Taro Nogizaka

Décousu.

Voilà comment je qualifierais ce manga.

Mais bon, ce n’est pas tant péjoratif, même si le mangaka maitrise parfaitement comment passer du coq à l’âne, ce tome n’en est pas moins intéressant.

Il est vrai qu’au début les trois personnages doivent se dépatouiller d’une grosse tuile, d’un gros méchant qui sacrifie des gens pour en sauver d’autres… oui bizarre… mais c’est le choix de l’auteur…

Ensuite bam, nous voilà propulsé à nouveau dans l’intrigue principale, sur le lieu de la fameuse tour, dans laquelle se trouve une grosse bâtisse suspendue au dessus d’un énorme labyrinthe de la mort où sévit le tueur de l’horloge.

Bien sûr pas mal de personnage s’y retrouve coincée, et arriva le pire pour certains d’entre eux. Je m’arrêterais là pour respecter le non-spoil.

Toutefois, j’ai aimé l’action et le dynamisme de cette histoire, les dessins sont fabuleux et l’intrigue avance malgré tout… bon il y a des passages tirés par les cheveux mais ça reste un bon divertissement.

C'est de la folie totale. On ne cesse de nous retourner le cerveau, de nous surprendre, du début à la fin.

C'est tordu à souhait, et en même temps certaines situations deviennent tellement décalées que ça nous fait rire.

C'est aussi glaçant, terrifiant, que drôle, et cela aussi c'est quelque chose.

L'étau s'est de plus en plus resserré autour d'Arata, célibataire endurci, qui l'a fait par choix, et qui est bien embêté par la pression sociale, mais maintenant qu'il s'est lancé dans un jeu dangereux avec une tueuse en série, c'est encore une autre affaire.

Réfléchir au devoir que lui a donné Shinju Shinagawa va finalement être une mince affaire comparé au reste.

Arata Natsume prend des idées partout où il peut, mais elle va aussi le faire suer à grosses gouttes. C'est à se demander qui entube, et manipule plus l'autre. L'avocat de Shinjiu peut également être inquiétant par moment.

L'affaire avec son procès en appel nous fait une nouvelle fois retenir notre souffle, mettant en avant de nouveaux éléments, mais également une toute nouvelle situation. Shinju est méconnaissable par rapport aux autres fois et abat de nouvelles cartes.

Les autres qui font toujours aussi peur c'est des gens qui viennent assister au procès et semble s'en délecter, leurs expressions sont aussi à vous faire pâlir.

Impossible de savoir ce qui nous attend encore, et nous ne sommes certainement pas prêts mais curieux.

Ce tome a monté de niveaux et nous montre qu'on ne va pas perdre de temps, et que par moment il va falloir passer à l'acte.

En même temps, en toile de fond, nous avons des réflexions intéressantes sur le mariage, la pression sociale etc.

J'ai lu le tome 2 quasiment à la suite du premier. En étant encore bien dans l'histoire, j'ai vraiment apprécié cette suite. L'aspect psychologique des personnages se développe davantage, les dessins sont fabuleux. Certaines planches pourraient être digne d'un manga d'horreur. Je suis totalement conquise. Je continue à avoir pitié pour ce pauvre Arata pour qui la situation semble vraiment de plus en plus compliquée.

"Pour le pire" de Taro Nogizaka chez @glenatmanga appartient à la catégorie des thrillers avec un personnage principal, Arata Natsume, qui travaille à la protection de l'enfance, et accepte sur un coup de tête d'épouser une tueuse en série encore en prison qui n'a pas encore avoué où elle a enterré les morceaux de cadavres qu'elle a démembrés. Une des questions qu'on se pose est : sortira-t-elle ou pas ? Et si elle sort, comment se sortira-t-il du piège où il s'est lui-même jeté ? Les personnages ne sont pas beaux, mais ils sont très expressifs, le mangaka exagérant beaucoup leurs mimiques parfois jusqu'à la caricature. La psychopathe garde son mystère dans ce premier tome face à un personnage masculin qui semble pour l'instant assez niais. Dommage que les dessins se complaisent parfois un peu dans un ecchi hors de propos, mais au niveau du suspense, ça s'annonce bien quoique pas forcément subtil.


Lien : https://www.instagram.com/fo..

Je n’avais pas beaucoup entendu parler de cette sortie mais la couverture et le résumé m’ont donné envie de me laisser tenter !



Arata Natsume est assistant social. A la demande d’un enfant de victime du Clown de Shinagawa, il va essayer de convaincre la tueuse en série d’avouer où elle a caché les corps de ses victimes, et principalement la tête du père de l’enfant.



