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3.76/5 (sur 257 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) le : 29 mai 1962
Biographie :

Thea Harrison, de son vrai nom Teddy Harrison, est une autrice de romance paranormale et urban fantasy.

Elle écrit aussi sous le nom Amanda Carpenter.

Elle est diplômée en sciences de l'information et des bibliothèques et en Philanthropic Studies.

The Elder Races signe son retour sur la scène de la romance paranormale.

Elle vit en Californie.

site:
http://theaharrison.com/

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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
- Beau gosse, répéta Graydon. Elle t'a pas raté, mec.
- Va te faire foutre, répliqua Rune.
- En fait, histoire de vous tenir au courant, dit Graydon à Pia, il est le diplomate de la bande.
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Tiago prit une assiette, la remplit, et la tendit à Niniane qui l'accepta après une légère hésitation et un sursaut de surprise. Il prit une autre assiette - il y en avait trois, avait-il remarqué, ce qui était parfait, même si ce n'était pas ce Naida avait prévu initialement - et il l'a remplit encore davantage, puis se réinstalla dans son fauteuil et observa le chancelier avec la froideur d'un tueur. Tiago décida que la guerre dans un fauteuil le bottait. C'était confortable, et puis il y avait de pâtisseries.
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Oui, je sais ! s'exclama-t-il avec impatience. Je vais te déchiqueter et te dépecer. Un de ces jours. Quand ça me bottera. Pour l'instant, tu vas te réchauffer et tu vas cesser de stresser. (Ses narines se pincèrent.) Je n'aime pas l'odeur de ton angoisse.
Sa jolie bouche s'ouvrit de stupeur.
-Vous n'aimez... pas...
Un gloussement se forma au fond de sa gorge et se transforma en un rire sonore et franc. Elle oscilla sur le tabouret, son mug penchant dangereusement.
Il pressa un doigt sur ses lèvres.
-Arrête.
-Sûr. (Elle hoqueta de rire.) À vos ordres.
Il était loin, très loin d'être un expert en émotions, encore moins en émotions féminines. Il tapota les lèvres de Pia d'un air réprobateur.
-Je vais être joyeuse jusqu'à ce que vous décidiez de me dépecer vivante. Ça vous ira, Votre Majesté ?
-J'étais sarcastique, laissa-t-il tomber.
-Ce qui est tout à fait rassurant venant d'un dragon en pétard. C'est un peu l'histoire de « dis-moi ce que je veux savoir et je te laisserai partir ». Ça a son charme, indiscutablement. Je parie que tous vos autres prisonniers ont adoré entendre ces remarques.
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— Juste quand je croyais me faire à l’idée d’avoir embrassé un loup-garou, marmonna-t-elle. Juste quand je commençais à concevoir l’idée d’éventuellement, peut-être proposer d’avoir des relations sexuelles avec un loup-garou. J’essaie d’imaginer comment je pourrais raconter cette histoire à ma meilleure amie. Je crois que ça ressemblerait à ça : tu vois, je ne l’ai jamais vu à la lumière du jour. C’est ce loup-garou, je ne connais même pas son nom. Nom d’un chien, il est vraiment multidimensionnel. Tu sais ce qu’elle me répondrait ? Elle me dirait, fuis, Sid, fuis. Fuis loin, le plus vite possible. À côté d’elle, il s’était raidi.
— Relations sexuelles ? demanda-t-il tout bas. Elle prit sa main avec emphase et la posa sur ses genoux. — Je t’apprécie et tu comptes pour moi, probablement trop pour mon propre bien. J’ai énormément d’empathie pour la situation dans laquelle tu te trouves et j’accepterai ton aide avec gratitude pour le sort de bataille de demain soir. Mais à part ça, soit tu me montres ton visage et tu me dis ton nom, soit tu dégages de ma chambre. Il rit sous cape. Il avait l’air en colère.
— Tu ne retiens pas les coups quand tu t’y mets, hein ?
— Non. Désireuse de mettre un peu de distance entre eux, elle se décala pour s’asseoir à la tête du lit, aussi loin de lui que possible. Il allait partir. Elle en était certaine. Ses secrets étaient trop importants pour lui. Cela lui faisait mal au cœur. Puis la pièce brilla d’une lumière dorée, la flamme de la bougie reprenant vie. Elle fixa cette dernière une brève seconde. Elle brûlait avec une intensité surnaturelle, haute de presque trente centimètres. Du coin de l’œil, elle aperçut l’homme, grand et large d’épaules, se lever du lit. Il se déplaça et mit un genou à terre devant elle, déposant ses deux mains sur le lit, de part et d’autre des cuisses de Sidonie. Elle l’observa, les yeux gourmands, se délectant avidement de chaque détail. Il était fortement bronzé, avait les cheveux châtains, un visage intelligent à la structure osseuse saillante et de brillants yeux noisette. De petites rides s’échappaient du coin de ses yeux et encadraient sa bouche, dénuée du moindre sourire. Il avait l’air d’avoir trente-sept ans. Il n’y avait pas le moindre signe de son âge avancé à part, peut-être, la restreinte sans fond, disciplinée, qu’elle lisait au fond de ces yeux brillants. Le regard de Sidonie papillonna partout à la fois, remarquant d’autres détails, comme si elle prenait un instantané de ce moment.
