Critiques de Tatjana Malik (13)
Publié aux éditions Mon Village en cette année 2018, " Un lien indélébile " est le premier roman de Tatjana Malik, inspectrice à la police de sûreté vaudoise. Son expérience professionnelle apporte, sans conteste, un puissant réalisme !
Jess rêve parfois de liberté, et son dernier voyage en terres canadiennes n'a eu d'effet que d'attiser cette volonté. Mais l'adrénaline que lui procure son travail, ainsi que son désir de justice l'empêche encore de sauter le pas.
p. 10 : " Je me sentais en totale contradiction. D'un côté j'avais envie de tout quitter pour partir à l'aventure, à la découverte du monde, sac à dos... Et d'un autre côté, il m'était difficile d'abandonner toutes les personnes que j'aimais, ainsi qu'un travail passionnant, qui me procurait de surcroît une sécurité financière non négligeable."
Mais en tant qu'inspectrice de la police scientifique vaudoise, en plus de sacrifier sa liberté, Jessica Aeby a également dû sacrifier sa vie amoureuse. Toutes les contraintes liées à son métier l'ont exclues d'une vie sociale normalisée.
p. 68 : " Ce métier, qui à la fois me fascinait, avait fait de moi ce que j'étais devenue : une personne méfiante, rigide, solitaire, dure et froide. Mon réseau social s'était réduit au fil des années et je m'étais construit une carapace pour ne pas laisser entrevoir mes sentiments, mes frustrations et mes émotions. Je me sentais seule. "
Lorsqu'elle est dépêchée sur les lieux d'une nouvelle scène macabre, elle ne peut que constater l'état de putréfaction avancée de la victime. De sexe féminin, il s'agit à première vue pour notre enquêtrice d'une mort naturelle ou accidentelle.
p. 13 : " - Selon les premiers éléments que nous avons pu obtenir, il s'agit du domicile de madame Ana Clément, née le 23.04.1975. La voisine de palier, madame Edith Brun, nous a dit que la présumé défunte vivait seule et qu'elle n'avait pas d'enfants. Elle ne recevait pratiquement jamais de visiteurs et semblait avoir des troubles mentaux. "
En collaboration avec ses collègues de la brigade criminelle et des premiers résultats du médecin légiste, Jess, d'une grande conscience professionnelle, va poursuivre ses investigations...
p. 19 : " Mon travail en tant qu'inspectrice au sein de l'Identité judiciaire consiste non seulement à prélever des traces et des indices, pour permettre d'établir des faits et des preuves, mais aussi à identifier des personnes, qu'elles soient vivantes ou décédées. "
Elle va ainsi trouver une lettre d'un certain Père Jean dans laquelle ce dernier demande à la défunte de cesser de croire qu'il puisse être son père.
p. 42 : " - Elle affirmait que j'étais son père, dit-il gêné. Ce qui est complètement absurde et contraire à mes principes religieux. "
Menant doublement l'enquête sur ce mystérieux Père Jean et ses liens avec Ana, Jess tente d'obtenir l'identification formelle de la victime grâce aux traces ADN relevées. Notre inspectrice doute de plus en plus sur la possibilité d'une mort naturelle. En effet, d'autres traces d'ADN découvertes à proximité du corps indiquent un lien familial avec la victime.
Au moment de révéler une information capitale sur le décès d'Ana Clément, un de leur collègue - chef de la police du village de La Chaux - est froidement assassiné !
p. 147 : " - Mmmm, deux traces de semelles et deux profils ADN masculins inconnus, dit Fabien. Tout nous conforte à penser que nous avons affaire à deux complices ! "
Jess et ses collègues travaillent sans relâche, enchaînant les journées d'investigation et d'interrogatoires. Leur obstination va avoir raison du suspect...
p. 241 : " Il ôta, un par un, les photos et post-it qui n'étaient pas entourés de rouge pour ne laisser que les principaux suspects ou potentiels ex-maris. L'étau se resserrait. "
... mais au prix de combien de vies ?
p. 261 : " - Cet enfoiré, c'est une vraie machine de guerre ! Bute-moi de salopard Jess, promets-le moi ! "
Richement documenté, notamment dans le domaine des analyses ADN, Tatjana Malik nous livre un polar haletant ! Âmes sensibles s'abstenir, vous êtes prévenus !
