Takahiro Wakamatsu

Ippei a convaincu ses grands-parents et son professeur d’échecs qu’il peut participer au championnat national junior de Tokyo. Il n’a pourtant que deux mois de pratique mais rêve de battre le champion Ren.

Lors de sa première partie au championnat, il obtient sa première victoire face à un adversaire. Il finit par se retrouver face à Ren ; mais a-t-il les moyens de contrer son jeu expérimenté ?



Dans ce tome 2 la rivalité est à son comble entre les deux garçons. Si Ippei reste fidèle à lui-même, vif et débordant d’énergie, on apprend à mieux connaître Ren qui dévoile sa sensibilité. Il confie d’ailleurs son secret à Ippei. Pour des raisons très différentes, les deux garçons souhaitent devenir Grand maître. Quant à Hime, elle est un peu oubliée ne faisant partie que des souvenirs d’Ippei.

J’ai ressenti beaucoup de force dans le dessin, souvent très dynamique surtout lors du championnat. Les parties décrites sont passionnantes même sans connaître les règles. Les commentaires des spectateurs nous aident à suivre. Les visages et les regards sont toujours aussi expressifs. Et l’on sent que les personnages principaux s’étoffent.



Une histoire qui ne perd rien de son intérêt, assurément !

Je renoue avec les mangas grâce au sujet original choisi, le jeu d’échec, qui a piqué ma curiosité.

Comment dessiner et intéresser les lecteurs à une partie d’échec, sachant qu’un échiquier n’est pas très grand ? plutôt intimiste comme jeu, se déroulant entre deux personnes…



Mais venons-en à l’histoire elle-même, car il y a bien en prime une histoire digne d’intérêt. Le jeune Ippei vit chez ses grands-parents sur une petite île. Il est vif et curieux mais s’accroche souvent avec ses camarades. Un jour arrive dans son école Hime, une fillette de son âge, qui reste isolée. Si chacun la trouve spéciale, personne ne va à sa rencontre sauf Ippei qui veut percer son secret. Il découvre alors qu’elle reste à l’écart pour jouer aux échecs. Lors d’une partie qu’elle lui propose, il découvre le monde d’aventures dont il rêve depuis son plus jeune âge et sa passion nait.

Cependant Hime doit repartir au loin avec son père. Tous deux vivent mal cette séparation et Ippei promet d’apprendre correctement à jouer afin de pouvoir l’affronter à nouveau. Mais il ne trouve pas de joueur sur son île… comment pourra-t-il devenir Grand Maître dans ces conditions ?



Pour ce tome 1, je trouve le défi relevé haut la main. J’ai aimé ce que propose les auteurs. Le déplacement des pions est rendu de façon dynamique sans que l’on reste néanmoins focalisé sur eux. Les personnages ont aussi toute notre attention, les visages sont très expressifs et leur caractère bien déterminé. Qui plus est, j’ai compris ce qui se passait alors que j’ignore les règles des échecs ! Les auteurs ont été très didactiques en proposant des explications à travers les dialogues, de façon naturelle. Et au milieu du tome, nous trouvons une page avec un « cours d’échec express » illustré, consacré au déplacement des différents pions.

En dehors de l’apprentissage du jeu et du défi à relever, les personnages sont très touchants avec leurs faiblesses et la réalité de leur vie quotidienne. Ils ont tous une raison singulière et personnelle de se plonger dans le jeu. On aborde ainsi les thématiques de la maladie, de la solitude, du rapport aux autres. On se doute/espère que ces côtés vont être développés dans les tomes suivants.



Les motivations pour poursuivre la lecture sont donc multiples. Une belle réussite pour un premier manga.

À la demande générale de mon fiston, j'ai répondu à l'appel du manga, par le biais de cette série à la thématique spécifique. Le résultat n'a pas fait échec et mat, loin de là. J'ai bien aimé la narration, le rythme. Certes, les sursauts un sur-excités de certains personnages fatiguent un peu, mais il semblerait que cela fasse partie du genre. L'ensemble est maîtrisé, cohérent, intéressant et prenant. J'y reviendrais au manga pour sûr et du coup, je rejoue aux échecs !