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C'était la bérézina. Elle devrait se cacher toute sa vie désormais à cause de son inconscience et de son abruti d'ex, qui l'avait baisée, enfin dupée, tellement royalement qu'elle avait désormais l'impression qu'on lui labourait sans arrêt le ventre avec un couteau.
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"Il l'entendit à l'intérieur. Elle chantait d'une voix claire et suave. Il leva les sourcils.
- Dans la vallée, la vallée profonde, penche la tête et écoute le vent souffler...(La chanson s'interrompit. Il l'entendit marmonner :) Je ne me souviens plus de la suite, mince, qu'est-ce-que c'est...
Il sourit et se détendit en s'appuyant contre la chambranle. Si elle chantait et parlait toute seule, elle n'était pas morte. Tout allait bien.
- Ah oui, fit-elle...non, attends, ça c'est une autre chanson. Mince, j'ai trop bu.
Il se dit que c'était le signal qu'il attendait et frappa.
Silence. Il pouvait facilement imaginer sa surprise.
Il frappa une seconde fois.
- Tricks, c'est Tiago. Ouvre.
- C'est toi, Docteur Cataclysme ? Il n'y a personne du nom de Tricks ici, répondit-elle avec la lenteur incrédule que l'alcool peut entraîner.
Dr Cataclysme ? Il leva les yeux au ciel.
- Allons, Niniame. Ouvre la porte.
- Attends, je suis en cavale. N'utilise pas ce nom non plus.
Il mit les mains sur les hanches.
- Et comment veux-tu que je t'appelle, bordel ?
- Ne m'appelle pas. Merci d'être passé, tu peux t'en aller maintenant. Je vais bien. Tout va bien. Tout est réglé. Par contre ne regarde pas la télé pendant quelques jours, d'accord ? Tu peux retourner à New York ou là où se trouve ta tanière quand tu n'es pas en train de tuer des trucs.
Il fonça les sourcils. "Ne regarde pas la télé" ? Qu'est-ce qu'elle voulait dire par là ?
- Je ne vis pas dans une tanière, grommela-t-il."
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Tu vas veiller sur elle ?
— Je vais l’observer en tout cas, pour un certain temps. Son ton était sec, et la reformulation, si minime fût-elle, avait son importance.
— Peut-être puis-je lui parler de nouveau et la convaincre de me laisser le lutin. Ou je peux parler à Robin et le convaincre de la quitter.
— Si tu veux, je peux rester et les surveiller, souffla Gawain.
— Non. Sa réponse sans appel prit l’autre homme par surprise.
— Je m’en occupe. S’il confiait cette tâche à Gawain, il serait trop gentil. Il risquait d’hésiter s’il était face à une décision difficile, alors que Nikolas n’avait plus d’états d’âme depuis fort longtemps. Qui plus est, il ne souhaitait pas que l’autre homme côtoie Sophie, qu’il la regarde, peut-être même qu’il passe du temps avec elle. Ces choses-là lui appartenaient, à lui et à personne d’autre. Il fronça les sourcils, surpris par cette pensée.
— Je sais pas, mec. Je ne suis pas sûr qu’elle t’apprécie, souligna Gawain. Et pour être honnête, tu n’as pas eu l’air de mieux la considérer. Elle avait l’air plus à l’aise avec moi.
— On prend ses sentiments en considération, maintenant ? Nikolas plissa les yeux et jeta un regard dur à son camarade.
— Je ne crois pas. C’est moi qui dois rester. Elle a eu une vision dans laquelle j’apparaissais et il y a quelque chose qui nous a connectés, quelque chose de suffisamment puissant pour que je la voie également.
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Voilà qu'il recommençait à lui faire la tête. Ils allaient devoir discuter du fait qu'elle n'était pas une poupée Barbie qu'il pouvait habiller ou déshabiller à sa guise.
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- C'était il y longtemps, soupira-t-il. Des milliers d'années. Je fus la Bête dont parlent les Elfes.
Elle ferma les yeux et inspira profondément.
- Qu'est-ce qui t'a fait arrêter ?
- J'ai discuté avec quelqu'un. C'est alors que j'ai décidé de ne plus manger quelque chose qui parle.
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— Je suis métisse vietnamienne, murmura-t-elle, rebutée par le concept. Je dois vraiment la déranger. Il resserra son bras autour de ses épaules.
— Elle n’a pas la moindre idée de ce qu’est une Vietnamienne. Tu la déranges parce que tu es une humaine aux cheveux noirs et qu’elle croit que les Faes Lumineux sont une race supérieure. Et bien qu’elle doive détester l’admettre car tu es clairement d’une race inférieure et que ton physique ne ressemble pas à celui d’une Fae de la Lumière, tu es aussi d’une beauté à couper le souffle. Elle est toujours jalouse de la beauté d’autrui. Ah. C’était autre chose. Il la trouvait vraiment d’une beauté à couper le souffle ? Sid sentit ses joues rougir de plaisir et fut soulagée que l’obscurité cache ce détail.
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