Lien : https://missbook85.wordpress..
Jess rêve parfois de liberté, et son dernier voyage en terres canadiennes n'a eu d'effet que d'attiser cette volonté. Mais l'adrénaline que lui procure son travail, ainsi que son désir de justice l'empêche encore de sauter le pas.
p. 10 : " Je me sentais en totale contradiction. D'un côté j'avais envie de tout quitter pour partir à l'aventure, à la découverte du monde, sac à dos... Et d'un autre côté, il m'était difficile d'abandonner toutes les personnes que j'aimais, ainsi qu'un travail passionnant, qui me procurait de surcroît une sécurité financière non négligeable."
Mais en tant qu'inspectrice de la police scientifique vaudoise, en plus de sacrifier sa liberté, Jessica Aeby a également dû sacrifier sa vie amoureuse. Toutes les contraintes liées à son métier l'ont exclues d'une vie sociale normalisée.
p. 68 : " Ce métier, qui à la fois me fascinait, avait fait de moi ce que j'étais devenue : une personne méfiante, rigide, solitaire, dure et froide. Mon réseau social s'était réduit au fil des années et je m'étais construit une carapace pour ne pas laisser entrevoir mes sentiments, mes frustrations et mes émotions. Je me sentais seule. "
Lorsqu'elle est dépêchée sur les lieux d'une nouvelle scène macabre, elle ne peut que constater l'état de putréfaction avancée de la victime. De sexe féminin, il s'agit à première vue pour notre enquêtrice d'une mort naturelle ou accidentelle.
p. 13 : " - Selon les premiers éléments que nous avons pu obtenir, il s'agit du domicile de madame Ana Clément, née le 23.04.1975. La voisine de palier, madame Edith Brun, nous a dit que la présumé défunte vivait seule et qu'elle n'avait pas d'enfants. Elle ne recevait pratiquement jamais de visiteurs et semblait avoir des troubles mentaux. "
En collaboration avec ses collègues de la brigade criminelle et des premiers résultats du médecin légiste, Jess, d'une grande conscience professionnelle, va poursuivre ses investigations...
p. 19 : " Mon travail en tant qu'inspectrice au sein de l'Identité judiciaire consiste non seulement à prélever des traces et des indices, pour permettre d'établir des faits et des preuves, mais aussi à identifier des personnes, qu'elles soient vivantes ou décédées. "
Elle va ainsi trouver une lettre d'un certain Père Jean dans laquelle ce dernier demande à la défunte de cesser de croire qu'il puisse être son père.
p. 42 : " - Elle affirmait que j'étais son père, dit-il gêné. Ce qui est complètement absurde et contraire à mes principes religieux. "
Menant doublement l'enquête sur ce mystérieux Père Jean et ses liens avec Ana, Jess tente d'obtenir l'identification formelle de la victime grâce aux traces ADN relevées. Notre inspectrice doute de plus en plus sur la possibilité d'une mort naturelle. En effet, d'autres traces d'ADN découvertes à proximité du corps indiquent un lien familial avec la victime.
