Citations de Teri Terry (101)
Il nous faut de l'excès ! J'adore le bruit de mes pas sur la macadam, la fuite vers un univers où rien ne compte que la vitesse.
En passant la main sur mes cheveux, je sens la burette en argent que Gecko à créée pour moi. Encore un truc totalement illogique ! Comment cet objet virtuel existe-t-il encore dans la réalité ? Il aurait dû disparaître quand je me suis déconnectée.
Plus irrationnel, tu meurs...
Il est ma terreur, la substance noire de mes cauchemars.
Tes yeux sont le miroir de ton âme.
La vérité, c'est la liberté. la liberté, c'est la vérité, dis-je, et ce sont des paroles surgies du passé, jaillies d'un lieu secret, de l'intérieur de moi-même.
Le lendemain matin,Sebastian n'est toujours pas rentré.
D'habitude, il est sur mon lit quand je me réveille.Mais cela fait deux jours, maintenant, que je tends la main sans le trouver.Sans même sentir l'endroit chaud où il aurait pu se pelotonner.
"N'oublie jamais qui tu es. L'heure est venue. Vite, maintenant ! Monte le mur !"
Le danger approche, c'est imminent...
Je construis le mur, brique après brique, rangée après rangée. Une haute tour s'élève bientôt autour de moi.
"N'oublie jamais qui tu es", crie-t-il encore au moment où je pose la dernière brique.
Elle bloque la lumière. A présent, je suis seule dans l'obscurité. Des cris horribles me déchirent le crâne. Ils expriment la terreur et la souffrance, comme un animal acculé dans un coin, face à la mort.
Il me faut un moment avant de comprendre que cet animal, c'est moi.
Parce qu'en réalité, il existe bien une deuxième chance pour chacun de nous.
Voilà le cadeau que m'a fait ma mère : elle m'a appelée Hope.
Espérance.
La confrontation à ce qui nous terrifie ne nous apaise en rien, mais garde le pouvoir de nous briser le cœur indéfiniment.
La lucidité n'est d'aucun secours contre la terreur.
Oui, je suis venue ici très souvent, et par tous les temps. J'y ai pique-niqué les jours d'été, m'y suis promenée sous la pluie à l'automne, dans la magie de la neige en hiver, et à la recherche des premières fleurs sauvages du printemps.
Son bébé ne cesse de hurler. Comment quelqu'un d'aussi petit peut-il faire autant de bruit?
D'ailleurs, dès que sa maman a tourné le dos, il emplit ses poumons en prévision d'un nouvel assaut de nos tympans.
Comme un troupeau, nous nous rendons docilement au lycée sans remettre en questions les forces qui nous dirigent dans nos vies bien réglées.
Ces montagnes et ces lacs existent depuis bien plus longtemps que les hommes, déclare-t-il. Ils y seront encore quand nous aurons tous disparu.
J'en frissonne de la tête aux pieds.
Puis la honte m'envahit. Que va-t-il arriver à cette femme et à son enfant ? Je ne saurai jamais ce qu'elle a fait pour être ainsi traquée par les Lorders, ni le sort qu'ils lui réservent. Nous vivons dans une telle terreur... Nous ne réagissons même plus ! Et si quelqu'un avait protesté ? Si nous nous étions tous levés pour les protéger ? La réponse s'impose d'elle-même.
Nous aurions juste ralenti le processus. A la gare suivante, il y aurait eu des renforts et nous aurions été arrêtés. Est-ce une raison suffisante pour se taire ?
Il faudrait que nous disions "non", ensemble et avec force. Aiden pense que révéler au monde l'étendue de la tyrannie des Lorders va provoquer cet électrochoc. Car en dépit de leur puissance, ils ne peuvent pas arrêter tous les habitants de ce pays...
Je suis Finley sans mot dire. Les années d'entraînement avec Nico m'ont appris à me déplacer sans bruit dans les bois. Finley se débrouille moins bien et, soudain, un craquement me fait grimacer.
- Fais attention ! murmurai-je.
- Ne t'inquiètes pas, l'arbre n'a rien.
- Quel arbre ?
- Celui dont la branche m'a à moitié assommé.
- Hum... Désolée, marmonné-je.
Je sais que la vie est faite de joies et de douleurs. Que lorsque de soudaines et violentes averses assombrissent le ciel, le soleil finit toujours par revenir.
[Nico] est ma terreur, la substance noire de mes cauchemars.
Les hacheurs sont persuadés qu'ils sont des rebelles absolus parce qu'ils jouent avec le système et le manipule. En la CoPra les laisse faire pour qu'ils testent ses créations.
Avec lui, j'avais la nostalgie d'un paradis perdu.