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Critiques de Thibault Bérard (307)
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Il est juste que les forts soient frappés

Derrière ce titre énigmatique, cette illustration de couverture et ce début d’histoire qui ne le sont pas moins, se cache un magnifique premier roman plein de poésie, d’humour et de fantaisie en lien avec la société actuelle. On est vite plein d’empathie pour les deux personnages principaux qui sont confrontés à une terrible épreuve alors que leur bonheur était parfait. L’auteur réussit à insuffler beaucoup d’optimisme dans les situations désespérées qu’il décrit probablement grâce à l’énergie et à la jeunesse de ses protagonistes. Un livre coup de poing qui est aussi un coup de cœur ce qui me conduira à lire la suite quand elle sera disponible en poche.
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Les cinq amazones

Mais quel diable est le lien entre cette fille ligotée, bâillonnée et gardée par un type portant un masque de Shwartzeneger et les cinq copines qui se retrouvent au Cosmo un vendredi soir, comme elles ont l’habitude de le faire. N’ayez crainte, vous allez très vite comprendre. A un rythme effréné, avec humour et sens du rebondissement, vous allez suivre ces cinq trentenaires tout au long de cette improbable soirée dans ce roman pop, rock et même un peu punk, qui décoiffe.

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En grande admiratrice de Thibault Berard, impossible de passer à côté de ce nouveau titre. Pourtant, je dois l’avouer, de prime abord, ce roman m’a interrogée. Était ce un livre jeunesse, comme la couverture me le suggérait? Etait- ce une pièce de théâtre comme me le laissait penser la première page découpant le texte en deux actes ? Et puis, plongée dans ma lecture j’ai cessé de vouloir le classer et je me suis laissée porter. Je vous dirai que c’est un roman d’aventure qui fait la part belle aux femmes. Des filles ordinaires qui dans une situation extraordinaire vont déployer des trésors d’ingéniosité, et qui vont se dévoiler. Un roman sur l’amitié, qui transcende tout. Un roman drôle et punchy, pas prise de tête qui m’a procurée une bulle d’évasion, irisée et colorée. La lecture idéale d’un long week-end ensoleillé

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Les Enfants véritables

L'auteur place la parentalité au centre de son roman car au-delà de l'aspect biologique, il s'attache à définir le rôle du parent pour n'importe quel enfant : protection, amour, transmission des savoirs être et des savoirs faire. De ce fait il introduit deux époques et deux situations familiales, l’une concerne l’enfance de Cléo, avec une mère papillonnante mais un père très « papa poule », et l’autre, la période actuelle, où Cléo tente d’intégrer une famille en deuil avec deux jeunes enfants. Une fois encore, les situations et ressentis des personnages sonnent juste. Ce roman peut être lu indépendamment du premier volet (Il est juste que les forts soient frappés) mais c’est un plaisir de retrouver Théo et les enfants.

Un beau roman tout en finesse.

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Les cinq amazones

L’HISTOIRE: Alors c’est l’histoire de 5 nanas super copines et carrément badass… Cass, Fleur, Li, Lotte et Sophia. Chacune a sa vie, son caractère, sa personnalité… Et elles se retrouvent régulièrement toutes les cinq pour boire, un verre et se raconter leur quotidien, dans le bar de José… En fait non… je reprends, c’est l’histoire d’un enlèvement, une fille se retrouve attachée et bâillonnée sur une chaise dans un appart glauque qu’elle ne connaît pas avec des types qui portent des masques de Schwartzenegger et Bruce Willis…

«  Acte 1- Il me regarde. Je ne peux pas voir son visage, à cause de ce stupide masque de Schwar- zenegger, et de toute façon il fait beaucoup trop noir dans cette pièce. C'est un salon, je crois. Le salon d'un appartement crasseux, d'après l'odeur, et qui semble encombré de meubles et de cartons. Je ne discerne pas grand-chose, seulement des formes, des masses sombres - mais ses yeux à lui, je les vois clairement luire à travers les orifices du latex. Ses yeux grelottent. » Bon, mettons qu’il y a en réalité deux histoires qui n’en forment qu’une, l’enlèvement d’un côté, la vie de ce groupe d’amies de l’autre, et quand un soir en sortant du cosmo, leur bar préféré, l’une d’elles disparaît, et bien, les autres amazones n’ont plus qu’un but : la retrouver ! Sus à l’ennemi !





