Tatiana de Rosnay

Hélène est quelqu’un qui contrôle tout. Parfaite d’appartenance, elle soigne tout. Son look apprêté, ses dînes parfaits, sa maison bien tenue, ses amies parfaites, ses enfants et sa bienveillance. Tout transpire la maîtrise.



Après avoir commis un des sept péchés capitaux, elle voit sa vie basculer et ce qui n’était jusque là que calme et volupté, avec un soupçon d’ennui il est vrai, se transforme en panique, culpabilité, cauchemar, angoisses, menaces et terreurs.



Elle se rend compte que toute la bienveillance dont elle a fait preuve jusqu’ici ne lui est pas retournée. Et un nouveau sentiment pratiquement inconnu jusque-là naît : la colère. La lâcheté aussi., la culpabilité, la peur et la paranoïa.



Quand le mensonge devient une prison... s’ensuit des tornades intérieures dont on ne peut échapper.



Les derniers chapitres se raccourcirent, augmentent le suspense en pastichant l’angoisse grandissante d’Hélène.



J’ai trouvé ce livre totalement addictif et l’histoire extrêmement bien ficelée.



La fin qui semblait annonciatrice de soulagement est totalement inattendue. J’ai regretté avoir tourné la dernière page.

J avais appréciée "elle s appelait Sarah",autant Spirales m'a littéralement déçue.



Un livre qui pourrait nous promettre une histoire palpitante et pleine de rebondissements mais ce n est malheureusement pas le cas et j'ai été déçue par son contenu.



Hélène trompe son mari et laisse pour mort son amant de passage ... Elle rentre dans une spirale de mensonge dont elle n arrive plus à sortir. Hélène ne m a pas attendrie, ni bouleversée avec son histoire et je suis restée sur ma fin en découvrant l'histoire page après page.

Rien d'exceptionnel selon moi mais il se lit bien, il ne laissera toutefois pas une empreinte indélébile sur mon cœur de lectrice.



Ses points positifs : un petit coté "thriller psychologique" auquel je ne m'attendais pas et que j'ai apprécié.



Un style agréable et fluide, le roman est court et se lit donc rapidement (oui, ça compte pour moi!).



Ses points négatifs : je ne me suis pas attachée au personnage principal et je n'ai pas compris son "dérapage initial".



La fin est floue et donc frustrante.

Intrigante histoire d'une femme sans histoire dont a le secret Tatiana de Rosnay. Le lecteur est vite attiré dans ce quotidien en apparence morne et monotone... mais on est ensuite happé par la spirale d'inattendu, qui s'enfonce dans la surenchère de culpabilité.

Spirale est l'histoire d'une bourgeoise de 50 ans qui s'est toujours montrée discrète et n'a jamais pris de risque qui va décider de coucher avec un inconnu et avoir la surprise que celui-ci décède à la fin de l'acte.

L'histoire est courte, bien écrite, émaillée de références culturelles (comme cette à Zola) et très prenante: on brûle de savoir ce qui va arriver à l'héroïne. De plus, on s'identifie très facilement à elle malgré la narration à la troisième personne. Cependant, je suis un peu déçu par le manque de réalisme: je suis persuadé que la police (même dans ma ville où leur productivité me déçoit souvent) aurait été plus efficace concernant la mort du premier personnage... L'histoire permet donc de passer un très bon moment mais sans que cela reste un coup de cœur.

Il y a quelques chose du Voisin dans le Spirales de Tatiana de Rosnay (éd. Plon), un thriller psychologique écrit quatre ans plus tard. On peut même dire que Le Voisin, La Mémoire des Murs (2003) et Spirales font partie d’une trilogie noire dans laquelle des femmes ordinaires se débattent dans des lieux oppressants et où la mort rôde, menace et finit par frapper.

Dans le Voisin, comme dans Spirales, il est question de deux femmes aux points communs frappants : deux mères de famille effacées et cloîtrées dans une existence morne, deux anonymes contraintes de se sortir d’un piège qui peut s’avérer fatale, deux personnes déconsidérées et catapultées dans des circonstances exceptionnelles. D’un côté, nous avons Colombe confrontée à un voisin bruyant et au-dessus de tout soupçon. De l’autre, nous avons son aînée de quelques dizaines d’années, Hélène, une quinquagénaire qui "ne se plaignait de rien. D’ailleurs, de quoi pourrait-elle se plaindre ? Son existence feutrée, calme, stable, ne lui apportait que des petites joies prévisibles, faciles à digérer".

