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Pour le pire tome 1 sur 10
EAN : 9782344046364
208 pages
Glénat Manga (17/03/2021)
3.88/5   50 notes
Résumé :
“Le clown de Shinagawa” avait défrayé la chronique lors de son arrestation : cette tueuse en série corpulente, déguisée en clown, avait découpé et caché les corps de ses victimes…

Pour aider l'enfant d'une victime à retrouver la tête de son père, Arata Natsume, assistant social, va la rencontrer. Mais contre toute attente, une frêle et fragile jeune fille arrive en face de lui. Est-elle vraiment un monstre sanguinaire ? Pour le savoir, Arata va devoi... >Voir plus
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Pour le pire, tome 1 sur 10 – Taro Nogizaka – 208 pages- Glénat Mangas – 17 Mars 2021

« (…) et est tombée sur une femme déguisée en clown … Qui fourrait un corps démembré dans un sac »

On peut dire que c'est tout sauf un manga « à la Dragon Ball » mais plutôt enquêtes, à la « Death Note » …

Beaucoup (trop) de dialogues. La prisonnière est aguicheuse mais cela ne mène nulle part…

Arata et Bozo sont un beau petit couple, mais tout est manigancé. En fait, il n'y aurait rien du y a voir à la base, c'est juste pour capter son attention qu'il l'a demandé en mariage. du coup, elle décider de sortir…

« Monsieur Natsume… M'a exprimé un amour d'une telle sincérité… Si je parvenais à Lui faire confiance… Peut-être que… Même moi… Je pourrais retrouver Foi en l'avenir »

Bozo a une dentition… originale.

Ce manga fait un peu le grand écart entre plusieurs genres… Beaucoup moins bien que Darling in the Franxx, tome 1 -

Les personnages devraient être un tout petit peu plus creusés.

C'était juste mon avis !! Il ne vaut rien comparé au votre ; - ) …

Phoenix
++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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Si on lance un bref et rapide coup d'oeil à la 1ère de couverture, on pourrait penser que Pour le pire s'apparenterait à un petit manga shojo dans la plus pure romance avec ce couple de tourtereaux en tenues de mariage... mais c'était sans compter le regard un peu inquiétant de la mariée ou les quelques gouttes de sangs qui viennent légèrement tâcher le titre de cette série.

Puis, après avoir lu le résumé, on finit par tourner les pages et on se retrouve devant un thriller psychologique dont la confrontation n'a presque rien à envier à un duo Clarice Sterling/Hannibal Lecter, un thriller inquiétant assortie d'une pointe d'humour noir et surtout mis en valeur par un couple de personnages brillants dont les réactions sont à la fois imprévisibles et délectables ce qui nous promet quelques bons moments bien intenses dans ce remarquable jeu de manipulations !

Derrière ces sueurs froides, nous retrouvons un mangaka fétiche de chez Glénat en la personne de Taro Nogizaka, dessinateur d'une série médicale Team Medical Dragon et le 3e Gédéon, une série historique qui se déroule pendant... La Révolution !

Pour ce dernier titre, Nogizaka-san nous a concocté un petit seinen diabolique au scénario assez surprenant. Arata Natsume est un employé de l'aide sociale un peu bourrin qui met un point d'honneur à aider les enfants victimes de maltraitance, quitte à utiliser ses poings. Un jour, l'un des enfants dont il garde le suivi lui avoue entretenir une dangereuse correspondance avec une tueuse en série, Shinju Shinagawa , coupable notamment du meurtre de son père. Suite à un dangereux quiproquo et afin d'écarter l'enfant de tout danger, Natsume décide de rencontrer en personne la mystérieuse tueuse... Une première rencontre qui va se solder sur une promesse de mariage totalement irrésolue et irréfléchi de la part d'un Natsume pourtant bien déterminé à découvrir la vérité sur les meurtres de la clown tueuse.

