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Critiques de Thierry Leprévost (30)
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Sept, tome 21 : Sept Macchabées

Dans ce 7e épisode de la saison 3 intitulé "Sept Maccabées", nous sommes en 1910 : la course aux armements est plus forte que jamais dans tous les domaines entre l'Empire britannique et l'Empire germaniques, et les Rosbifs et les Boches se tirent la bourre pour être les premiers à planter leur drapeau au Pôle Sud… Vous vous souvenez dans le 1er opus de la saga Indiana Jones, quand l'Arche d'Alliance était placardisée dans un entrepôt sans limite de la Zone 51 ? Et bien ici l'Angleterre possède exactement la même chose avec des lustres d'avance sur les USA, donc pour faire d'une pierre deux coups la Perfide Albion déclenche le Plan F issu des travaux d'un savant fou du XIXe dénommé Victor Frankenstein, pour fabriquer des super-soldats zombies et tester leurs capacités et leur viabilité !

Depuis le roman pionnier de Mary Shelley science et horreur ont toujours collaboré avec succès, et ce tome est placé sous son patronage pour lui rendre hommage ! Nous donc dans le survivalisme certes, mais aussi dans l'exploration de la frontière entre la vie et la mort : la traversée de l'enfer blanc antarctique est davantage une catabase personnelle qu'une odyssée collective, et en luttant contre la dégradation des corps et des âmes on suit moins les traces de Shackleton que celles du fils prodigue du bon docteur qui ici joue un peu le rôle du K de Dino Buzzati… Tout se joue donc au niveau des personnages, de l'approfondissement de leur psyché et du développement de leur relationship drama, et force est de constater que les 64 pages sont insuffisantes pour que les auteurs aillent au bout de leurs ambitions ! L'ensemble est néanmoins réussi avec un casting plus proche des Douze Salopards que des Sept Samouraïs qui parvient ô miracle à invoquer les mânes de Sophocle et Yeats : un père et un fils tous les deux sortis d'un roman d'Agatha Christie ou de son héritière Elisabeth George (le senior se demandant s'il a réussi en tant que père, le junior se persuadant qu'il a échoué en tant que fils), un scientifique positiviste, un artiste nihiliste, un misanthrope, une brute, et un espion anglais qui n'aurait pas dépareillé dans le film Quand les Aigles attaquent… L'idée que ceux qui n'ont pas la vie et l'instinct de survie chevillées au corps voient leurs-dits corps se dégrader bien plus vite que celui de ses compagnons d'infortune,

La fin justifie-t-elle les moyens ?



Au fond de la boîte de Pandore de la mort-vivance peut-on trouver l'Espoir ?





Un bon concept de Série B qui grâce au travail d'Henri Meunier, que je ne connaissais pas mais qui ici m'a donné envie de le découvrir davantage, atteint par moment le niveau d'une Série A. Les dessins d'Etienne le Roux, assisté aux couleurs de Thierry Leprévost, sont réussis et soignés : il n'a cessé de s'améliorer tout au long de sa carrière, et j'imagine qu'ici son travail sur les horreurs de la WWI dans la série "14-18" ont dû aider…
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Monster Club, tome 1 : Que le meilleur gagn..

Deux clubs de cryptozoologues - comprenez chercheurs de créatures fantastiques ou antédiluviennes - se forment en même temps à Londres (les européens) et Baltimore (les américains). Malheureusement ils choisissent pour raison sociale le même nom: Monster Club. Outrés, aucun ne veut céder et décision est prise de régler l'affaire par un duel: le premier club à ramener une preuve de l'existence de quelque chose d'extraordinaire conservera le nom.

Rapidement on s'oriente vers la Sibérie où l'on aurait découvert une vallée habitée d'animaux "disparus". Et la course commence, avec ses coups tordus et ses idées géniales, dangereuse cependant car un troisième larron s'en mêle: un directeur de cirque prêt à tout pour ramener des êtres étranges et les exploiter jusqu'à la lie.



