolution de se fixer et non de voleter. Parfois même, alors qu'il est posé sur une fleur et qu'il butine, ses ailes continuent à frétiller, comme s'il butinait mais pensait en même temps à aller voir ailleurs. J'y vois là la même attitude que les êtres humains. Us font quelque chose mais penser à autre chose. Moi aussi d'ailleurs.
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C'est donc ça le Zen : être capable de vivre à fond l'instant présent. Non celui qui n'existe plus, non celui qui n'existe pas encore, mais l'instant même. Car si nous ne sommes pas capables de vivre le seul instant qui existe vraiment, soit l'instant présent, alors quand serons nous capables de vivre ? Combien d'êtres passent ainsi à côté de leur vie, sans jamais avoir vécu de tout leur être chaque instant de leur vie ? La plupart, je pense. Car les êtres humains de notre époque ne sentent pas leur corps ; ils sont tout en cervelle. Dès qu'un mot ou une pensée interfère, on est à côté de la sensation. Tant qu'on n'est pas un avec l'action, tant qu'existe une dualité sujet-objet, on passe à côté de l'existence. Il faut mettre de la profondeur dans chaque instant, sans quoi tout est raté.
Le temps est inconsistant et illimité ; de même en est-il de l'espace. Seul ici-et-maintenant existe, à condition qu'on ne tente pas de le fixer. L'état de présence totale existe chez les animaux, dans la nature, mais pour ainsi dire jamais chez l'homme; d'où sa souffrance continuelle, puisque sa vie s'échelonne entre le passé et le futur, entre un temps qui n'existe plus et un autre qui n'existe pas encore. L'homme court après ses souliers
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Chaque jour le maître Ruiyan Yan s'interpelle :
« Maître ! »
Et se répond :
« Oui ! »
Puis il s'interpelle :
« Sois en éveil !
- D'accord !
- A tout moment ne te fais pas avoir par les autres !
- D'accord ! D'accord ! »
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Lorsque zazen est difficile, voire insupportable, parce que les pensées nous assaillent, on devrait alors se dire : j'échoue toujours avec succès. Et les pensées s'atténueront d'elles-mêmes.
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5 janvier 2009
Il arrive que des personnes me demandent :
Comment reconnaître un vrai maître d'un faux maître ? '
Réponse : Celui qui vous dit être un vrai maître n'est pas un vrai maître, celui qui vous dit être un faux maître n'est pas un faux maître. Mais ne vous fiez pas à ce dernier !
Conclusion : Soyez votre propre maître !
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Wu !
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Zazen nous fait remonter à la source de nous-même.
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21 septembre 2008 Exhortation de fin de sesshin
Régulièrement on me demande pourquoi je ne prodigue pas d'enseignement. Mon rôle n'est pas de donner d'enseigne­ment. Les enseignements, on les trouve dans les livres. Savoir avec sa tête ce qu'est l'illumination, savoir avec sa tête ce qu'est l'éveil, ne nous amènera ni à l'illumination ni à l'éveil. Mon enseignement consiste à être assis là, sur le coussin de médita­tion. On pense que plus on en sait sur le Zen ou sur le Boudd­hisme, plus on aura la paix du cœur, la réalisation. Mais, en fait, ce n'est pas parce que plus on en sait, plus on arrivera à la sagesse. La pensée ne peut pas aller là ou se trouve la non-pen­sée. Faire zazen, c'est aller vers la non-pensée. Les pensées ne pourront jamais savoir ce qu'est la non-pensée. Donc, c'est en pratiquant qu'on arrive à cet état de non-pensée et mon ensei­gnement à moi c'est d'être assis sur ce coussin et d'agir comme une locomotive qui tire les wagons.
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L'arbre de Kyôgen -
Kyôgen a dit :
Le zen est comme un homme qui, s'accrochant désespérément à un arbre par les dents au-dessus d'un précipice, ses mains ne s'agrippant plus à rien, ses pieds ne reposant plus sur rien, entendrait soudain quelqu'un lui demander "Eh, l'ami ! Pourquoi Boddhidharma est-il venu d'Inde en Chine ?" S'il ne répond pas il échoue à sa mission, et s'il répond il tombe et se tue.