Au moment de révéler une information capitale sur le décès d'Ana Clément, un de leur collègue - chef de la police du village de La Chaux - est froidement assassiné !
p. 147 : " - Mmmm, deux traces de semelles et deux profils ADN masculins inconnus, dit Fabien. Tout nous conforte à penser que nous avons affaire à deux complices ! "
Jess et ses collègues travaillent sans relâche, enchaînant les journées d'investigation et d'interrogatoires. Leur obstination va avoir raison du suspect...
p. 241 : " Il ôta, un par un, les photos et post-it qui n'étaient pas entourés de rouge pour ne laisser que les principaux suspects ou potentiels ex-maris. L'étau se resserrait. "
... mais au prix de combien de vies ?
p. 261 : " - Cet enfoiré, c'est une vraie machine de guerre ! Bute-moi de salopard Jess, promets-le moi ! "
Richement documenté, notamment dans le domaine des analyses ADN, Tatjana Malik nous livre un polar haletant ! Âmes sensibles s'abstenir, vous êtes prévenus !
Lien : https://missbook85.wordpress..
L'inspectrice suisse Morgane Michel, est en stage au sein de la brigade criminelle de la police de Whitehorse, province du Yukon au Canada.
Alors qu'elle découvre un nouveau pays et une façon de travailler différente de ce qu'elle connaît, Morgane doit aussi se faire violence pour parler et penser en anglais.
La barrière de la langue n'est qu'une formalité vite reléguée au second plan depuis la découverte de corps à la tête coupée.
Surnommé Head Chopper, le tueur en série qui sévit dans cette région reculée du globe devient la priorité absolue de la brigade criminelle.
Swiss Girl, comme l'appelle le sergent Rick Johnson, profite de son temps libre avec son père venu lui rendre visite pour quelques jours, avant que ses journées ne tournent autour de l'insaisissable criminel.
Ses réflexions bien senties permettent de faire avancer l'enquête mais aussi d'avoir des soupçons sur un collègue et son petit ami, au comportement distant depuis leur arrivée dans le grand Nord.
Tatjana Malik, autrice helvète, exporte sa culture sur les terres du grand Nord canadien, à la poursuite d'un coupeur de tête méfiant et dangereux.
D'un style un peu brut ne laissant que peu d'espace au développement de ses personnages, elle parvient à nous maintenir en haleine avec une intrigue plutôt commune mais bien amenée.
Alors qu'elle découvre un nouveau pays et une façon de travailler différente de ce qu'elle connaît, Morgane doit aussi se faire violence pour parler et penser en anglais.
La barrière de la langue n'est qu'une formalité vite reléguée au second plan depuis la découverte de corps à la tête coupée.
Surnommé Head Chopper, le tueur en série qui sévit dans cette région reculée du globe devient la priorité absolue de la brigade criminelle.
Swiss Girl, comme l'appelle le sergent Rick Johnson, profite de son temps libre avec son père venu lui rendre visite pour quelques jours, avant que ses journées ne tournent autour de l'insaisissable criminel.
Ses réflexions bien senties permettent de faire avancer l'enquête mais aussi d'avoir des soupçons sur un collègue et son petit ami, au comportement distant depuis leur arrivée dans le grand Nord.
Tatjana Malik, autrice helvète, exporte sa culture sur les terres du grand Nord canadien, à la poursuite d'un coupeur de tête méfiant et dangereux.
D'un style un peu brut ne laissant que peu d'espace au développement de ses personnages, elle parvient à nous maintenir en haleine avec une intrigue plutôt commune mais bien amenée.
TATJANA MALIK
Le loup du Val de Bagnes
Fabien Michel, ex-flic à la retraite, pas mal alcoolisé, se lance sur les routes sinueuses valaisannes pour rejoindre son domicile. Une sortie de route et il termine sa course contre un arbre, cela peut arriver à tout le monde mais qu’un cadavre calciné se retrouve entre l’arbre et son pare-chocs, c’est déjà moins courant.
Tatjana Malik brosse le portrait d’un homme désespéré et qui va surtout se faire piéger. Sa fille qui, elle aussi, fait partie de la police, va enquêter de son côté pour tenter de disculper son père emprisonné.
La trame de ce polar m’est apparue un peu rudimentaire et je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages que je jugerai un peu superficiels et en manque d’émotions. Est-ce au fait que l’auteure est elle-même inspectrice scientifique ?
