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Le troisième Gédéon tome 1 sur 8
EAN : 9782344018354
208 pages
Glénat (08/03/2017)
3.34/5   43 notes
Résumé :
À la veille de la Révolution, Gédéon rêve de représenter le Tiers-État aux états généraux pour sauver la France de la misère. Georges, duc de Loire, n’aspire quant à lui qu’à détruire l’ordre établi. Quel avenir la rencontre de ces deux hommes apportera-t-elle à la France ?

Connu pour la finesse de ses traits, Taro Nogizaka, auteur de Team Medical Dragon et de La Tour fantôme excelle également dans l’art de créer des personnages troubles et mitigés p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (38) Voir plus Ajouter une critique
3,34

sur 43 notes
En pleine époque pré-révolutionnaire, nous suivons le personnage de Gédéon. Jeune écrivain et philosophe, Gédéon, papa solo d'une jeune fille, vends des écrits érotiques avec pour héroïne la reine Marie-Antoinette pour pouvoir manger et survivre à la famine que connaît la France à cette époque. Il travaille dur pour faire bouger son pays et rêve de représenter le Tiers-Etat aux états généraux. Ses retrouvailles avec Georges, duc de la Loire, l'aideront-il à accéder plus rapidement aux fonctions qu'il aspire ? Malgré qu'ils ne viennent pas du tout du même milieu, les deux jeunes hommes ont été élevés ensemble et se considèrent presque comme des frères malgré les nombreuses années de séparation. Enfin, c'est l'impression que l'on a au premier abord...

Taro Nogizaka n'en est pas à son coup d'essai avec le Troisième Gédéon. La Tour fantôme, également sorti chez Glénat, a rencontré son petit succès en France. Taro Nogizaka a un style très travaillé et très agréable à regarder. le chara-design est superbe et j'avoue avoir été particulièrement admirative du travail fait sur les expressions des personnages.

Il est toujours difficile de s'exprimer sur un premier tome d'une série de manga. L'histoire se met seulement en place et on fait juste la connaissance des personnages sans forcément entrevoir réellement leurs personnalités. le Troisième Gédéon ne fait pas exception. J'ai trouvé cependant que le contexte historique était très bien retranscrit. Les deux protagonistes, Gédéon et Georges, sont des personnages pleins de promesses pour la suite. Gédéon est un personnage qui veut faire changer les choses et qui croit à ses convictions mais avec un côté assez naïf alors que Georges, on le comprend très rapidement, est un personnage très sombre, aux ambitions floues mais de mauvais augure.

Dans un contexte historique attractif, Taro Nogizaka nous propose une palette de personnages plutôt intéressante servie avec un graphisme plein de charme. Je suis très curieuse de lire la suite. Je remercie Babelio et les éditions Glénat pour m'avoir permis de découvrir cet ouvrage plein de promesses.
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Un manga historique étonnant, mais avant tout un manga

Nous sommes en 1788, le roi Louis convoque les états généraux et Gédéon, écrivaillon libertaire et talentueux orateur voudrait y représenter le peuple.
Il a fort à faire avec la noblesse qui souhaiterait le voir se rallier à elle. Mais le peuple souffre trop et Gédéon ne cèdera pas.
Son ami d'enfance Georges de Loire semble avoir choisi le même camp que le sien, mais il ne paraît pas si franc du collier que cela…
Voilà pour le contexte.
Un bien curieux manga ! le dessin agréable est bien celui d'un mangaka japonais avec des personnages très jeunes, très frais, presque trop.
La première vision que nous avons de Georges de Loire est quasiment celle d'une jeune fille ; celle de Saint-Just, peut-être encore plus. Mais qu'importe ; là est l'originalité de l'ouvrage : naviguer dans l'histoire française aux côtés de personnages exotiques.
Des tas de choses sont curieuses : comme les noms des personnages qui sonnent bien français mais avec un petit quelques chose qui fait qu'ils ne sont pas crédibles ; des armes un petit peu « trop », des situations décalées, jusqu'à un pauvre bougre qui porte le nom de Philippe Noiret.
Mais cela n'est pas grave car comment remercier l'auteur secondé de Satoshi Yamanaka comme conseiller historique, d'éveiller la jeunesse japonaise à cette page importante de l'histoire française et de l'histoire tout court ? et peut-être, plus modestement, de savoir susciter l'intérêt de nos propres têtes blondes là ou des manuels scolaires ont pu échouer.
Toujours est-il que mon propre intérêt, moi qui n'ai plus la tête vraiment blonde mais plutôt grise, euh… blanche, a bien été émoustillé et j'attends avec une certaine impatience les prochains volumes.
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« Le 3ème Gédéon » est un seinen historique de Taro Nogizaka, le premier tome est sorti le 08 mars 2017 aux Éditions Glénat. Il a été traduit par Yohan le Clerc, et supervisé pour la partie historique par Sathoshi Yamanaka.
Lorsque la masse critique de Babelio m'a proposé de lire un manga, je me suis dite pourquoi pas, c'est pas trop mon truc, mais là il parlait de révolution française, et j'adore en général l'histoire.
Donc me voila lancée à lire par la fin, bon faut bien faire un petit effort, hein.
J'ai beaucoup aimé les dessins, beaucoup de finesse et d'expressions bien retranscrites.
Ce premier tome nous présente les principaux personnages en cette année 1788. Gédéon, jeune père philosophe, ex-enfant vendu qui écrit anonymement des libelles libertins pour assurer sa survie et celle de sa fille Solange. Il souhaite se faire élire comme représentant du Tiers-Etat, lors des états généraux convoqués par le roi Louis XVI.
Son ancien meilleur ami, fils de l'homme qui l'a acheté à ses parents est Georges, duc de Loire. D'après la première approche de ce tome, on se rend compte que Gédéon représente le bien et l'esprit des lumières et Georges, le mal et la terreur. Mais un lien fort les lie.
On y retrouve aussi Saint-Just, Robespierre.
La bataille du bien contre le mal peut commencer en attente de la suite de ce manga que j'ai bien apprécié pour ses croquis et ses personnages. A voir la suite comment l' auteur japonais Taro Nogizaka va appréhender notre révolution française.
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C'est avec intérêt que je me suis plongée dans "Le 3e Gédéon", seinen historique, reçu dans le cadre d'une Masse Critique.