Le sujet est intéressant, mais l’anti-héros est définitivement trop mou et antipathique. Tout cela manque de force comme le héros, il s'ennuie et finalement nous aussi. Les dialogues sont niais et que dire des personnages féminins, totalement stupides. Bon, ceci dit, j'ai lu que c'était un style voulu, une parodie, ok je n'ai pas compris la parodie.

Je n'ai jamais compris la passion pouvant être suscitée par les échecs. J'ai eu beau regarder parfois certains membres de ma famille y jouer, cela ne m'a jamais intéressée. Et finalement, ce n'est pas si grave que ça, car il en faut pour tous les goûts ! Qui plus est, cela ne m'a pas empêchée d'apprécier la lecture de ce premier tome. Si j'ai pris plaisir à le lire, ce n'est pas en raison de son thème donc, mais de ses personnages. Ippei, Hume, Ren, séduisent par leurs caractères très différents.



Cette série plaira sans aucun doute aux enfants amateurs d'échecs. Pour ma part, je ne pense pas poursuivre cette série étant donné sa thématique spécifique et les descriptions de duels d'échecs qui auront sans doute lieu dans les prochains tomes.

Je m'attendais à un peu plus de fun avec un héros dépressif, chargé de sauver le monde. Mais non, je suis quelque peu déçue. Très peu de gags dans ce manga et un rythme assez poussif.... Le dessin est de son côté tout à fait correct. Dommage ! Je ne lirai pas la suite !

Grosse déception 😓 J'avais été séduite par le contexte de base : lorsqu'on vit une vie malheureuse dans notre monde, a notre mort on est transféré dans un autre univers dans le but de devenir un héro.



Malheureusement, je m'attendais à un manga avec un peu de sérieux et un monde fantasy riche mais à la place ce premier tome est hyper cliché et un peu bêbette.



Le héro souhaite à tout prix se suicider, il devrait dégager une certaine mélancolie, un état triste ou autre mais il ne dégage aucune profondeur, rien du tout. Les autres personnages ne relèvent pas le niveau, entre la sainte qui tombe amoureuse du héro sans aucune raison et la fille chat qu'on appelle Boulette et qui ne sert absolument à rien...



Rajoutons à ça un univers fantasy sans aucune originalité et un système de jeu vidéo hyper redondant dans les isekai... Ce premier tome ne m'aura définitivement pas convaincue de lire la suite.

Un manga plein de peps, qui dépoussière le jeu d'échecs!

Arrivé aux échecs par hasard, le jeune Ippei les envisage comme une aventure immobile, "un autre univers" où les pièces, tels les petits soldats d'une armée ou une troupe autour d'un chevalier, se livrent une bataille animée. Quand il plonge dans ce "monde d'aventures", Ippei retrouve son âme d'enfant pour son plus grand bonheur.



Le personnage est plein d'enthousiasme et de bonne humeur. Élevé par ses grands-parents (?), il se découvre une passion dévorante pour cette nouvelle activité transmise par son amie Hime (malade, elle ne peut s'adonner aux activités physiques) et qui vient supplanter le foot et les jeux vidéo, au plus grand désespoir de ses copains! Certes les échecs éloignent Ippei de ceux-ci (personne ne veut faire de partie contre lui, "c'est ringard"), mais le jeune garçon va faire de nouvelles rencontres (Ren le prodige et son entraîneuse) et s'ouvrir à de nouvelles perspectives.



En effet, ce qui motive également Ippei, ce sont les défis! Bien que n'ayant aucune connaissance théorique (notamment les stratégies de base), il a une sorte d'instinct pour les échecs, un don dont il est inconscient, porté qu'il est par son plaisir de jouer. Bien qu'il soit débutant, c'est déjà un "sacré phénomène" qui rêve de devenir "Grand Maître", ce qui n'est guère réaliste mais on y croit quand même tant le héros est sympathique.

"Le premier pas d'un très long voyage" dans le monde des échecs!
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Hime est partie, mais Ippei essaie de tenir sa promesse de devenir un grand maître et pouvoir de nouveau échanger des parties avec elle. En attendant c'est avec Ren qu'il doit composer. Comme avec Hime, Ippei arrive à se transporter dans la partie quand il joue contre Ren.