AVIS: Arghhhhhh ! Quelle claque pop, rock, audacieuse, originale et amazonesque ! Thibault, je veux faire partie de la bande (d’où ce tutoiement intempestif) ! la 6e amazone s’appelle Jessika 🤭 je suis tombée sous le charme de cet ovni, j’ai adopté Cass, Lotte, Fleur, Li et Sophia, me suis bidonnée avec elles, j’ai combattu avec elles… car oui… ce sont des guerrières du quotidien, des filles d’aujourd’hui, libres, engagées, combatives et fragiles aussi. Le rythme est soutenu, on ne s’ennuie pas, on rit, les actions s’enchaînent, les pages se tournent, on attend le chapitre suivant sans pour autant sauter celui qui s’intercale avant la scène attendue… car le jeu subtil des chapitres qui entrelacent action pure et dure in medias res, et chapitres de découverte du groupe, est un coup de génie. Bref : un immense coup de coeur et un roman qui a pour lui de pouvoir plaire à toutes et tous, adultes ou ados. hum, une dernière tentative pour vous convaincre de lire ce roman ? C’est… Bridget (pas mon chien si vous suivez mes posts mais Bridget Jones) qui devient la 4e heu… Je veux dire 5e mousquetaire mais dans une version filles et sans épées ni fleurets mais avec des battes de baseball et des phrases qui …font mouche (vous apprécierez le jeu de mots ;) et qui crient “Une pour toutes et toutes pour une !” Vous invitant à faire partie de leur bande barrée et bigarrée… ❤️‍🔥❤️‍🔥❤️‍🔥❤️‍🔥❤️‍🔥❤️‍🔥❤️‍🔥❤️‍🔥❤️‍🔥❤️‍🔥❤️‍🔥❤️‍🔥❤️‍🔥❤️‍🔥❤️‍🔥❤️‍🔥 Je ne suis pas partenaire ni la soeur ou la voisine de l’auteur 🤭



📚 Chronique et mise en scène photographique à retrouver sur @harper.a.lu.chat 📚
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Carmen & Oscar - Le Goût des croquettes

Cet album, très coloré, d'un format adapté aux tout-petits montre deux chats inséparables et décrit leur vie quotidienne, semée de clins d’œil humoristiques.

Cette histoire de fraternité évoque la joie du partage et ses limites. Les chats découvrent les tentations qui les séparent momentanément et prennent conscience de leur individualité en se cachant mutuellement leurs envies égoïstes. Le récit prête à sourire car il présente le point de vue de la sœur et du frère à hauteur de chat. Les petits lecteurs de maternelle s'identifieront parfaitement à ces deux personnages facétieux.

Les illustrations modernes aux couleurs contrastées attirent le regard et les héros sont très expressifs. Elles apportent souvent un supplément riche en humour et permettent une exploration ludique face au texte assez dense.
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Il est juste que les forts soient frappés

Sarah était une punkette, du genre à se jeter sous les roues des voitures, une ado rebelle, pas décidée à rester là. Un jour, pourtant, elle rencontre Théo. Théo, c’est la vie et la jeunesse qui débordent. C’est son lutin, celui qui la préserve de ses noirceurs. L’amour de Sarah et de Théo nous transporte, ils sont jeunes, beaux, heureux, presque insouciants (même si la punkette n’est jamais très loin). Ils ont leur premier enfant, le bonheur est à son comble. Pourtant, Sarah l’annonce dès le début du roman : elle est morte.