L’auteure ayant décidé de nous proposer une enquête très réaliste, le lecteur sera confronté à un récit pragmatique et authentique.
En tout cas, cela m’a permis de voyager en Valais et de découvrir certaines expressions et mots typiquement valaisans telles que : Mayen (chalet d’alpage), s’encoubler (trébucher), baster (renoncer).
Un grand merci à Stéphanie, une amie valaisanne, qui m’a offert ce livre.
WilburPat
Le loup du Val de Bagnes
Fabien Michel, ex-flic à la retraite, pas mal alcoolisé, se lance sur les routes sinueuses valaisannes pour rejoindre son domicile. Une sortie de route et il termine sa course contre un arbre, cela peut arriver à tout le monde mais qu’un cadavre calciné se retrouve entre l’arbre et son pare-chocs, c’est déjà moins courant.
Tatjana Malik brosse le portrait d’un homme désespéré et qui va surtout se faire piéger. Sa fille qui, elle aussi, fait partie de la police, va enquêter de son côté pour tenter de disculper son père emprisonné.
La trame de ce polar m’est apparue un peu rudimentaire et je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages que je jugerai un peu superficiels et en manque d’émotions. Est-ce au fait que l’auteure est elle-même inspectrice scientifique ?
L’auteure ayant décidé de nous proposer une enquête très réaliste, le lecteur sera confronté à un récit pragmatique et authentique.
En tout cas, cela m’a permis de voyager en Valais et de découvrir certaines expressions et mots typiquement valaisans telles que : Mayen (chalet d’alpage), s’encoubler (trébucher), baster (renoncer).
Un grand merci à Stéphanie, une amie valaisanne, qui m’a offert ce livre.
WilburPat
En stage à la police de Whitehorse dans le Yukon, une inspectrice suisse rejoint la brigade criminelle canadienne sur place et se retrouve engagée dans une enquête sordide. La traque est lancée pour retrouver "Head Chopper", un psychopathe qui décapite ses victimes, principalement des femmes d'origine amérindiennes.
Même si les personnages auraient mérité une meilleure caractérisation, l'auteure, elle-même inspectrice à la brigade de police scientifique vaudoise (Suisse), livre une enquête dépaysante (!) qui a su me convaincre et m'a fait passer de bons moments de lecture.
Même si les personnages auraient mérité une meilleure caractérisation, l'auteure, elle-même inspectrice à la brigade de police scientifique vaudoise (Suisse), livre une enquête dépaysante (!) qui a su me convaincre et m'a fait passer de bons moments de lecture.
Stagiaire au sein de la gendarmerie royale du Canada, les quelques semaines que passe l’inspectrice suisse Morgane Michel au Yukon ne sont pas de tout repos. Elle se retrouve partie prenante dans une enquête importante et sordide. La traque est lancée pour retrouver Head Chopper, surnom donné à un psychopathe qui décapite ses victimes, principalement des femmes issues des Premières Nations. A force de ténacité, mais aussi de négligences de la part du tueur, l’étau se resserre, jusqu’à un final haletant !
Notre héroïne en profite aussi pour nous faire découvrir cette province sauvage. Pour moi qui adore voyager dans les livres (et en vrai !), l’évocation des différents lieux rajoute au plaisir de lecture. J’aime aller voir sur google les endroits cités, j’avais déjà vu des reportages sur le Yukon mais cela a confirmé mon envie de visiter un jour ce coin du monde.
J’ai passé un excellent moment avec ce polar mené d’une main de maître par Tatjana Malik. Inspectrice à la brigade de police scientifique vaudoise, l’auteure livre une enquête efficace et très entraînante.
Troisième polar de l’auteur, Dérive met en scène des personnages du précédent ouvrage (Le loup du Val de Bagnes – roman que je n’ai pas encore lu mais qui est dans ma pile à lire…). Certains aspects sont évoqués, notamment sur l’enquête passée et sur Morgane et son père, mais je n’ai pas trouvé dérangeant de ne pas avoir lu les romans dans l’ordre. Néanmoins, les personnages auraient mérité d’être un peu plus creusés mais ça n’a finalement pas gâché mon plaisir.