Voici un premier tome encourageant. L'époque et le thème font penser au "Monde perdu" de Conan Doyle ou aux romans de Jules Verne avec un brin de steampunk et un doigt d'Indiana Jones. L'humour est omniprésent sans être potache ou vulgaire. Les héros, six dans chaque équipe, sont trop nombreux pour tous tirer leur épingle du jeu de cet épisode. Certains se détachent: sir Clifford Trutter, l'aristocrate anglais chef de l'équipe européenne qui n'hésite pas à tailler des croupières à ses adversaires., Mac Goddish l'écossais qui est allé partout et qui le prouve en trouvant des alliés en des lieux improbables mais qui en revanche aime à raconter sa vie inlassablement au grand dam de ses amis, von Plunkt l'allemand un peu (trop) caricatural avec "zon agzent", Fenimore Skelton chef de l'équipe américaine, héros parfait et un peu lisse. Les méchants ne sont pas en reste, surtout "chacal balafré", une mercenaire borgne impitoyable sœur d'âme de Kriss de Valnor (cf Thorgal).

L'histoire est pleine de rebondissements, d'action et de moments de détente arrosés où l'on se moque gentiment de ses collègues.



Essayez, ça ne mange pas de pain! Quant à moi j'ai hâte de lire le tome 2.
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Sept, tome 21 : Sept Macchabées

Entre empire britannique et germanique c'est la guerre, c'est à celui qui s'armera plus vite, qui frappera plus fort, qui ira plus loin. La conquête de l'antarctique a une valeur symbolique que chaque nation aimerait rafler. C'est alors que l'Angleterre ressort d'un vieux hangar le contenu explosif du journal de Frankenstein. Ni une ni deux les voilà qui réveillent d'entre les morts sept pauvres bougres qui n'ont rien demandé à personne mais qui devront planter l'union jack au pole sud s'ils veulent avoir une deuxième vie.



Ce dernier tome de la troisième saison de "sept" est une bonne découverte. Henri Meunier au scénario nous fait vivre une aventure polaire qui n'a rien à voire avec les histoires habituelles de zombies. Non nous avons là sept explorateurs forcés, revenus d'entre les morts avec leur problème anté-mortem. Trahison, usurpation d'identité, dépression, addiction... la psychologie des personnages n'est pas laissé de coté. Pour autant on ne s'ennuie pas. Les rebondissements sont bien ficelés, avec souvent des petites touches d'humour. On aurait presque aimé quelques pages supplémentaires pour mieux développer certains points.



Au dessin c'est le talentueux Etienne Le Roux qui est aux manettes. Les ambiances sont bien rendues tout comme la lente putréfaction des corps revenu à la vie.
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Sept, tome 21 : Sept Macchabées

LEVEZ-VOUS ET MARCHEZ !



Ce vieux fantasme de la résurrection, du retour d'entre les morts, du passage dans l'autre sens du Styx, taraude l'humanité depuis qu'elle est en âge de comprendre qu'elle est mortelle. C'est à l'aune de ce précepte tout à la fois basique et pour autant très bien revisité ici que se déroule cet ultime album de la troisième - et pour l'heure dernière - série des "Sept", le terriblement nommé "Sept macchabées".



En guise de rapide mise en garde, prévenons les amateurs d'histoires classiques de zombies et autres mort-vivants revenus à la vie afin de détruire le reste de l'humanité qu'ils risquent d'en être pour leur frais. L'album en question ne se situe absolument pas sur ce terrain-là. Mais de quoi s'agit-il alors ?



Nous sommes en 1909. Les grandes nations européennes sont alors à l'apogée de leur puissance. Deux Empires - dont les régnants sont pourtant issus d'une même même famille germanique - se regardent déjà en chien de faïence : l'Empire britannique, dont on dit que le soleil ne s'y couche jamais, a choisi l'expansion coloniale, tout îlien qu'il est. L'Empire Allemand, s'étant réveillé de sa victoire écrasante sur le Second Empire français après la douloureuse défaite de Sedan en 1870, semble ne plus guère pouvoir se contenter de sa surpuissance sur le seul sol européen. De toute manière, l'Empire Allemand a, pour l'essentiel, loupé le coche colonial. Aussi, tout est bon pour s'affronter sur le terrain symbolique. La conquête des pôles fait partie de ces petites guerres en sourdine, mais qui préfigurent ce que serait la future Grande Boucherie à venir dans cinq petites années.