Avec Pour le Pire, Taro Nogizaka joue à sa manière la carte de la confrontation psychologique entre le tueur et l'enquêteur, un thème récurrent dans le monde du thriller tout support confondus. C'est la promesse ambiguë du mariage et de cette romance manipulée qui fait le sel de ce seinen subtilement décalé dont l'intrigue est aussi bien reflétée à travers les dialogues acérés que par les sublimes expressions des personnages. le dessin de Nogizaka est juste sublime et se concentre essentiellement sur les gros plans entre les personnages, sur ce jeu de regard et de manipulation qui joue aussi bien sur ce qui est dit et sur ce qui est montré. Forcément, le coup de coeur provient surtout du personnage énigmatique de Shinju Shinagawa, la tueuse. C'est simple :chacune de ses apparitions transperce la page. L'auteur distille chez cette antagoniste un mélange attirant de beauté désaxé, de froideur et de folie. Son sourire édentée la rend aussi bien vulnérable qu'effrayante, tantôt humaine, tantôt bestiale... Ce premier volume promet peut-être l'un des meilleurs personnages manga du moment. Dans tous les cas, on sent que le mangaka a mis en force tout son style expressif pour la curieuse et menaçante Shinju qui, même derrière une vitre renforcée, fait ressentir une menace tout simplement délicieuse.

Mais la fiction est d'abord centrée sur Natsume, cet employé d'aide à l'enfance. Par son caractère emporté mais malin, ce dernier illustre bien le côté tragicomique du manga. C'est un personnage à la fois crétin et intelligent qui s'embarque dans cette union dans le but de percer les secrets des meurtres de Shinju... Un personnage très intéressant qui allège un peu le côté glauque du titre tout en incarnant à sa manière une certaine tension toute ambiguë. Est-il déterminé à résoudre ses meurtres pour aider les proches des victimes où sera t'il lui-même une nouvelle proie dans la toile de la tueuse ?

Outre la confrontation et ce jeu de manipulation entre les futurs (ou pas) mariés, Pour le pire annonce aussi un seinen qui va aborder les thèmes graves de la maltraitance, notamment à travers le passé de Shinju. Ce premier volume donner le ton : le loup est-il un ancien agneau ? Ou le loup a t'il toujours été un loup ? L'intrigue est lancée et l'auteur parvient à aménager un redoutable suspense psychologique assortie une véritable réalité sociale. A voir ce que le prochain opus nous réservera mais Pour le pire démarre annonce le meilleur !

Le tome 1 de Pour le Pire donne le ton en nous présentant un sacré couple qui va s'apprivoiser et s'étudier à travers un remarquable jeu de manipulation. Ce thriller psychologique est affirmé par le style expressif de Taro Nogizaka qui prend un malin plaisir à nous présenter la redoutable et attirante Shinju Shinagawa... quitte à se laisser piéger dans sa toile.

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Découvert en 2014 avec La Tour Fantôme, Taro Nogizaka m'avait surprise par son univers fortement inspiré de l'ero-guro mais dans une version plus moderne. J'avais adoré sa série adaptée de la nouvelle de Rampo Edogawa. Quant quelques années plus tard, il est revenu avec une histoire se déroulant en France et pendant la Révolution en plus (ma période préférée !), je me suis laissée tenter, mais le 3e Gédéon fut une déception. J'étais donc assez indécise avant de lire les premiers avis sur son nouveau titre : Pour le pire.

Toujours en cours au Japon avec tout juste 4 tomes, ce seinen est publié depuis 2019 dans les pages du Big Comic Superior de Shogakukan. On y suit un jeune fonctionnaire de l'état qui doit se rendre en prison à la rencontre d'une jeune femme soupçonnée d'être un serial killer, afin d'aider une jeune victime. Alors que débute l'entretien ce dernier va finir par la demander en mariage....

