Citations de Teri Terry (101)
Aimer quelqu'un n'est jamais une faute, même si ça ne marche pas.
J'ai toujours eu bon goût quand il s'agit de filles, même dans les contes de fées, déclare-t-il sur le ton léger, taquin et curieux qui m'est familier.
Il saisit ma main, la serre et m'attire à lui. Nous restons immobiles et silencieux au bord de la route. Je m'efforce de respirer lentement, de retrouver mon sang-froid, de ne pas pleurer. Mais sa présence et la chaleur de ses bras autour de moi ne font que rendre tout plus difficile, et je m'écarte de lui.
Le trait a saisi un instant ordinaire et lui a donné une qualité extraordinaire.
La tempête, c'est autant au-dehors qu'en nous-mêmes...
- Non. Si le passé est insupportable, autant l'oublier.
- Mais c'est notre vie...
- Peu importe, puisqu'on recommence tout à zéro.
L'écran révèle alors une masse grise, baignée de fluides et nourrie par le support central.
- est ce... Est ce que c'est...
- oui. C'est moi, Luna. Ou ce qu'il en reste. Un cerveau, dans un réservoir. Tu vois, la Co'Pra applique la notion de think tank à la lettre... Des réservoirs de pensées actives... Ne suis-je ps superbe ? Je crois qu'on va avoir du mal à me déconnecter, du moins comme tu le pensais.
. Son sourire s'est figé. Puis, brusquement, il nous prend chacune par l'épaule et nous pousse vers la voiture.
— Montez ! ordonne-t-il en ouvrant la portière passager.
J'obéis et me tortille pour regarder ce qui se passe. Gianelli marche sur le sentier qui longe le parking, encadré par deux Lorders, et un autre qui le suit. Ils se dirigent vers un fourgon noir garé près des bus scolaires, bloquant la sortie. Soudain, Gianelli trébuche. Un Lorder le tire par le bras, sans ménagement, et le redresse.
Il y a des Lorders éparpillés un peu partout, en gilets noirs, et armés. Je les compte. Ils sont une douzaine.
Nous regardons le vieil homme d'ordinaire si fier et majestueux. Arrivés devant le fourgon, le Lorder le projette rudement vers la porte latérale. Gianelli se cogne la tête au toit, tombe, et le Lorder le pousse du pied pour le faire entrer dans le véhicule. Puis il claque la portière
Personne ne va donc réagir ? Personne ne se plaint jamais, c'est ça, le vrai problème ! Si nous résistons, tous ensemble dans tout le pays, à chaque injustice, ce cauchemar finirait bien par s'arrêter !
Des lambeaux de souvenirs surgissent, disparaissent, me donnent l’impression d’être vivante, me tentent avant de se dérober.
La confrontation à ce qui nous terrifie ne nous apaise en rien, mais garde le pouvoir de nous briser le cœur indéfiniment.
La confrontation à ce qui nous terrifie ne nous apaise en rien, mais garde le pouvoir de nous briser le coeur indéfiniment.
C'est une drôle de logique : mourir conscient ou vivre inconscient.
Je sais qu'ils ont effacé des synapses et des connexions dans mon cerveau ; tout ce qui formait ma personnalité, mes souvenirs. Ils m'ont fait disparaître parce que j'étais un danger pour moi-même ou la société. Mais je ne sais pas quels méfaits j'ai commis.
Il fait froid, et nous avons droit à la pluie que la météo nous promettait depuis une semaine. Même si ce n'est pas le déluge, elle réussit à pénétrer l'épais feuillage des arbres.
J'en ai assez de cette humidité qui me fait frissonner
- Saleté de temps, lâché-je dans un souffle
- Typique du mois d'octobre, répond Ben.
Comment le saurais-je ? C'est le premier mois d'octobre dont je me souvienne.
J'ai trop longtemps été manipulée, tiraillée entre ce que j'étais et ce que je suis devenue. mais qui veux-je être, au fond ?
Je l'ignore encore, mais ce que je suis et ce que je fais maintenant, c'est à moi et à moi seule d'en décider. (p.380)
Je chasse leurs formules de mon esprit. C'est à moi, et à moi seule, de réfléchir en cet instant. C'est à moi de décider, ici et maintenant. je ne suis plus celle que j'étais autrefois, celle que Nico voulait que je sois. je reste presque bouche bée devant l'idée qui se fait jour en moi : je serai uniquement ce que je déciderai d'être. (p.376)
Mon père était un homme de principes, reprend-elle. Il était convaincu de faire ce qui était juste et il a lutté pour que ce pays reste un lieu où ses enfants et ses petits-enfants puissent vivre en sécurité, à une époque troublée où cet objectif apparaissait comme un rêve irréalisable. (p.374)
Je ne peux pas exposer Ben à un tel danger. Ni Cam, d'ailleurs. Mais au LRU, on agit différemment. On secourt les siens si on le peut sans prendre de risques inconsidérés. Sinon, nul n'est irremplaçable, comme nous le savons tous. ça fait partie du jeu. La sécurité du groupe, et, partant, de la cause qu'il défend, compte plus que l'individu, membre du groupe ou non. (p.227-228)
Et ceci, dis-je en faisant tourner mon Nivo ne fonctionne plus parce que je suis redevenue Ondée, qui est gauchère. Mon Nivo est relié au mauvais hémisphère de mon cerveau. (p.85)