Voilà pour camper le personnage, propulsé en quelques minutes dans un véritable cauchemar. Aimantée par un inconnu qui l’alpaguée dans la rue, Hélène le suit dans un appartement sordide et fait l’amour avec lui : c’est un moment d’égarement qu’elle n’a jamais connu, un "accouplement sauvage, charnel dans lequel elle puisait une volupté frénétique". Cette parenthèse adultère, Hélène la considère comme une respiration dans sa vie trop calme et trop lisse. Une respiration qu’elle se promet de garder secrète, alors même que cette mère de famille, qui n’avait jamais dévié de sa rigueur, se demande si elle aura une suite ou non. La réponse à cette interrogation ne se fait pas attendre : son amant s’effondre, victime d’un malaise, et meurt sur le coup. Affolée, Hélène se hâte de se rhabiller et s’enfuit. Lorsqu’elle est de retour chez elle, et certaine que personne ne l’a vue, elle s’aperçoit qu’elle a oublié dans l’appartement son sac à main où se trouvent ses papiers.

Spirales est, comme son titre l’indique, le récit d’un piège diabolique. L’auteure ausculte, telle une entomologiste, un être ordinaire se débattant pour sortir d’un labyrinthe. Tatiana de Rosnay tourne autour de son personnage avec la même empathie que dans Le Voisin. Le terme de thriller psychologique n’a jamais aussi bien porté son nom que dans cette histoire où la lutte pour retrouver sa vie d’avant se heurte à des considérations morales sur la responsabilité et le remord : "Le pli était pris. Quelque chose en elle s’était fortifié. Elle ne s’était pas effondré. Elle avait fait face. Elle avait incorporé la nouveauté comme un organisme avale un corps étranger et le fait sien. En elle, désormais, vivait une entité à part, une bride d’acier qui la faisait tenir".



À l’instar d’Alfred Hitchcock dans ses propres films, Tatiana de Rosnay apparaît aussi dans une scène de café ("Un long visage fin, des cheveux cendrés… un regard de chat") et converse avec une Hélène aux abois. Hitchcockien : le terme fait complètement sens pour ce thriller psychologique digne de Daphné du Maurier, l’auteure de Rebecca et des Oiseaux. Dans la brève conversation qui a lieu entre Hélène et cette cliente plongée dans l’écriture, cette dernière adresse une leçon à la femme adultère qui s’est mise dans un sacré pétrin : "Le train lancé à toute vitesse. Le train de la vie. Comment l’arrêter ? Et bien, on ne peut pas. Ou alors on saute du train. Et c’est la fin."

Cette invitation au combat et à assumer ses actes, Hélène l’assume à sa manière, au prix de mille efforts. La mère de famille bourgeoise et effacée devient une femme déterminée, jusqu’au dernier chapitre à la fois rempli de zones d’ombres et déstabilisant. Le Voisin se terminait par une sorte de renaissance ; dans Spirales, le lecteur y trouvera une fin presque aussi perverse que le parcours de cette femme qui a eu le malheur de succomber à un bref, intense mais fatal moment d'égarement.
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J'ai adoré l'histoire mais la fin me laisse un peu perplexe. Je n'ai pas très bien compris. C'est dommage parce que l'histoire est très bien écrite, ça m'a tenu en haleine des le début, je me mettais facilement à la place de la protagoniste, mais cette fin... Dommage

Une jeune femme adultère en prise avec ses démons intérieurs.

@Tatiana de Rosnay parvient à insuffler dans un quotidien ordinaire une ambiance hitchkokienne.

Au début du roman, Hélène suffoque (c'est l'été) dans sa vie d'épouse comblée (sic). A la fin du roman, elle suffoque de ne pouvoir s'échapper de cette "spirale" qui l'entraine irrémédiablement vers l'horreur.



Un bon thriller à découvrir.

Un roman qui se lit vite, une histoire quasi réelle et un sentiment de culpabilité un peu comme dans "crime et châtiment" de Dostoievsky, version moderne. ce n'est pas très confortable, je n'ai pas trop aimé, c'est stressant finalement, un thriller pour ceux qui aiment peut-être...

Lu quasiment d'une traite. Suspens très bien mené. Description des affres du remord d'une femme de la bourgeoisie qui s'est laissée entraîner dans une relation adultère. Comment le sentiment de culpabilité peut confiner à la folie ? c'est magnifiquement amené. Ce n'est d'ailleurs pas sans rappeler la nouvelle "La peur" de Stefan Zweig. Un petit roman que je recommande vivement.

Mais pourquoi, après avoir lu "le Voisin", ai-je tenté un deuxième roman de Tatiana de Rosnay ?

Une bourgeoise nunuche, un mari absent, un adultère, une fin pas très claire, une écriture plate et un livre oublié aussitôt fermé.

Conclusion (avec violons...) : Tatiana, entre toi et moi, c'est fini !