C'est dans de telles occasions que des hommes sans foi ni loi, du moins sans loi morale, surgissent. Ainsi en est-il de Lord Fischer, premier Lord of the Sea de la Royal Navy qui, remettant par hasard la main sur les travaux terrifiants d'un certain médecin et chercheur suisse, Victor Frankenstein (sic !), comprend qu'il pourrait constituer une armée de surhommes grâce à cette technologie aussi morbide qu'efficace. Parvenant à convaincre le Premier Ministre de l'intérêt de cette redécouverte, les deux hommes décident d'en faire profiter ce Graal scientifique et aventurier de l'époque (que l'on peut sans aucun doute comparer à ce que fut l'engouement pour la conquête lunaire dans les années 60) : être les premiers à planter le drapeau national sous le soleil du pôle sud, exactement. Accessoirement, s'arroger, pour la plus grande gloire du vainqueur, la totale propriété du dernier continent découvert par les hommes : le continent glacial antarctique.



Ainsi, sept malheureux bonshommes vont-il être rappelés d'entre les morts : Un lord anglais, Sir Goldwin, médecin de la Navy et ami de Lord Fischer, mort d'une crise cardiaque ; son fils, David, qui s'est pendu après avoir appris la mort foudroyante de son père ; Un Major, Adrian Butler, retrouvé assassiné de quatre balles, probablement par les indépendantistes irlandais du Sinn Fein qu'il avait infiltré ; Un maître-chien, Edward Robert, à moitié dévoré par ses derniers molosses ; John Wale, un quartier-maître ayant déjà une bonne expérience de l'antarctique ; un morphinomane mort de surdose accidentelle ou suicidé, mais photographe talentueux, un certain Brian Hirsch ; et le septième, un vénérable membre de la Royal Geographical Society, le géologue Peter Brannagh, et bon connaisseur des pôles.



Entre destins individuels - quatre de nos sept héros malgré eux étaient liés à divers niveaux avant leur "premier" décès - et aventure d'une équipe soudée par un même objectif, cet album proposé par Henri Meunier au stylo bien mesuré et Etienne le Roux au dessin, classique mais diablement efficace, débute avec une histoire digne des meilleures séries B et s'achève en histoire universelle entremêlant aventure, réflexion sur la mort, sur l'humanité et la guerre (cette autre éternelle recherche du combattant idéal, obéissant, qui ne souffre plus de rien et dont la force est décuplée) sur l'amour (filial), l'amitié, le dépassement de soi, etc. L'ensemble est mené de main de maître, sans le moindre appesantissement, sans faux pas ni redite. On se prend même à croire à ces personnages impossibles, à s'y attacher - peut-être parce qu'ils sont devenus tellement humains, plus humains que les "vrais" vivants, tandis qu'ils surgissent de ne pires fantasmes -, à trembler pour eux. Et même si ce format de l'album unique oblige à passer très vite sur l'histoire et la psychologie de chacun des membres de cet équipage unique, la force d'évocation de nos deux auteurs est suffisamment agile et intelligente pour nous en dire beaucoup en peu de planches.