Ippei est un garçon plutôt turbulent, et bruyant. Plein de vie dirait-on ! Son grand rêve est de devenir un super héros et de vivre des tas d'aventures. Quand une nouvelle élève lui fait découvrir les échecs, loin de le rebuter, lui voit toutes les aventures qu'il va pouvoir vivre : déplacer les pièces, voir l'échiquier comme un paysage avec ses cavaliers et son armée, c'est exactement ce qu'il veut !

Un manga très agréable à lire, même si, comme moi, on ne connait rien aux échecs. Et il parait que la série sera courte !

Etant une petite nouveauté de la médiathèque, je suis aussi curieuse qu’un chat. Je me suis lancée dans la lecture de cette petite série de quatre tomes. Si vous avez aimé Hikaru no Go, pourquoi ne pas tenter cette série ?

Ippei est un jeune garçon très actif. Il énerve ses camarades de classe comme ses professeurs. Il est ainsi jusqu’à l’arrivée d’Hime, une jeune fille qui lui fait découvrir les échecs. Ce jeu de plateau, lui permet de s’évader et de s’approcher de son rêve.

Ce tome est centré sur ces deux enfants. Il y a des explications sur les déplacements des pièces, sans être lourd. Pas besoin de s’y connaitre pour apprécier. Les pièces se transforment en véritables personnages dans l’esprit d’Ippei. Le garçon semble prendre beaucoup de plaisir à jouer. L’action présente par l’imaginaire d’Ippei laisse penser que ce manga est plus destiné aux garçons, mais je pense qu’il pourra plaire à tout le monde. Ce tome rappelle que la rivalité n’est pas forcément négative. Hime et Ippei grandissent en quelques pages et se font une promesse. Le dessin et les personnages emmènent les jeunes enfants de sept ans dans leur histoire. A déguster sans modération.

Le coup de cœur que j'ai eu pour le personnage d'Ippei dans le tome 1 se confirme dans cette suite. Ce garçon à la bouille d'ange continue de démontrer un courage sans faille malgré ses lacunes dans les échecs et son tempérament impulsif. Il veut croire en sa chance et fait preuve d'une extraordinaire positivité. A croire que rien ne peut l'abattre... Ren, de son côté, est toujours aussi glacial et condescendant, voire même d'avantage étant donné le contexte de compétition officielle. Les deux garçons sont de parfaits opposés et on sent que, quelle que soit l'issue de leur partie, leurs chemins se croiseront encore.



Ce tome est intéressant car il porte essentiellement sur le duel entre Ippei et Ren; de prime abord, réussir à capter l'attention des lecteurs en racontant une partie d'échecs relève d'une grande complexité. Pourtant, le contrat est pleinement rempli. Tous les personnages sont très expressifs, ce qui créé une certaine tension. De plus, même sans être un joueur confirmé, on arrive à suivre la partie et à comprendre les stratégies des garçons. Les mangakas se permettent même de faire une petite pause dans l'histoire pour expliquer de nouveau quelques règles essentielles et proposer un petit jeu au lecteur. On n'a qu'une seule hâte à la fin du manga : assister à une nouvelle confrontation entre les garçons. J'espère que le personnage de Hime fera une apparition dans le prochain tome car elle m'a manquée dans celui-ci.
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Quand j’étais enfant, il m’arrivait de jouer aux dames mais très peu aux échecs, je trouvais les règles de ce jeu un peu compliquées à l’époque. Toutefois, il m’arrivait de faire une partie ou deux avec mon frère mais je n’étais pas à la hauteur. Les temps ont changés depuis et c’est avec plaisir cette fois que je vais m’y intéresser pour la bonne raison qu’un shonen aborde ce sujet en manga. Après avoir découvert l’acquisition de À l’assaut du Roi par Kana, je me suis dit que je laisserais le passé de côté et que je découvrirais cet univers d’un œil nouveau. Je vous invite donc à suivre avec moi les aventures d’Ippei au travers de cette critique du premier tome de À l’Assaut du Roi, disponible aux éditions Kana.