On suit Sarah dans un combat perdu d’avance, sans pouvoir s’empêcher d’y croire. Le drame, quand il s’infiltre, bouscule tout sur son passage. De petit garçon à l’allure de lutin, Théo devient super-héros. Dans sa tête, il se souvient de cette phrase (ou bien l’a-t-il inventé ?) : il est juste que les forts soient frappés. Ce combat, c’est le leur, il y croit, il emporte Sarah dans son fol espoir. Parfois maladroit dans son soutien, sa fougue est lumineuse. Mais la vie est plus dégueulasse que Théo ne peut l’admettre.





L’auteur choisit de raconter le récit du point de vue de Sarah. Morte, elle revient sur leur histoire, sur la maladie qui détruit son corps, sur sa lutte acharnée. Ce point de vue nous rapproche d’elle, rendant l’issue d’autant plus bouleversante. Si Sarah peut décrire avec lucidité les hauts et les bas du combat qu’ils mènent ensemble, elle ne voit pas tout. Elle ne voit pas la vie qui s’insuffle à nouveau dans le cœur de Théo. L’écriture de Thibault Bérard est efficace. C’est direct, drôle, parfois. L’auteur nous livre des portraits de personnages si précis et soignés qu’on semble être intégré à leur petite bande. S’il y a des larmes, elles ne sont pas tirées de force. Elles se cachent dans des détails, viennent nous saisir dans des scènes d’une grande poésie. Ce qui ressort de son écriture, c’est une énergie, une envie de vivre quoi qu’il en coûte. Connaissant le travail d’éditeur de Thibault Bérard et ses affinités littéraires, je me doutais que je serais sensible à sa plume et ça n’a pas manqué ! Il est juste que les forts soient frappés est son premier roman.
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Tu cours trop vite !

Rudy est très ami avec Damien et ce depuis leur plus tendre enfance. Cette amitié est mise à rude épreuve le jour où Léna, une jeune parisienne arrive au collège. Damien et Léna tombent amoureux au grand désespoir de Rudy. Non seulement, Léna lui "pique" son meilleur ami mais elle le bat lors du traditionnel Cross du collège ( que Rudy gagne depuis la maternelle). Sa colère va évoluer en jalousie.

Alors, de façon très vicieuse, il va monter un plan pour essayer de séparer les deux tourtereaux.

Cette histoire est d'une grande banalité car les personnages manquent cruellement de profondeur, l'histoire est trop simpliste ( tout est bien qui finit bien) bref je reste sur ma faim !

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Les Enfants véritables

C'est une touchante histoire : Théo et Cléo ont vécu chacun de leur côté leur deuil et vont s'unir et former une famille.

Malgré tout l'histoire m'a parue trop facile et surtout sans surprise.

Certes les personnages sont attachants, mais peut-être trop de bon sentiment à mon goût en tout cas.

Ce qui est plus intéressant en revanche, c'est le début du roman avec l'histoire des parents de Cléo qui sont assez surprenants que ce soit dans leur histoire d'amour mais aussi dans leur relation avec leurs enfants.

La lecture est simple et est remplie d'anecdotes de la vie qui nous font sourire par moment.

N'ayant pas lu le 1er tome, je vais essayer de le lire, car je vois qu'il avait eu du succès et ne voudrais pas passer à côté.
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Il est juste que les forts soient frappés

Il est juste que les forts soient frappés de Thibault Bérard a reçu tous les éloges : lumineux, fort, doux… J’ai eu irrésistiblement envie de découvrir à mon tour ce texte. J’ai été émue par ce roman bien plus que ce que je ne l’aurais jamais cru.



Une fois n’est pas coutume, la fin du roman nous est révélée dès le début. Car là n’est pas le sujet de ce livre. On sait donc d’emblée que Sarah va mourir. En fait, quand elle prend la parole en tant que narratrice, elle est déjà morte. Elle s’adresse alors directement à nous, lecteur et lectrices, pour nous raconter son histoire. Une sorte de jeu se met en place entre elle et nous, une complicité qui donne beaucoup de saveur au roman.



