Citations de Thierry Balthasar (100)
Quand on impose une norme comportementale, on fait preuve de violence.
La gratitude est un puissant antidote à l'arrogance.
A MEDITER C'est pour venir à bout de l'immobilisme que le burnout entre dans la vie de ceux qui refusent d'y entrer eux-mêmes.
Selon moi, le bornout est à la fois une issue possible au burnout et une solution à ce dernier. En effet, c'est un chemin de renaissance, une métamorphose qui permet aux têtes brûlées de renaitre de leurs cendres et d'accéder au plus grand niveau de conscience et d'épanouissement personnel.
Avertissement
Avant d'écrire le mot de la fin, j'aimerais encore préciser quelque chose de très important. Tout au long des pages qui précèdent, j'ai encouragé l'envol de chacun, la prise de responsabilité, le mouvement introspectif et l'audace d'être soi. j'aimerais maintenant rappeler un principe fondamental : tout le monde n'est pas prêt à cela.
Il serait donc tout à fait contre-productif et même violent d'imposer à toute une entreprise la libération de la parole, l'holocratie, l'agilité ou l'expression des émotions. Le propos de mon livre, je le rappelle, est d'ouvrir des pistes pour mieux prendre soin de ceux qui s'usent dans le système actuel. Attention à ne pas malmener ceux qui se portent à merveille et qui supportent parfaitement les fonctionnement en vigueur.
Merci d'avance.
Il faut dire que le mot est tabou. Dire qu'on a du burnout chez soi, c'est comme annoncer publiquement qu'on a la lèpre. Or, nous l'avons vu, le burnout n'est ni contagieux ni condamnable. Il est même vertueux si on accepte d'en faire quelque chose.
Tout le monde a de l'intuition. Il y a ceux qui le savent et les autres. Ceux qui l'écoutent et les autres. Rien ni personne dans notre éducation et notre développement professionnel ne nous enseigne l'intuition. Or, l'intuition est un message émis par la source elle-même. Elle nous soutient, nous guide et nous accompagne dans les moments et les choix importants de la vie.
... tant qu'on se conforte dans le rôle de victime, on s'interdit d'évoluer, de grandir et de guérir s'il le fallait.
Merci aussi à tous les sceptiques et défaitistes que je rencontre encore souvent. Vos réticences et vos doutes ont nourri l'optimisme qui imprègne chaque page de ce livre.
Pour renforcer sa confiance, mieux vaut écouter son coeur que son mental.
... je crois que le sens de la vie, c'est de se sentir bien.
En résumé, la confiance se décide. C'est à chacun de la planter en soi et de la nourrir.
... si c'est lourd, c'est le mental qui parle et si c'est léger, c'est le coeur qui s'exprime.
Tant que l'économie devra sa croissance à l'exploitation et l'appauvrissement des ressources naturelles et humaines, elle prendra le monde en otage et consommera de l'énergie pour produire de l'argent.
Donner au burnout ses "lettres de noblesse" en s'élevant au rang de la maladie devrait donc nous aider à le prévenir. Peut-être. Mais c'est aussi prendre le risque de le répandre. En effet, à trop porter d'attention et d'intérêt à un phénomène, on a tendance à le généraliser.
La grande majorité des personnes en dépression le sont parce qu'elles ont retenu leur colère, par souci de bienséance.
Dans ce livre, j'ai parlé de la peur en considérant qu'elle est un catalyseur du burnout. Je ne veu pas oublier les autres émotions et notamment la colère qui n'est plus tolérée dans notre société tant on l'assimile à la violence. Le but de la colère est de nous faire prendre notre place et de nous faire respecter. La colère est saine, puissante, salvatrice quand on la laisse vibre en nous et répandre son énergie;
Une manière de s'ouvrir aux possibles consiste à faire comme si on était enfant : "Si j'étais un enfant, qu'est-ce que j'imaginerais, dirais, penserais pour résoudre cette situation ?" Cette question permet de mobiliser la part de vous qui sait et qui se moque des barrières mentales.
Commencez à revisiter vos défauts et vérifiez s'ils ne sont pas les aptitudes que d'autres vous envient et qu'ils critiquent pour dissimuler leur jalousie.
Ce que je remarque avec l'expérience, c'est que plus le jeu est amusant, plus on élève notre état de conscience. En s'immergeant totalement dans l'état d'être que procure l'amusement, on devient beaucoup plus présent au corps et aux perceptions de ce dernier, y compris aux sensations les plus subtiles. Cela provoque une profonde détente de tout l'organisme, dont les effets se font sentir bien au-delà du jeu lui-même, notamment grâce à la sécrétion de diverses hormones dites du plaisir, telles que la dopamine et la sérotonine.