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Citations de Taïkan Jyoji (28)


Zazen nous fait remonter à la source de nous-même.
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Ce soir je voudrais donner quelques explications sur la signification de la calligraphie exposée dans le Zendo : SHOKUJO KORE DOJO : « Là où on est, c’est l’endroit pour pratiquer la Voie » (sous entendu de réalisation de soi). Le Zen n’est pas que zazen (méditation assise jambes croisées). Il peut l’être le temps d’une session, généralement d’une semaine, au cours de laquelle l’accent est mis sur l’assise posturale. Où chez soi lors de sa pratique quotidienne.
Mais la vie de tous les jours est également l’occasion de pratiquer la Voie, là où l’on est. Lorsqu’on se concentre et qu’on s’absorbe volontairement sur ce qu’on est en train d’exécuter, on pratique la Voie. Chaque instant de la vie de tous les jours peut être l’occasion de pratiquer la Voie, d’être « Un » avec ce qu’on fait au moment où on le fait, de réaliser sa nature profonde. Le Zen est action. Dans l’action aussi, on peut s’unir à l’Absolu.
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Marcher au bord de l’Indus n’est pas une promenade commune ! Malgré la couleur de l’eau, j’y trempe le bout des doigts en espérant que mes ongles ne se détacheront pas.
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Ce qui m’étonne c’est que vous n’ayez pas été sensible à ce qu’a dit le Bouddha et qui constitue, ouf, votre dernière question : - … il dit (le Bouddha) « venez et voyez ». Je vous sens là dans une situation dichotomique : la peur d’être piégé par une secte et l’envie de venir voir. Eh bien ! Allez-y, lâchez-vous, risquez l’envie de vous libérer de vos peurs et qu’un jour vous puissiez dire, comme ce Jules de César, à un mot près, « Je suis venu, j’ai vu, je me suis vaincu !
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Passer un koan, c’est gravir une marche dans la réalisation de soi.
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Chaque jour est un bon jour.
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A cours d'idée pour préparer un repas : le chef vous propose la dinde au WHISKY