Jeune garçon plein d’entrain, Ippei n’est pas des plus apprécié de ses camarades, bien au contraire. Qui plus est, il aime faire le pitre sur le terrain de foot en provoquant une camarde de classe qui lui mettra la honte devant les autres élèves. Un beau jour, Hime, une nouvelle élève, arrive en ville et elle parviendra à motiver Ippei de s’intéresser aux échecs. De ce plateau, Ippei vont les choses en grands imaginant que les pions prennent vie dans un univers fantastique tels des héros. Un lien d’amitié se tisse alors entre eux, mais malheureusement Hime doit déménager.



C’est alors qu’Ippei et Hime se font une promesse, celle de s’affronter un jour lors d’un tournoi. Ippei se motive alors à suivre un entraînement assidu afin de devenir un grand maître d’échecs !



À l’assaut du Roi est un manga qui se termine en 4 tomes, autant dire que vous ne vous ruinerez pas si vous comptez vous y risquer. Et personnellement, je peux vous dire que j’ai beaucoup apprécié la découverte de ce premier tome. Sachez qu’il ne faut pas être adeptes des échecs, connaître les règles et techniques sur le bout des doigts pour profiter pleinement de cette série. Minori Kiguchi, qui n’est autre que le scénariste, le dit lui-même dans son manga et ajoute même que celui-ci est son tout premier. On pourrait croire que pour une première le thème abordé peut sembler complexe, mais croyez-moi si je vous dis qu’il n’en est rien. La lecture de ce premier tome m’a été plaisante tant le scénario est instructif et l’atmosphère présentée ici assez intéressante. Aussi, vous apprécierez la présence d’une page d’entraînement express détaillant certains mouvements du jeu d’échecs.



Ce premier tome nous invite à découvrir certaines situations où l’amitié trouve sa place et où la rivalité prend vie. On s’attache aux personnages et bien qu’on puisse qualifier notre héros de pile électrique, il n’en demeure pas moins touchant par moments de le voir évoluer. Ippei forge son caractère, fait preuve de tactique et j’ai trouvé ça assez drôle la façon qu’il a de mouvoir les pièces de l’échiquier avec de grands mouvements et une très grande persuasion dans les coups menés. Tout cela est bien mis en scène d’un point de vue graphique par Takahiro Wakamatsu. Je trouve ses coups de crayons bien maîtrisés autant sur les scènes de tranche de vie où les dessins sont réalisés de manière normale que sur les plans de grandes envergures où Ippei est à l’honneur et qu’il se la joue grand spectacle pour en mettre pleins les yeux à son adversaire.



J’aime la façon dont les personnages prennent forme et ce petit côté instructif aux règles d’échecs. Ce premier tome de À l’assaut du Roi est assez rythmé, bien mis en scène avec des vignettes plutôt bien détaillées mais à la découpe plutôt simple. Le côté graphique de la série me plaît et on ne tombe pas dans de grosses gamineries de collégiens. Au contraire, ce premier tome propose une bonne petite touche de shonen, l’action est bien présente et les relations entre les personnages sont bien vivantes. L’humour n’est pas épargné, ce qui fait de À l’assaut du Roi une série courte qui, je pense, conviendra tout aussi bien à des fans de shonen qu’aux adeptes de ce sport.



« Un premier tome de À l’assaut du Roi à découvrir tant il est instructif avec des parties d’échecs dynamiques et où Ippei nous dévoile son grand jeu. CAVALIER prend lecteur en D4 ! »
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Ce coup-ci c'est entièrement et radicalement l'histoire qui m'a intrigué, ainsi que le graphisme qui m'a donné envie. Dans cet isekai insolite, original et teinté d'humour, il y a de fortes chances que ça passe ou ça casse. Il se laisse lire sans déplaisir, en surprenant, et en nous faisant plus ou moins rire.

Cette série est édité par Kana dans leur collection Big Kana, le dessin est de WAKAMATSU Takahiro et le scénario de NODA Hiroshi. Dix tomes sont déjà sortis a Japon, il est toujours en cours, alors qu'en France il commence tout juste à sortir. On a donc de la marge.