On en arrive à pardonner quelques facilités avec l'histoire. Ainsi, si la Grande Bretagne fut belle et bien la nation ayant envoyé le plus d'expéditions en antarctique au tournant des deux siècles, l'empire allemand ne s'y intéressa pas plus que la France par exemple (deux expéditions chacune). Et ce n'est ni un anglais ni un allemand qui planta, le premier, le drapeau de son pays, mais le norvégien Roald Amundssen, le 15 Décembre 1911... Trente cinq jours avant l'effroyable arrivée de l'officier de la marine britannique, Robert Falcon Scott, qui mourra de faim avec tous ses hommes lors du voyage de retour. Petit clin d’œil à ce désastre : les poneys ressuscités de notre histoire fantastique. On estime que le choix retenu par Scott d'employer de petits chevaux mandchous, au détriment de l'option canine retenue par Amundsen, fut l'une des causes majeures de sa perte (entre autres choses, le fait que les chevaux évacuent l'essentiel de leur transpiration par la peau, tandis que les chiens de traîneau l'évacuent en grande partie avec leur respiration. Dans des conditions extrêmes, c'est une condition essentielle). Tordre l'histoire pour en faire surgir quelque chose de passionnant, c'est ce qu'auront réussi à accomplir, haut la main, les auteurs de ce "Sept Macchabées". Qui surprend le lecteur jusqu'aux dernières pages, laissant la grande Histoire du siècle à venir dans un suspens vertigineux, lorsque l'on découvre le nom véritable de l'un de ces Sept, alors même que la petite histoire de ces quelques hommes est achevée.



Indéniablement, une des très belles surprises de cette série des Sept désormais bien installée dans l'univers graphique de la BD franco-belge.
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Monster Club, tome 1 : Que le meilleur gagn..

Au XIXème siècle, la cryptozoologie désigne la recherche des animaux dont l'existence ne peut être prouvée de manière irréfutable.

En ces temps où les explorateurs sont légions, ils n'hésitent pas à se regrouper et à créer un Club.



Mais voilà, que se passe t il lorsque deux Clubs, l'un à Baltimore (USA) et l'autre à Londres (Royaume Uni) portent le même nom ??

Chacun en revendique la paternité. Que faire ? S'affronter aux poings ou à l'épée ?? Non, c'est indigne de personnes civilisés. Demandé à son gouvernement d'intervenir ? Ils ont d'autres soucis.

Alors un concours, un défi.... Et un défi sera lancé entre les deux parties. Aller vers une vallée perdue, en Sibérie, découverte récemment mais dont aucun échantillons n'ont été ramenés. Mais voilà, la vallée intéresse un autre concurrent, le défi ne sera peut être pas aussi simple pour tout le monde.



Deux équipes, en tout bien tout honneur vont s'affronter pour décrocher le titre de "Monster Club". Mais l'honneur sera t il totalement au rendez vous !!



Monster Club est une série pleine de surprise mais qui se composera (on l'espère par la suite) narré en une histoire. Bourré d'inventions tout à fait crédible pour l'époque et un peu calqué sur "La ligue des gentlemen extraordinaires" de Kevin O'Neill et Alan Moore.



Nous retrouvons Jean Luc Masbou, dessinateur de "Cape et de Crocs", dans une histoire toujours situé dans le fantastique. Il n'est pas le dessinateur de la série mais il en est le scénariste. Scénario précis, accrocheur, passionnant et qui fait rêvé.

Son complice n'est pas Alain Ayroles, mais le dessinateur Thierry Leprévost (les Dragz, Empire céleste....) qui a un dessin adapté.



Histoire drôle, sortant de l'ordinaire, pour tous, à lire absolument.
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Sept, tome 21 : Sept Macchabées

Le meilleur de la série pour moi, pour l'instant, de ce que j'en ai lu. Avec la reprise du mythe des expériences de Victor Frankenstein et la course entre empires britannique et germanique pour la conquête de nouveaux territoires, ici l'Antarctique.
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Sept, tome 21 : Sept Macchabées

Voici une lecture choisie uniquement pour son titre. Certes, je lis cette série, mais je n'ai même pas fini la première saison, et j'avais besoin du mot Macchabée pour un challenge.

Les histoires de morts-vivants c'est moyennement mon truc, quoi que je lise un peu la série Walking dead. Et je n'ai toujours pas lu Frankenstein.