En résumé, une enquête dépaysante et rondement menée que je vous conseille !
Lien : https://tasouleslivres.com/d..
Notre héroïne en profite aussi pour nous faire découvrir cette province sauvage. Pour moi qui adore voyager dans les livres (et en vrai !), l’évocation des différents lieux rajoute au plaisir de lecture. J’aime aller voir sur google les endroits cités, j’avais déjà vu des reportages sur le Yukon mais cela a confirmé mon envie de visiter un jour ce coin du monde.
J’ai passé un excellent moment avec ce polar mené d’une main de maître par Tatjana Malik. Inspectrice à la brigade de police scientifique vaudoise, l’auteure livre une enquête efficace et très entraînante.
Troisième polar de l’auteur, Dérive met en scène des personnages du précédent ouvrage (Le loup du Val de Bagnes – roman que je n’ai pas encore lu mais qui est dans ma pile à lire…). Certains aspects sont évoqués, notamment sur l’enquête passée et sur Morgane et son père, mais je n’ai pas trouvé dérangeant de ne pas avoir lu les romans dans l’ordre. Néanmoins, les personnages auraient mérité d’être un peu plus creusés mais ça n’a finalement pas gâché mon plaisir.
En résumé, une enquête dépaysante et rondement menée que je vous conseille !
Lien : https://tasouleslivres.com/d..
Chronique sur le livre « DERIVE » de Tatjana Malik
(180° Editions - 2022)
Tatjana Malik est une auteure Australo-Suisse. Après avoir passé une bonne partie de sa scolarité en Australie, elle intégrera le lycée en Suisse dans le canton de Vaud. D’études dans le paramédical elle finira par intégrer finalement, en 2002, une école de police. Elle deviendra, au bout de quelques années, une spécialiste au sein de la cellule de renseignements forensiques. Peut-être était-elle prédestinée à l’écriture de thriller ? Inspirée par son travail, elle se posera un jour de 2005 devant son ordinateur et se mettra à écrire.
Parmi ses œuvres :
2018 : « Un lien indélébile », Editions Mon Village
2020 : « Le loup du Val de Bagnes », 180° Editions
Le prologue met le lecteur en appétit. Un prologue qui laisse présager de la suite, toute aussi appétissante.
L’histoire se passe sur plusieurs mois, d’août à décembre 2019. Morgane et son père, Fabien, décident de faire du canoë sur plusieurs centaines de kilomètres dans le Yukon au Canada. La jeune femme poursuit actuellement un stage à Whitehorse pour son travail dans la police. Tous deux natifs de la Suisse et respectivement flic et ex flic, s’entendent très bien, surtout depuis la mise en accusation injuste de Fabien lors d’une affaire précédente. Ils ont décidé de passer un moment père/fille, sans Vincent, le compagnon de la jeune femme, ce dernier étant retenu par son travail.
Sur leur lieu de camping, d’abord ennuyés par la visite d’un ours, Fabien fera la découverte macabre d’un corps étêté. Immédiatement, les souvenirs de l’erreur judiciaire dont il a été victime remontent à la surface. Va t-il pouvoir se débarrasser un jour de cette mauvaise expérience ? Et concernant le corps retrouvé, s’agit-il du tueur en série qui sévit actuellement dans le coin ? Plusieurs corps ont été retrouvés et le mode opératoire semble identique. Le serial killer s’en prend-il uniquement aux natives américaines ou bien s’agit-il d’un hasard ? Difficile de le dire au premier abord, mais les pistes vont se préciser au fil de l’enquête. Et pourquoi Vincent, le compagnon de Morgane semble t-il si distant au retour de la jeune femme ? Quelque chose semble le contrarier...
