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3.27/5 (sur 37 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Biographie :

Tessa Harris est une journaliste et écrivaine britannique.

"Meurtre à Oxford" est son premier roman. Depuis, l'écrivain a poursuivi la série mettant en scène le jeune Dr Thomas Silkstone.

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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Si la mort, disait un grand penseur, n'est qu'une porte sur le chemin qui mène de la vie à l'éternité, une passerelle entre notre condition de mortel et l'immortalité, alors qu'importe la façon dont un homme meurt ? L'acte de mourir est dénué de toute importance. Seule compte la manière dont il vit.
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Depuis son retour à Londres, Thomas Silkstone était en proie à mille et une émotions. S’il avait souffert d’un mal physique bénin, d’une petite infection, on l’aurait aisément traité. Un peu de grande camomille, de la teinture d’iode… et le tour aurait été joué (il manquait de temps pour une saignée), mais les tourments de son âme se révélaient incurables.
Pour les poètes, le cœur constitue l’organe où naît l’amour, mais les sentiments dont le jeune homme était le siège affectaient tout son corps. Il avait perdu l’appétit. Son pouls s’accélérait dès qu’il pensait à elle; il ne parvenait plus à se concentrer sur rien. Le sommeil le fuyait –nuit et jour, il n’était qu’angoisse et désordre. Il se languissait de sa présence, de son parfum, de sa voix… Comme Mme Finesilver avait besoin du laudanum qu’il lui fournissait régulièrement, il avait besoin de Lydia. Elle seule aurait pu apaiser ses souffrances. Hélas, elle lui demeurerait à jamais interdite.
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L'anatomiste fut agréablement surpris de découvrir encore Chirurgie, de Lorenz Heister, ainsi que L'Anatomie de l'utérus gravide du Dr William Hunter, illustre obstétricien.
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Un bon cadavre, c'est comme un bon filet de bœuf, disait le maître - tendre sous les doigts, facile à découper. Il s'abstenait en revanche d'étendre la comparaison à l'odeur. Car un morceau de bœuf qui commençait à empuantir l'atmosphère, n'importe quel cuisinier digne de ce nom s'empresserait de le jeter aux chiens. Il n'en allait pas de même avec les cadavres. En outre, au contraire du filet, dont la texture et le fumet gagnaient à ce qu'on patientât quelques jours avant de le préparer, il fallait faire subir au corps humain un traitement rapide - l'idéal était d'agir quelques heures à peine après le décès.
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À la mort d'un homme, si l'on jugeait nécessaire d'en disséquer le corps, il fallait agir vite, avant que les insectes se précipitent et que la dépouille commence à se dégrader. Mieux valait alors, pour les âmes délicates, se tenir loin des salles de dissection – surtout en été, quand la pestilence conjuguée au sulfure d'hydrogène, au méthane et à l'ammoniac provoquait des haut-le-cœur chez les sujets les plus robustes.
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Thomas humait le parfum de la jeune femme en laissant courir ses mains le long de son échine. Sa peau était douce sous la chemise de nuit. Il s'aventura jusqu'aux seins rebondis.
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Les ornements dont on s'ingéniait à parer la mort n'avaient, dans le fond, aucune importance; ils ne servaient guère qu'à consoler celles et ceux qui survivaient au défunt.
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Néanmoins, lorsqu'il atteignit l'estomac, il découvrit qu'une partie de ses tissus, même s'il se révélait outrageusement ballonné, demeuraient presque intacts. Thomas s'attaqua donc au sphincter pylorique afin de prélever une large portion de la paroi interne de l'organe. Dans le même temps, il s'aperçut que les gros vaisseaux lymphatiques intestinaux, appelés lactéaux, avaient été, eux aussi, préservés.
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Il lui restait maintenant à accomplir l'étape la plus repoussante de l'autopsie. Les mots de l'apothicaire lui revinrent en mémoire tandis qu'il entamait son examen de l'appareil génital : « M. le comte souffrait de la vérole. »
— En effet, grommela l'anatomiste en observant le chancre.
Le badinage auquel s'était autrefois adonné lord Crick avait-il quelque chose à voir dans son décès ?
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À 10 heures précises, il se trouvait de nouveau exposé aux sarcasmes des ignorants, aux moqueries des sots.
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