Citations de Tamara Balliana (338)
Je t'ai toujours aimée également. Mais plus jamais je ne te laisserai partir, Jade. J'irai où tu iras, mon pays sera toi.
Je crois qu'elle m'a jeté un sort.
Parce qu'elle a beau m'avoir brisé le cœur, ne pas m'avoir parlé pendant toutes ces années, je crois que je l'aime encore.
Non, en fait c'est plutôt une certitude : je l'aime encore.
Je ne peux pas faire autrement, c'est un pacte que j'ai avec le créateur. Si tu as des fossettes, tu te dois de les utiliser. Sinon tu perds le privilège d'en avoir. Et je n'ai pas envie de les perdre.
Je découvre enfin, ce fameux chemisier blanc. Problème : il est plus froissé que le visage d'un résident de maison de retraite.
- Bien, mais avant qu'on aille se chercher une bière, je vais quand même te donner le discours façon grand frère. Si tu fais le moindre mal à Jenna, le président pourra te cacher dans le plus planqué de ses bunkers, je te retrouverai, Smith. Et toute mon équipe sera là avec moi pour te faire passer un sale quart d'heure. Bien plus qu' un quart d'heure à vrai dire.
Je leve les yeux au ciel et rétorque:
- Ce conseil est totalement inutile, je ne vais pas...
- Ce conseil n'est pas du tout vain. Tu joues souvent les indifférents, mais si justement il y a quelqu un devant qui tu tombes le masque, c'est Jenna.
Je me laissai tomber sur la chaise, moins élégamment que je ne l’aurais souhaité. Non pas que je cherche à faire une quelconque bonne impression. Je relevai le regard vers Vincenzo qui se tenait debout, une main toujours dans sa poche avec une expression mi-ennuyée, mi-dépitée. Ce fut à cet instant que je notai sa tenue. Il portait un smoking. Un putain de smoking probablement fait sur mesure étant donné qu’il donnait le sentiment d’être une seconde peau. Une tenue de soirée aussi noire que ses cheveux ramenés en arrière, ses iris et son âme. Sa chemise blanche était immaculée, sans un pli et ouverte au col, laissant paraître un triangle de peau hâlée. Autour de son cou pendait un nœud papillon défait, seul détail annonçant que la nuit avait été longue, voire qu’il y avait eu un moment de débauche. Mais le connaissant, c’était davantage un geste arrogant signifiant : oui, je suis le genre de connard assez sophistiqué pour préférer des nœuds papillon à nouer moi-même, avec un smoking qui vaut un mois de ton salaire. Il portait son manteau soigneusement plié sur son avant-bras. Qui a une chemise impeccable à 4 h du matin ? Qui a l’allure d’un mannequin GQ prêt pour un shooting photo en plein milieu de la nuit ? Qui porte un smoking au Nouvel An ? Vincenzo Rossi.
- Tu m'as dit un jour de ne pas sous-estimer le pouvoir de l'île. Que c'était en partie grâce à elle que tu étais tombée amoureuse de moi.
Dans la vie, vous vous retrouvez toujours à faire des choses que vous n’avez pas prévues. La plupart du temps, c’est parce que vous n’aviez même pas songé qu’elles pourraient se produire. Et puis, il y a celles que vous aviez envisagé de ne jamais faire, même sous la torture, et qui malheureusement vous tombent dessus sans crier gare.
- Les BIM employés, Clémence est arrivée ! Et je vous présente Giovanni, son petit ami !
Tous les regards convergèrent dans notre direction, même Jocelyne des ressources humaines interrompit sa brasse coulée pour nous faire coucou.
Moi j'étais figée sur place, et je sentis une ombre se rapprocher. Une ombre qui avait l'odeur et la voix de Gio et qui murmura à mon oreille:
- Tu peux me dire pourquoi le message comme quoi je ne suis pas ton petit ami ne semble pas être passé ?
La chose la plus importante, ce n'est pas tant d'aimer, c'est de l'être aussi en retour. Je devrais le savoir, avec toutes les chansons que j'écoute à longueur de journée.
-On va faire une balade en forêt…
Ok, donc peut-être que ce mec est réellement un serial killer et qu’il va tenter de se débarrasser de moi. Est-ce que je dois sauter de la voiture en marche?...
-Tu m’emmènes dans les bois avec une scie et de la corde? demande-t-elle d’une voix blanche.
Elle a l’air vraiment effrayée maintenant. J’ai une seconde de de confusion, puis je comprends et éclate de rire.
-Devi, je t’emmène en forêt pour, pour…
Je ris tellement que j’ai du mal à finir. Elle me regarde curieusement, comme si elle avait compris qu’il s’agissait d’un quiproquo mais qu’elle n’en était pas tout à fait sûre non plus.
-Tu devrais arrêter de lire des biographies de tueurs, reprends-je, une fois calmé. Je ne sais pas ce que tu crois que je vais faire avec toi dans les vois avec une scie, mais crois-moi, tu en ressortiras vivante.
- Je me suis dit que s'il y a bien quelqu'un qui pouvait me trouver un mari en 48 heures maximum, c'était toi !
- Hein ? Tu es consciente que je ne travaille pas pour une agence matrimoniale !
Quelle idée de vouloir s'enchaîner à un homme pour le reste de sa vie ! D'autant plus qu'on s'est très bien que ce sera lui le coupable si je suis retrouvée sauvagement assassiné. C'est toujours le mari. Je regarde assez d' émission sur les crimes pour le savoir.
Les chemins sans obstacle n'ont aucun intérêt, ce sont les tortueux qui forgent qui nous sommes.
- Et il fait des soupes délicieuses. Quel homme fait ça ? Les mecs, ça bouffe des patates, non ?
Si ça ne tenait qu’à moi, je prendrais le risque de lui expliquer qui je suis. Pour elle, je crois bien que je mettrais en péril ma dernière chance.
- Et tu déduit tout ça grâce à la longue conversation que nous venons d'avoir, je suppose ?
"Je pourrais être à nouveau déçue, mais de mémoire on n'a jamais vu quelqu'un atteindre le succès sans prendre de risques."P.336-337
"Rien n'est impossible, si tu te donnes les moyens d'accomplir tes rêves. Mais la question : es-tu prête à t'investir à fond pour réaliser les tiens ?"P.306
"Par moments, je me fais l'impression d'être à nouveau une adolescente. De ne pouvoir me contrôler en sa présence. Mais au fond de moi cela n'a rien à voir avec des pulsions dues aux hormones. C'est tout simplement lui."P.251