En parallèle, celui que l’on nomme à présent Head Chopper s’occupe de sa dernière captive, à sa manière …
L’histoire est très bien construite. Le récit est captivant et très agréable à lire, le décor bien campé. Certaines scènes sont un peu dures, mais le récit reste tout de même à la portée de tous. Le personnage de Head Chopper et son profil psychologique ont été très bien travaillés. On en apprend sur lui, de son enfance aux meurtres, les pages du journal intime qu’il tient régulièrement nous y aidant aussi. Le suspens est présent au fil des pages et certaines fausses pistes laissent planer le suspens. « DERIVE » est une lecture que j’ai grandement apprécié, tout autant d’ailleurs que le livre précédant de l’auteure « LE LOUP DU VAL DE BAGNES ».
Tatjana Malik est incontestablement une auteure à suivre de près.
Un grand merci à Tatjana Malik et à 180° Editions. Pour leur confiance renouvelée
(180° Editions - 2022)
Tatjana Malik est une auteure Australo-Suisse. Après avoir passé une bonne partie de sa scolarité en Australie, elle intégrera le lycée en Suisse dans le canton de Vaud. D’études dans le paramédical elle finira par intégrer finalement, en 2002, une école de police. Elle deviendra, au bout de quelques années, une spécialiste au sein de la cellule de renseignements forensiques. Peut-être était-elle prédestinée à l’écriture de thriller ? Inspirée par son travail, elle se posera un jour de 2005 devant son ordinateur et se mettra à écrire.
Parmi ses œuvres :
2018 : « Un lien indélébile », Editions Mon Village
2020 : « Le loup du Val de Bagnes », 180° Editions
Le prologue met le lecteur en appétit. Un prologue qui laisse présager de la suite, toute aussi appétissante.
L’histoire se passe sur plusieurs mois, d’août à décembre 2019. Morgane et son père, Fabien, décident de faire du canoë sur plusieurs centaines de kilomètres dans le Yukon au Canada. La jeune femme poursuit actuellement un stage à Whitehorse pour son travail dans la police. Tous deux natifs de la Suisse et respectivement flic et ex flic, s’entendent très bien, surtout depuis la mise en accusation injuste de Fabien lors d’une affaire précédente. Ils ont décidé de passer un moment père/fille, sans Vincent, le compagnon de la jeune femme, ce dernier étant retenu par son travail.
Sur leur lieu de camping, d’abord ennuyés par la visite d’un ours, Fabien fera la découverte macabre d’un corps étêté. Immédiatement, les souvenirs de l’erreur judiciaire dont il a été victime remontent à la surface. Va t-il pouvoir se débarrasser un jour de cette mauvaise expérience ? Et concernant le corps retrouvé, s’agit-il du tueur en série qui sévit actuellement dans le coin ? Plusieurs corps ont été retrouvés et le mode opératoire semble identique. Le serial killer s’en prend-il uniquement aux natives américaines ou bien s’agit-il d’un hasard ? Difficile de le dire au premier abord, mais les pistes vont se préciser au fil de l’enquête. Et pourquoi Vincent, le compagnon de Morgane semble t-il si distant au retour de la jeune femme ? Quelque chose semble le contrarier...
En parallèle, celui que l’on nomme à présent Head Chopper s’occupe de sa dernière captive, à sa manière …
L’histoire est très bien construite. Le récit est captivant et très agréable à lire, le décor bien campé. Certaines scènes sont un peu dures, mais le récit reste tout de même à la portée de tous. Le personnage de Head Chopper et son profil psychologique ont été très bien travaillés. On en apprend sur lui, de son enfance aux meurtres, les pages du journal intime qu’il tient régulièrement nous y aidant aussi. Le suspens est présent au fil des pages et certaines fausses pistes laissent planer le suspens. « DERIVE » est une lecture que j’ai grandement apprécié, tout autant d’ailleurs que le livre précédant de l’auteure « LE LOUP DU VAL DE BAGNES ».
Tatjana Malik est incontestablement une auteure à suivre de près.