Si vous connaissez l'auteur, vous ne serez pas surpris par ce scénario hautement improbable. Il faut dire que Taro Nogizaka a le chic pour imaginer des histoires au ton hautement décalé et légèrement dérangeant. Avec cette histoire entre un travailleur au service social de l'enfance et cette serial killer dans le couloir de la mort, il se pose là. L'ambiance est vraiment étrange comme c'était le cas dans ses autres titres, mais on se rapproche plus La Tour Fantôme que du 3e Gédéon, car nous sommes dans une esthétique de thriller un brin horrifique, on a donc à nouveau l'impression d'une interprétation moderne de l'ero-guro de l'ancien temps, comme le prouve les poses et les regards lancés par l'héroïne.

Alors que le narrateur est le gentil, enfin si on peut dire, Arata Natsume, il se fait littéralement voler la vedette par la terrible, inquiétante et trouble Bozo Shinagawa. Celle-ci a à peine la vingtaine mais elle est déjà dans le couloir de la mort car elle a été condamnée pour trois crimes et mutilations juste atroces. D'ailleurs, c'est suite à la demande du fils d'une des victimes qui aimerait bien retrouver la tête disparue de son père qu'Arata va lui rendre visite et entrer en contact avec elle.

Le récit repose sur une dynamique classique : la rencontre entre un pseudo gentil et une vraie méchante, quelque chose de très manichéen, mais très vite, on va se rendre compte que c'est plus complexe. Arata est près à y aller de ses poings pour se faire entendre et dans le cas présent il fait tout pour tromper Bozo afin d'obtenir des aveux de sa part. Quant à elle, elle a de multiples visages ce qui la rend assez trouble et inquiétante. Elle montre clairement des attitudes de psychopathes et en même temps le récit de son passé bouleverse et elle cache bien des secrets, se faisant passer pour une idiote ce qu'elle n'est pas, et ça interroge. Ainsi dans ce récit, les apparences sont bien trompeuses.

Le rythme basé sur les thrillers classiques qu'on connait déjà fonctionne à merveille. Entre les visites à la prison et les enquêtes en dehors des murs, entrecoupées d'entretiens divers et variés autour de l'affaire, on ne s'ennuie pas une seconde. Déjà dès le premier tome, il y a de jolis petits rebondissements, une belle couche de mystères et la promesse d'un duel psychologique entre deux personnages particulièrement malins, ça fait envie !

Graphiquement, l'auteur a vraiment sa patte et il la maîtrise parfaitement. Son dessin, très typé seinen, n'est pas de ceux que je préfère. Il a un côté "plastique" qui me perturbe toujours. Cependant, il a vraiment ce petit grain inquiétant qui correspond parfaitement à son histoire. Bozo fait froid dans le dos avec sa dentition pourrie, ses regards de folles et ses gestes brusques limite érotique mais dans un sens très glauque. Je suis fan du look un peu vieux voyou d'Arata, il a une prestance folle dans le genre. Les décors se font peut-être un peu trop absents pour le moment mais la mise en scène inquiétante est parfaite, avec des choix de cadrages percutants, notamment pour faire monter la tension et le malaise pile au bon moment.

