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Citations de Tatiana de Rosnay (1549)


L'odeur chargée qui régnait dans les lieux n'était pas désagréable: un mélange de tabac à pipe et de parfum féminin, mais elle se rappela qu'il fallait avant tout aérer, ce qu'elle fit en ouvrant rideaux et fenêtres.
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Vous savez à quel point j'adore fouiller dans mes affaires, tomber sur des choses oubliées, feuiller les archives de ma mémoire.
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Et elle repensa à Marcelle dans son joli tailleur bleu, sur le quai à la gare de Reno, avec son béret et sa boîte à chapeaux. L'épouse de guerre pleine d'espoir pour qui le rêve américain avait si mal tourné.
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Chère Pauline,
Le temps est venu pour vous de déployer vos ailes.
J'espère que ceci vous aidera à le faire.
Affectueusement,
Marilyn
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La petite parisienne était devenue une Américaine : elle souhaitait rester dans son pays d'adoption, s'y ancrer, y bâtir son avenir, et travailler sans relâche ne lui faisait pas peur.
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- Vous êtes... tellement...
Pauline cherchait ses mots, et murmura enfin :
- ... extraordinaire.
- Non, Pauline. Je suis une actrice habituée à endosser des rôles. La personne extraordinaire, c'est vous. Sauf que vous ne le savez pas.
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Pauline comprit pourquoi Huston avait choisi de la filmer à distance, où elle apparaissait comme une minuscule souris rugissant dans le sable, avalée tout entière par l'immensité cendrée des terres désolées du Nevada. (P.250)
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Pauline était exaspérée par les sermons de sa mère. Elle avait l'impression d'être une marchandise qu'on allait céder au plus offrant. Mais elle était trop timide, trop bien élevée pour riposter. (P. 188)
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C'était son monde à présent, ces plaines rocheuses et arides, sans limites et à perte de vue; ce territoire sec qu'elle avait appris à aimer, se délectant d'air pur, de cette odeur de neige et de sable qu'elle ne sentait qu'ici. (P.136)
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La femme était à présent étendue sur le canapé du salon, dans le plus simple appareil. Pauline avait rarement éprouvé une telle gêne. Elle l'observa de plus près. Avait-elle déjà vu une peau aussi blanche? Celle-ci avait la consistance d'une crème épaisse, quasiment lumineuse. (P.47)
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Avec un petit rire amer, elle ajouta qu'elle se doutait qu'une nouvelle journée d'horreur l'attendait sur ce tournage infernal; elle lui en voulait tant, à son bourreau de mari, il avait écrit ce scénario pour elle, par amour soi-disant, pour qu'elle joue enfin autre chose qu'une blonde écervelée, mais au bout du compte, 'était un miroir impitoyable qu'il lui tendait : le portrait d'une femme trop émotive, trop nerveuse, incapable de trouver un équilibre intérieur et à qui le bonheur échappait sans cesse.
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"C'est en aidant une autre personne que nous découvrons notre vrai MOI !"


Phrase de Valérie LE GUIDE DU LIVRE le 01/04/2024
https://le-guide-du-livre.blogspot.com/2024/04/tatiana-de-rosnay-nous-irons-mieux.html
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Tatiana de Rosnay
Ce roman de Tatiana de Rosnay, prouve que deux femmes peuvent s'attacher, pour échanger des soins intimes, de se materner l'une après l'autre. L'auteure démontre les forces des liens et de leurs limites entre deux vies "incorporées".
Tatiana de Rosnay : Nous irons mieux demain : POCKET
https://le-guide-du-livre.blogspot.com/2024/04/tatiana-de-rosnay-nous-irons-mieux.html
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"Nous irons mieux demain" (trouvée à la page 144) :
c'est la dernière phrase d'Emile Zola juste avant de mourir.
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être femme de chambre, c'était précisément cela : faire intrusion sans le vouloir dans l'intimité d'autrui, voir le contenu des corbeilles à papier, remarquer les titres des livres, lire les premières phrases des cartes, , lettres et petits mots qui traînent.
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Tout le pouvoir des écrivains résidait dans cette force et ce mystère : donner à leurs lecteurs la sensation de partager un moment clef avec eux, de les faire pénétrer dans une intimité, dans un ailleurs.
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Toutes ces particules de moi, que tu le veuilles ou non, vivent encore en toi. Quoiqu’il advienne, de toi, de moi, je sais que tu ne pourras jamais m’oublier. Malgré tout, envers et contre tout, tu es, et tu resteras, riche de moi.
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Tu as gardé ce que je t’ai offert, Léonard. Ma jeunesse, ma fraîcheur, ma fougue. J’aurais voulu te donner un enfant. Mais tu en as déjà. J’aurais voulu te laisser quelque chose qui te rappelle moi et tout ce que nous avons vécu. Qu’importe !
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La mère d’Ornella me tapota la main...
Elle posa sa main rondelette sur mon épaule...
Elle me tapota gentiment l’épaule...
Zoé posa une main moite sur mon genou nu...
William déploya ses mains et secoua la tête...
Zoé mit la main dans mon sac...
William frottait ses mains l’une contre l’autre...
Elle se précipita vers moi et m’attrapa la main...
Zoé murmura en me pressant la main...
Zoé essuya frénétiquement mon visage avec ses mains...
Il serra les mains avec une élégance nonchalante...
Les deux hommes se tenaient toujours la main...
Édouard suivait, les mains dans les poches...
Michel, tu me prends par la main, et tu m’emportes...
J’aurais voulu lui prendre la main...
Je croisai les mains sur mon ventre, envahie de solitude...
Bertrand se tenait face à la fenêtre, les mains croisées dans le dos...
Zoé me prit la main et y déposa un long baiser...
Zoé, pour l’amour de Dieu, ne lâche pas la main de ta sœur...
Bertrand prit son courage à deux mains pour m’avouer qu'il aimait Amélie...
La forme de son crâne, sa façon de se tenir, ses mains...
Zoë était futée, elle m’avait pris la main dans le sac...
Dans ce magnifique printemps où la main de Neil était posée sur mon genou...
Je remarquai à nouveau à quel point ses mains étaient belles...
Il s’arrêta et passa la main dans ses cheveux...
Il avait dû lire sur mon visage car il posa sa main sur mon bras...
Je ne savais pas comment réagir, je posai la main sur son épaule...
Il finit par retirer ses mains, son visage apparut, beau et déchiré...
Je serrai fort sa main dans la mienne, je n’arrivais plus à le regarder dans les yeux...
Je fermai les miens et posai sa main contre ma joue....
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Comment expliquer à sa fille que le Mapes Hotel était le dernier lien qui l'attachait à Marilyn ?......
....Et maintenant, le théâtre de cette rencontre entre Marilyn et elle, le fier Mapes qui régnait sur le Reno de sa jeunesse, n'était plus qu'un tas de gravats
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