Alors, que faire ?
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Etes-vous sur de ne pas vouloir passer cette barrière ? Si oui (si vous le voulez), alors, concentrez-vous de tout votre être, avec vos 360 os, vos 84 000 pores sur la question, jour et nuit, sans interruption, sans la prendre dans une forme de conception relative du non-être. Cela revient à avaler une boule de fer chauffée à blanc sans pouvoir la régurgiter. Débarrassez-vous de vos connaissances illusoires et de tout ce que vous avez appris de faux jusqu'à maintenant et acharnez-vous. Au bout d'un certain temps, lorsque vos efforts porteront leurs fruits, vous arriverez à l'unité intérieur et extérieure.
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Marcher au bord de l’Indus n’est pas une promenade commune ! Malgré la couleur de l’eau, j’y trempe le bout des doigts en espérant que mes ongles ne se détacheront pas.
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Ce qui m’étonne c’est que vous n’ayez pas été sensible à ce qu’a dit le Bouddha et qui constitue, ouf, votre dernière question : - … il dit (le Bouddha) « venez et voyez ». Je vous sens là dans une situation dichotomique : la peur d’être piégé par une secte et l’envie de venir voir. Eh bien ! Allez-y, lâchez-vous, risquez l’envie de vous libérer de vos peurs et qu’un jour vous puissiez dire, comme ce Jules de César, à un mot près, « Je suis venu, j’ai vu, je me suis vaincu !
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Chaque jour est un bon jour.
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Maintenant je vous pose la question : Comment allez-vous vous y prendre ? Chaque parcelle d'énergie que vous possédez, mettez-la dans le Wu et devenez ce Wu. Si vous vous efforcez sans interruption et sans vous posez de question alors une nouvelle lampe s'allumera.
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Ce soir je voudrais donner quelques explications sur la signification de la calligraphie exposée dans le Zendo : SHOKUJO KORE DOJO : « Là où on est, c’est l’endroit pour pratiquer la Voie » (sous entendu de réalisation de soi). Le Zen n’est pas que zazen (méditation assise jambes croisées). Il peut l’être le temps d’une session, généralement d’une semaine, au cours de laquelle l’accent est mis sur l’assise posturale. Où chez soi lors de sa pratique quotidienne.
Mais la vie de tous les jours est également l’occasion de pratiquer la Voie, là où l’on est. Lorsqu’on se concentre et qu’on s’absorbe volontairement sur ce qu’on est en train d’exécuter, on pratique la Voie. Chaque instant de la vie de tous les jours peut être l’occasion de pratiquer la Voie, d’être « Un » avec ce qu’on fait au moment où on le fait, de réaliser sa nature profonde. Le Zen est action. Dans l’action aussi, on peut s’unir à l’Absolu.
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Passer un koan, c’est gravir une marche dans la réalisation de soi.
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A la fin de chaque repas, on se sert d'infusion chaude, que l'on verse dans le plus petit des trois bols, puis on passe l'index ou tout autre doigt qui convient le long des parois intérieures du bol pour laver les particules de nourritures qui sont resté collées, ensuite on verse son contenu dans le moyen bol, on répète l'opération, puis on verse l'infusion (qui a tiédi depuis et s'est agrémentée des particules) du deuxième bol dans le grand bol, on lave avec l'index et enfin on boit l'eau de lavage des trois bols. On se ressert une rasade d'infusion pour parachever le nettoyage. On reboit le nectar puis on utilise la pièce de tissu qui sert à essuyer les bols, et enfin on replace ces derniers dans leur fourreau.
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Un bonze demanda au maître Zhaozhou : « Quelle est la signification de la venue de l'ouest du patriarche ? »

Zhaozhou répondit : « Le cyprès dans le jardin ».
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