Ce manga nous entraîne à la veille de la Révolution française : nous sommes en 1788, année charnière dans l'histoire de l'Ancien régime puisque certains historiens estiment qu'elle a été un déclencheur dans les soulèvements populaires. Suite à des conditions météorologiques désastreuses (orages violents, sécheresse), l'été 1788 se solde par des récoltes calamiteuses. le peuple est aux abois et les privilèges de la noblesse finissent par le mettre à genou. S'ensuit un hiver dès plus rude. C'est dans ce contexte que nous faisons connaissance avec Gédéon Aymé, un jeune écrivain roturier qui rêve d'être élu député afin de participer aux futurs Etats généraux. A ce poste, il souhaite enfin prendre la défense du peuple et participer à l'avènement d'un pays neuf, débarrassé des privilèges de la noblesse et donc plus juste et équitable.
Dans le même temps, il retrouve Georges, duc de Loire, un jeune aristocrate avec lequel il a été élevé enfant. Si un tendre lien les unissait par le passé, les choses ont bien changé. Georges est un noble énigmatique, cruel et sanguinaire. Lui aussi rêve de balayer la monarchie actuelle mais en mettant la France à feu et à sang et en détruisant tout.

Si l'idée de départ était intéressante, j'avoue ne pas avoir trouvé beaucoup de rythme à cette histoire. La première partie du manga s'attache à dénoncer la misère du peuple, les privilèges et la cruauté de la noblesse, ainsi que le l'influence et la perversité du clergé. Quelques figures historiques apparaissent également, comme Robespierre et Saint Just.
Si l'intérêt historique du manga est bien là, l'histoire personnelle des deux personnages principaux est cependant pour l'instant assez insipide et peu crédible. On découvre au fil de l'histoire un Gédéon empreint de justice et d'humanité, tandis que Georges semble jouer un double jeu, sans pour autant cacher sa cruauté. On a du mal à cerner leur relation qui se renoue après 18 ans de séparation.
Un peu d'action se dévoile à la fin, se terminant par une pointe de suspense. Mais rien de vraiment trépidant...
Pour terminer sur une note positive, j'ai apprécié le graphisme, avec des personnages aux traits fins et des paysages esthétiques.

Il s'agit ici d'un premier volet, on peut supposer que tout cela va gagner en profondeur dans les prochains volumes.
Merci à Babelio et aux éditions Glénat.
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Je commencerai par remercier Babelio et les éditions Glénat pour m'avoir envoyer cet ouvrage dans le cadre de l'opération masse critique.

Gédéon est philosophe, du genre typique de ceux du siècle des lumières. Il rêve d'une société plus juste, dans laquelle le peuple est nourri à sa faim, dans laquelle il n'y a plus de privilège pour la noblesse et le clergé, dans laquelle le peuple est instruit. Il tente de convaincre ses concitoyens de voter pour lui afin qu'il devienne député du Tiers État et devenir le porte-parole des paysans lors des états généraux du royaume. En attendant, pour gagner sa vie et nourrir sa fille, il écrit des pamphlets érotiques. Enfant, il avait été vendu par son père au duc de Loire. Il fut élevé en parallèle avec le fils de ce dernier, Georges de Loire, 6e du nom. Entre Georges et lui, une amitié sans faille semble régner. Mais lui rêve de révolution et de justice, Georges de destruction du royaume, quitte à détruire le peuple, la noblesse, le clergé, l'état et le roi. Qu'est-ce qui les rassemble ?...

