Tarina Deaton

Elle avait envie de claquer des doigts et de dire des malédictions.
— C’est quelqu’un que j’ai rencontré par Bree et Jase.
Le Docteur Tailor consulta ses notes, en feuilletant quelques pages.
— C’est un ami de Bree ou bien de Jase ?
— Jase.
Bree et elle avaient un accord selon lequel elles pouvaient parler de l’autre avec le Docteur Tailor, ce qui rendait leurs sessions plus faciles que d’essayer de parler de choses et d’autres.
Le Docteur Tailor détacha les pages de son bloc-notes.
— Parlez-moi de lui.
— Il est… n’est pas ce que j’attendais, dit Denise après une profonde inspiration.
— Comment ça ?
— Bien, c’est un ancien des forces spéciales. Par définition un mâle alpha, mais en même temps il est drôle et il ne semble pas se prendre au sérieux tout le temps.

Chapitre 1 :
«… Elle laissa retomber ses mains et le fixa.
— J’en ai rien à faire de ce que tu veux. Il n’aura plus de contact avec ces enfants.
— Denise, c’est l’un des seuls liens que nous ayons avec les Anarchists. Nous en avons besoin. Préviens juste les enfants de ne lui donner aucune information quand ils lui parlent.
Des souvenirs durs et sombres menaçaient de remonter à la surface.
— Laisse-moi te dire les choses une nouvelle fois. J’en ai vraiment rien à faire. Et tu peux être sûr que tu n’utiliseras pas ces enfants comme appât ou comme moyen d’entrer dans un gang criminel. De toute façon, ce sera un sujet de conversation dans quelques mois quand je les déménagerai de cette maison.
— Denise…
— Non. Je n’inclurai pas ces enfants au milieu d’une guerre entre le FBI et les Anarchists. Je ferai ce que j’ai à faire pour les protéger. Fin de l’histoire.
Elle recula dans la maison et ferma la porte avec fermeté. Elle voulait la claquer, mais ne souhaitait pas inquiéter les enfants. Comment osait-il ? Pour qui se prenait-il pour se pointer après avoir disparu dans les airs et lui demander d’utiliser ses petits cousins comme lien avec un fichu gang ?
Bon sang. Elle avait besoin de parler à Sarah. ...»

Chapitre 2 :
« … Elle attrapa Denise par le coude et se dirigea vers le bar.
— Laisse-moi m’assurer que Jase est d’accord pour me raccompagner à la maison avant que tu partes.
Denise stoppa le pas, obligeant Bree à s’arrêter.
— Quoi ? lui demanda Bree.
Denise inclinât la tête et regarda Bree.
— Tu plaisantes. C’est ça ?
— Quoi ? Je n’ai pas envie de paraître présomptueuse.
Denise leva les yeux au ciel et fonça en direction de Jase.
— J’y vais. Bree reste. Tu lui fais du mal et je te retrouverai, te découperai en morceaux avec mon hachoir, et te servirai comme repas à mes chiens. Les flics devront fouiller leur merde pour trouver ton ADN. Tu as compris ?
Jase la regarda d’un air déconcerté.
— Oui, j’ai compris.
— Bien. Denise se tourna vers Bree et la serra fort dans ses bras. Fais tout ce que j’aurais fait si un homme comme ça me regardait comme il te regarde, lui chuchota-t-elle.
Bree lui sourit et chuchota
— Je t’aime, toi.
— Et moi, encore plus.
Bree observa Denise traverser la salle en direction de la porte.
Jase la regarda droit dans les yeux quand elle se tourna de nouveau dans sa direction.
— Veux-tu que nous partions ?
— Oui.
— Bien.»

Denise l’avait avancé juste au moment où Channing Tatum se déhanchait à moitié nu sur la scène.
Jase et Chris avancèrent dans le salon avant de se figer, bouche bée, un air d’horreur absolue affiché sur leur visage quand ils découvrirent Channing Tatum dansant à moitié nu sur le grand écran.
Chris lâcha son sac et hurla.
— Par ici la monnaie.
Il fit onduler ses hanches. Channing Tatum pouvait se rhabiller après ça. Bree et Denise éclatèrent de rire et sifflèrent quand Chris se retourna et remua ses fesses sous leur nez.
— D’accord. D’accord. C’était pour rire, dit Denise en essuyant ses larmes.
— En fait, nous regardons The Expendables, mais c’est bien de savoir que vous seriez à l’aise devant des hommes à moitié nus dansant sur une scène.
— Chris a un passé assez douteux, répondit Jase.
Denise éteignit le film.
— Il n’y a rien de mal à ça.
Chris haussa les sourcils.
Eh bien, il se pourrait que Denise trouve enfin une façon de s’amuser après tout. Bree conduisit Jase et Chris dans le couloir et indiqua la salle de bain d’invité à ce dernier.