Il est juste que les forts soient frappés ne parle pas uniquement de la maladie de Sarah. Au contraire, il raconte la vie qui continue malgré tout. S’ils doivent inventer un nouveau quotidien, mener un combat avec force, rage et désespoir, Sarah et son mari Théo continuent d’avancer comme ils l’ont toujours fait, au rythme de la musique, des rires et de leur amour. À deux, ils illustrent la force presque invincible du bonheur.



Lire la suite sur : https://lesmarquespagedunecroqueusedelivres.wordpress.com/2021/05/19/il-est-juste-que-les-forts-soient-frappes-thibault-berard/
Lien : https://lesmarquespagedunecr..
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L'Homme de fer

Voici l’histoire d’un monde si loin et si proche de nous, où un tout petit grain de sable de rien du tout dans les engrenages de la vie quotidienne rendra son humanité à l’Homme de fer. Un récit écologique plein d’espoir à mettre entre toutes les mains.
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Les Enfants véritables

J’ai lu et eu un coup de coeur pour « Il est juste que les forts soient frappés » qui raconte la vie de Théo et Sarah et ce roman est une sorte de suite, puisqu’on retrouve Théo et ses enfants avec sa nouvelle compagne Cléo. Je ne veux pas trop en dire sur le lien entre ce roman et le précédant mais je vous conseille vivement de lire « Il est juste que les forts soient frappés », avant comme moi, mais peut-être que le contraire passe aussi car finalement on pourrait sans doute prendre le premier comme un flash-back.



Théo et Cléo sont amoureux et Cléo doit faire sa place dans la vie de Théo auprès de ses enfants qui sont orphelins de mère depuis peu. L’auteur raconte aussi la jeunesse et la vie de famille de Cléo.



Cléo doit trouver sa place de fille et de mère car le roman est une histoire sur la famille, la famille recomposée de Cléo et Théo mais aussi la famille de naissance de Cléo, une famille déjà hors-normes et de la maternité sous ses différentes formes.



C’est une très belle histoire d’amour, plusieurs histoires d’amour, sur les différences façons de s’aimer et de montrer son amour.



La construction est intéressante aussi car il y a des narrateurs extérieurs absents des périodes qu’ils racontent : la mère de Cléo quand il s’agit principalement de son enfance, et qu’elle était une mère toujours en mouvement et très peu présente, et le père de Cléo qui devient le narrateur après sa mort et qui porte un regard très bienveillant sur le présent de sa fille.



J’ai beaucoup aimé ce roman et ses personnages attachants.
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Tu cours trop vite !

Qu’il m’est difficile de vous parler de cette lecture dont je suis ressortie un peu sonnée.



Sonnée par les événements tumultueux qui s'enchaînent avec une certaine intensité, sonnée par les émotions contradictoires qui m’ont étreinte le cœur, sonnée par ce dénouement et cette claque de maturité…



Comme sur la piste, Rudy avance au fil des pages à un rythme effréné, bravant les obstacles et les virages serrés.



J’ai beaucoup aimé la manière dont l’auteur a travaillé son personnage. Rudy est un anti-héros qui tantôt attendrit par sa vulnérabilité touchante et sa profonde souffrance, tantôt agace par ses décisions impulsives et, par moments, énerve carrément par son imprudence et sa propension à se laisser emporter par ses émotions.



Concentré sur sa douleur et ses difficultés, il est impossible de l'arrêter dans sa course effrénée vers l'adversité.



J’ai été très surprise par la tournure des évènements et impressionnée de la manière dont l’auteur arrive à dépeindre, en très peu de pages, les comportements toxiques et dévastateurs engendrés par la jalousie et la rivalité. Tout y est dépeint avec intensité. L’histoire est douloureuse et violente et pourtant elle a aussi quelque chose de solaire.



En lisant, j’avais cette idée que Rudy en pinçait peut-être pour Léna… ceci «expliquant» cela.