Un grand merci à Tatjana Malik et à 180° Editions. Pour leur confiance renouvelée
Mon premier roman de cette jeune auteure suisse et c'est un coup de cœur ! L'enquête est bien menée, il y a ce qu'il faut de suspense et de fausse piste, les descriptions du Canada sont super (et on y apprend des choses!) et pour les lecteurs français c'est aussi l'occasion d'apprendre quelques termes bien suisses ! Ce roman m'a également donné envie de lire son précédent roman qui m'a bien intriguée ! Néanmoins, le fait de ne pas l'avoir lu ne gêne en rien la lecture de ce véritable page turner que je vous conseille vivement !
Un polar noir, qui flirt avec l'horreur, des détails à vous glacer le sang... à lire de toute urgence !!!
Je vous avais dit que j'avais envie de découvrir plus d'auteurs suisses. Je continue sur ma lancée, grace aux éditions 180°, qui mon gentiment envoyé ce roman signé Tatjana Malik.
Un polar se déroulant au Canada, plus précisément dans le Yukon. Nous allons accompagner Morgane, suissesse et stagiaire au sein de la brigade criminelle.
Un tueur en série, des meurtres sordides et une véritable traque entre les forces de l'ordre et le suspect. Un roman policier classique mais à l'intrigue diablement efficace et à la plume très addictive.
L'auteure nous offre un livre très réaliste, qui nous fait sentir qu'elle même vient du milieu. Pour la petite précision, Tatjana Malik travaille comme inspectrice, au sein de la policie scientifique vaudoise.
En tout cas moi, ce réalisme me parle énormément. J'ai été happée dès les premières pages et j'ai eu beaucoup de peine lâcher ma lecture.
Nous allons jongler entre le point de vue des enquêteurs et celui du tueur. Il n'y a que très peu d'informations sur celui-ci. Pas de prénom, ni de détails physique précis, avant la fin de l'histoire. Cela rajoute du mystère et de la tension.
La violence est forcément présente, mais bien dosée. Les pensées du tueur sont terriblement bien décrites, ce qui le rend davantage effrayant.
J'ai beaucoup aimé découvrir ce roman, qui me démontre que parfois, la simplicité et une bonne enquête policière suffisent à mon bonheur de lectrice. Il s'agit du troisième polar, écrit par l'auteure. Une réussite, que je vous invite fortement à découvrir ! 🖤
Un polar se déroulant au Canada, plus précisément dans le Yukon. Nous allons accompagner Morgane, suissesse et stagiaire au sein de la brigade criminelle.
Un tueur en série, des meurtres sordides et une véritable traque entre les forces de l'ordre et le suspect. Un roman policier classique mais à l'intrigue diablement efficace et à la plume très addictive.
L'auteure nous offre un livre très réaliste, qui nous fait sentir qu'elle même vient du milieu. Pour la petite précision, Tatjana Malik travaille comme inspectrice, au sein de la policie scientifique vaudoise.
En tout cas moi, ce réalisme me parle énormément. J'ai été happée dès les premières pages et j'ai eu beaucoup de peine lâcher ma lecture.
Nous allons jongler entre le point de vue des enquêteurs et celui du tueur. Il n'y a que très peu d'informations sur celui-ci. Pas de prénom, ni de détails physique précis, avant la fin de l'histoire. Cela rajoute du mystère et de la tension.
La violence est forcément présente, mais bien dosée. Les pensées du tueur sont terriblement bien décrites, ce qui le rend davantage effrayant.
J'ai beaucoup aimé découvrir ce roman, qui me démontre que parfois, la simplicité et une bonne enquête policière suffisent à mon bonheur de lectrice. Il s'agit du troisième polar, écrit par l'auteure. Une réussite, que je vous invite fortement à découvrir ! 🖤
Si l’on passe les quelques premières pages un peu fleurs bleues, on se fait ensuite happer par une enquête qui ne laisse pas de répit. Sympa de trouver ce genre d’auteure en suisse.