Mais j'ai beaucoup aimé cette histoire qui se veut assez "réaliste" : il s'agit d'explorer ce que deviendrait un corps si l'on pouvait le ramener à la vie. C'est presque de la science.... fiction certes, mais assez plausible pour se laisser entraîner sur cette aventure sur le pôle sud.

Une bonne surprise.
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Monster Club, tome 1 : Que le meilleur gagn..

Il se trouve que deux clubs de cryptozoologie (chasseurs de monstres), l'un à Londres et l'autre à Baltimore ont choisi comme nom : Monster club. Comme il est inconcevable que les deux clubs gardent le même nom, ils décident de mesurer leurs talents respectifs en se lançant dans une expédition vers la Sibérie. La première équipe capable de rapporter la preuve de l'existence d'une vallée cachée où vivraient des mammouths et des hommes singes aura gagné. Leur seul indice de départ : une touffe de poils rapportée par une expédition précédente. Bien sûr les coups tordus et les rebondissements vont s’enchaîner et les membres des deux clubs devront faire face à de nombreux dangers.

On retrouve bien sûr l'ambiance du Tour du monde en 80 jours dans cette BD qui séduira les amateurs d'aventure. Pour ma part, malgré les qualités de cette BD : de très beaux dessins, un scénario original, de l'humour et de l'action, j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire du fait du passage incessant d'une équipe à l'autre : j'ai même perdu le fil plusieurs fois !
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Sept, tome 21 : Sept Macchabées

Je n'attendais pas grand chose de ce tome et je pense que c'est pourtant l'un de ceux dont je vais garder le meilleur souvenir.

Un scénario bien pensé, plus peaufiné que le minimum syndical auquel je m'attendais et qui se paye le luxe de placer quelques références littéraires tout à fait à propos.

J'a passé un bon mais glacial moment de lecture. le rythme est bon, la narration fluide.

Les personnages sont intéressants et bien esquissés et bien individualisés.

Le dessin est plutôt réussi, glauque comme il faut, et sert bien le propos.
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Sept, tome 21 : Sept Macchabées

C'est un peu dommage que cette série concept autour du chiffre sept se termine avec cette histoire de macchabées hallucinante et très peu convaincante. Cela part par la volonté par les anglais de conquérir le pôle sud avant l'Allemagne du Keiser Guillaume II. Il n'y a rien de mieux qu'envoyer des Frankenstein par sept de préférence.



J'aime bien la critique un peu unanime ici et là pour dire que c'est un chef d'oeuvre irréprochable. Un pur produit marketing oui ! Cela ne trompera pas le lecteur un peu exigeant. Rien à redire par contre sur le dessin qui assure véritablement mais qui n'est pas au service d'une bonne histoire.
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Monster Club, tome 1 : Que le meilleur gagn..

En voilà une bonne Bd, extrêmement bien ficellée. Aventure, rebondissement, action, humour, amitié et rivalités! Tant de bonnes choses! Les personnages sont truculents, attachants. Et le dessin sert à merveille l'état d'esprit de la BD et nous fait voyager avec facilité dans cette vallée secrète peuplée d'hommes préhistoriques et d'animaux du même âge.

A lire absolument si vous voulez passer un bon moment!
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Monster Club, tome 1 : Que le meilleur gagn..

Je n’ai pas adhéré du tout à ce Monster Club qui se dédouble des deux côtés de l’Atlantique dans l'ère victorienne ce qui provoque une gentille rivalité sur fond d’exploration. C’est une bande dessinée de pur divertissement qui fait dans l’humour et la facilité.



L’idée de départ était pourtant assez ambitieuse. Cependant, son exploitation s’est révélée assez décevante en ce qui me concerne. Ce n’est pas parce que c’est le dessinateur de la série vénérée « De cape et de crocs » que je vais faire dans la mansuétude. Je me suis passablement ennuyé à cette lecture et c’est un fait.



Pourtant, je reconnais des qualités indéniables à commencer par un excellent dessin bien maîtrisé. Néanmoins et comme dit, ce n’est guère suffisant en ce qui me concerne.