Après la lecture de Lambeaux de Charles Juliet, j'ai pensé avoir la main heureuse en choisissant Spirales de Tatiana de Rosnay. Hélas ! Si le début laisse entrevoir une intrigue de haute voltige, j'ai été très déçue par le contenu.

Force est de reconnaître que la trame de cette histoire avait pourtant tout pour séduire.



Tatiana de Rosnay nous entraine dans une Spirale infernale pour Hélène, une femme toujours séduisante malgré la cinquantaine qui frappe à sa porte. Elle a tout pour elle la belle Hélène. Une vie active au sein de différentes associations, un mari aimant doté d'une très bonne situation, des enfants et petits enfants qui la comble de bonheur et une belle-mère caractérielle dont elle se passerait bien, mais qui n'entache pas vraiment son bonheur. Si Hélène semble épanouie dans sa vie de femme mariée, elle ne comprend pas ce qui l'a conduit à s'abandonner dans les bras d'un parfait inconnu Serbe.



Une fois l'acte consommé, lorsque le corps de son amant de passage pèse de tout son poids sur elle, paniquée par l'évidence de son décès brutal dû très certainement à une crise cardiaque, un vent de panique souffle dans son esprit qui l'amène à prendre la fuite, oubliant son sac à main, ce qui va entrainer une suite d'évènements dont elle est loin de mesurer l'impact. A qui se confier ? Avouer son infidélité à son mari ? Impossible ! Oh ! Il l'a bien trompé quelques fois, mais voilà, Hélène est une femme respectable et va se taire.

Son forfait va l'entraîner dans une Spirale de situations malencontreuses dont elle ne sait comment se départir.



L'histoire en elle même n'est pas déplaisante, mais l'écriture demeure toutefois assez confuse. Une fin déplorable qui fait baisser la température de cette trame et procure au lecteur un goût amer d'incompréhension. Quel dommage !

L'horreur s'invite dans le quotidien bien rangé d'épouse modèle et une mère de famille parfaite. Imaginez-vous en plein été caniculaire. Un homme séduisant vous fait des avances. Vous avez toujours suivi le droit chemin. Mais aujourd'hui, il fait chaud, vous avez la cinquantaine, vous êtes flattée, alors vous vous laissez tenter. Imaginez, après une étreinte passionnée et une jouissance étourdissante, vous découvrez que l'homme étendu à côté de vous, votre ami sans nom, a rendu son dernier soupir. Vous appelez les secours au risque de ternir à jamais votre réputation et de briser votre vie ? Ou vous prenez la fuite, comme si tout cela n'était rien de plus qu'un horrible cauchemar ? Hélène a choisi la deuxième option. Mais hélas, dans sa hâte, elle a oublié son sac main dans l’appartement du mort. Elle se retrouve plongée malgré elle dans une spirale infernale qui ne fait que commencer.



Ce n'est que le début d'un thriller hitchcockien qui va vous tenir en haleine jusqu'à la dernière ligne. Détrompez-vous madame bien sous tout rapport ne va pas passer les 150 prochaines pages à essayer de faire disparaitre le corps. Non, l'intrigue que nous concocte Tatiana de Rosnay est bien plus diabolique. Après un premier dénouement à son histoire de sac à main oublié, Hélène croyait pouvoir vivre des jours heureux, avec sa culpabilité enfermée à double tour dans un coin de son esprit. Mais c'était sans compter l'irruption d'un personnage mystère bien décidé à lui faire payer le prix fort. Tout aurait été tellement plus simple si elle avait dit la vérité depuis le début, maintenant elle est prisonnière de ses mensonges et elle ne peut plus reculer. Elle est prête à tout pour empêcher la vérité d'éclater. A mesure qu'elle essaie de s'extirper de cette situation désespérée, Hélène s'enfonce encore plus profondément dans l'horreur totale. Une descente aux Enfers orchestrée d'une main de maitre!

« Hélène, quinquagénaire sans histoire, mène une vie paisible avec son mari et sa famille jusqu’au jour où elle cède à un inconnu sur un coup de tête. L’adultère se transforme alors en cauchemar quand son amant meurt sans ses bras. »



L’horreur penserez-vous ! et bien oui, j’imagine. Et Tatiana de Rosnay parvient parfaitement à nous le démontrer. Ce roman dont la tension monte crescendo est haletant. L’héroïne se retrouve véritablement prise dans des spirales infernales dont les issues semblent complètement impossibles. L’écrivaine explore ici les arcanes de la culpabilité du mensonge et du remord avec brio.J ’aime beaucoup l’écriture nette, précise et sans emphase de Tatiana de Rosnay. Elle écrit l’essentiel et le superflu n’a pas sa place, dans aucun de ses romans.
Lien : https://laparenthesedeceline..