Mais la mission de va pas être simple, car cette femme n’a absolument rien à gagner à tout avouer vu sa situation. Arata va devoir redoubler d’imagination…



Un mélange de genres à la fois original et addictif ! J’ai vraiment hâte de savoir ce que nous réserve la suite ! ♥
Lien : http://www.gamesofbooks.com/..

Une tueuse en série surnommée "Le clown de Shinagawa" a été arrêté et attend dans le couloir de la mort.

Arata, qui travaille dans un service de la protection de l'enfance, va rencontrer un jeune garçon dont le père est une des victimes de la tueuse en série. La tête de cette victime n'a jamais été retrouvée et Arata promet de tout faire pour l'aider, il va alors se rendre en prison pour faire la rencontre de cette serial killer...



Un début de saga qui envoi du lourd dès les premières pages, on nous plonge dans une ambiance lourde avec un personnage principal a l'humour noir qui casse les codes. Une héroïne qui elle est inculpée de plusieurs meurtres sanguinaires et qui semble totalement barrée.

Entre enquête et travail sur la psychologie des personnages l'auteur se livre à un vrai exercice de style.

Un seinen dans l'ensemble assez violent mais qui promet d'être toutes fois très touchant également.

Je n'ai pas vu le temps passer en le lisant et j'ai vraiment hâte de connaître rapidement la suite vu la fin de ce premier tome.

Dans ce titre, le lecteur suit une équipe médicale et plus particulièrement un super chirurgien impétueux, Asada...



Mon avis : un seinen dont le tome 1 offre une entrée immersive dans le système hospitalier japonais. Termes médicaux, transmission des savoirs, apprentissage, relations entre médecins et avec les patients sont au programme !

Un manga au fond intéressant servi par des illustrations détaillées. Une bonne lecture !

J'ai voulu découvrir ce titre pour l'auteur dont j'ai aimé l'oeuvre précédente mais je suis partagée. Si j'ai aimé le côté déjanté, je n'ai pas aimé le traitement de l'Histoire de France. Les personnages sont très extrêmes, la violence est crue et l'histoire part un peu dans tous les sens, mais je suis très intriguée par le Duc de Loire et je continuerai pour lui.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..

Les Japonais et leur passion dévorante pour tout sujet qui touche de près ou de loin à l'Histoire française avec un grand H n'est plus à prouver depuis longtemps. Je pense notamment à Marie Antoinette ou encore La Rose de Versailles qui ont marqué la BD japonaise. Anime, manga, mode, jeux vidéos, tout y passe et on ne s'en lasse pas. Gédéon est un seinen historique, une intrigue qui nous replonge à l'aube de la Révolution Française. L'intrigue se focalise sur deux amis qui veulent renverser le pouvoir en place chacun à leur manière. Cette relation va mettre à nu les diverses formes de perversité de l’âme humaine, aussi fascinantes qu'haïssables, celles des luttes humaines qui opposent intérêts personnels et généraux.



Taro Nagizaka apporte un soin particulier aux décors qui fourmillent de détails historiques, on sent une recherche approfondie sur la vie apostolique de cette époque. Le style est quant à lui dynamique, et visuellement très réussi.

Merci aux éditions Glénat et au site Babelio pour cette découverte faite dans le cadre de l'opération Masse critique. Ne connaissant pas du tout l'auteur j'ai choisi ce manga par rapport au thème (j'aime bien voir comment l'histoire de France est perçue à l'étranger) et je ne regrette pas ce choix.



Le 3ème Gédéon est un manga sur les prémisses de la Révolution française qui nous montre deux visions du monde que tout oppose. Il y a d'un côté Gédéon Aymé, jeune père de famille issu du peuple qui souhaite se faire élire comme député du Tiers état ; sympathique et idéaliste, il veut améliorer le sort des plus humbles. Il y a de l'autre côté Georges, duc de Loire, un jeune noble mystérieux et charismatique qui cache une vilaine blessure sous son masque. Pour lui, la violence est nécessaire pour renverser l'ordre établi, mais dans quel but ?

Autour de nos deux héros gravite toute une galerie de personnages fictifs ou réels (Robespierre ou Saint-Just pour ne citer qu'eux) qui permettent d'appréhender les enjeux de société de l'époque... Hommes ou femmes, riches ou pauvres, sympathiques ou cruels, ces personnages nous montrent quelques aspects de la vie quotidienne sous l'Ancien Régime. Je ne suis pas totalement convaincue par l'aspect historique tel qu'il nous est montré, mais cela n'a pas vraiment gêné ma lecture.



Les dessins sont agréables à l'œil, certaines pages sont de toute beauté. Les personnages sont aisément identifiables, de même que leurs expressions faciales. Les décors sont simples mais soignés et les scènes d'action sont facilement lisibles, sans fouillis ni surcharges.