J’aurais sans doute voulu être emporté par les mystères des découvertes d’animaux sauvages. Or, on ne croise guère que quelques mammouths perdus dans une Sibérie qui ressemble à la jungle équatorienne. Bref, la suite se fera sans moi.
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Monster Club, tome 1 : Que le meilleur gagn..

J'aime le mystère, l'aventure et Le Monde perdu de Conan Doyle. Alors quand une amie m'a parlé de cette bande-dessinée, je ne pouvais pas passer à côté.

J'ai beaucoup aimé suivre les aventures de ces deux groupes d'explorateurs rivaux. L'histoire est menée tambour battant, l'humour fait mouche, et au final, on finit par se laisser emporter sans trop de difficulté, malgré le côté parfois improbable de certaines situations. Les personnages sont très nombreux, ce qui rend les choses un peu confuses au début, mais ils sont suffisamment bien caractérisés pour qu'on puisse s'attacher à eux et à leur histoire. Les petites tensions entre membres de différentes nationalités sont plutôt amusantes à suivre, d'ailleurs.

Les cases sont assez chargées en texte. A titre personnel, ça ne me dérange pas, mais je me doute que cela puisse poser problème à certains. Cependant, ça ne gâche pas le plaisir du dessin aux lignes claires et aux couleurs vives.

En résumé, une aventure à la Jules Verne, avec une légère touche de steampunk et des personnages hauts en couleur. L'intrigue cherche peut-être à en dire trop dans un format trop court, mais honnêtement, j'ai trouvé là une lecture divertissante et réjouissante. Je lirai la suite avec plaisir.
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Monster Club, tome 1 : Que le meilleur gagn..

Londres et Baltimore, fin du XIX, alors qu’une grande partie du monde reste à découvrir, des hommes à l’opiniâtreté sans faille, que l’on nomme cryptozoologues (ceux qui croient que le fond des océans révèlent plus d’un monstre, que des créatures antédiluviennes subsistent encore en Amazonie…) vont se lancer dans un duel qui ne les conduira pas moins que dans une contrée peuplée d’animaux et de tribus inconnus du monde.

L’enjeu de ce duel me direz vous? déterminer quel club entre l’américain et l’anglais pourra s’arroger le titre de Monster Club.

Tout y est : l’humour, les scènes d’actions des inventions à la Jules Verne, un peu de misogynie, l’honneur, le courage, la roublardise, les bons et les méchants.

Le début d’une série prometteuse d’agréable moments de lecture pour moyens et grands!



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Sept, tome 21 : Sept Macchabées

Voici une intrigue qui mêle les expériences de Frankenstein, l'exploration des continents et les conflits de conquêtes territoriales européennes. Mélangez tout ça, et vous avez quoi ? Une bonne idée pas tout à fait bouclée.



Je suis assez mitigée sur cette bande-dessinée. Les dessins sont plutôt convaincants mais l'histoire manque de ficelage. En soi, le retour à la vie de ces hommes - présentés comme des explorateurs mais qui n'en sont pas vraiment, premier mauvais point - et l'exploration de l'Antarctique sont deux aspects appréciables et correctement menés, mais, quelques intrigues parallèles n'ont ni explications, ni intérêts. Comme si l'auteur avait commençait quelque chose mais n'avait pas voulu, ou pas pu, finir. Ce qui nous offre une histoire bancale et trouble. Qui est cet homme zombie qui les suit, leur laisse des indices, mais qui n'apporte rien à l'histoire ? J'ai une petite idée mais je n'en vois toujours pas l'intérêt... Comment Ernesto s'en est-il sorti ? A-t-il réussi sa vengeance ? Toutes ces questions resteront sans réponse. Dommage.



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Monster Club, tome 1 : Que le meilleur gagn..

Une histoire d'aventure intéressante, mélange des quêtes d'Indiana Jones, des voyages de Philéas Fogg et des aventures de la ligue des gentlemen extraordinaires. Le dessin et la mise en scène sont généreux, les pages sont denses, avec plus de cases qu'on n'en voit souvent.
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Monster Club, tome 1 : Que le meilleur gagn..