Chapitre 5 :
« … Bree rentra le rendez-vous dans son calendrier et rangea son téléphone dans sa poche arrière.
— Merci beaucoup pour votre aide. C’était un plaisir de vous rencontrer.
— Pour moi aussi, ma chérie. Je passerai le mot à Jason dès que je le croiserai.
— Bonne journée.
Bree avait la main sur la poignée quand la porte du bureau se trouvant à sa gauche s’ouvrit. Elle détourné le regard quand Jase sortit du bureau, la tête dans les papiers qu’il feuilletait.
— Mme Carol, pouvez-vous… Jase se tut quand il leva la tête et aperçut Bree près de la porte.
Merde. Jase. Jason. Jase. Bordel.
Bree le fixa, les yeux grands ouverts quand il tendit à Carol les papiers qu’il avait dans les mains avant de se précipiter dans sa direction. Elle recula, mais c’était trop tard.
— Pas cette fois, dit Jase en se penchant, puis plaquant le ventre de Bree contre son épaule, la soulevant et la portant tel un pompier.
Il se retourna et se précipita dans son bureau.
— Jason Michael Larken ! Ta mère ne t’a pas éduqué comme ça, brailla Carol...»

Elle attrapa la poignée de la porte.
— Denise, s’il te plaît.
— S’il te plaît quoi, Chris ? S’il te plaît, tu comprends ? Je comprends, vraiment. Mais ça ne change rien. On a couché ensemble, lâcha-t-elle en haussant les épaules. C’était amusant. Mais c’était avant, et mes priorités ont changé.
Elle prit une grande inspiration.
— Sarah me donne la garde de Kimber et Kaden. Ils sont ma priorité maintenant, dit-elle en faisant un geste vers la porte. Je ne peux pas me permettre d’être l’après-coup de quelqu’un d’autre.
Elle ouvrit la porte et s’éloigna.
Il la referma et posa sa tête contre le mur à côté, s’accrochant à la poignée avec une poigne de fer pour ne pas frapper le mur. Il voulait lui courir après, mais il savait que ça ne ferait que l’énerver davantage.
Elle n’avait jamais été un après-coup. Elle était pratiquement sa seule pensée.

Chapitre 1 :
«… Sa patte arrière atterrit au niveau de l’entrejambe de Chris qui se recroquevilla en position fœtale et gémit.
— Bon sang ! cria-t-il.
— Oh mince ! Est-ce que ça va ? lui demande Denise.
— Non, ça ne va pas. Ça brûle.
Elle réprima un fou rire.
— As-tu besoin de glaçons ?
— Qu’est-ce qui se passe ? grommela Jase, qui se rassit et passa la main dans ses cheveux déjà en bataille.
— Charlie a émasculé Chris, lâcha Bree en se mordant les lèvres.
— Cela semble récurrent dans cette maison.
Jase se leva et s’étira, exposant le bas de ses abdos.
— Es-tu prêt à y aller ou tu as besoin d’une minute pour rétracter tes couilles ?
— Va te faire voir, répliqua Chris.
— Je passe, mais merci pour l’offre.
— Je peux le déposer une fois qu’il saura marcher, proposa Denise... »

Chapitre 1 :
«…Ils avancèrent vers elle et elle leva les mains, comme pour les repousser.
— S’il vous plaît, c’est une clinique pour femmes. Partez, s’il vous plaît.
— Tais-toi ! Salope !
L’un des hommes armés abattit la crosse de son fusil sur sa tempe. Des étoiles explosèrent derrière ses paupières. Ses jambes cédèrent et elle s’effondra sur le linoléum craquelé. Un éclair de douleur lui traversa l’épaule quand elle toucha le sol, accompagné d’un craquement sonore. Sa vision devint floue.
Papa va péter un câble. Elle sombra dans l’obscurité. …»

Chapitre 1 :
«… Par un léger hochement de tête, il boita jusqu’à la porte d’entrée, se redressant à chaque pas jusqu’à finir parfaitement droit.
— Merci pour le dîner Bree. À plus, connard ! lâcha-t-il en levant la main vers Jase.
— À plus, emmerdeur, répondit-il en lui assenant une tape dans le dos au passage.
Denise embrassa Bree.
— Cela me réchauffe le cœur quand les garçons se montrent de l’amour et de l’affection entre eux.
Elle suivit Chris jusqu’à la porte, Sprocket collé à ses talons... »

Chapitre 2 :
«… Sa présence, ou son absence ne serait pas déterminante pour le résultat de l’opération, elle fournirait seulement une certaine quiétude aux France.
— S’il te plaît, Jordan. C’est Emme, l’implora Doug d’une voix qui se brisa.
— Très bien. Je vais le faire …»