Premier opus d'une série annoncée comme historique, ou plutôt une histoire romancée inscrite dans l'Histoire avec un grand H. Je commencerai par la présentation du livre. Il est en format poche, couverture souple avec une belle jaquette. Les pages sont très fines, légèrement grises. J'ai l'habitude de lire des mangas mais sur tablette, en format numérique. C'est donc la première fois que je tiens un exemplaire papier dans les mains. le sens de lecture inversé, à la japonaise ne m'a pas dérouté car en numérique, ce sens là est aussi imposé. Par contre, la teinte légèrement grisée des pages estompe un peu la ligne claire des dessins. On dirait du papier journal. Alors qu'en numérique, en rétro éclairage, les mangas semblent tellement plus lumineux. La finesse du papier donne l'impression que le livre est fragile. Parfois, il faut insister un peu pour séparer les pages. Connaissant aussi la bande dessinée en album, je trouve que le format poche est peu adapté à la qualité des dessins, des paysages qui ont du mal à s'épanouir dans un petit format. (Encore une fois, le numérique offre l'avantage de pouvoir zoomer). Les textes et dialogues sont parfois si petits qu'il faut presque le secours d'une loupe pour pouvoir les lire. Bref, je trouve vraiment, suite à cette expérience, que le numérique possède beaucoup d'avantages face à l'édition papier pour ce type d'ouvrage.

En dehors de ces critères que je qualifierais de techniques ou mécaniques, je dois en venir au dessin. Les paysages sont très géométriques. Les perspectives sont assez rigides, sans fuyantes. On a l'impression que l'auteur trace tout à la planche à dessin sans changer l'angle de sa règle, comme en dessin technique. Il donne même le sentiment qu'il évite les perspectives et aussi les paysages en créant des gros plans sur les personnages. George est assez androgyne, tant dans son physique que dans ses comportements. Les caractères des personnages sont bien rendu par leurs attitudes. Maintenant, côté scénario, je m'attendais à une plongée historique dans ce grand moment d'histoire qu'est l'immédiate pré-révolution. Si ce n'est la rencontre anecdotique de Robespierre et Saint-Juste, alors que j'ai trouvé leur apparition inappropriée et qu'elle ne servait qu'à justifier le contexte historique du manga. Et c'est là que le bât blesse ! Mais où donc est passée l'histoire de France. Bon, c'est vrai que c'est un premier tome et que nous sommes plus dans la présentation des personnages. On sent déjà la différence très marquée entre Gédéon et Georges. L'un veut construire un nouveau monde et l'autre veut simplement le détruire. L'un est foncièrement bon et l'autre mauvais. Mais, leur association momentanée semble actuellement servir leurs intérêts à tout deux. Je pense qu'à un certain moment, nous assisterons à une rupture. Bref, si vous avez lu « Innocent » avant ce manga, vous serez forcément déçu si vous comparez le graphisme des deux ouvrage et aussi leur intégration dans l'histoire de France. Je trouve que le résultat de ce manga est assez moyen alors que l'autre caresse la perfection. Je crois que je ne poursuivrai pas cette série.
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critiques presse (3)
Sceneario
10 août 2017
Cette dramatisation des prémices de la révolution française a certainement un attrait tout particulier, entre récit presque historique, et drame à la sauce manga, le mélange est réussi.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BulledEncre
30 mars 2017
Une série où les détails historiques côtoient les détails dessinés.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
ActuaBD
29 mars 2017
L’intrigue enchevêtre ainsi petite et grande histoires de manière dynamique, faisant de ce 3e Gédéon l’une des séries à suivre cette année.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Ma fille a le coeur sur la main ! Pourvu que ça dure... Même si elle devra tôt ou tard prendre conscience des dures réalités de la société.
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[Georges] – « Révolution »… J’ai lu ce mot dans tes livres ! Un retour prédestiné à un passé meilleur ou un bouleversement qui plonge le monde dans le chaos, voilà ce que signifie ce mot à l’origine. Mais tu ne l’utilises pas dans ce sens !
[Gédéon] – Non… Je veux lui en insufler un de nouveau ! Plutôt que le passé, une ère nouvelle que personne n’a jamais vue créée de nos propres mains plutôt que par le destin ! Voilà ma révolution !
– Un joli mot !
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Tous les gens du peuple doivent mettre leur fierté de côté... et avaler des couleuvres afin de survivre.
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Tu n'as plus à avoir peur! Parce que Dieu n'existe nulle part en ce monde !
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Ce ne sont point les hommes qui mènent la révolution, c'est la révolution qui emploie les hommes.
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Dans cet épisode, nous recevons @MademoiselleSoso pour parler de Pour le Pire et, plus généralement, de l'oeuvre de son auteur : Taro Nogizaka !
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