Citations de Teresa Radice (145)
On ne peut pas dire que vous, les russes, avez le sens de l'humour...
Les petites vérités se disent avec des mots simples, l'énorme vérité... n'a que le grand silence.
Comment peut-on dire que l'on sait quelque chose de l'existence, si on l'a pas appris de la mer ? Il n'y a que sur la mer, qui ne connaît jamais la paix que j'avais l'impression de trouver la paix. Sur cette immensité liquide, les malheurs des hommes sont éphémères et insignifiants... La mer se fiche de nos attentes quand elle déferle sur les navires et les dévastent. Elle n'entend pas nos prières quand elle nous entraîne dans les profondeurs et nous garde, nous privant d'un nom... et d'une sépulture.
Ceux que nous aimons et que nous avons perdus ne sont plus là où ils étaient... mais partout où nous sommes. Et cela suffit peut-être pour recommencer.
Ne crains pas le temps et la distance. Chaque soir a en lui la promesse d'une aurore.
Si grandir veut dire devenir dur, suspicieux et se méfier de la Terre entière...
Alors je préfère rester petit !
La vie tend des fils invisibles. Les fils tressés, vu de trop près ne sont que confusion de lignes et de couleurs... Il faut du temps et la juste distance, pour en deviner le dessin... et le sens.
Qui est cet homme qui surgit de nulle part, et vient à moi, avec le désir, non pas de me prendre, mais de donner ?
La vie, c'est ce qui arrive quand on a d'autres projets.
John Lennon
Un ami est celui qui sait tout de toi, et qui l'accepte, pas vrai ?
On l'appelle le port des marins perdus. Il apparaît et disparaît dans la brume, mais il n'est pas donné à tout le monde de le voir. Ceux qui l'ont atteint ne sont jamais revenus pour en parler. Parce que ce n'est pas toi qui choisis d'entrer dans le port, c'est le port qui te choisit.
Un jour, Saul m'a expliqué que, selon la science, 97% de l'univers est dans la pénombre. 3% seulement est illuminé par les étoiles. Il disait que pour l'être humain, c'était pareil. Ce que nous ne connaissons pas de l'autre est plus important.
Ils ne se connaissent pas, ils ne s'aiment pas et ne se comprennent pas. Et pourtant, ils sont obligés de passer du temps ensemble.
Je ne voulais pas mourir avant d'avoir commencé à vivre vraiment.
Tu as en toi la réponse à chaque question que tu te poses (...). Tu dois juste savoir la chercher.
Je crois que chaque poème désire trouver la voie qui mène au cœur de celui qui l'écoute et qui se l'approprie ! Quand cela arrive ... le poète a rempli sa tache, non ?
Certains réapparaissent là où ils s'en sont allés, d'autres... autre part. Certains ont gardés l'aspect qu'ils avaient avant le départ, d'autres ont changé de visage, d'existence. Vieillis ou rajeunis de plusieurs décennies. Il y a ceux qui restent longtemps, et d'autres quelques heures seulement. Ceux qui ont la mémoire du passé et ceux qui, au contraire, ne se souviennent de rien. Nul ne sait pourquoi. S'il y a un sens à tout cela, il n'est pas immédiatement perceptible. Tous n'ont d'autre choix que de faire au mieux pour profiter de la seconde chance qui leur a été donnée, afin de découvrir pourquoi on la leur a donnée, et dans quel but. Ils ne se distinguent pas des vivants... Ils ne soupçonnent rien, mais nous savons nous reconnaître.
Entre les rides de son visage d'un autre temps, il cachait la sagesse du monde.
On l'appelle le port des marins perdus. Il apparaît et disparaît dans la brume, mais il n'est pas donné à tout le monde de le voir. Ceux qui l'ont atteint ne sont jamais revenus pour en parler. Parce que ce n'est pas toi qui choisis d'entrer dans le port, c'est le port qui te choisit.
On dit que la sagesse n'est pas tant question de ce qu'un homme fait... mais de ce qu'il laisse faire.