Ah encore un livre de Tatiana de Rosnay, celui ci je l'avais mis de côté et totalement oublié.

Ressorti ce matin, ce fut un petit moment rapide de lecture autour d'un léger thriller.

Une histoire de sexe qui mène a un mort.

Un mort qui mène a du chantage...

Qui dit chantage dit argent...

Bref vous l'aurez compris pas mal de péripéties en peu de pages mais une lecture agréable et simple.

Petit bémol pour les chapitres courts qui se succèdent, un peu trop court pour certains..

Un petit roman qui se lit facilement. Ce n'est pas le meilleur roman que j'ai lu de Tatiana de Rosnay, mais l'histoire incite quand même un peu à réflechir.



Ce qui est arrivé à Hélène peut arriver à n'importe qui. Un moment d'égarement, dont les conséquences sont quand même importantes. Une rencontre, même furtive, peut donner une autre direction à votre vie.



La fin est un peu surprenante, je crois que je n'ai pas tout à fait saisi.



Challenge Riquiqui

Challenge Plumes Féminines

Le drame d’une bourgeoise aisée. Hélène est la femme de… Elle n’a jamais gagné sa vie. Les bonnes œuvres c’est son pain quotidien. Et puis un adultère où elle apprend la jouissance. L’homme meurt d’un infarctus dans ses bras. C’est le début de la spirale infernale. Un livre pour les vacances au soleil, sans grande envergure. Plaisant à lire mais répétitif . De nombreux clichés sur les différences sociales. Facile !

Une histoire palpitante !



C'est ce genre de petit roman basique qui se lit d'une traître, la tension est palpable tout au long du récit.



Hélène, protagoniste principal, s'enfonce dans un mensonge qui ne fait que se resserrer au fil de la lecture.



On ne peut s'empêcher de tourner les pages face à ce thriller psychologique jusqu'en en connaître le dénouement.

Roman trouvé absolument neuf dans une boite à livre aurait du me mettre la puce à l'oreille. Bon comme je l'ai trouvé pas de regrets d'achat, c'est déjà çà!



Je l'ai abandonné très rapidement car trop de clichés, style plat, plein d'incohérence ,ennuyeux. Ce faux thriller psychologique est sans intérêt, et puis le mari absent qui voit rien, les amis qui voient rien, la nunucherie de la bourgeoise m'ont lassé voir énervé.



Au vu des autres critiques, j'ai eu raison de l'abandonner pour lire autre chose, vite, vite, vite pour oublier.



Ah, je l'ai remis dans la boite à livres.

Une cinquantenaire succombe au charme d’un inconnu. Lors de leur unique rencontre, il succombe à une crise cardiaque. Elle s’enfuit, oubliant son sac à main près de son amant. L’angoisse commence… Ça sonne comme un thriller, mais le rythme trop rapide produit un hiatus de forme qui coupe le suspense.



Au départ, nous avons les ingrédients d’un bon thriller. Une bourgeoise tranquille s’encanaille en tombant dans les bras d’un inconnu qui lui avait fait de l’oeil dans la rue. Elle n’est pas volage, pourtant: elle se surprend elle-même à se lancer dans cette aventure. Mais la relation sera brève: lors de leur première rencontre, le coeur du monsieur lâche et voilà son corps entier qui devient raide. La bourgeoise panique et s’enfuit. Et l’angoisse monte lorsqu’elle réalise qu’elle a oublié son sac à main près du bellâtre. Cela conduira la police jusqu’à elle, mais les vrais ennuis ne viendront pas de là…



Cette lecture me laissera l’impression d’un petit coup furtif. En effet, j’ai trouvé le rythme de l’écriture beaucoup trop rapide. Chapitres courts, phrases courtes, le texte se lit facilement, mais il ne laisse pas s’installer le poids de l’angoisse de la bourgeoise. La forme n’est pas en harmonie avec le fond, dirais-je.



Le dénouement est quelque peu surprenant, sans être réellement original. Je lui accorderai tout de même le mérite de laisser une ouverture qui permet au lecteur de faire jouer son imagination pour deviner ce qui s’est réellement passé.



Dans sa critique, Ladybirdy fait remarquer que la trame de ce roman rappelle une nouvelle de Stefan Zweig, « La peur » (« Angst », reprise sous le titre « Angoisses » dans le double volume « Romans, nouvelles et récits » de la Pléiade). J’ajoute immédiatement cette nouvelle sur ma pile, certain qu’elle me procurera un plaisir de lecture plus intense.



Et pour ce qui est de Tatiana de Rosnay, je vous recommanderais plutôt « Le voisin », qui m’avait laissé un bien meilleur souvenir.