Et puis je l’ai relu avec ma fille et son éclairage était tout différent.

Plus j’y repense, plus je me dis qu’elle a sans doute raison 🌈
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Il est juste que les forts soient frappés

Déjà, ceux qui ne supportent pas les hôpitaux et tout ce qui touche la maladie, passez votre chemin !



Dés le départ nous savons que nous rencontrerons la mort au bout du chemin. Et c'est un cri sur la vie que nous raconte Thibault Bérard dans ce premier livre.

Il y a Théo, jeune homme séduisant, le lutin aux boucles brunes, espiègle et foufou. Il y a Sarah de 4 ans son aînée, la rebelle, la punkette au cœur tendre surnommée moineau.

Il y a leur amour, inépuisable, fort comme la tornade de leur jeunesse, le ciment dans leur lutte, leur complicité maintenant et pour toujours, ce lien qui les rend plus fort face au vacarme qu'a créé le cancer du poumon de Sarah, ce vacarme qui les entraîne dans un combat, une guère, jour après jour, heure après heure, seconde après seconde, souffle après souffle jusqu'au dernier.

Derrière leurs cris, il y a leurs rires, leurs pleurs, leurs espoirs, leurs désespoirs, la souffrance de leurs âmes et de leurs corps. Simon et Camille naîtront, un avant le chaos et l'autre pendant le chaos.

Le cancer aura le dernier mot certes, mais Thibault Bérard a trouvé les mots pour le peindre avec une plume tendre, humoristique, auto-dérisoire, espiègle mais empli de vie et d'amour. Car derrière la mort se cache la vie plus forte que tout, plus forte que toutes les souffrances.

J'ai beaucoup aimé malgré parfois quelques phrases dans l'air du temps feel-good un peu facile mais l'histoire, le récit m'a emportée au final, c'est un livre coup de cœur, coup de poing.

Mais étrangement je dirais que c'est un hymne à la vie, à prendre tout ce qui peut se prendre dans les moindres moments et un roman d'amour puissant. Il y a l'inconscience de la jeunesse et ses armes : la fougue, l'invincibilité, d'ailleurs le titre l'explique : Il est juste que les forts soient frappés. Théo s'en convainc, il en fait une maxime, un faire valoir, c'est parce qu'ils s'aiment, qu'ils sont jeunes, unis, beaux et remplis d'espoir, de soif, débordants d'amour, qu'ils ont les épaules pour encaisser ce chaos, ils seront les super-héros. Car qui le pourrait tant c'est injuste, cruel. Qui peut affronter la mort sans un immense amour à deux.

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Suzanne Griotte et le parc aux limaces

Je parle souvent des romans que je n’attendais pas. Typiquement, on y est. Je le reçois sans l’avoir demandé, c’est pas LA lecture qui me fait le plus envie, mais c’est court, j’ai pas le time, et c’est toujours un -1 dans ce que j’ose encore appeler ma PAL mais commence à faire concurrence à l’Empire State. Toutes les conditions sont réunies pour que je sois vraiment surprise. Et c’est le cas !



Ici, point de roman à couettes, comme j’aime à les appeler (ces romans qui dégoulinent de sirop et de bons sentiments genre « gna gna gna je suis un livre pour les enfant »). Les personnages de Suzanne et Adèle n’ont rien de très original : la vieille dame acariâtre et la petitoune innocente, c’est pas non plus la révolution au royaume des choux. Mais voilà, il y a les limaces, et ça, ça change tout. Les limaces, elles sont muettes, dénuées de tout sentiment, ce sont des pages blanches. Des pages blanches sur lesquelles écrivent Adèle et Suzanne, qui deviennent peu à peu meilleures copines, et se soignent l’une-l’autre.