Tout commence alors que le personnage du nom de Sensei met en scène son double suicide avec sa muse. Il se fait renverser par un camion, et le voilà dans un tout autre endroit où il est accueilli comme un aventurier. C'est alors que nous allons de surprise en surprise, ainsi qu'Annette qui l'accueille, car Sensei en reste à son désir de mourir. Après, il serait tenter de retrouver Sachan aussi, sa muse.

Ainsi, nous sommes loin d'un isekai classique, même si il en a tout au premier abord. Sensei est un écrivain, en tant qu'aventurier il n'a pas grand chose pour lui. Mais par moment, il dit des paroles qui touchent en plein cœur différents personnages et cela donne des résultats inattendus, de quoi tomber de sa chaise. Le manga se retrouve avec un côté barré et drôle, et cela demande à voir comment cela va être exploité sur le long terme. Le tome se laisse facilement lire, il décontenance pas mal.

Le beau graphisme est un point fort du titre. En vrai, malgré le discours bien rôdé qu'il reçoit à son arrivée, rien ne semble si simple. Sensei est un transféré, comme ils disent, quelqu'un venant d'un autre monde. Nous en croiserons d'autres, et d'après vous quelles impressions nous feront-ils ?

Le côté qui pourrait être un peu gênant est la façon dont Sensei semble attirer les jeunes femmes, un peu comme si un harem se constituait. Cela aussi a un côté assez surprenant et pourrait en déranger.

En tout cas, vous voilà averti et si vous voulez quelque chose de décalé, qui va vous surprendre pourquoi pas. Il est certain que vous ne vous attendez certainement pas à une façon dont il va faire la route par moment. Puis au-delà de son envie de mourir, d'un côté m'enfoutiste, il a des paroles intéressantes par moment, qui comme dit en touche surtout certaines.

C’est quand on pense avoir fait le tour de la question des Isekai qu’une nouvelle donne est lancée. Hiroshi Noda quitte les sentiers battus classiques pour nous présenter un héros qui ne veut pas en être... pire : il veut mourir ! D’autant plus saugrenu : celle chargée de l’accueillir décèle une absence totale de potentiel héroïque ou magique dans ce nouveau venu de la Terre. Il doit être le premier du genre vu que, d’ordinaire, les suicidaires qui arrivent se retrouvent gratifier d’un don faisant de lui un héros dans ce nouveau monde tout en lui ramenant le goût de vivre... autant dire qu’on est mal barré avec cet “aventurier”.



Étant perpétuellement empêché de prendre une bonne dose de somnifères qu’il trimbale partout avec lui, l’homme décide d’affronter cet univers étrange, dans la perspective de se faire tuer rapidement. Ou mieux, d’y retrouver sa compagne avec qui il aurait dû mourir... bonjour l’ambiance, n’est-ce pas ?! Il émane néanmoins un petit “quelque-chose” de celui qu’on surnomme “Sensei”. Un brin de mystère, ne serait-ce que par son nom qu’on ne connaît toujours pas à la fin de ce premier tome, accentué par son regard sombre.



Qui plus est, alors qu’il est techniquement dénué de toutes forces quelconques, il réussit toujours à survivre aux attaques, et même à tuer de viles créatures... Sa gardienne n’est donc pas la seule à se poser des questions. Où est-ce que l’auteur nous emmène ? Allez savoir...



Côté graphique, nous sommes dans un registre classique d’héroic-fantasy de relativement bonne facture, signé Takahiro Wakamatsu. Détaillé pour mettre en valeur ce nouveau monde et les créatures qui le peuplent, avec des gros plans pour s’attarder sur les expressions des protagonistes qui vont de la lassitude la plus totale à l’incompréhension sans nom. En passant par une bonne dose de dynamisme de les parts des ennemis... de quoi donner un premier aperçu intéressant de la série. Affaire à suivre du coup !
Lien : https://sambabd.net/2024/04/..

Dans ce tome, Ippei parvient à convaincre sa grand-mère de participer aux championnats junior d'échecs du Japon. Il s'élance dans la compétition plein d'enthousiasme et se mesure même à Ren, le champion incontesté.