L'intrigue est intéressante, elle mêle général et particulier, la révolte qui gronde dans le royaume et le mystère qui entoure Georges... Le ton est à la fois violent (les membres coupés et corps sanglants ne manquent pas) et humoristique, il y a du suspense et beaucoup d'action.



Si ce manga ne m'a pas convaincue à 100 %, essentiellement à cause du côté historique, j'attends néanmoins le tome 2 avec impatience pour me faire un avis définitif. J'ai bien aimé les relations entre Georges et Gédéon et le mystère qui les entoure, j'ai moins accroché à l'aspect "politique" de l'intrigue et à certaines scènes de violence. Reste à voir comment le manga va évoluer par la suite...
Lien : https://andree-la-papivore.b..

Avant toute chose, merci à Babelio et à la maison d’éditions Glénat pour cet exemplaire du tome 1 du 3e Gédéon.

Nous sommes en octobre 1788 et Gédéon Aymé vient à peine de terminer de rédiger le dernier volume de son roman érotique qu’il est arrêté avec son éditeur par le seigneur du fief où il vit… Gédéon n’aime pas particulièrement écrire ce genre d’ouvrage, mais il lui faut bien joindre les deux bouts, surtout qu’il élève seul sa fille. En bien mauvaise posture, c’est un ami d’enfance, le duc Georges de Loire, 6e du nom, qui lui sauvera la mise…

Le dessin est fin, les protagonistes bien distincts et caractérisés, avec une prédominance de traits androgynes pour Gédéon et surtout Georges, voire Saint-Just. D’ailleurs, j’ai eu de longues secondes d’incertitude en découvrant le duc, tellement son physique me rappelait celui d’Oscar de Jarjayes dans La Rose de Versailles, en cela que son genre n’est pas forcément ce qu’il y a de plus évident à première vue.

Pour ce qui est du fond, autant le dire, on nous aligne certains clichés très connus sur l’époque : la famine, l’extrême pauvreté de la population, la manipulation des nobles veillant à leurs petits intérêts, le curé pédophile, la pauvre mendiante mourrant de froid faute de pouvoir se chauffer… L’effet est cependant à la fois dur et violent : la mort est courante entre ces pages, qu’elle soit naturelle ou donnée volontairement, elle ne nous est pas épargnée. Le sang non plus, d’ailleurs. Georges est un fin bretteur et il aime le faire sentir à ses adversaires. Ainsi, sous des dehors affables de jolie poupée de porcelaine, ce duc a des pensées bien sombres et inquiétantes et son comportement n’a pas grand-chose à voir avec la bonté et la charité. Face à l’honnêteté quasi solaire de Gédéon, on se demande même comment notre héros va bien pouvoir contrer cette espèce de monstre froid qui semble tisser sa propre toile afin de créer le chaos…

Il est aussi à noter qu’un effort a été fait dans les dialogues : on essaye de reproduire de façon compréhensible le langage de l’époque, sans trop forcer le trait non plus. J’ai d’ailleurs été sensible à une petite anecdote où Gédéon dit qu’il est capable de parler le dialecte de bien des régions françaises. Ce petit commentaire indique à quel point l’auteur et celui qui s’est occupé de la supervision historique se sont renseignés et surtout attachés aux petits détails afin d’enraciner leur histoire au plus près de la réalité de l’époque et je l’avoue, j’adore ça.

C’est donc avec une certaine impatience que j’attends le deuxième volume de ce seinen…

J’ai débuté ce manga dans le flou le plus absolu en ne sachant même pas de quoi il allait traiter.

Et bien il s’agit d’une histoire sur l’Histoire, qui prend place juste avant la Révolution Française, un petit peu avant que les États Généraux ne soient convoqués.



Gédéon est un brave bonhomme qui vit en écrivant des histoires érotiques et qui veut se faire élire en tant que représentant de son village.

Il renoue par hasard le contact avec Georges, un aristocrate, avec qui il avait été élevé et qui semble au premier abord partager les mêmes idéaux que lui.



Mais il apparaît très vite que Georges, sous des dehors charmants, n’utilise pas vraiment la manière douce pour parvenir à ses fins.

Il est d’ailleurs un peu compliqué de comprendre ce que cherche vraiment à obtenir Georges, ou pourquoi.



Au fur et à mesure de l’avancée du scénario, on découvre un Georges cruel, qui ne fréquente qu’un cercle très restreint parmi lesquels Big Motor, une machine à tuer, et Saint Just, un étrange petit bonhomme.

Mais l’affection qu’il porte à Gédéon semble plutôt sincère et je me demande ce sur quoi la collaboration entre ces deux là pourrait bien aboutir. Ce personnage me plaît beaucoup et j’ai très envie de voir ce qu’il cache.



C’est bien là d’ailleurs le principal point noir de la série (hormis un traitement historique qui me semble plutôt bateau), je ne comprends pas trop ce que l’auteur essaie de nous montrer.