J’ai trouvé la fin très jolie, sans être trop évidente, et oui, j’ai été fauchée par ce roman dont je n’attendais rien. Les illustrations ont, je l’avoue, un goût de nostalgie et me rappellent celles de Quentin Blake. Je le garde du coup précieusement en rayon et m’empresse de vous le conseiller pour un lectorat entre 7 et 9 ans, et pour vous, grands enfants qui avez un jour rêvé de construire un parc d’attraction pour limaces.
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Tu cours trop vite !

C'est un roman étrange.

Rudy est censé être un gros balourd, pas très doué pour exprimer ses sentiments. Or ce roman lui permet un grand recul sur ses faits et gestes, sur les causes de sa jalousie, sur le fonctionnement de son amitié. Rien que ce point ne rend pas le personnage ou le roman très crédibles. J'ai l'impression que la complexité de Rudy n'est pas assez creusée, la différence entre son image et son être.

Par ailleurs, ce jeune garçon se rend coupable d'un fait grave et aucune sanction ne semble lui être donnée, si ce n'est une rouste de son père qui lui conseille de "laisser pisser".

Un autre point négatif est la relation toxique entre Rudy et Damien. Je n'arrive pas à bien l'exprimer, mais cette relation qui semble saine à première vue me semble déséquilibrée à plusieurs niveaux : Damien ne rigole pas trop aux blagues de ses camarades ; il est sous la protection de son ami, c'est pour cela qu'il n'est pas chambré quand il sort avec la parisienne. La jalousie de Rudy montre par ailleurs à quel point Rudy tient à son ami, à son contrôle.





Le roman a pourtant des aspects positifs. Il montre un jeune conscient de ses actes. Il montre un jeune en construction comme il peut, avec ses difficultés, le poids familial, les rêves à imposer, sa sensibilité et une intelligence cachées sous une provocation et une brutalité contrôlées.

Damien est plus effacé dans sa description, malgré l'admiration que lui porte Rudy, solaire mais fragile. Quant à Lina, elle est inconsistante, on ne dépasse pas les premières impressions de Rudy.
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Les Enfants véritables

Les enfants véritables est le tome 2 de IL EST JUSTE QUE LES FORTS SOIENT FRAPPES.



Theo est désormais veuf, avec deux enfants à charge, il doit recomposer une famille avec la lumineuse cléo.



Pas facile tous les jours, avec un deuil qui ne dit pas son nom, mais qui reste présent.



Ici, c'est la maman de Cléo qui prend la plume.



C'est encore une fois, une réussite lumineuse.
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Il est juste que les forts soient frappés

J'ai découvert ce roman avec les chroniques de la Kube. J'en ressors conquise.



Ce texte est beau, poétique, fort.



Les personnages y sont très bien écrit et leur combat contre la maladie du siècle très bien rendus.



J'ai pris également beaucoup de plaisir à lire le tome 2.



Seconde découverte de l'année 2023.
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Le Grand Saut

Des sujets difficiles qui sont abordés avec brio par l'auteur.

On évoque à la fois les regrets de l'existence à travers le personnage de Leonard, qui se repent au moment où la vie le quitte, il nous expose ses regrets, les choses qu'il aurait pu changer et la volonté de modifier les choses alors qu'il est presque trop tard. Mais on a aussi le courage d'une jeune fille face à la maladie de sa mère, son abnégation et sa détermination à comprendre et à trouver une voie dans ce malheur.

Le lien entre les deux personnages est compris à la fin et le fil conducteur était très bien tenu tout au long du roman.



Une lecture très lumineuse malgré les sujets traités.
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Il est juste que les forts soient frappés

Les titres veulent dire beaucoup. Ils sont les prémices de l’histoire, ils interpellent, ils questionnent. Ici, le titre illustre la vie de Sarah, une mère aimée et aimante qui voit son quotidien bouleversé. Alors qu’elle est enceinte, une forme agressive de cancer trouve refuge en elle. Pourtant, son grand amour, Théo, croit encore en la justice des choses. Mais qu’est-ce qui est juste dans la maladie, sinon rien ?