Ippei, est toujours aussi attachant. Il détonne carrément dans ce monde des échecs que l'on s'imagine calme, très studieux, et lui qui arrive en parlant fort, en faisant fi des grandes théories des échecs puisqu'il joue pas mal à l'instinct. Le contraste est amusant, d'autant plus que les dessins le montrent souvent dans cette impulsivité propre à l'enfance. Même si je trouve le scénario parfois un peu juste, j'ai eu plaisir à poursuivre les aventures du jeune garçon.

D'habitude, Ippei aime plutôt jouer au football avec ses copains. Mais une nouvelle élève arrive, Hime, qui n'a pas le droit d'aller jouer dehors pour raison de santé, et qui passe ses récréations en classe à jouer aux échecs.

Intrigué, Ippei va commencer à s'intéresser à la fois à sa camarade et au jeu d'échecs. Très vite il est mordu et il demande même à ses grands-parents (chez qui il vit sur une des multiples petites îles du Japon) de l'inscrire à un cours. Là-bas il va rencontrer un élève prodige qui deviendra son principal adversaire car Hime a quant à elle quitté le Japon.

Un manga vraiment sympathique où les échecs sont présentés comme un véritable duel, et où les pièces sont vues comme des personnages livrant une bataille. Ippei est très attachant, on a vraiment envie de le voir progresser et battre l'arrogant petit prodige au visage d'ange mais à la mentalité de démon. Le personnage de la prof d'échecs du club m'a bien plu car elle est assez atypique et ne correspond pas aux clichés liés aux échecs : grande nana en short, clope au bec et l'air un peu blasé, et qui va très vite être intriguée par Ippei, elle a un côté décalé assez amusant.

Il y a ça et là quelques explications sur le jeu, mais elles n'empiètent pas du tout sur l'intrigue, ce qui est très agréable.

Un manga jeunesse qui pourra plaire autant aux joueurs d'échecs qu'aux autres, à partir de 8-9 ans.

À l’assaut du roi raconte l’histoire d’un garçon de primaire qui va, un peu par hasard, apprendre à jouer aux échecs grâce à une nouvelle élève réservée mais surtout passionnée.



Quand celle ci va devoir déménager à l’étranger (je ne vous spoile pas, c’est dans le résumé) elle va lui offrir son échiquier et iels se feront la promesse de se retrouver pour s’affronter lors d’un tournoi quand iels seront devenu.e.s plus fort.e.s.



Ippei, qui s’est véritablement découvert une passion dévorante, va alors chercher des adversaires sur l’ile où il habite. Recherche qui va s’avérer plus compliquée qu’il ne l’aurait imaginé, personne n’étant spécialement emballé par son jeu jugé trop compliqué.



A force de persévérance il va pourtant obtenir de ses grands-parents, avec qui il habite, qu’ils le laissent participer à un cours donné dans la ville la plus proche, Nagasaki. Là bas il va rencontrer un jeune joueur très talentueux qu’il va se mettre en tête de vaincre malgré le niveau très élevé de ce dernier.



Honnêtement, je craignais assez de voir Ippei jouer à l’instinct et gagner face à des joueurs beaucoup plus expérimentés que lui mais, pour l’instant du moins, cette crainte s’est avérée non fondée.



Bien qu’il ait un talent inné (un brin trop, d’ailleurs) Ippei va devoir perdre pas mal de matchs pour apprendre ce que sont vraiment les échecs et comment y jouer de manière optimale.

(lire la suite sur le blog)
Lien : http://kobaitchi.com/a-lassa..

Si comme moi vous en avez assez des isekai dont les protagonistes, au bord du burnout, se font systématiquement percuter par un bus et recommencent leur vie complètement cheatés dans un monde RPG fantasy, ce manga est fait pour vous !

Certes on retrouve des éléments bateau du isekai (protagoniste dépressif et monde RPG) mais ils sont traités d'une manière parodique que j'ai personnellement beaucoup appréciée. Humour noir au rendez-vous et un petit cliffhanger à la fin qui ne mange pas de pain, un premier tome très prometteur !

Ainsi, No Longer Allowed in Another World se présente plus comme une parodie remplie d’humour des isekai qui joue avec les codes. Une expérience.
Lien : https://www.actuabd.com/No-L..