Citations de Tatiana de Rosnay (1551)
Il n’y a rien de plus bête qu’un mari fidèle.
Je préfère mille fois être une épouse compréhensive qu'une femme libérée.
Elle a l’impression d’un pan de vie tout entier qui vient de se terminer. Quelque chose d’irrémédiable. De fini. D’envolé.
Lettre à une petite fille étrange et passionnée, tendre et violente, fière et soumise, lettre à une Constance aux yeux d'azur, qui se donne et se retire comme la marée, qui porte les rayons du soleil dans sa chevelure, et toute la profondeur du ciel dans ses prunelles.
Il y avait un mois de cela, sa mère avait cousu les étoiles sur tous leurs vêtements. Sauf sur ceux de son petit frère. Quelque temps auparavant, leurs cartes d'identité avaient été tamponnées des mots "juif" ou "juive". Puis il y eut tout un tas de choses qu'ils ne furent plus autorisés à faire. Jouer dans le square. faire de la bicyclette. Aller au cinéma. Au théâtre. Au restaurant. A la piscine. Emprunter des livres à la bibliothèque.
c'est grâce à ce livre que j'ai découvert cet auteur et je prends tous ses livres maintenant
Je n'avais même pas le courage de pleurer.
- Il ne faut pas s'attancher aux objet ni aux lieux. On perd tout ou doit tout quitter.
- Les livres sont les meilleurs compagnons
Plus elle parlait, plus Hélène la haïssait. Plus elle la trouvait hideuse, grasse. Elle sentit sa haine monter en elle comme de la bile. Une sensation d'une violence inouïe qui lui donnait le vertige, qui troublait sa vue.
Prononcer, c etait avouer, exposer la verite. Il fallait tout mettre derriere elle.
Mais ce n etait pas sa jeunesse qui lui manquait ce matin, alors qu elle se maquillait devant son miroir, non, c etait une certaine forme d insouciance dont elle n avait pas assez tire profit. Une joie de vivre. Une gaiete frivole.
Tu te souviens de jack et Rose ? Rose s’en est tirée, pas Jack.
Il souffrait encore de la déception de sa mère, même si elle ne l’exprimait jamais.
-Tu me manques, maman.
-Toi aussi, Nicolas
-On a du temps à rattraper, hein ?
-C’est sûr.
Oh allez, nicolas reconnaît… Pendant des années, tu es un bon à rien, à rater tes examens et à vivre aux crochets de ta mère et d’une femme plus âgée, puis tout à coup, tu renouvelles ton passeport, et paf ! tu écris un roman qui est lu dans le monde entier, par des gosses de 12 ans qui n’aiment pas lire, des mamies ménagères de moins de 50 ans, des hommes d’affaires, des premières dames, des acteurs de ciné… On t’aime toujours mais on est jaloux, quoi ! Sauf que ce pauvre François, il n’ose pas te le dire en face !
Puis il s’était aperçu, avec une sorte de plaisir secret, que plus il accordait d’interview, plus Théodore Duhamel connaissait une renaissance virtuell, inespérée. Ses mots ressuscitaient son père, lui donnait chair, le libéraient du manteau de poussière dans lequel le temps l’avait figé.
La seule vérité, ce sont les mots sur la page et la façon dont ils prennent vie. C’est pour ça que les écrivains sont orgueilleux. Parce qu’ils sont les seuls à savoir leur donner vie.
Chaque montre raconte une histoire répondit-t’il à un journaliste. Qui vous l’a offerte, à quelle occasion ou, si vous vous l’êtes achetée, où et comment.
- J'ai divorcé d'un alcoolique, fumeur, égoïste, rabat-joie, mal habillé, vivant dans un taudis... bégaya-t-elle, hilare. Et je me retrouve à boire le thé dans un salon qui sent le Pliz, chez un type branché, souriant, impeccable, qui s'intéresse à mon travail pour la première fois de sa vie! C'est trop drôle!
[...]
-Tu sais, Bruce, dit Élisabeth entre deux hoquets, tu aurais dû te faire greffer ce nouveau coeur il y a longtemps. J'ignore à qui il appartenait, mais cela devait être à quelqu'un de formidable!