Ainsi, alors que je n'en attendais pas grand-chose, j'ai été ravie de redonner une chance à cet auteur dont la deuxième série chez nous ne m'avait pas convaincue. Ici, je retrouve l'ambiance glauque, malaisante et étrange, ce qui la rend drôle et grinçante, que j'avais tant aimé dans sa première saga. Tout est maîtrisé des dessins, en passant par le rythme, l'ambiance et le récit. Ça donne terriblement envie de se lancer dans ce thriller d'un nouveau genre.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Taro Nogizaka est un auteur à succès surtout connu en France pour le Troisième Gédéon et je ne pouvais absolument pas passer à côté de Pour le pire, un thriller psychologique à ne pas mettre entre les mains de tout le monde. J'adore ce genre de seinen où les personnages s'opposent par leurs pensées et les coups d'avance qu'ils peuvent avoir sur l'autre, un peu comme Death Note, Liar Game ou dernièrement Lost Brain.
Arata travaille en tant qu'assistant social après avoir été sauvé plus jeune par l'un d'entre eux (qui est devenu son supérieur), mais il n'est pas comme ses collègues. Ayant vécu des choses similaires aux enfants dont il s'occupe, écorché vif, il est prompt à passer à l'action et en venir aux mains envers les parents violents. Mis au pied du mur par un des enfants dont il s'occupe, il doit faire face à la pire tueuse en série japonaise de ces dernières années afin d'obtenir des informations sur ses crimes.
Shinju est connue sous l'identité de "Bozo Shinagama", la tueuse folle à faire froid dans le dos qui démembrait des hommes, le tout grimée en clown. Derrières les barreaux depuis deux ans, elle a radicalement changée physiquement et étonne avec son caractère, tantôt douce et fragile avec son avocat, rentre dedans et froide avec Arata. C'est d'ailleurs avec ce dernier qu'elle apparait sous son véritable jour, une psychopathe très intelligente qui arrive à manipuler les autres et leur faire croire qu'elle est stupide.
Pour le pire est vraiment très bien écrit, on ressent la tension constante qui existe entre Shinju et Arata, un jeu d'échecs malsain pour savoir lequel des deux va craquer le premier. La romance n'est que secondaire, un mensonge et une raison de leurs rencontres, mais est-ce réellement qu'une simple illusion ? J'ai vraiment hâte de lire la suite et d'assister à la suite de la joute psychologique entre la tueuse et de l'assistant social.
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Malaisant !

Oui, j'ai été mal à l'aise tout du long avec ce premier tome... pourquoi continuer la lecture me direz-vous? Un côté de moi ne saura vous répondre, et l'autre... Une certaine curiosité et l'envie de me faire mon propre avis, surtout.

• Encore ici, comme au début avec le manga ''Criminelles fiançailles '', je n'ai pas du tout aimé les dessins. Ces illustrations accentuaient même mon malaise. Ces expressions exagérées, entre autres.

En ce qui concerne l'histoire, le fait que cet homme, le personnage principal, ''veuille épouser '' une tueuse en série car il souhaitait, de prime abord, aider l'enfant d'une des victimes à retrouver la tête de son défunt père, que la meurtrière aurait caché... Glauque un peu, non? Pour la sensible que je suis, cela me répugne et pas qu'un peu ^^'. de ce fait, j'abandonne cette série. Ravie malgré tout de m'être fait mon propre avis, mais pour le coup, ce sentiment à la fois malaisant, dérangeant et pesant à la lecture ne me plaît pas du tout. Ceci n'est que mon ressenti personnel, si vous souhaitez lire ce manga, je vous conseillerai de vous en faire le vôtre :-).
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critiques presse (3)
BoDoi
08 juin 2021
Détourner Le Silence des agneaux façon vaudeville, il fallait oser.
Lire la critique sur le site : BoDoi
ActuaBD
29 mars 2021
"Pour le pire" a de quoi tenir son lecteur en haleine : double voire triple-jeux, faux-semblants et manipulations amoureuses sont au programme : attachez vos ceintures et cramponnez-vous à votre estomac.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
MangaNews
23 mars 2021
Comme Arata, vous succomberez vite aux charmes venimeux de cette héroïne hors du commun, et suivrez avec intérêt cette enquête qui n'est pas sans rappeler Mindhunter.
Lire la critique sur le site : MangaNews
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
« Monsieur Natsume… M’a exprimé un amour d’une telle sincérité… Si je parvenais à Lui faire confiance… Peut-être que… Même moi… Je pourrais retrouver Foi en l’avenir »
(en pleurs).
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Shinju Shinagawa !! Tu ne veux pas... Te marier avec moi ?!
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Vidéo de Taro Nogizaka
Dans cet épisode, nous recevons @MademoiselleSoso pour parler de Pour le Pire et, plus généralement, de l'oeuvre de son auteur : Taro Nogizaka !
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