Résumé:
Une inspectrice suisse a la chance de pouvoir faire un stage auprès de ses confrères de la brigade criminelle au Canada. Elle sera confrontée bien vite à des cadavres mutilés. C’est alors que la chasse au serial killer commence, et la Suissesse risque bien, elle aussi, de laisser des plumes…
Résumé:
Une inspectrice suisse a la chance de pouvoir faire un stage auprès de ses confrères de la brigade criminelle au Canada. Elle sera confrontée bien vite à des cadavres mutilés. C’est alors que la chasse au serial killer commence, et la Suissesse risque bien, elle aussi, de laisser des plumes…
Second roman de Tatjana Malik et seconde lecture de cette auteure pour moi. Après u gros coup de cœur pour Dérive, ce roman est encore un sans faute pour moi ! Dès les premières pages, le lecteur est plongé dans l'intrigue au cœur du Val de Bagnes, une région que je connais plutôt bien ! Le suspense est bien maintenu, il y a ce qu'il faut de rebondissements et l'action est également bien dosée ! Un très bon polar suisse ! Maintenant, il ne me reste plus qu'à me procurer le premier roman de l'auteure !
J'ai bien aimé ce policier pour deux raisons.
L'action se passe en Suisse, dans ma région, le Valais. Cela m'a fait plaisir de connaître les villages cités, les noms des personnages qui sont typiques du Valais, les expressions suisses...
D'autre part, ce polar est assez addictif. Je ne l'ai pas lâché avant de connaître la fin.
Les relations entre les personnages d'une société locale, ici une société de chasse, sont bien vues.
L'histoire du loup est un fait divers qui s'est passé il y a quelques années. Il a divisé les gens qui possèdent des troupeaux de vaches ou moutons et les écologistes qui protègent le loup.
L'action se passe en Suisse, dans ma région, le Valais. Cela m'a fait plaisir de connaître les villages cités, les noms des personnages qui sont typiques du Valais, les expressions suisses...
D'autre part, ce polar est assez addictif. Je ne l'ai pas lâché avant de connaître la fin.
Les relations entre les personnages d'une société locale, ici une société de chasse, sont bien vues.
L'histoire du loup est un fait divers qui s'est passé il y a quelques années. Il a divisé les gens qui possèdent des troupeaux de vaches ou moutons et les écologistes qui protègent le loup.
C'est un avis un peu particulier aujourd'hui. Premièrement, ce livre est écrit par une compatriote et il m'a été prêté par mon père, ancien collègue de l'auteure. C'est un polar qui se passe en Suisse Romande. L'auteure est, elle-même, inspectrice à la police de sureté vaudoise comme son héroïne. Et mon papa me l'a confirmé elle représente bien la réalité de ce qu'il se passe sur le terrain. J'ai d'ailleurs retrouvé pas mal du jargon et de l'humour entendu dans la bouche de mon paternel ainsi que d'autres personnes du métier que je connais, ce qui m'a beaucoup plu. Le fait que je me représente les lieux est très agréable. C'est très immersif et malgré la précision technique, il n'y a aucune lourdeur. On sent sur les premiers chapitres que c'est son premier roman, sur la mise en place du décor et de l'intrigue, mais une fois que l'action commence on ne peut plus lâcher ce livre! Les personnages sont attachants et simples, on peut facilement s'identifier. Le twist finale est incroyable, honnêtement je ne m'y attendais pas du tout!
Si vous recherchez de l'authenticité, du vrai de ce qu'il se passe réellement lors d'une enquête (approuvé par la bouche d'un professionnel) et en prime découvrir un peu mon pays, je ne peux que recommander ce livre.
Si vous recherchez de l'authenticité, du vrai de ce qu'il se passe réellement lors d'une enquête (approuvé par la bouche d'un professionnel) et en prime découvrir un peu mon pays, je ne peux que recommander ce livre.
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