Excellent premier tome qui tire en effet ses références du côté de Jules Verne et de Conan Doyle avec un petit côté Indiana Jones et ligue des gentlemen extraordinaires. De mon côté, je n'ai pas ressenti de longueur. Bien au contraire, le rythme m'a paru enlevé, je ne me suis pas ennuyé un seul instant.



Le graphisme et la mise en couleur sont parfaits, le scénario est palpitant et tient bien la route.



J'ai aussi beaucoup apprécié le côté humour anglais et l'inversion des clichés : les plus fait play ne sont pas ceux que l'on croit.



Longue vie à cette série qui je l'espère comptera beaucoup de numéros de cette qualité
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Monster Club, tome 1 : Que le meilleur gagn..

Jean-Luc Masbou et Thierry Leprévost, ce sont des valeurs sûres en BD ! Et pourtant, je dois avouer que j'ai été assez déçue par le premier tome de Monster Club. L'intrigue, mélange entre l'univers de Jules Verne et de Jurassic Park, avait pourtant de quoi séduire. Ce qui m'a le plus gêné ce sont les planches, bien trop chargées à mon goût. Les dessins fourmillent de détails (presque trop) et sont parasités par des bulles envahissantes. Les personnages (fort nombreux) parlent, parlent, parlent... Ca blablate de toute part et à force, on n'en voit pas vraiment l'utilité. Une belle colorisation, des répliques comiques qui font mouche, une intrigue originale, mais qui n'ont pas suffit à me rendre la lecture de ce tome agréable.
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Monster Club, tome 1 : Que le meilleur gagn..

Ma soeur m'a dit qu'il fallait absolument que je lise cette BD, qu'elle était drôle et en plus bien dessinée. En tant que soeur bien disciplinée je m'exécute dès que j'en ai l'occasion. Et ce qui est bien avec ma soeur c'est que nous avons les mêmes gouts.

Donc en effet cette BD est un petit bijou. On passe un très bon moment de lecture, c'est plaisant, ça détend et c'est vraiment très drôle. L'histoire, bien que pas extraordinaire en elle même, est très bien racontée.

On attend le tome 2 avec impatience.
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Sept, tome 21 : Sept Macchabées

Cette fois, nous sommes sur les traces de la technologie très peu éthique et condamnable de Victor Frankenstein, une centaine d'année plus tard. Les Anglais veulent une fois de plus prouver leur supériorité en conquérant le pôle sud. On réanime donc sept hommes dont les profil ont le meilleur potentiel pour l'expédition. Une fois réanimés, ces hommes ne ressentent pas le froid et mangent peu. Mais l'un d'eux n'est pas le mort que l'on croit. Certains sont très motivés, d'autres ne sont guère heureux de leur retours sur Terre et certains sont en quête de rédemption. Seul problème, la réanimation présente une faille de taille qui va compromettre la réussite de la mission.



C'est un des meilleurs scénarios de la collection SEPT, selon moi. Les personnages sont intriguants, la mission aussi improbable que questionnable et il y a toute cette idée de vie après la mort: peut-on vivre avec les secrets de la vie antérieure, peut-on se pardonner nos fautes, souhaite-on vraiment revenir sous une forme aussi peu attrayante? Il y a une certaine philosophie dans cette histoire et bien des questions éthiques. Le scénario coule bien, il n'y a presque pas de temps morts dans cette historie de morts. La fin m'a beaucoup plu, mais j'aurais aimé savoir si le personnage en quête de vengeance a finalement eu la chance de se venger. le paysage peut sembler monotone ( après tout, la banquise, c'est plutôt terne comme paysage), mais l'action nous garde en haleine jusqu'à la fin. J'aime beaucoup l'idée de dégénérescence qui émerge dans leur mission, comme si le fait d'avoir voulu jouer à Dieu était finalement retourné contre eux.

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