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Citations de Tatiana de Rosnay (1549)


l'enfer c'est les autres. (Jean-Paule Sartre)
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Tatiana de Rosnay
Une femme. Quelle femme était capable de renverser un adolescent sur un passage piétons et de ne pas s’arrêter ? Quelle femme était capable de faire une chose pareille ? Une femme. Monstrueux. Impossible. Pour moi, le chauffard était un homme. D’ailleurs, on ne disait pas « chauffarde ». Ça n’existait pas.
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Tatiana de Rosnay
Quand il était dans mon ventre, j’avais eu peur de le perdre. Il n’était plus dans mon ventre, mais j’avais toujours aussi peur. Peut-être que toutes les mères sont comme ça. Peut-être qu’être mère, c’est ça, c’est cette peur qui ne vous quitte jamais, qui ne vous lâche jamais.
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Tatiana de Rosnay
Pourquoi, quand un enfant sort de vous, après l’effort, la douleur, et qu’on vous le pose sur le ventre, encore chaud, mouillé, on ne pense qu’au bonheur, à la joie, on ne pense pas aux drames à venir, à ces moments qui transpercent une vie ?
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Tatiana de Rosnay
L’amour que tu me donnes par bribes, par intermittence, est un cadeau. Parfois, je me sens coupable de devoir le cacher, comme s’il s’agissait de quelque chose de honteux. Parfois, lorsque je te quitte, encore tout imprégné de ton odeur, de ta chaleur, j’ai du mal à redevenir l’homme que les autres connaissent. Je souffre de ce flottement, du réajustement de ma personnalité. Tu me redonnes une jeunesse, un élan
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Tatiana de Rosnay
S’il était facile de prendre une femme, lui faire l’amour était une autre affaire.
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Tatiana de Rosnay
Lorsqu’on passe ses journées devant un ordinateur, un stylo devient un objet suranné.
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Tatiana de Rosnay
Une jolie femelle appétissante ? C’était une « gerce », une « nana », une « poule ». Mais qu’une contractuelle, une vieille ou une grosse vienne à croiser notre chemin, il s’agissait alors d’un « thon », d’une « grognasse » ou d’une « pouffiasse ».
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Tatiana de Rosnay
Il me semblait que les battements de mon cœur se faisaient de plus en plus lents, comme les coups d’une horloge qu’on a oublié de remonter.
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Tatiana de Rosnay
Avais-je le droit d’attendre la mort d’un autre pour pouvoir revivre ? Avais-je le droit d’espérer ?
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Tatiana de Rosnay
J’étais de ces hommes qui, une fois la femelle conquise, n’aspiraient qu’à une envie : fuir
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Tatiana de Rosnay
Les femmes n’allaient-elles pas me tomber dans la main comme des fruits mûrs ? J’étais prêt à m’en gaver jusqu’à l’indigestion.
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Mélanie. Ses mains sur le volant. Antoine, il faut que je te dise quelque chose. J'y ai pensé toute la journée. La nuit dernière, à l'hôtel, tout m'est revenu. C'est à propos... Ses yeux. Troublés, inquiets. Puis la voiture quittant la route.
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C'était une enfance heureuse et protégée. Pas d'éclats, pas de disputes. L'école en bas de la rue. Des fêtes de Thanksgiving paisibles. Des Noël chaleureux. De longs étés paresseux à Nahant. Des mois sans histoires faits de semaines tout autant sans histoires. La seule chose qui gâchait mon bonheur parfait, c'était mon professeur de cinquième, la platine Miss Sebold, qui me terrifiait en nous faisant la lecture du Coeur révélateur d'Edgar Allan Poe. Grâce à elle, durant des années, j'ai fait des cauchemars.
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Que faire quand un être cher nous quitte pour toujours et que l'on se retrouve seul avec les objets banals de sa vie quotidienne ? Comment faire face ? Votre peigne et votre brosse m'arrachaient des larmes. Vos chapeaux. Votre échiquier. Votre montre à gousset en argent... Vous étiez un homme discret, mais vous occupiez un immense espace fait de silence, et cela me manquait. Votre solidité et votre force.
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' j'aime ce que nous avons été, mais plus ce que nous sommes devenus"

" les apprentis romanciers, à qui tout est permis sur le papier, ont bien le droit de rêver!"
" Telle était ma vie, dans toute sa vacuité. Elle se dessinait devant moi, longue autoroute banale, dont la monotonie n'était brisée que par les mardis soir de Mathieu, et le tennis avec Stéphane, comme l’apparition fugitive et inopinée d'une biche traversant l'asphalte. Je m’apprêtais à vieillir ainsi. Du moins le croyais-je".
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Elle ne cessait de me chuchoter, comme une mère patiente avec un enfant récalcitrant:"Antoine, c'est juste que je ne t'aime plus comme avant", puis elle me prenait très maternellement dans ses bras alors que moi, je frissonnais de désir pour elle.
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Il se sentait si fier, en sécurité dans le monde qu'il s'était construit. Comme si rien, jamais ne le détruirait.
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Oh, regarde Tonio, la tour Plantier, elle a l'air minuscule tout à coup!
Antoine ne put s'empêcher de sourire à son enthousiasme. Mais elle avait raison. La tour qu'il admirait tant quand il était enfant, qui surplombait la cime des pins, avait retréci.
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