En tout cas, c’est déjanté et sanglant, et sur ce point là c’est très réussi.
Lien : https://yodabor.wordpress.co..

Ce n'est pas vraiment un manga adapté à mes attentes. Manque de poésie, manque de créativité formelle tant dans le graphisme que dans le scénario. Ce premier tome tente de nous replonger dans le royaume de France à la veille de la Révolution, on rencontre même des acteurs historiques de cette époque comme Robespierre et Saint Just, mais pour un résultat bien décevant, plutôt tourné vers la dramatisation facile et même lourdingue.

Selon les auteurs de ce récit, les Français attendaient que se tiennent les Etats Généraux pour enfin lancer leur révolution... Sauf qu'en 1788 on ne pensait pas à la révolution, on pensait demander quelques réformes sans remettre en cause le système. Mais cette remarque n'est qu'un détail au regard de l'ensemble du récit.

Un manga bien peu révolutionnaire, bien formaté, qui conviendra aux lecteurs peu exigeants. Et il y en aura, à n'en pas douter. La suite se fera sans moi...

Tetsuo et Taïchi sont à la merci de Marube qui les obligent à rester dans son domaine. Un jeu du chat et de la souris s'engage pour démasquer le traite et partir en quête de réponse dans les pièges de la tour fantôme.



Les personnages principaux vont devoir user d'intelligence et rivaliser avec les repris de justice au sein du labyrinthe de la tour pour rester en vie et déjouer tous les pièges mortels qui jalonnent les couloirs.



On continue dans l'action et la continuité de l'histoire du tome 5. Plus de stand by dans l'histoire entre 2 tomes, l'histoire évolue et quelques petites révélations apparaissent.

Taichi et Tetsuo doivent désigner un victime du groupement sanguin O. Tetsuo va arriver à contrecarrer les plans de Tesla et découvrir son vrai visage. Après s'ensuite une course dans le labyrinthe où sévit le tueur de la tour fantôme et quelques réponses sont apportées.



Un 3ème tome ou l'intrigue prend du relief et où l'action est omniprésente. L'histoire évolue enfin.

Un 2nd tome assez passif qui ne fait pas beaucoup évolué l'intrigue.

J'espère que la suite sera plus prenante.

Actions, révélation, mensonges...la lecture de ce tome 5 n'a pas été de tout repos.



Autant j'étais perplexe sur la relation entre Tetsuo et Taïchi au début de cette histoire autant j'apprécie l'amitié qui se crée entre eux maintenant.



Une série que je ne pensais pas continuer mais qui pourtant a réussi à retenir mon attention.

La couverture de ce manga m’avait attirée et le résumé laissait entendre une bonne histoire glauque et effrayante.



Je n’ai vraiment pas été déçue sur le côté glauque. Ce doit être assez horrible de se retrouvé attaché sur les aiguilles d’une horloge et de sentir ses os craquer et se déchirer.



Par dessus le marché, tous les personnages de cette série sont eux aussi très glauques.



Amano Taïchi, par qui on est introduit dans l’histoire, n’est pas vraiment sympathique. Adepte d’histoires porno-perverses, c’est un loser assez détestable.



Tetsuo est plus mystérieux donc j’ai bien plus accroché à lui mais il est tellement manipulateur qu’il est difficile de le trouver sympathique. Intriguant oui, mais sympathique certainement pas.



Et c’est sans compter sur Dokuro Marube, le propriétaire de la Tour, procureur corrompu chargé de l’enquête sur le meurtre, et qui entretient une relation plus que malsaine avec sa propre fille.



En réalité, tout le monde est à peu près louche et bizarre. Et c’est ce qui rend ce manga très intéressant au final !



L’ensemble m’a vraiment mise mal à l’aise et, si ce n’est pas réellement effrayant, a réussi à me perturber pendant un bon moment.
Lien : http://yodabor.canalblog.com..

Je ressors mitigée de ma lecture du manga La tour fantôme.



Le protagoniste est un jeune homme très naïf et égoïste qui ne me plait pas, il se laisse guider par un autre personnage.



Par contre le mystère autour des meurtres qui se déroulent sur l'horloge de la tour est vraiment pas mal, on a envie d'en savoir plus.



Je vais foncer sur le 2e tome dès que je pourrais.

Reiko a-t-elle été assassinée ou est-elle l'assassin ? Tel est l'enjeu de ce second volume de la Tour fanôme.

De même, qui est réellement le procureur Marube et comment retrouver Reiki ?

Autant de question qui commencent à laisser entrevoir un semblant de réponse mais qui restent encore un grand mystère.

Tetsuo est toujours aussi déroutant, et Taïchi devient plus humain et moins dérangeant ...

Suite à voir !