Malgré la gravité du sujet, la plume est légère et apporte avec elle un sentiment de bonheur. Face à ces personnages, on s’émeut, on s’endurcit, on devient plus courageux. On rit aussi et on pleure… beaucoup, souvent, tout le temps.



Finalement, face à la mort, personne n’est faible, parce que c’est justement elle, qui nous apprend à devenir fort.



@lecturesauhasard
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Le Grand Saut

Léonard est surpris par un infarctus dans la maison de montagne où il vit en reclus depuis vingt-cinq ans. Son agonie est le théâtre d’une succession de réminiscences, épisodes de sa vie qui nous éclairent sur les raisons qui l’ont éloigné des siens.

Tel un spectateur de sa propre existence, il se revoit, au printemps 68, bel étudiant rêveur que la politique "emmerde", à l’écoute du bruit immense et généreux qu’il abrite en lui-même, dont il est persuadé faire sortir, un jour, une musique. Sans réelle logique chronologique, il est ensuite transporté face à Léonard en mari de Lize et jeune père de Tristan puis d’Emilie, se contentant d’un bonheur simple et familial, mais qui ne dure pas longtemps… Poussé par son irrépressible besoin de vagabondage, son désir de retrouver l’ambitieuse liberté de sa jeunesse et la conviction que sa vie ne lui suffit pas, il saute sur l’occasion d’un travail qui l’envoie sur les routes, persuadé qu’il retrouvera l’impulsion littéraire. Il n'y trouve qu’un sentiment croissant de honte et d’échec, épuisant ses frustrations dans de sordides aventures sans lendemain.



C’est avec une profonde amertume qu’il assiste ainsi au ratage de sa vie, dont il prend douloureusement conscience d'avoir été l’unique responsable. Il s’est persuadé que les combats, les douleurs et les déceptions inhérentes à toute existence avaient été à l’origine de son renoncement à ses rêves, il s’est cru victime du prosaïsme du réel. Mais il voit bien avec le recul que cette liberté qu’il a chérie et tant recherchée était illusoire, qu’il s’est fourvoyé quant à ce qu’aurait dû être la grande aventure de sa vie, près des siens. En courant après des chimères et des ambitions qu’il n’avait en réalité pas les moyens d’atteindre, il est passé à côté de l’essentiel.



L’épreuve de vérité que représente l’agonie de Léonard est entrecoupée, en alternance, d’un récit impliquant Zoé, dix ans, que l’on découvre en haut du grand plongeoir d’une piscine où elle est montée par bravade, et qui hésite maintenant à renoncer, au risque de perdre la face… parmi le public en attente de son exploit son père, homme à la fois fort et doux qu’elle fait parfois tourner en bourrique mais qu’elle n’échangerait pour rien au monde, et sa mère, femme discrète aux rares mais précieux sourires, dont Zoé soupçonne qu’elle a un secret. Pour preuve cette étrange excitation qu’elle manifeste ces derniers temps, et qui est sans lien, l’enfant en est persuadée, avec la publication prochaine de son premier roman.



Mais au retour d’un mystérieux séjour auprès d’une famille dont elle ne parle jamais, l’excitation a fait place à une insurmontable détresse dont son époux et sa fille ne connaitront pas l’origine : la mère devenue mutique tombe en catatonie, et est internée en hôpital psychiatrique.



Zoé l’entêtée, l’effrontément rêveuse, décide de mettre en œuvre tous les moyens possibles, y compris les vastes ressources de son imagination, pour la faire revenir.



Les liens unissant les deux pans de l’intrigue se tissent peu à peu, d’abord presque de manière subliminale, l’auteur insérant dans son texte des échos que leur dimension surnaturelle rend dans un premier temps obscurs. Cet aspect irréaliste de l’intrigue m’a empêchée d’y adhérer complètement, malgré la belle écriture de Thibault Bérard, et je dois avouer qu’à peine trois semaines après l’avoir lu, il ne m’en reste pas grand-chose.
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