Etape 1 : Acheter une dinde d'environ 5 kg pour 6 personnes et une bouteille de whisky, du sel, du poivre, de l'huile d'olive, des bardes de lard.
Etape 2 : La barder de lard, la ficeler, la saler, la poivrer et ajouter un filet d'huile d'olive.
Etape 3 : Faire préchauffer le four thermostat 7 pendant dix minutes.
Etape 4 : Se verser un verre de whisky pendant ce temps là.
Etape 5 : Mettre la dinde au four dans un plat à cuisson.
Etape 6 : Se verser ensuite 2 verres de whisky et les boire.
Etape 7 : Mettre le therpostat à 8 après 20 binute pour la saisir.
Etape 8 : Se bercer 3 berres de whisky.
Etape 9 : Apres une debi beurre, fourrer l'ouvrir et surveiller la buisson de la pinde.
Etape 10 : Brendre la vouteille de biscuit et s'enfiler une bonne rasade derriere la bravate - non - la cravate.
Etape 11 : Apres une demi heure de blus, tituber jusqu'au bour. Oubrir la putain de borte du bour et reburner - non - revourner - non -recourner - non - enfin, mettre la guinde dans l'autre sens.
Etape 12 : Se pruler la main avec la putain de borte du bour en la refermant - bordel de merde.
Etape 13 : Essayer de s'asseoir sur une putain de chaise et se reverdir 5 ou six whisky de verres ou le gontraire, je sais blus.
Etape 14 : Buire - non - luire - non - cuire - non - ah ben si - cuire la bringue bandant 4 heures.
Etape 15 : Et hop, 5 berres de plus. Ca fait du bien par ou que ça passe.
Etape 15 : R'tirer le four de la dinde.
Etape 16 : Se rebercerune bonne goulee de whisky.
Etape 16 : Essayer de sortir le bour de la saloperie de pinde de nouveau parce que ça a rate la bremiere fois.
Etape 17 : Rabasser la dinde qui est tombée bar terre. L'ettuyer avec une saleté de chiffon et la foutre sur un blat, ou sur un clat, ou sur une assiette. Enfin, on s'en fout...
Etape 18 : Se péter la gueule à cause du gras sur le barrelage, ou le carrelage, de la buisine et essayer de se relever.
Etape 19 : Décider que l'on est aussi bien par terre et binir la mouteille de rhisky.
Etape 20 : Ramper jusqu'au lit, dormir toute la nuit.
Etape 21 : Manger la dinde froide avec une bonne mayonnaise, le lendemain matin et nettoyer le bordel que tu mis dans la cuisine la veille, pendant le reste de la journée.
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11 janvier 2009
Avez-vous remarqué le vol d'un papillon autour d'un bud-dleia, appelé justement « arbres aux papillons », comment il voltige, se pose sur une fleur, s'envole, revient sur la même fleur, puis s'en va à nouveau. Pendant zazen, les pensées font la même chose. On est concentré, puis tout d'un coup on com­mence à penser à quelque chose, puis on revient sur le point de concentration, puis on repense à autre chose, puis on se repose à nouveau sur sa respiration, bref on volette tout le temps. Pourtant, atteindre l'état de samâdhi que j'évoquais pendant rohatsu demande une grande résolution de se fixer et non de voleter. Parfois même, alors qu'il est posé sur une fleur et qu'il butine, ses ailes continuent à frétiller, comme s'il butinait mais pensait en même temps à aller voir ailleurs. J'y vois là la même attitude que les êtres humains. Us font quelque chose mais penser à autre chose. Moi aussi d'ailleurs.
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21 septembre 2008 Exhortation de fin de sesshin
Régulièrement on me demande pourquoi je ne prodigue pas d'enseignement. Mon rôle n'est pas de donner d'enseigne­ment. Les enseignements, on les trouve dans les livres. Savoir avec sa tête ce qu'est l'illumination, savoir avec sa tête ce qu'est l'éveil, ne nous amènera ni à l'illumination ni à l'éveil. Mon enseignement consiste à être assis là, sur le coussin de médita­tion. On pense que plus on en sait sur le Zen ou sur le Boudd­hisme, plus on aura la paix du cœur, la réalisation. Mais, en fait, ce n'est pas parce que plus on en sait, plus on arrivera à la sagesse. La pensée ne peut pas aller là ou se trouve la non-pen­sée. Faire zazen, c'est aller vers la non-pensée. Les pensées ne pourront jamais savoir ce qu'est la non-pensée. Donc, c'est en pratiquant qu'on arrive à cet état de non-pensée et mon ensei­gnement à moi c'est d'être assis sur ce coussin et d'agir comme une locomotive qui tire les wagons.
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Un maître Zen est un homme comme les autres ; mais il le sait, tandis qu'eux l'ignorent ; et c'est en cela qu'il est différent.
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A la fin de chaque repas, on se sert d'infusion chaude, que l'on verse dans le plus petit des trois bols, puis on passe l'index ou tout autre doigt qui convient le long des parois intérieures du bol pour laver les particules de nourritures qui sont resté collées, ensuite on verse son contenu dans le moyen bol, on répète l'opération, puis on verse l'infusion (qui a tiédi depuis et s'est agrémentée des particules) du deuxième bol dans le grand bol, on lave avec l'index et enfin on boit l'eau de lavage des trois bols. On se ressert une rasade d'infusion pour parachever le nettoyage. On reboit le nectar puis on utilise la pièce de tissu qui sert à essuyer les bols, et enfin on replace ces derniers dans leur fourreau.
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Le terme shinki contient deux concepts : shin (le coeur ou la pensée) et ki (l'énergie vitale). Selon la pensée japonaise, ki est toujours présent et facilement accessible à tous, mais il faut un esprit fort et solide pour libérer pleinement sa puissance. Ainsi, la pratique du kyudo requiert une parfaite maîtrise de soi et une stabilité émotionnelle.
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Un vieux proverbe nous dit : "Un sage n'est jamais pris au dépourvu, un homme bienveillant n'est jamais troublé et un homme courageux jamais effrayé". Cela signifie que nous devons croire en nous-mêmes parce que tout au fond de nous existe une puissance qui nous permet de surmonter la faiblesse inhérente à la nature humaine et d'atteindre la plénitude de notre potentiel. Les Japonais appellent cette puissance shinki ; en Occident, nous l'appelons esprit.
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Zazen
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C'est donc ça le Zen : être capable de vivre à fond l'instant présent. Non celui qui n'existe plus, non celui qui n'existe pas encore, mais l'instant même. Car si nous ne sommes pas capables de vivre le seul instant qui existe vraiment, soit l'instant présent, alors quand serons nous capables de vivre ? Combien d'êtres passent ainsi à côté de leur vie, sans jamais avoir vécu de tout leur être chaque instant de leur vie ? La plupart, je pense. Car les êtres humains de notre époque ne sentent pas leur corps ; ils sont tout en cervelle. Dès qu'un mot ou une pensée interfère, on est à côté de la sensation. Tant qu'on n'est pas un avec l'action, tant qu'existe une dualité sujet-objet, on passe à côté de l'existence. Il faut mettre de la profondeur dans chaque instant, sans quoi tout est raté.
Le temps est inconsistant et illimité ; de même en est-il de l'espace. Seul ici-et-maintenant existe, à condition qu'on ne tente pas de le fixer. L'état de présence totale existe chez les animaux, dans la nature, mais pour ainsi dire jamais chez l'homme; d'où sa souffrance continuelle, puisque sa vie s'échelonne entre le passé et le futur, entre un temps qui n'existe plus et un autre qui n'existe pas encore. L'homme court après ses souliers
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Transformer sa propre conscience contribue à l'élargissement de la conscience des autres. C'est par son propre rayonnement qu'on incite ses proches à s'engager sur le chemin de la pratique.

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Chaque jour le maître Ruiyan Yan s'interpelle :
« Maître ! »
Et se répond :
« Oui ! »
Puis il s'interpelle :
« Sois en éveil !
- D'accord !
- A tout moment ne te fais pas avoir par les autres !
- D'accord ! D'accord ! »
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Un bonze demanda au maître Zhaozhou : « Quelle est la signification de la venue de l'ouest du patriarche ? »

Zhaozhou répondit : « Le cyprès dans le jardin ».
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Un bonze demanda à Yunmen :

« La lumière illumine sereinement l'univers infini... » mais avant qu'il eût fini sa phrase, Yunmen l'interrompit abruptement et lui dit :
« Ne serait-ce pas les mots de Zhangzhuo ? »
Le bonze :
« Oui, c'est bien ça. »
Yunmen :
« Ta langue a fourché. »
Plus tard, un maître commenta :
« Comment la langue de ce bonze a-t-elle fourché ? »
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Lorsque zazen est difficile, voire insupportable, parce que les pensées nous assaillent, on devrait alors se dire : j'échoue toujours avec succès. Et les pensées s'atténueront d'elles-mêmes.
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